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Pourquoi les salaires dans la banque à Paris ne pourront jamais rivaliser avec ceux de Londres ?

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A Londres, les banques ont déjà concocté de nouveaux contrats demandant à leur personnel de s’installer en Europe (principalement à Paris) dans le sillage du Brexit. « Les gens concernés se voient proposer de nouvelles conditions de rémunération, inférieures aux salaires britanniques », rappelle Dan Begbie-Clench, associé du cabinet d’avocats londonien Doyle Clayton.

Les chasseurs de têtes affirment que les salaires à Paris sont généralement inférieurs de 30% (ou plus) à ceux de Londres. Par conséquent, ceux qui déménagent avec une réduction de salaire de 20% gagneront toujours plus que leurs homologues ayant toujours travaillé pour la banque à Paris.

Ce qui, côté français, risque de créer des frustrations. Chez BNP Paribas par exemple, le personnel local se plaindrait d’un système de paiement à deux niveaux. Un chasseur de têtes français affirme que BNP augmente déjà en conséquence les salaires de certains de ses employés parisiens.

Un effet Brexit, vraiment ?

« Certains établissements, à Paris, ont déjà revu leur politique de rémunération à la hausse en conséquence », confirme Denis Marcadet, président fondateur de Vendôme Associé. Cela dit, que ce soit dans la vente ou le trading, « les banques françaises demeurent nettement moins généreuses que leurs concurrentes anglo-saxonnes, à l’exception peut-être de la SocGen », fait remarquer un autre recruteur parisien ayant souhaité conserver l’anonymat.

D’autres recruteurs se montrent plus dubitatifs. « Je ne constate pas d’effet Brexit sur les recrutements ni les rémunérations dans les métiers de la banque d’investissement en France pour l’instant », indique Odile Couvert, dirigeante et fondatrice d’Amadeo Executive Search. « Il y a un certain attentisme, notamment de la part des grandes banques américaines, quant aux développements du Brexit qui, comme je ne suis pas la seule à le penser, sera finalement peut-être retardé ».

Ce qui n’empêche pas certains banquiers de rêver un peu, à l’instar de cet analyste quantitatif junior dans une banque d’investissement à Paris qui s’estime mal payé. D’après lui, « le Brexit fera venir ici à Paris des banques d’investissement étrangères qui, vraisemblablement, apprécient les personnes dotées de compétences quantitatives, contrairement aux banques françaises, et sont prêtes à y mettre le prix ».

Des banques françaises au régime sec ?

 « Si augmentation de salaires il y a, celles-ci se font au cas par cas, via des montages créatifs sur les hauts salaires, avec des bonus différés par exemple », nous confie un autre chasseur de têtes parisien. « Pas question pour autant d’harmoniser les grilles de salaires : une augmentation générale pourrait déstabiliser toute l’organisation interne de la banque ».

Niveau bonus, l’heure n’est pas vraiment la mieux choisie pour négocier. BNP Paribas pourrait ainsi distribuer des bonus en baisse (voir zéro bonus) à de nombreux traders de sa division global markets après avoir enregistré des pertes de trading et fermé certaines activités, ont récemment déclaré à l’agence Bloomberg des sources ayant souhaité garder l’anonymat car les discussions sur les salaires demeurent privées. D’après eux, « une majorité des membres du personnel travaillant dans le trading de taux et de crédits ne pourraient recevoir aucun bonus discrétionnaire ».

SocGen envisage également de réduire considérablement le pool de bonus de ses traders pour la deuxième année consécutive. Les bonus vont probablement baisser de près de 25%, à l’instar du niveau de réduction d’il y a un an. Les conditions de marché difficiles au quatrième trimestre obligeront au moins la banque à réduire le pool de 10%, indiquent ces mêmes sources.

La tendance est au « lissage » des bonus

 « Les bonus dans les banques françaises étant versés fin mars, les enveloppes de bonus n’ont pas encore été déterminées », précise Odile Couvert. « Cela dit, depuis la crise financière de 2008, les bonus ont baissé et depuis plusieurs années, la tendance est au “lissage” des bonus ».

Autrement dit, la bonne performance globale d’une banque n’est plus synonyme de bonus élevés. Idem pour ceux qui travaillent dans des divisions (ex : dérivés, crédit…) ayant bien performé du fait notamment de bonus lissés par produits. A cela vient s’ajouter la réglementation européenne qui plafonne les montants des bonus garantis.

« Finie donc l’époque où les bonus pouvaient représenter 300% du salaire fixe. Aujourd’hui, ils n’excèdent pas 20-50% de ce montant », relève Odile Couvert. « La différentiation au niveau des bonus étant moindre, les meilleurs candidats ont tout intérêt à négocier un salaire fixe élevé dès leur embauche ».

D’autres ‘incentives’ que les bonus…

 A défaut de verser des salaires et des bonus compétitifs par rapport à Londres, les banques françaises tentent de trouver une parade via notamment des avantages en nature. BNP Paribas aurait apparemment tenté d’atténuer cette réduction de salaire avec des conditions de réinstallation généreuses. Pas dit néanmoins que cela suffise à convaincre les banquiers de la City à rogner sur leur rémunération.

« On nous demande d’accepter des salaires inférieurs à ceux que nous obtenons actuellement et une protection de l’emploi moins importante que celle des autres personnes en France », déclare l’un d’eux. Vient s’ajouter à cela des problèmes fiscaux liés à la délocalisation. Tout en saluant les incitations de la place financière de Paris (ex : régime fiscal des impatriés) qui permettent un certain rééquilibrage, un chasseur de têtes parisien s’inquiète du « manque de visibilité dans le contexte de la crise des gilets jaunes et notamment concernant la suppression de l’ISF ».

Enfin, dans la plupart des cas, les banquiers de la City ne disposent que de quelques jours pour signer, voire même aucun délai. « Si par exemple un professionnel de la finance senior gagne l’équivalent de 180k€ à Londres, il aura plutôt tendance à aller chez la concurrence à Londres plutôt que d’accepter un job à 100k€ à Paris », relève un recruteur parisien. Le match de l’attractivité de la place de Paris est donc encore loin d’être gagné.

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Qu’est-ce qui cloche dans la stratégie des banques d’investissement françaises ?

