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Cinq startups prometteuses en finance qui embauchent !

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Les startups ont le vent en poupe. Les entrepreneurs du web – dont les FinTech sont les nouveaux chouchous – ont aujourd’hui leur quartier, le « Silicon sentier » ; leurs incubateurs et autres « campus » dédiés à l’innovation digitale (Partech shaker, NUMA, Le Camping, Le Hub, L’Atelier…) ; leur nouvelle agence de notation avec Early Metrics ; leur nouveau réseau social international avec Biilink et aussi leur leurs nombreux évènements : du StartUp Job Day, aux Salons des Entrepreneurs en passant par les Apéro Entrepreneurs.

Dans cette même veine, et pour la 4e année consécutive, débute demain et jusqu’à samedi Start Up Assembly : trois jours « portes ouvertes » pendant lesquels les startups accueillent les curieux, les candidats ou les apprentis entrepreneurs pour échanger sur leurs projets. La Fintech y est très bien représentée avec près d’une quarantaine de sociétés participantes. Ce qui ravira Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du numérique, qui espère bien faire de la Fintech “la fine fleur de la French Tech“.

L’occasion donc de faire le point sur quelques stars montantes de la finance et du crowdfunding, qui surfent avec succès sur la désintermédiation financière, les nouveaux usages des consommateurs et le nouveau contexte réglementaire. Et, avec pour preuve, des plans de développement et de recrutements que jalouserait n’importe quel leader bancaire…

Unilend : image du succès grandissant du financement participatif pour les PME

Lancé fin 2013 par Nicolas Lesur, ancien responsable marketing de la Financière de l’Echiquier, et François Prioux, ancien banquier d’affaires chez UBS puis DC Advisory, Unilend a réalisé un parcours sans faute. Labellisé par le pôle mondial de compétitivité Finance Innovation, Unilend est clairement perçu comme une startup à fort potentiel de développement. Et pour cause, en 18 mois, le leader français du « crowdlending » a déjà permis de financer 127 projets de TPE et PME françaises pour plus de 10 millions d’euros.

Le plus qui peut faire la différence : En mars, la société a renforcé ses fonds propres de 8 millions d’euros – sa 3e levée de fonds – auprès d’investisseurs (Bpifrance et les fonds d’investissement Ventech et 360 Capital Partners). Une manne qui va permettre de développer le business à l’international et de renforcer les équipes. À ce jour, 10 salariés travaillent pour la société, tous quasiment issus de l’industrie financière. L’objectif de la société est de doubler l’effectif d’ici à la fin de l’année et d’arriver à une quarantaine d’employés fin 2016. Six offres sont d’ores-et-déjà consultables sur leur site.

Finexkap : la startup qui révolutionne l’affacturage

Ils ont travaillé quasiment trois ans sur la R&D avant  le lancement du site début janvier, et en 6 mois, l’équipe de Finexkap a déjà racheté pour plus de 4 millions d’euros de factures en attente de paiement auprès des sociétés créancières. Une équipe de près de 15 développeurs ont mis en place une plateforme technologique très simple d’utilisation, capable d’évaluer le risque de crédit des sociétés à partir du code SIREN et de leurs factures, et donc de leur éligibilité au service. L’autre partie du staff est composée de quatre analystes crédit qui étudient les demandes de financement et trois spécialistes de la titrisation chargés de refinancer les créances commerciales à travers un fonds géré par sa filiale Finexkap AM, agréée par l’AMF.

Le plus qui peut faire la différence : Les fondateurs et patrons Cédric Teissier et Arthur de Catheu, présentent tous deux une solide expérience en private equity et sont également co-créateurs de l’association France FinTech avec les cofondateurs de Prêts d’Union et Lendix. Bref, les deux entrepreneurs à l’origine de Finexkap ont un atout majeur : leur réseau. Depuis sa levée de fonds fin 2014 de 22,5 millions de dollars, la société a doublé ses effectifs et continue de recruter. La startup recherche aujourd’hui un juriste, un analyste crédit, un développeur, un comptable et un data scientist.

