Quantcast
Channel: eFinancialCareersFrench – eFinancialCareers
Viewing all articles
Browse latest Browse all 3721
↧

Voici les plans de recrutement (et de licenciement) pour les derniers mois de 2017, banque par banque

$
0
0

A cette Ă©poque de l’annĂ©e oĂč la nuit tombe de plus en plus tĂŽt, toutes les grandes banques d’investissement (y compris les banques françaises) ont publiĂ© leurs rĂ©sultats du troisiĂšme trimestre 2017 et des neuf premiers mois de l’annĂ©e. De qui affiner notre analyse de l’étĂ© dernier sur les prĂ©visions de recrutements (ou de suppressions de postes) des grandes banques d’investissement au niveau mondial


Certes, les grandes banques n’ont pas toutes communiquĂ© sur leurs plans stratĂ©giques de recrutement (il faudra encore patienter jusqu’à la fin novembre pour SocGen et Natixis par exemple). NĂ©anmoins, Ă  l’occasion des rĂ©centes publications de rĂ©sultats, les dirigeants des banques ont fourni quelques indications quant Ă  leurs intentions de recrutements sur les prochains mois.

Si cette pĂ©riode de l’annĂ©e est propice au gel des recrutements et Ă  la mise en Ɠuvre de plans de licenciements, 2017 pourrait-elle faire exception sachant qu’il y a encore beaucoup de recrutements sur les desks de trading credit ?

La réponse est non.

Certaines banques ont encore des plans de licenciements pour cette annĂ©e. Et d’ici le mois de janvier, les embauches seront probablement rĂ©duites Ă  leur portion congrue, mĂȘme si pour des postes stratĂ©giques il peut ĂȘtre judicieux pour les banques d’embaucher maintenant plutĂŽt qu’aprĂšs la ruĂ©e post-bonus qui aura lieu en dĂ©but d’annĂ©e prochaine.

En attendant, voici donc, banque par banque, Ă  quoi s’attendre pour la derniĂšre ligne droite de 2017 et le dĂ©but de l’annĂ©e prochaine


Bank of America : dépenses massives (et probablement embauches) dans la technologie. Nécessité de se séparer de quelques traders supplémentaires.

Les banquiers d’investissement de Bank of America qui travaillent dans les M&A et les marchĂ©s de capitaux se portent bien cette annĂ©e. Ce qui n’est pas le cas des traders et des sales.

Au cours de la confĂ©rence tĂ©lĂ©phonique accompagnant les rĂ©sultats du troisiĂšme trimestre de BofA, son CEO Brian Moynihan a affirmĂ© que la banque avait rĂ©duit les coĂ»ts Ă©quivalent Ă  l’ensemble des coĂ»ts de la structure de Merrill Lynch depuis l’acquisition de Merrill en 2008. Etant donnĂ© que BofA investit dans la technologie, y compris l’intelligence artificielle, elle fait tout pour garder des coĂ»ts stables. Dans l’ensemble de la banque, BofA a dĂ©pensĂ© 2,5 milliards de dollars en technologie cette annĂ©e. Le directeur financier Paul Donofrio a notĂ© que les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es dans la division bancaire (IBD) ont Ă©tĂ© compensĂ©es par des investissements technologiques, et que BofA a procĂ©dĂ© Ă  une rĂ©gularisation plutĂŽt qu’à de nouvelles embauches nettes de personnel.

Bank of America a licenciĂ© une dizaine de traders en septembre 2017. Cependant, elle pourrait rĂ©duire encore davantage sa division marchĂ©s Ă©tant donnĂ© que les coĂ»ts ont reprĂ©sentĂ© 77% des revenus sur les neuf premiers mois de l’annĂ©e, contre 65% dans le global banking et 60% pour l’ensemble de la banque. Cependant, la direction de la banque n’a pas laissĂ© entendre que des licenciements allaient survenir.

Barclays : Pas de licenciements prévus, recrutements en cours dans les domaines de la technologie, des ventes et du trading (en particulier cash equities et électronique)

Barclays a Ă©tĂ© l’un des plus grands recruteurs cette annĂ©e. Au cours des dix premiers mois de l’annĂ©e, la banque a recrutĂ© 21 managing directors, dont les deux tiers sont entrĂ©s dans la division MarchĂ©s. La prĂ©sentation de Tim Throsby en septembre laisse supposer que les recrutements ne sont pas terminĂ©s.