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Natixis a annoncé cette semaine le recrutement de Stéphane Honig comme directeur de la Stratégie et membre du Comité exécutif, à compter du 11 février 2019. Il sera responsable de la mise en œuvre et du développement de la stratégie de Natixis, de la coordination stratégique de ses métiers et du pilotage de ses opérations de croissance externe.

Ce diplômé d’un Executive MBA de HEC a plus de 20 ans d’expérience dans le secteur bancaire, en particulier en gestion de fortune et sur les marchés de capitaux, mais aussi dans le développement stratégique – conseil stratégique et opérations de M&A. Il a effectué quasiment toute sa carrière chez BNP Paribas, d’abord à Luxembourg puis à Hong Kong, où il est depuis 2015 responsable de la distribution aux banques privées & Family Office et du Strategic Equity Solutions Group de BNP Paribas Global Markets en Asie.

Le recrutement d’un fin connaisseur de l’Asie à cette fonction de directeur de la stratégie n’est pas si surprenant quand on sait qu’en décembre dernier, Natixis avait lancé un profit warning sur ses revenus du quatrième trimestre en raison de pertes dans son portefeuille de dérivés actions sur les marchés asiatiques.

Peut-être une façon comme une autre de rectifier le tir pour la filiale de BPCE. Celle-ci n’est cependant pas la seule à pâtir des mauvaises nouvelles. On vient d’apprendre ce jeudi que le deal annoncé en juin dernier entre BNP Paribas et DWS dans les métiers de titres ne verra finalement pas le jour. Là aussi, gageons que le recrutement de Thorsten Gommel (ex-associé chez PwC) à partir d’avril 2019 et qui sera chargé de développer la franchise de BNP Paribas Securities Services en Allemagne, portera ses fruits.

Des métiers dans le flou complet

Mais ce sont surtout les activités de marché – les plus volatiles – qui donnent actuellement le plus de fil à retordre aux BFI françaises. Ainsi, SocGen a annoncé s’attendre à une baisse de 20% de ses revenus dans ses activités de marchés au cours du quatrième trimestre en raison d’un « environnement difficile sur les marchés de capitaux mondiaux ». Quant à BNP Paribas, elle aurait perdu quelque 80 M$ dans ses activités de trading sur l’indice S&P 500, selon l’agence Bloomberg.

Et là, pas question de procéder à des recrutements mais plutôt à se séparer de certaines activités comme le trading pour compte propre comme s’apprêtent à le faire SocGen et BNP dans les prochains mois, ou bien le trading sur commodities comme devrait s’y employer BNP outre-Atlantique. « Certes, ces entités ne comptent généralement pas plus d’une dizaine de personnes chacune mais d’autres coupes pourraient bientôt être annoncées si le marché boursier ne s’améliore pas », relève un analyste bancaire.

Dans ces conditions, difficile pour les professionnels des salles de marché d’y voir clair. Non seulement ces profits warnings sont annonciateurs d’une réduction des montants de leurs bonus, mais à plus long-terme ils posent la question de leur avenir au sein des banques d’investissements françaises qui pourraient être amenées à tailler plus significativement dans les effectifs, quitte à proposer de généreux plans de départs volontaires s’il le faut.

Qu’en pensent les analystes ?

Les banques se montrant plutôt avares de commentaires pour tout ce qui concerne leurs décisions stratégiques. Qu’en pensent de leur côté les analystes actions qui couvrent ces banques ? « Le secteur bancaire a reculé significativement du fait d’un environnement moins favorable avec des taux d’intérêt bas » a récemment indiqué à l’AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant bleu Gestion.

« Les résultats des banques européennes au quatrième trimestre 2018 devraient avoir souffert du ralentissement de la croissance en Europe et des incertitudes autour du Brexit ainsi que du commerce en Asie », estiment lundi les analystes de Morgan Stanley. « A la différence des banques américaines, qui enregistrent de la croissance et peuvent investir massivement, notamment dans la technologie, les établissements européens sont encore en pleine restructuration et pourraient réduire encore leurs coûts ».

Et de citer notamment BNP Paribas, SocGen et Natixis, tandis que les banques davantage axées sur la gestion de fortune, à l’exemple d’UBS, pourraient être davantage épargnées. Sauf que la banque suisse a depuis publié ses résultats qui ont fortement déçu les investisseurs. Pas vraiment de bon augure alors que les banques tricolores publieront leurs premiers résultats à partir de début février…

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TÉMOIGNAGE : « Est-ce la fin du MBA pour les emplois dans la banque ? »

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J’ai commencé à travailler dans la finance en 2002, en rejoignant le graduate programme d’une banque d’investissement. Avec un simple bachelor, j’ai été transféré dans la classe des analysts. À côté de moi, il y avait plusieurs stagiaires titulaires d’un doctorat en mathématiques; l’un d’entre eux avait déjà publié plusieurs articles sur le pricing des options. La classe plus prestigieuse d’associates était réservée à la véritable élite : les nouveaux diplômés d’un MBA.

C’était il y a longtemps : la cohorte d’analystes bancaires de cette année était encore à l’école maternelle lorsque j’ai rejoint le secteur bancaire. Alors qu’ils ont grandi, l’utilité des MBA dans le secteur bancaire s’est estompée.

Pour savoir pourquoi, examinons les raisons pour lesquelles les MBA étaient jadis si importants : contenu pertinent, sélectivité et réseautage.

Pourquoi le contenu des cours de MBA était-il jadis pertinent pour les banques ?

Vous pouvez supposer que les aspirants banquiers passent des MBAs parce qu’ils apprennent à devenir banquier. En effet, à une époque, c’était assez proche de la vérité. Dans un passé lointain, l’activité la plus importante dans le secteur bancaire était les fusions et acquisitions – y compris les introductions en bourse (IPOs). Les faiseurs de M&A avaient besoin (et ont encore besoin) de connaissances génériques sur le business, qui constituent l’alpha et l’omega des formations MBA.

Il y a deux décennies, tous les étudiants MBA ne se lançaient pas dans les M&A. Certains allaient  dans la recherche actions, où leur travail principal consistait à promouvoir le secteur des M&A. Dans la recherche actions, la principale compétence quantitative requise était la capacité d’évaluer les sociétés à l’aide d’une analyse discounted cash flow (DCF). Les étudiants de MBA plus enclins aux mathématiques pourraient acquérir assez facilement un minimum de connaissances en ingénierie financière pour impressionner le trésorier d’entreprise lamda.

