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Voici les métiers financiers qui seront directement impactés par la data et le digital en 2017…

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Deloitte vient de publier son étude sur les grandes Tendances Data & Analytics 2017 qui décrypte les défis et perspectives dans cinq fonctions clés de l’entreprise (finance, marketing, achats & supply chain, RH, risques & audit interne). Il faut dire que l’intérêt des organisations pour la Data ne cesse de s’amplifier. Entre volonté d’accroître l’efficacité opérationnelle, d’améliorer la connaissance ou de se conformer à un cadre réglementaire exigeant, les motivations pour les sujets Data Analytics sont nombreuses.

Conséquence : les directions métiers s’approprient de plus en plus ces sujets, conscientes du levier de transformation que ces derniers représentent. « Le développement et l’acquisition des compétences d’analystes des données et de ‘data scientists’ deviennent primordiales pour les organisations soucieuses de les intégrer au cœur de leurs directions métiers », estime Reda Gomery, Associé responsable Data Analytics chez Deloitte.

Mais de quoi parle-t-on exactement ? « Sur le registre sémantique, la diversité du jargon et des concepts (Big Data, Analytics, Business Intelligence…) n’est pas toujours simple à assimiler pour les organisations », reconnaît Reda Gomery. « La tendance est donc à la simplification autour des termes Data ou Data Analytics pour désigner ces initiatives. Vers davantage de simplicité et d’efficacité, telle paraît être la bonne résolution de cette année ! ».

Voici donc les premières tendances 2017 se dessinant dans les métiers financiers concernant la data en particulier et la transformation digitale en général :

Fonction finance

Après plusieurs années consacrées à la mise en place de multiples applications et outils (ERP, consolidation, budget…), les directions financières semblent désormais résolument tournées vers une meilleure valorisation de la Data. « Disposer d’une information financière pertinente traduisant les véritables leviers de la performance tout en optimisant l’effort de production et de gestion manuelle des données, tel est l’enjeu pour de nombreuses directions financières », constate Reda Gomery.

Et de poursuivre : « Au-delà, il s’agit d’utiliser la Data comme un véritable vecteur de transformation et d’en simplifier les usages. De l’amélioration du pilotage et de la capacité de prise de décision au monitoring des processus, le bon usage de la Data permet de gagner en efficience et en performance ».

Risques et audit interne

L’environnement de l’entreprise évolue et son exposition aux différentes variétés de risques s’accentue. Entre diversification des activités, acquisitions et croissance à l’international ou encore démultiplication des systèmes et applications, les dispositifs de contrôle et d’évaluation des risques atteignent très souvent des limites.

« Face à ces développements rapides et à un contexte réglementaire de plus en plus contraignant, les directions des risques et de l’audit interne s’intéressent aux moyens de renforcer les dispositifs de contrôle et de s’assurer de leur pertinence », relève Reda Gomery.

Dès lors, développer une approche Data Analytics en investissant dans la mise en place de moyens adéquats devient un véritable levier de performance pour ces directions. L’efficience et la pertinence de la gestion des risques reposent notamment sur l’automatisation et la rationalisation des contrôles, l’anticipation et l’identification de nouveaux « patterns » des risques.

Gestion d’actifs

De son côté, la Commission Recherche et Innovation de l’Association française de la gestion financière (AFG), co-présidée par Muriel Faure et Jean-Louis Laurens, vient d’examiner l’impact du digital sur le secteur de la gestion d’actifs, et les opportunités offertes par ces innovations. Car l’industrie de la gestion d’actifs elle aussi est confrontée à l’irruption de la révolution numérique dans toutes les composantes de son activité.

« Les nouvelles technologies comme la Blockchain, le Big Data ou l’intelligence artificielle sont susceptibles d’entrainer des ruptures profondes pour l’industrie et l’organisation des sociétés de gestion de portefeuille », indique Muriel Faure. « Les sociétés de gestion françaises intègrent d’ores et déjà à différents degrés les technologies digitales : Big Data, Smart Data, Machine Learning, Robo Advisor, Blockchain… Celles-ci sont appelées à intervenir de façon croissante dans toutes les strates de la chaîne de valeur de la gestion d’actifs ».

Les sociétés de gestion doivent donc repenser leur stratégie digitale, d’autant plus que seule une minorité l’a déjà mis en œuvre. Au-delà du diagnostic, l’AFG suggère des pistes de réflexion. Ainsi, les exigences réglementaires (MIF II, PRIPS) auxquelles sont soumises les sociétés de gestion peuvent constituer des opportunités pour « penser digital » et les inciter à accentuer leur transformation digitale suivant des stratégies qui leur correspondent : développement de technologies en interne, partenariat ou acquisition de fintech,…

Autre piste : la mutualisation des moyens et le travail en bon intelligence avec l’ensemble de l’écosystème de la gestion d’actifs – y compris les instances de réglementation françaises et européennes – peuvent constituer les clés du succès de cette intégration. « Cette nouvelle révolution industrielle conduira à bâtir une gestion d’actifs française 3.0 qui sera compétitive, solide et pérenne », conclut Muriel Faure.


Crédits photo : Elen11 / gettyimages

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