Leetchi.com : Le leader de la cagnotte en ligne en plein développement international

Lancé en 2009, Leetchi.com qui permet de collecter et gérer facilement de l’argent à plusieurs (entre amis, pour une association…) compte déjà 3,5 millions de clients à travers le monde, se décline en quatre langues et dispose de deux bureaux à l’étranger au Luxembourg et à Londres, dont le bureau a ouvert en début d’année. Mais la fondatrice Céline Lazorthes, la FinTech woman, ne s’est pas arrêtée en si bon chemin et a lancé en 2013 MANGOPAY, une solution de paiement pour marketplaces en Europe (ciblant une économie collaborative en plein boom), en marque blanche. Ce business en BtoB compte déjà 500 clients dans toute l’Europe.

Le plus qui peut faire la différence : Une féroce envie d’en découdre à l’international et une stratégie dès le départ tourné vers l’étranger avec l’obtention en 2013 d’une licence européenne d’établissement de monnaie électronique pour le lancement de MANGOPAY. « D’ici 2 ans, le groupe Leetchi espère gérer 1 milliard d’euros via Leetchi.com et MANGOPAY, contre 200 millions aujourd’hui », annonce Benjamin Bianchet, directeur marketing. D’autres bureaux devraient ouvrir prochainement en Espagne et en Allemagne. La société emploie aujourd’hui une trentaine de personnes, et les recrutements dans les prochains mois vont rester une priorité : le bureau londonien devrait, par exemple, passer de deux à quatre collaborateurs d’ici la fin de l’année.

Anaxago : Le financement des startups en de bonnes mains

La plateforme d’equity crowdfunding dédiée aux startups et aux PME innovantes a été fondée il y a trois ans par trois anciens copains d’un Master finance de Dauphine, Caroline Lamaud, Francois Carbone et Joachim Dupont, qui ont débuté leur carrière en banque (respectivement chez Indosuez Private Banking CA, CACIB et Lazard). Depuis sa création, Anaxago a permis à 3.200 personnes de financer une cinquantaine d’entreprise avec un ticket moyen de 10.000 euros. La plus grosse levée de fonds a atteint 1 million d’euros. Et près de 20 millions d’euros ont été prêtés par la communauté Anaxago qui compte aujourd’hui 45.000 inscrits. La viabilité des projets, qui repose sur une étude et une sélection des dossiers rigoureuse (5% seulement des candidats à un financement sont retenus), explique la réussite du modèle.

Le plus qui peut faire la différence : Le projet Anaxago, lui-même, est largement soutenu par la communauté des investisseurs privés puisque c’est auprès d’elle que la jeune société a levé 2 millions d’euros l’été dernier pour son développement, en seulement trois jours ! La startup est passée ainsi de six à douze employés en six mois, avec cinq recrutements en plus en cours et un objectif de 25 collaborateurs d’ici fin 2015 et une appétence pour les profils techniques (développeurs, designers, graphiste…) et commerciaux (business developement analyst) avec une forte sensibilité financière.

Lendix : Le petit dernier du financement participatif aux PME arrivé en force

Créé par Olivier Goy, fondateur d’123Venture, et ses associés historiques, Lendix a rejoint le cercle toujours grandissant des plateformes de prêts dédiées au financement des PME. Dès 2015, Lendix vise le financement de plus de 200 prêts émis par des PME et veut à terme « drainer plusieurs centaines de millions d’euros d’épargne chaque année vers les PME », explique Olivier Goy, président du directoire de Lendix. Au moment de son lancement, ce nouvel acteur du financement participatif avait déjà levé 7 millions d’euros auprès de Partech Ventures et Weber Investissements. Et au cours du premier trimestre, Lendix a levé au total 28m€ au total, dont 3.2m€ en equity et 25m€ à prêter aux PME.

Le plus qui peut faire la différence : La qualité des membres de l’équipe recrutés en quelques mois est impressionnante, à l’instar de Patrick de Nonneville qui a rejoint Lendix comme COO après 7 ans chez Goldman à Londres, où il était dernièrement partner, co-responsable des activités de Taux en Europe. Un atout non négligeable pour s’adresser à tous les investisseurs, y compris les family offices, les entreprises pour la gestion de leur trésorerie, les gérants d’actifs, les mutuelles et autres assureurs. « Nous avons recruté une excellente équipe de 19 personnes depuis le début de l’année. Nous recherchons deux développeurs supplémentaires », nous a fait savoir Olivier Goy.


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