Cependant, lorsque je suis entré dans le secteur bancaire à la suite de la bulle technologique, l’importance des M&A et des IPOs pour les revenus des banques était déjà en recul. Cette tendance s’est poursuivie depuis. Certes, les activités M&A ont connu un excellent quatrième trimestre 2018, mais aujourd’hui, davantage d’entreprises non cotées peuvent collecter des fonds, et beaucoup de celles qui sont cotées préfèrent utiliser leur cash pour des rachats. Pendant ce temps, MiFID II est venue assombrir un peu plus l’avenir des  analystes actions.

Le vrai problème, cependant, est que les banques et les hedge funds n’ont plus besoin de généralistes du business. L’élite de la promotion de cette année sera constituée d’étudiants capables de coder et de comprendre le machine learning. Les traders ont de plus en plus de masters ou de doctorats dans des domaines très quantitatifs. Comprendre simplement comment faire un DCF ne suffit plus.

Pourquoi les banquiers voulaient-ils étudier les meilleurs MBA ?

À l’exception de la comptabilité et du droit, la plupart des diplômes ont peu d’importance pour les emplois que les étudiants finissent par occuper. Alors pourquoi s’embêter à les passer ? C’est parce qu’ils persuadent les employeurs qu’un employé vaut la peine d’être embauché. Un MBA indique à une entreprise qu’un employé potentiel est profondément impliqué dans le secteur bancaire. Faire un MBA est ardu et souvent ennuyeux – tout comme de nombreux emplois dans le secteur bancaire. Ils sont aussi onéreux; à la fois en frais et en coût d’opportunité du revenu perdu. Un employé avec un MBA doit vraiment vouloir être banquier.

Les banques reçoivent des centaines ou des milliers de CV pour chaque poste. Un gestionnaire RH débordé ne perdra pas de temps à regarder chacun d’entre eux pour décider qui mérite un entretien. C’est là que les filtres entrent en jeu. Une personne débutante en ressources humaines peut filtrer les candidatures qui n’ont pas certaines exigences minimales.

L’ajout de la mention « MBA indispensable » à un emploi était donc jadis un moyen simple pour les entreprises paresseuses de réduire le nombre de CV examinés en détail. Cela revient à confier la tâche de sélection de bons candidats au personnel des admissions universitaires. Le simple fait d’avoir été retenu dans un top MBA est déjà difficile. Si vous y êtes parvenu, votre CV vaut probablement la peine d’être examiné.

Les employeurs utilisent toujours des filtres, bien que la plupart soient maintenant automatisés. Dans le même temps, le filet qui est lancé est plus large. Les masters en finance, en ingénierie financière ou en économétrie des meilleures écoles sont aussi prestigieux que de nombreux MBA. Rivaliser avec eux est difficile, notamment  en termes de compétences quantitatives, beaucoup plus pointues que dans un MBA classique – ce qui en fait un excellent signal. Ils sont également plus pertinents pour les banquiers d’aujourd’hui.

Vaut-il la peine de faire un MBA pour les opportunités de réseautage ?

Peut-être que le plus grand avantage d’un MBA était l’opportunité de créer un réseau. Si vous vous lanciez dans des opérations de M&A ou dans le trading, un Rolodex plein de futurs CEO et CFOs serait extrêmement utile.

Les contacts personnels restent utiles pour franchir la porte, mais ils ne permettent pas de conclure le deal. Oubliez les « relations bancaires » : une réglementation stricte et une pression sur les commissions signifient qu’une entreprise corporate ou une société buy-side doit trouver une très bonne raison de ne pas choisir le meilleur deal.

Est-ce la fin du MBA ?

Les MBA constitueront à l’avenir une petite part du recrutement financier, mais ils ne devraient pas disparaître complètement. De nombreuses écoles préparant au MBA actualisent leurs cours en incluant des modules sur le codage et l’apprentissage automatique, tout en préservant le caractère généraliste de la certification.

Travailler dans des entreprises sans diversité d’origines ni d’opinions n’est pas amusant, et la « pensée dominante » qui en résulte peut avoir de graves conséquences. Trop de MBA qui pensent tous la même chose, c’est mauvais, mais engager une équipe entièrement composée de docteurs en physique serait tout aussi préjudiciable. En fait, je dirais que c’est la pensée dominante des PhDs en banque qui a partiellement causé la crise financière de 2008 !

Robert Carver a travaillé dans le sell-side – en tant que trader d’options exotiques – et dans le buy-side comme ancien responsable fixed income du hedge fund quantitatif AHL. Il a un Bachelor et un MSc mais pas de MBA, ce qui le rend probablement partial. Il est par ailleurs l’auteur de «Systematic Trading» et de «Smart Portfolios».

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Ce banquier qui quitte SocGen pour une promotion plutôt que d’attendre un plan de départs volontaires…

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Société Générale envisage de réaliser d’importantes réductions de coûts. Bloomberg a annoncé la semaine dernière que la banque avait connu un quatrième trimestre “difficile” et se préparait à “réduire substantiellement les coûts” de la banque de financement et d’investissement (CIB).

Ce qui chez SocGen signifie généralement des plans de départs volontaires incroyablement généreux pour que les gens partent sereinement. Mais au moins un trader n’a pas attendu de voir ce qui serait proposé.

Rob Gash, un ancien vendeur taux fixed income de SocGen à Londres, a ainsi rejoint sa concurrente Credit Agricole CIB à Londres. Selon son profil LinkedIn, Rob Gash dirigera les ventes de taux hedge funds au Royaume-Uni, ce qui ressemble beaucoup à une promotion. Rob Gash aura passé plus de sept ans chez SocGen après avoir travaillé chez JPMorgan à Hong Kong.

On ne sait pas exactement qui sera le plus touché par les coupes de SocGen, la banque n’ayant pas fait de commentaires. Bloomberg a suggéré que des annonces seront faites en février avec des «réductions radicales» des bonus des traders. Au troisième trimestre de 2018, les revenus fixed income de SocGen étaient en grande partie stables par rapport à la même période de l’année précédente et la banque française a déclaré que l’activité de taux était forte alors que celle de crédit était médiocre.

Le Crédit Agricole ne publie pas le détail de ses revenus de trading fixed income en particulier, mais au troisième trimestre, les revenus combinés de ses activités de trading fixed income et de services de banque d’investissement ont diminué de 16%.