Celui-ci a dĂ©clarĂ© que Barclays voulait “restaurer l’excellence” dans le trading Ă©lectronique, pour “retrouver une position de leader” dans les devises et les taux, et de poursuivre “la croissance ciblĂ©e” dans les actions, les prime services et le crĂ©dit. L’implication est que Barclays pourrait embaucher davantage dans tous ces domaines, mĂȘme si ce n’est pas pour cette annĂ©e.

Lors de la confĂ©rence tĂ©lĂ©phonique accompagnant les rĂ©sultats du troisiĂšme trimestre de la banque, le CEO Jes Staley a Ă©galement dĂ©clarĂ© que Barclays Ă©tait trop tributaire des dĂ©rivĂ©s actions au dĂ©triment des cash equities, et qu’il avait l’intention d’y remĂ©dier. De son cĂŽtĂ©, Jes Staley a dĂ©clarĂ© que Barclays a “sous-investi” dans la technologie et fera amende honorable pour cela aussi.

Alors que Barclays embauche, le spectre des licenciements s’éloigne. MalgrĂ© un ratio de coĂ»ts de 74% dans sa division banque d’investissement au troisiĂšme trimestre (contre 68% un an plus tĂŽt), la banque insiste sur le fait que la restructuration est terminĂ©e. « Vous ne pouvez pas licencier pour la gloire et ceux qui le feront finiront par Ă©chouer », indique Jes Staley. Au lieu de couper des tĂȘtes, Barclays rĂ©duit les bonus.

BNP Paribas : poursuite d’une croissance du revenu annuel d’environ 5% sur l’activitĂ© global markets. Encore 100 M€ de coĂ»ts Ă  Ă©conomiser dans sa BFI avant la fin de l’annĂ©e

BNP Paribas a embauchĂ© en 2017. La banque française a un objectif de croissance annuelle de 5% pour ses activitĂ©s global makets d’ici Ă  2020 et recrute dans le fixed income. RĂ©cemment, elle a dĂ©bauchĂ© l’ancien directeur de l’inflation trading de Deutsche Bank. Elle a Ă©galement recrutĂ© dans les activitĂ©s crĂ©dit et marchĂ©s Ă©mergents.

Cependant, les nouvelles recrues de BNP ressemblent davantage Ă  des rĂ©gularisations qu’à des ajouts nets de personnes. Tout en attirant de nouveaux venus, la banque a Ă©galement laissĂ© partir les personnes en place, le dĂ©part le plus rĂ©cent Ă©tant celui de Simon Birch, l’ancien responsable du trading fixed income et marchĂ©s Ă©mergents, parti le mois dernier.

Pour une banque qui met en avant sa rentabilitĂ©, la division global markets de BNP commence Ă  paraĂźtre un peu floue. Au troisiĂšme trimestre, les coĂ»ts sont passĂ©s Ă  77% des revenus, contre 71% un an plus tĂŽt. Heureusement, BNP est en train de mettre en place un programme de rĂ©duction des coĂ»ts. Dans sa prĂ©sentation du troisiĂšme trimestre, elle a indiquĂ© qu’elle avait environ 200 millions d’euros de coĂ»ts Ă  rĂ©duire avant la fin de l’annĂ©e, dont la moitiĂ© dans la banque d’investissement. Pas de quoi rassurer les traders fixed income.

Credit Suisse : Poursuite de la réduction des coûts au niveau des sous-traitants. Recrutements terminés dans les métiers actions mais qui (visiblement) se poursuivent en compliance.

Cette annĂ©e, Credit Suisse veut maintenir les coĂ»ts dans sa division global markets sous la barre des 4,8 milliards de francs suisses – soit une rĂ©duction de 11% par rapport Ă  2016 et de 45% (et oui !) comparĂ© Ă  2015. La banque est en bonne voie pour y arriver. Au cours des neuf premiers mois de l’annĂ©e, les coĂ»ts des marchĂ©s mondiaux se sont Ă©levĂ©s Ă  3,7 milliards de francs, ce qui signifie que Credit Suisse peut dĂ©penser 1,1 milliard de francs au quatriĂšme trimestre 2017, en lĂ©gĂšre baisse par rapport aux 1,3 milliard de francs de l’an dernier.

MalgrĂ© une rĂ©duction drastique des coĂ»ts, Credit Suisse a augmentĂ© ses effectifs. En octobre 2017, il comptait 80 personnes de plus sur les marchĂ©s mondiaux qu’en octobre 2016, et 350 personnes de plus dans la division de banque d’investissement. Il y avait Ă©galement 750 personnes de plus dans toutes les activitĂ©s de la rĂ©gion Asie-Pacifique.