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Ces grandes écoles françaises qui incluent les fintechs et le codage dans leurs cursus…

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Face à la déferlante des fintechs, un certain nombre d’universités, d’écoles de commerce et d’ingénieurs à travers le monde tentent de prendre le train en marche et proposent par exemple des modules fintech et de codage informatique dans leurs programmes de formations.

En attendant peut-être un jour un cursus entier dédié à la Fintech comme c’est déjà le cas pour la MIT Sloan School of Management aux Etats-Unis, voici les principales initiatives qui ont été prises par certaines grandes écoles françaises pour tenter de se démarquer de la concurrence et offrir à leurs étudiants une initiation aux nouvelles technologies financières…

Des cours sur la Blockchain 

Financia Business School, première école française à accepter le paiement en Bitcoin en guise de paiement des frais d’insciption, lancera à la rentrée 2019 un cursus MBA2 Blockchain, Data et Innovation qui sera dirigé par Adrien Hubert, co-fondateur de Coin Capital, qui a déjà animé un master class Blockchain et IPO dans cette école.

D’une durée d’un an, le MBA2 s’adresse aux étudiants de niveau bac+4/5 ou aux professionnels issus de parcours en ingénierie informatique, programmation, numérique, finance…. et qui désirent devenir par exemple chef de projet innovation, ingénieur d’affaires, business analyst, data analyst ou bien encore consultant Blockchain / Data.

De son côté, l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci (ESILV) a été la première école française à certifier ses diplômes grâce à la Blockchain (le registre public des transactions sécurisées par le protocole Bitcoin), à délivrer des enseignements sur ce réseau, et à proposer en cinquième année une option ‘Fin Tech’ pour former les développeurs de ces entreprises innovantes.

Déjà précurseur avec ses cours sur Bitcoin et les monnaies numériques grâce à l’intervention du spécialiste français Pierre Noizat, l’école de Paris-la Défense qui forme des ingénieurs notamment dans les domaines de l’Informatique et de la Finance, a noué un partenariat avec la société Paymium, leader européen de la technologie Bitcoin, basé à Paris, pour rendre ses diplômes infalsifiables et facilement vérifiables.

Des ingénieurs spécialistes de la FinTech

Depuis septembre 2016, la Majeure Ingénierie Financière de l’ESILV offre aux étudiants de 5ème année la possibilité d’intégrer une option “Fin’Tech“. Son objectif ? Former les premiers ingénieurs Fin’Tech de France maîtrisant les technologies du numérique issues notamment du développement d’Internet (réseau, cryptographie, Big Data, protocoles…) qui réinventent les métiers de la Finance avec ses nouvelles méthodes de paiement, d’investissement, de prêt, nouvelles monnaies…

« On voit émerger de nouveaux acteurs avec de nouvelles méthodes pour répondre à des besoins anciens. Cette évolution naturelle nous conduit à proposer des cours toujours plus innovants afin de former les leaders de demain, qui sauront accompagner mais surtout mener ces innovations majeures », précise Cyril Grunspan, Responsable du département d’Ingénierie Financière de l’ESILV.

Des étudiants en commerce qui se mettent au code

Dans les business schools françaises, l’enseignement de la programmation devient fréquent. Depuis quelques années, certaines institutions font ainsi figurer l’apprentissage de la programmation (création d’application, de pages Internet…) dans leur cursus. C’est notamment le cas de l’ESCP Europe. Pour son directeur général Frank Bournois, l’objectif de ces leçons n’est pas de faire de ces futurs entrepreneurs des spécialistes en informatique, mais de leur « donner les clés pour comprendre et s’approprier le monde numérique ».

« Une fois dans leur vie, c’est bien qu’ils soulèvent le capot et observent comment ça fonctionne », relève pour sa part Yannick Meiller, professeur en charge des cours de code à l’ESCP Europe. C’est la raison pour laquelle l’école a rendu cette instruction obligatoire, dès l’entrée en première année, à raison de trente heures par semestre. Au menu : algorithmique et conception de programmes. Avis aux amateurs…

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Crédit photo : gettyimages

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TÉMOIGNAGE : « Mon ami est décédé d’une overdose de travail dans la banque. Surveillez votre santé ! ».

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Vous souvenez-vous du stagiaire de la Bank of America Merrill Lynch (BAML) décédé en 2013 ? Il était mon ami. Nous avons fait un stage ensemble à la BAML en 2012 lors d’un spring week. Je l’ai toujours comme ami sur Facebook. Regarder son mur Facebook qui est vide depuis cinq ans est une expérience triste pour moi, me rappelant à quel point ses yeux s’illuminaient alors qu’il me parlait de ses espoirs pour l’avenir. Travailler pendant 72 heures d’affilée a peut-être contribué à mettre un terme à ses rêves.

Repousser ses limites physiques en travaillant en banque d’investissement, comme le faisait Moritz, n’est pas rare. Dans mon petit cercle d’amis banquiers, Moritz est décédé, deux amis à Londres sont partis en congé maladie et un autre à Hong Kong s’est évanoui au travail.

La vie en banque d’investissement est à la fois une bénédiction et une malédiction. La pression peut être extrême, mentalement et physiquement, et votre santé peut en souffrir énormément. J’ai énuméré ci-dessous quelques-uns des problèmes de santé les plus courants, avec quelques conseils sur les petits changements pouvant faire la différence. J’imagine que vous ne voulez pas mourir en faisant ce travail, ni raccourcir votre espérance de vie de 10 ans.

(Remarque : je ne suis pas un professionnel de la santé. Tout est présenté ici à des fins de référence uniquement. En cas de doute, vous pouvez toujours consulter un médecin.)

  1. Palpitations cardiaques constantes

Lorsque votre cœur bat la chamade, c’est souvent à cause du flux constant de stimulants contenant de la caféine, des boissons énergisantes et du stress. Toutes les personnes que j’ai connues en finance ont déjà eu des palpitations cardiaques. Ne les ignorez jamais. Si vous ne les surveillez pas, les palpitations cardiaques peuvent vous amener à vous évanouir au travail – une fois que votre cœur bat trop vite, votre pression artérielle peut chuter rapidement et vous pouvez vous évanouir. Allez-y doucement sur la caféine; hydratez-vous bien avec de grandes bouteilles d’eau sur votre bureau et limitez votre consommation de sucre.

  1. Douleur aux yeux et aux mains

La plupart des gens qui regardent les écrans 12 à 16 heures par jour ressentent une baisse rapide de la vue, ainsi que de nombreuses douleurs et douleurs oculaires. Le terme médical utilisé est le Computer Vision Syndrome. De même, si vous utilisez votre clavier et votre souris pendant des heures sur plusieurs années, vous aurez également des engourdissements, des picotements et des faiblesses aux mains / doigts. Cela peut être très douloureux. Les termes médicaux pour ces traitements sont les suivants : Lésions par traction répétitive, tunnel carpien ou tendinite. Je connais plusieurs personnes qui ont développé ces sympômes. – C’est pourquoi vous ne devriez pas rire des quants et des traders avec leurs claviers design et essayer d’avoir ces mêmes outils pour vous-même.

  1. Chute de cheveux et / ou cheveux gris

Vous connaissez probablement deux ou trois jeunes membres de votre équipe élargie complètement ou partiellement chauves. La perte de cheveux, les cheveux clairsemés (et / ou les cheveux gris très répandus dans certains cas) peuvent être une conséquence du niveau élevé de stress dans le secteur bancaire, ainsi que de la carence en nutriments inhérente au travail. Les médicaments pour la perte de cheveux contiennent les termes “Rogaine” ou “Propecia”.

  1. Prise de poids et / ou diabète

Ensuite, il y a le manque de condition physique générale. Alimentation impulsive, régimes alimentaires malsains, Coca-Cola et Red Bull tous les soirs, sucre dans votre boisson / café / thé et à peu près tout ce que vous mangez. – Ils sont à l’origine de tous les problèmes.

L’apport élevé en sucre est un problème majeur dans le secteur bancaire. Trop de sucre peut d’abord causer de la fatigue ou une baisse d’énergie, à moins de réduire votre dépendance quotidienne au sucre. À long terme, il provoque le diabète, des problèmes de glycémie, des maladies cardiaques et alimente les cellules cancéreuses. Regardez ce que vous mangez – non seulement vous n’avez pas besoin de frénésie de sucre, mais vous devrez vous en passer. De même, ne forcez pas sur vos indemnités de repas même si vous le pouvez.

  1. Problèmes de santé mentale

J’ai aussi vu une foule de problèmes de santé mentale dans les banques. Certaines personnes fatiguées et stressées pètent les plombs. D’autres sont déprimés ou anxieux de façon chronique.

Mon conseil est de faire de l’exercice. Essayez de bouger tous les jours. Si vous ne parvenez pas à faire de l’exercice, marchez 30 minutes par jour pour aller travailler ou déjeuner, utilisez des escaliers plutôt que des ascenseurs et restez debout au bureau. Si vous pouvez faire de l’exercice, même 10 à 20 minutes par jour peuvent faire beaucoup de bien, ou 3 fois 30 minutes par semaine.

Vous pouvez également essayer des applications d’aide à la méditation, faire du yoga ou tenir un journal. La paix intérieure améliorera votre patience, diminuera votre anxiété et vous permettra d’être plus attentif à vos relations personnelles en dehors du travail.

Restez en bonne santé et bonne chance !

Mai Le était associate en banque d’investissement chez Goldman Sachs avant de partir pour se lancer dans plusieurs activités. En plus d’écrire sur son propre blog (lequynhmai.com), elle dirige également une communauté de partage de lettres de motivation appelée Cover Letter Library (coverletterlibrary.com) et une plate-forme d’apprentissage communautaire pour les analysts baptisée Next Analyst (nextanalyst.com).

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Qui sera concerné par le probable prochain plan de départs volontaires de SocGen ?

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Après un profit warning sur de faibles performances dans son activité de trading au quatrième trimestre, SocGen aurait prévu de procéder à des réductions de coûts dans sa banque d’investissement, selon une source citée par l’agence Bloomberg. Selon cette même source, les réductions sont une priorité urgente pour le directeur général Frédéric Oudéa et pourraient être annoncées dès le mois de février.

La banque n’a pas souhaité commenter cette information. S’il n’y a pas pour l’heure de guichet de départs volontaires ouvert, les banquiers travaillant dans les activités de marché scrutent de près ce genre d’initiative. Car la tentation pour les salariés concernés de partir dans le cadre du plan de départs volontaires pourrait être grande, surtout si la banque reconduisait les conditions particulièrement avantageuses des plans de départ précédents, où il y avait embouteillage quant au nombre de candidats volontaires.

Traders et vendeurs sur le qui-vive…

 SocGen a annoncé s’attendre à une baisse de 20% de ses revenus dans ses activités de marchés au cours du quatrième trimestre en raison d’un « environnement difficile sur les marchés de capitaux mondiaux. Dans ce contexte, qui ne manquera pas de peser sur les montants des bonus, les candidats au départ pourraient donc se multiplier si la banque mettait en place un plan volontaire de départs.

Les traders pour compte propre ou prop’traders seraient sans doute les premiers concernés étant donné que SocGen devrait fermer sa filiale de trading pour compte propre, Descartes Trading (en référence à l’école mathématique française chère aux opérateurs de marché) et qui emploie encore une dizaine d’employés à ce jour.

A Londres, SocGen va-t-elle être amenée à tailler dans les effectifs de sa BFI comme l’a récemment fait BNP Paribas ? Pour l’heure, SocGen continue de recruter discrètement quelques traders seniors fixed income. Ce qui n’empêche pas certains de prendre les devants à l’instar de Rob Gash qui, après avoir travaillé 7 ans chez SocGen à Londres comme vendeur taux fixed income, vient de rejoindre sa concurrente Credit Agricole CIB à Londres comme responsable ventes de taux hedge funds au UK.

Back et middle office concernés eux aussi

« Le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sera élargi en 2020 sur les départements support de la BFI tel que le département RISQ », nous indique une source interne à la banque ayant souhaité conserver l’anonymat. « Nous aurons très prochainement des réponses avec l’examen du budget qui nous permettra de mesurer l’impact des coupes budgétaires, dont les salariés de nombreux départements nous informent », indique pour sa part le SNB, première organisation syndicale chez Société Générale.