Comment Credit Suisse peut-il rĂ©duire les coĂ»ts et embaucher ? Simple : son objectif de rĂ©duction des coĂ»ts vise les sous-traitants et les consultants. Sur les douze derniers mois, 3.050 d’entre eux ont Ă©tĂ© licenciĂ©s. Comme l’a fait remarquer un sous-traitant de Credit Suisse cette semaine, cela provoque la consternation parmi ceux qui restent encore dans la banque, qui dĂ©plorent que les licenciements soient aussi nombreux et que travailler lĂ -bas est devenu une misĂšre.

Alors que Credit Suisse supprime des sous-traitants, ses recrutements sur les marchĂ©s mondiaux ont Ă©tĂ© particuliĂšrement axĂ©s sur les actions, oĂč il recrute massivement auprĂšs d’UBS. Cependant, lors de la conversation tĂ©lĂ©phonique avec les analystes la semaine derniĂšre, le CEO Tidjane Thiam a dĂ©clarĂ© que l’embauche dans les mĂ©tiers actions de la banque Ă©tait terminĂ©e et que Credit Suisse attendait maintenant des revenus pour les prochains 18 Ă  24 mois.

En outre, Tidjane Thiam a indiquĂ© que Credit Suisse avait procĂ©dĂ© Ă  des recrutements pour son nouveau compliance lab qui hĂ©berge 18 PhDs et 54 personnes possĂ©dant un master. Et cela ne semble ĂȘtre qu’un dĂ©but chez Credit Suisse oĂč d’autres embauches pourraient suivre dans ce domaine


Citi : Des besoins à combler dans le credit trading, métiers actions renforcés. Aucune mention de réduction de coûts

Le groupe clients institutionnels de Citi (sa banque d’investissement) a connu une annĂ©e exceptionnelle et surperformĂ© tous ses concurrents. La banque a renforcĂ© ces derniĂšres annĂ©es ses activitĂ©s trading actions et durant la conversation tĂ©lĂ©phonique relative aux rĂ©sultats du troisiĂšme trimestre, John Gerspach, directeur financier de Citi, a dĂ©clarĂ© qu’il Ă©tait satisfait des progrĂšs rĂ©alisĂ©s et que le revenu combinĂ© des activitĂ©s trading actions et les marchĂ©s de capitaux qui atteint 30% avait augmentĂ© par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Cependant, contrairement Ă  Tidjane Thiam chez Credit Suisse, John Gerspach n’a pas dit que les embauches dans les mĂ©tiers actions chez Citi Ă©taient dĂ©sormais terminĂ©es. Il n’a pas non plus prĂ©cisĂ© si Citi embaucherait dans ses activitĂ©s credit. Cependant, comme nous l’avons signalĂ©, Citi a des besoins Ă  combler parce que certains de ses traders credit seniors sont partis chez Nomura.

Il n’y avait aucune mention de rĂ©duction des coĂ»ts dans la prĂ©sentation de la banque au troisiĂšme trimestre, mĂȘme si Citi a dit prĂ©cĂ©demment qu’elle voulait rĂ©duire de 70 points de base les dĂ©penses dans la banque d’investissement en dĂ©plaçant le personnel vers des endroits Ă  faible coĂ»t. ReprĂ©sentant 67% des revenus sur les neuf premiers mois de l’annĂ©e, les coĂ»ts du groupe clients institutionnels de Citi sont parmi les plus bas du marchĂ©.

Deutsche Bank : Coupes probables dans les fonctions support. Embauche probable aux U.S.A.

Deutsche Bank a un problĂšme de coĂ»t. Au troisiĂšme trimestre 2017, les coĂ»ts ont atteint 87% des revenus de sa banque d’investissement, contre 74% un an plus tĂŽt. Et les choses menacent d’empirer. Comme l’a soulignĂ© son directeur financier James Von Moltke lors de la confĂ©rence tĂ©lĂ©phonique relative aux rĂ©sultats du troisiĂšme trimestre de la banque, Deutsche s’est engagĂ©e Ă  verser des bonus cette annĂ©e, ce qui signifie que les coĂ»ts de rĂ©munĂ©ration augmenteront au quatriĂšme trimestre par rapport Ă  2016 (alors qu’ils ne devraient pas).