A priori, les spécialistes compliance devraient être épargnés. A l’occasion de la publication des résultats du troisième trimestre, Frédéric Oudéa a rappelé qu’il entendait bien « ancrer une culture de responsabilité dans la banque » et « être aux meilleurs standards en matière de conformité » afin de s’engager « dans la durée à éviter les litiges ». Des nouveaux recrutements sont donc à prévoir dans ce domaine…

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Cette formation en deux ans qui vous permettra de gagner un salaire moyen de 200k€…

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Mortes, les formations MBA, vraiment ? Malgré toutes les affirmations selon lesquelles les Masters in Business Administration (MBA) généralistes sont en passe de disparaître dans le monde d’aujourd’hui, plus axé sur la technologie, rien ne vaut une formation MBA de renom pour gonfler votre salaire à des niveaux habituellement réservés aux sportifs et aux banquiers d’investissements les plus seniors.

Le dernier classement MBA du Financial Times pour 2019 confirme les pouvoirs extraordinaires des MBA. Dans le top 100 mondial du FT, les étudiants de 32 formations gagnent en moyenne un salaire supérieur à 150 k$ (130k€) dans les trois ans suivant l’obtention de leur diplôme. Cinq formations (à l’Université de Chicago: Booth, à l’Indian Institute of Management à Ahmedabad, au MIT Sloan, à l’Université de Californie à Berkeley: Haas, à l’Université de Pennsylvanie: Wharton) leur permettent de gagner 185-200 k$ (160-175 k€) et deux autres (Harvard Business School et Stanford Graduate School of Business) respectivement 205 k$ (180 k€) et 228 k$ (200k€).

Si vous voulez une formation qui maximise votre salaire, vous devriez donc aller en Californie et étudier un MBA à Stanford, même si les chiffres du FT sous-estiment le potentiel de gain de ses diplômés. Selon le rapport sur l’emploi de l’école pour 2018, le salaire moyen de ses MBA qui travaillent dans la finance est de 167 k$ (146k€), plus un bonus de 135 k$ (118k€). L’an dernier, le diplômé du MBA de Stanford le mieux rémunéré est entré dans un hedge fund où il/elle a touché un salaire de 300 k$ plus un bonus du même montant. Ce que vous n’obtiendrez jamais en prenant quelques cours de codage.

Le top du top a un prix !

Bien sûr, un MBA à Stanford n’est pas facile à obtenir. L’an dernier, 8.116 personnes ont postulé et 417 ont été acceptées (ce qui n’a rien à envier aux taux de sélection pour décrocher un premier job en banque d’investissement). Un MBA à Stanford n’est pas bon marché non plus. En tenant compte des frais de scolarité et de subsistance, Stanford indique que ses étudiants doivent prévoir un budget de 115 k$ (100k€) par an pour la formation en deux ans. Vous devrez payer pour avoir le privilège d’être un privilégié !

Si vous voulez quelque chose d’un peu moins cher, vous pouvez toujours aller à l’Indian Institute of Management à Ahmedabad. Bien que les frais de scolarité coûtent environ 70k$ (60k€), le coût de la vie sera probablement beaucoup moins cher, et le FT indique que vous gagnerez tout de même 186 k$ (162k€) en moyenne trois ans après l’obtention de votre diplôme. Le rapport d’emploi de l’école indienne pour l’an dernier indique que ses étudiants ont trouvé un emploi chez Goldman Sachs, JPMorgan, Citi, Barclays, Deutsche Bank. Les derniers diplômés de l’IIMA travaillent à Bangalore, mais quelques-uns se trouvent à Hong Kong et même en Allemagne.

Le MBA de l’Insead, une valeur sûre…

Cela dit, il n’est pas indispensable d’aller aux Etats-Unis ou en Inde pour trouver chaussure à votre pied. Dans le Top 100 du FT, l’Insead se classe à la 9ème place en termes de salaires avec en moyenne 169 k$ (148k€) trois ans après l’obtention du diplôme, suivie de HEC à la 39ème place et un salaire moyen de 142 k$ (124 k€). Grenoble Ecole de Management, l’Essec et l’EM Lyon ferment le banc à la 96ème, 97ème et 99ème place avec des espérances de salaires annuels moyens légèrement sous la barre des 100 k$ (87 k€)

Mais l’argent n’est pas tout et si d’autres critères entrent dans votre choix (réputation de l’école, qualité de la recherche, taux d’emploi, ouverture sur l’international…), alors vous feriez bien de privilégier le MBA de l’Insead qui, tous critères confondus, arrive à la troisième place du podium mondial cette année, juste derrière Stanford et Harvard. Sans oublier HEC Paris, qui figure dans le Top20 mondial, à la 19ème place.

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Comment vous pouvez saborder votre carrière dans la banque

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Cela n’a aucun sens : vous êtes techniquement excellent, continuez à faire du chiffre et cependant votre carrière stagne. Accéder à de vrais postes de management, ou même bénéficier d’une petite promotion pour toucher un salaire plus élevé, continue d’être insaisissable.

Le fait est que l’évolution professionnelle dans le secteur bancaire, bien que souvent linéaire, peut être difficile à maîtriser. Vos actions, apparemment sans conséquences, pourraient saboter par mégarde votre carrière. Qui plus est, vos propres perceptions de vos capacités pourraient être disproportionnées avec la façon dont vous êtes perçu par ceux qui décident des promotions.

Renvoyer une image de droiture, marcher dans les clous et s’exprimer comme il faut sont – qu’on le veuille ou non – essentiels pour décrocher un poste de leadership. Voici les erreurs qu’il convient d’éviter.

1. Vous sortez du gué trop fort, trop tôt

Tout banquier d’investissement junior qui énumère les avantages à travailler en banque d’investissement cite la ‘courbe d’apprentissage abrupte’. Le fait est que les longues heures et l’ingestion rapide des connaissances techniques peuvent vous convaincre que vous méritez plus que le rang où vous vous trouvez. Ajoutez à cela un environnement de travail concurrentiel encouragé par les banques d’investissement, et une attitude individualiste qui peut trop facilement l’emporter.

« Les gens ne parviennent pas à comprendre que tous les systèmes sont des systèmes politiques et la capacité de jouer efficacement le jeu est vital », explique Graham Ward, ex-responsable des actions chez Goldman Sachs et désormais professeur adjoint de management à l’INSEAD. « Ne pas être un bon collaborateur et gérer votre carrière en solo ne fonctionne pas ».

2. Vous êtes obnubilé par les aspects positifs

Les banques d’investissement ont tendance à soumettre leurs employés à des évaluations 360 degrés. Cela signifie que la banque disposera d’un ensemble donné de compétences et de lacunes sur lesquelles elle jugera ses dirigeants potentiels.

Ne pas être à la hauteur sur les points positifs n’est pas le plus rédhibitoire, selon une récente étude du cabinet de recrutement Korn Ferry. Il s’agit surtout de ne pas multiplier les aspects négatifs, comme échouer à travailler efficacement, manquer de stratégie ou ne posséder qu’une seule compétence, suggère Korn Ferry.

3. Vous avez misé sur le mauvais cheval

Il y a quelques exemples très médiatisés de victimes de loyauté dans la banque d’investissement. Récemment, Colin Fan, co-responsable de la banque d’investissement chez Deutsche Bank et ancien lieutenant de l’ancien CEO Anshu Jain, a dû partir lors d’un remaniement de la direction.Toute personne proche de Jain aurait eu le même sort. La même chose est arrivée chez Barclays lorsque Bob Diamond a démissionné en 2012.

La clé est d’avoir un réseau au sein de la banque et de ne pas concentrer vos espoirs sur un seul individu ou fief. « La principale raison de l’échec en banque d’investissement est de ne pas avoir les bonnes relations à travers un vaste réseau de personnes au sein de l’organisation », explique Chris Roebuck, ex-DRH de la banque d’investissement d’UBS et désormais professeur en management à la Cass Business School.

4. Vous apprenez les mauvaises leçons

Les banques sont notoirement médiocres pour favoriser les capacités de leadership. Très souvent, ce sont les meilleurs performers qui sont promus à des rôles de leadership, leurs capacités à manager le personnel et à dégager une vision étant limitées. Une fois qu’ils atteignent un certain niveau, ce problème fait dérailler leur évolution de carrière.

« Le leadership exige une vision, la capacité de créer et mettre en œuvre la stratégie, et d’avoir des gens ordinaires qui font des choses extraordinaires », indique Graham Ward. « Il n’y a pas recette miracles pour cela. Les banques d’investissement, généralement, n’investissent pas massivement dans leurs talents. Aussi les dirigeants ont besoin d’apprendre sur le tas. Ce qui peut se révéler fatal ».

5. Vous avez échoué à gagner le respect de vos subordonnés

En 2014, Barclays a déployé un système en vertu duquel les analystes et autres banquiers d’investissement juniors pouvaient donner un ‘feed-back informel’ de leurs managers. Inévitablement, tous les commentaires négatifs se sont retrouvés chez les RH, détruisant ainsi des générations de banquiers juniors tourmentés par leurs supérieurs comme ils l’auraient été lors d’une séance de bizutage dans une école privée.

Les juniors passent d’un statut de garçons malléables à des talents précieux qui doivent être choyés. Les Associates doivent gérer les Analysts, et les VP’s les Associates. Si vous échouez-là, vous pourrez faire une croix sur votre évolution professionnelle.

6. Vous prenez, mais ne donnez jamais

Si vous voulez savoir comment les banques d’investissement considèrent aujourd’hui leurs futurs dirigeants, méditez là-dessus : en 2014, Goldman Sachs a employé les services d’Adam Grant pour rendre meilleures les conditions de travail des juniors. Grant est l’auteur de Donner et Recevoir, qui explique que ceux qui se soucient des intérêts d’autrui sont gagnants sur le long terme.

« Les banques d’investissement ont historiquement favorisé une culture centrée sur l’individu. Si vous marchez sur les pieds d’une autre personne, vous pouvez en tirer profit, obtenir un bonus plus élevé et progresser », relève Chris Roebuck. « Le problème, c’est que lorsque vous avez fait cela une ou deux fois, les gens se méfient. Vous avez la réputation d’être un rapace. Vous devez également donner sinon vous n’évoluerez pas bien loin »

7. Vous manquez tout simplement de personnalité

L’une des raisons les plus évidentes pour laquelle les gens chutent par inadvertance est tout simplement qu’ils ne possèdent pas les bons traits de personnalité. Les compétences peuvent être développées mais les traits sont considérés comme immuables.

Korn Ferry suggère que d’être considéré comme «volatile» ou «fermé» sont parmi les pires défauts, car cela vous rend insensible aux opinions des autres et résistant aux changements. Ces deux traits de caractère peuvent sembler évidents, mais il y en a d’autres.

« Des traits de personnalité comme la confiance ou l’optimisme semblent à première vue positifs, mais à trop forte dose ils peuvent engendrer des dirigeants trop laxistes », note Steve Newhall, associé gérant chez Korn Ferry Leadership & Talent Consultancy au Royaume-Uni.

8. Vous manquez de l’ouverture d’esprit nécessaire

Manager les gens dans la banque d’investissement se fait à travers une vaste gamme de cultures. Pour être en mesure d’évoluer, vous devez être capable de sympathiser avec un large éventail démographique. Cela nécessite « pondération, discipline, débrouillardise, intelligence et capacité à mettre en place des équipes », recommande Graham Ward.

« La banque d’investissement est désormais un business mondial et la capacité à se connecter avec des gens de différentes cultures est d’une importance vitale », dit-il. « En outre, la génération Z possède un ensemble différent de désirs et de valeurs en termes d’environnement de travail. Une sensibilité à cette question est également vitale ».

« Je recommande de tirer profit de votre heure du déjeuner », conseille Chris Roebuck. « Certes, de nombreux banquiers ont tendance à rester entre eux, mais parler aux gens d’autres départements vous permettra de développer des relations, de découvrir quelles sont les problèmes qu’ils rencontrent et comment vous pourriez être en mesure de les aider ».

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Qui sont les 200 banquiers susceptibles de rejoindre BofA à Paris en février ?

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Suite au rejet massif de l’accord sur le Brexit négocié par Theresa May avec l’Union européenne, les députés britanniques votent aujourd’hui le « Plan B », tandis que le scénario d’un Brexit « dur » reste envisageable. Ce n’est donc pas une surprise si Bank of America, qui emploie actuellement 4.000 personnes au Royaume-Uni, va commencer à transférer dans les prochains jours des centaines de salariés de Londres à Paris dans le cadre du Brexit.

La banque américaine qui a pour stratégie de faire de Paris son hub de trading post-Brexit, souhaite étoffer ses bureaux parisiens de 200 personnes au moins avant le Brexit, prévu le 29 mars, et 200 autres dans les semaines suivant cette date, a indiqué à l’AFP lundi une source proche du dossier, confirmant des informations de l’Evening Standard de Londres. Une information que Bank of America n’a pas souhaité commenter.