Naturellement, il y a un moyen de contourner cela, c’est de rĂ©duire les effectifs et de payer ceux qui restent. C’est presque certainement ce que fera Deutsche. La banque a dit qu’elle avait dĂ©jĂ  rĂ©duit la voilure auprĂšs de son personnel de vente et de trading fixed income. Le CEO de la banque, John Cryan, a dĂ©clarĂ© mercredi que Deutsche Bank employait beaucoup trop de monde. Et d’ajouter que les effectifs globaux de Deutsche qui s’élĂšvent Ă  97.000 personnes pourraient ĂȘtre rĂ©duit de moitiĂ© par la technologie, la banque employant trop de monde dans les fonctions back-office par rapport aux fonctions front office. Cette dĂ©claration ainsi que les prĂ©cĂ©dentes laissent Ă  penser que la banque va s’attaquer Ă  ceux qui travaillent dans les fonctions supports. Vraisemblablement pas avant NoĂ«l.

Tandis que Deutsche Bank Ă©limine son personnel de middle et back office et les remplace par des systĂšmes automatisĂ©s, il est probable que le personnel front office soit Ă©toffĂ© aux Etats-Unis. John Cryan aurait appelĂ© McKinsey & Co. pour l’aider Ă  redresser la banque et le cabinet de stratĂ©gie lui aurait rĂ©torquĂ© que le marchĂ© US rĂ©soudra tous les problĂšmes de Deutsche.

Goldman Sachs : Recrutements dans les équipes coverage et distribution, réduction du nombre de traders dérivés actions U.S.

Goldman Sachs a de grands projets d’expansion. DĂ©voilĂ©s par le directeur de l’exploitation Harvey Schwartz en septembre, ces plans prĂ©voient 5 milliards de dollars de revenus au cours des trois prochaines annĂ©es, rĂ©partis entre les devises et matiĂšres premiĂšres (1 milliard de dollars), les prĂȘts et les financements, Marcus (2 milliards), la banque d’investissement et le coverage (0,5 milliard), la gestion des investissements (1 milliard) et les actions (0,5 milliard).

À cette fin, la banque embauche. Plus important encore, elle dĂ©bauche des gens expĂ©rimentĂ©s de banques rivales. Lors de la conversation tĂ©lĂ©phonique relative au troisiĂšme trimestre, le directeur financier Harvey Schwartz a dĂ©clarĂ© que Goldman avait doublĂ© les ‘recrutements tranverses’ (dĂ©bauchages) par rapport Ă  l’an dernier et que des embauches Ă©taient prĂ©vues dans les activitĂ©s sales distribution aprĂšs que la banque a dĂ©clarĂ© vouloir augmenter son taux de pĂ©nĂ©tration auprĂšs des clients corporates. Beaucoup d’embauches chez Goldman l’ont Ă©tĂ© au niveau d’executive director et de managing director. AprĂšs avoir Ă©liminĂ© 30% de ses professionnels des trading et vente credit entre 2012 et 2017, Goldman a particuliĂšrement besoin d’embaucher dans le flow credit.

Comme Goldman Sachs est dans une optique de croissance, aucune mention n’a Ă©tĂ© faite quant Ă  la rĂ©duction des coĂ»ts. Cela ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas. Fox Business a rapportĂ© cette semaine que la banque se retire discrĂštement des marchĂ©s dĂ©rivĂ©s actions cotĂ©s en bourse aux États-Unis.

J.P. Morgan : Aucune mention de recrutements ni de licenciements. Spécialistes en machine learning bienvenus !

La rĂ©duction des coĂ»ts est censĂ©e ĂȘtre terminĂ©e chez J.P. Morgan. Le CEO de la banque d’investissement, Daniel Pinto, l’a dit plus tĂŽt dans l’annĂ©e. Toutefois, les activitĂ©s de vente et de trading de JP Morgan n’ont pas bien performĂ© au troisiĂšme trimestre et la banque pourrait bien ĂȘtre tentĂ©e d’en rĂ©duire les coĂ»ts avant dĂ©cembre. Marianne Lake a notamment prĂ©dit que les revenus de vente et de trading du quatriĂšme trimestre seraient Ă©galement en baisse par rapport Ă  l’an dernier.

J.P. Morgan travaille dur pour automatiser sa banque d’investissement autant que possible. La banque a d’ores et dĂ©jĂ  dĂ©pensĂ© 9,5 milliards de dollars dans la technologie et l’un des proche de Pinto, David Hudson, responsable de l’exĂ©cution des marchĂ©s, affirme que la banque a jadis trop protĂ©gĂ© ses employĂ©s. Le mois dernier, Pinto a promu Samik Chandarana, ex-trader crĂ©dit et ancien vĂ©tĂ©ran de J.P. Morgan, au dĂ©veloppement des stratĂ©gies data et machine learning de la banque. Cela fait suite au succĂšs de David Fellah, un membre de l’équipe recherche actions europĂ©enne de J.P. Morgan, qui a dĂ©veloppĂ© LOXM, le nouvel algorithme de trading autodidacte de J.P. Morgan, capable d’exĂ©cuter des transactions d’actions complexes et de grande envergure.

Morgan Stanley : Investissements dans la technologie. Pas de licenciements prévus.

Morgan Stanley n’a pas besoin de rĂ©duire la voilure dans ses activitĂ©s institutionnelles. Son CEO James Gorman affirme que le ratio d’efficience de la banque qui est de 72% est infĂ©rieur Ă  son objectif de 74% et que les Ă©conomies de coĂ»ts de ses projets se concrĂ©tisent.

Bien que Morgan Stanley n’ait pas Ă©tĂ© un gros recruteur cette annĂ©e, James Gorman suggĂšre que des choses pourraient se passer dans les coulisses. Selon lui, Morgan Stanley « conduit la transformation Ă©lectronique » de sa banque d’investissement, ce qui passe par la construction d’une plate-forme qui durera jusqu’à la prochaine dĂ©cennie. Attendez-vous dĂšs lors Ă  des recrutements dans la technologie.

SocGen : pas d’annonces avant la divulgation du plan stratĂ©gique fin novembre. Renforcement du dĂ©partement recherche.

En prĂ©sentant ses rĂ©sultats du troisiĂšme trimestre, SocGen n’a pas fait de commentaires sur ses plans de recrutement. Tout au plus sait-on que la banque « prĂ©pare activement la nouvelle Ă©tape stratĂ©gique qui sera prĂ©sentĂ©e en novembre prochain, en s’appuyant sur la nouvelle gouvernance du Groupe mise en place dĂšs septembre », a ainsi dĂ©clarĂ© son directeur gĂ©nĂ©ral FrĂ©dĂ©ric OudĂ©a.

Les analystes de chez JPMorgan et Kepler Cheuvreux estiment que la banque se doit d’annoncer des mesures de contrĂŽle de ses coĂ»ts lors de la journĂ©e investisseurs du 28 novembre. En attendant, les recrutements ne devraient pas se bousculer dans les activitĂ©s de marchĂ© qui comme pour toutes les grandes banques d’investissement, ont marquĂ© le pas.

A noter que SG CIB vient d’annoncer plusieurs nominations au sein de SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale Cross Asset Research, le dĂ©partement de recherche de la banque d’investissement et de financement.

UBS : Aucun licenciement en vue. Des choses inquiĂ©tantes ont Ă©tĂ© dites sur l’automatisation et l’embauche dans la technologie

Pour le moment, UBS a Ă©galement fini de rĂ©duire ses effectifs dans sa banque d’investissement. Andrea Orcel l’a rappelĂ© plus tĂŽt cette annĂ©e et UBS a embauchĂ© au troisiĂšme trimestre 81 personnes de plus dans sa banque d’investissement (dont beaucoup sont susceptibles d’ĂȘtre des jeunes diplĂŽmĂ©s). Au cours de la mĂȘme pĂ©riode, les coĂ»ts ont absorbĂ© 85% des revenus de la banque d’investissement, contre 91% un an plus tĂŽt.

MalgrĂ© tout, UBS pourrait potentiellement tirer avantage d’une rĂ©duction des coĂ»ts plus prononcĂ©e dans sa banque d’investissement, oĂč son ratio de coĂ»ts reste Ă©levĂ© par rapport Ă  ses concurrents. En fin de compte, cela est susceptible de se produire grĂące Ă  l’automatisation. Le CEO d’UBS, Sergio Ermotti, a dĂ©clarĂ© que 30% des emplois de la banque pourraient disparaĂźtre au cours de la prochaine dĂ©cennie en raison de l’automatisation. Un autre dirigeant d’UBS a dĂ©clarĂ© Ă  Bloomberg qu’il tablait mĂȘme sur plus de 40% des postes supprimĂ©s en quatre ans Ă  peine.

Par consĂ©quent, UBS a profitĂ© de sa prĂ©sentation du troisiĂšme trimestre pour affirmer qu’elle avait augmentĂ© de 8% ses dĂ©penses en matiĂšre de rĂ©glementation et de technologie dans la banque d’investissement au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e. Comme dans d’autres banques, les profils techno et les professionnels de la conformitĂ© (en particulier les techno travaillant sur la technologie de la conformitĂ©) ont la cote en ce moment.


↧

Viewing all articles
Browse latest Browse all 3721

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>