Qui sont donc les personnels concernés, sachant qu’actuellement Bank of America emploie plus de 75 personnes, dont 5 managing directors et 7 associates qui apparaissent sur Linkedin comme travaillant dans le bureau parisien ? Ce qui est certain, c’est qu’il y aura de la place pour tout le monde vu que la banque loue des bureaux pouvant accueillir jusqu’à un millier de personnes au 51, rue de la Boétie dans le 8e arrondissement.

Des transferts depuis Londres, entre autres…

Les recruteurs en finance parisiens confirment que les métiers de front office sont parmi les plus susceptibles d’être transférés car ils ne nécessitent pas de connaissances spécifiques au marché français, contrairement à d’autres fonctions comme « les profils risques et compliance, plus difficiles à faire venir de Londres », rappelle Antony Labylle, consultant risques, compliance et régulation chez Huxley.

BofA devrait ainsi déplacer le gros de son équipe dérivés actions basée à Londres vers Paris, soit plus d’une vingtaine de professionnels, parmi lesquels les membres de l’équipe structuration de dérivés actions, tous ceux qui travaillent sur les dérivés actions exotiques ainsi que les professionnels de la vente de dérivés actions pour la zone UE (hors UK). A noter que des salariés d’autres bureaux – notamment de New York – devraient également rejoindre Paris dans le cadre d’une première vague de transferts.

Le personnel travaillant dans les fonctions support (middle et back office) devrait suivre assez naturellement. « On observe le déplacement depuis Londres de familles de métiers connexes qui gravitent autour de l’activité de trading », relève Antony Labylle qui explique que l’idée est bien de « pouvoir réunir en un même lieu tous les professionnels de la banque qui ont l’habitude de travailler ensemble ».

Des recrutements sur place, par dizaines…

A en juger le nombre d’offres d’emplois postées sur son site carrières depuis le début de l’année, BofA ML est sans conteste la banque américaine qui recrute le plus actuellement à Paris. Et il y a l’embarras du choix, avec pas moins d’une dizaine de postes à pourvoir dans la capitale française depuis le mois de janvier, auxquels il convient d’ajouter une quinzaine de postes toujours non pourvus ayant fait l’objet d’annonces en décembre, le plus souvent à des rangs de vice president (VP) ou associates.

Pour son bureau parisien, BofA recherche aussi bien des vendeurs, des traders, des quants strats, des prime brokers. Sans oublier des spécialistes de la compliance et des risques sachant que ces fonctions nécessitent de trouver des talents sur place qui maîtrisent les arcanes des textes de loi en vigueur et leur application dans le milieu bancaire.

Sur son site carrières, ces derniers représentent près de la moitié des postes à pourvoir. Les recrutements se font généralement au grade de VP / senior VP et concernent de nombreux aspects réglementaires (risques opérationnels, lutte contre la criminalité financière, implémentation de nouvelles lois…) dans plusieurs départements (compliance, risques, fxed income, changes, commodities…). A vous de postuler…

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Codeur : plus que d’un métier, il s’agit d’un mode de vie…

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La plateforme de recrutement de développeurs CodinGame vient de publier ce mardi son rapport annuel sur le métier de développeur après avoir interrogé en novembre et décembre dernier 9.000 passionnés du code dans 120 pays, dont plus de 20% sont basés en France.

Pour la deuxième année consécutive l’entreprise dresse le portrait de sa communauté de développeurs, leur quotidien, habitudes et des particularités de leur profession. Focus sur les résultats de cette étude qui révèle que, plus que d’un métier, il s’agit d’un mode de vie…

Le plus souvent, le développeur est un jeune homme entre 20 à 34 ans avec un diplôme d’études supérieures en informatique (55% des répondants sont titulaires d’un diplôme d’études supérieures). D’où l’intérêt des initiatives visant à promouvoir les femmes développeuses en France.

Des codeurs autodidactes…

L’étude relève que les développeurs commencent à coder dès le plus jeune âge : pour 73% d’entre eux avant l’âge de 20 ans et pour près d’un tiers avant l’âge de 14 ans.  Certains sont encore plus précoces, à l’image de Robert Carver, ancien responsable fixed income pour le hedge fund quantitatif AHL, qui a  appris à coder… à l’âge de 7 ans. Qui dit mieux ?

Bien que beaucoup de développeurs apprennent à coder à l’école (19%) ou à l’université (40%), plus d’un tiers se considère comme autodidacte (36%). Quoiqu’il en soit, tous soulignent l’importance d’être à jour avec les dernières nouveautés et tendances en matière de la programmation.  Pour ce faire, 70% d’entre eux déclarent lire régulièrement des blogs pour se tenir informés et 60% se tournent vers la documentation officielle en ligne ou encore vers des tutoriels écrits.

… qui aiment travailler en équipe

Contrairement aux idées reçues, les développeurs ne sont pas des loups solitaires. Ils s’épanouissent dans des environnements collaboratifs et ils aiment travailler en équipe. Plus de 70% d’entre eux déclarent préférer travailler en équipe, plutôt que seuls et 87% des programmeurs disent coder régulièrement en dehors du travail (ou de l’école).

« Nous demandons au candidat comment il conçoit le travail en équipe et dans quel environnement de travail il s’épanouit le plus, avec à chaque fois des exemples à l’appui », relève Adrien Toul, en charge de l’activité IT du cabinet de recrutement Huxley qui, pour évaluer les connaissances techniques d’un candidat, utilise justement la plateforme CodinGame.

Machine learning et IA très convoités

En termes de qualité de travail, les sondés préfèrent les projets de développement aux feuilles de route claires (pour 45% d’entre eux) et le télétravail. Quant aux logiciels préférés des programmeurs consultés, il s’agit d’abord de Windows (49,4%), devant Linux (34,7%) et Mac OS (13,6%).

Enfin, le sondage révèle également que les compétences les plus convoitées par les développeurs sont celles en machine learning et en intelligence artificielle (IA), qui constituent un objectif premier pour 49% de programmeurs interrogés. Et, vous, quelle est la compétence que vous souhaiteriez développer en 2019 ?

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Pourquoi les banquiers quittant Londres feraient mieux de vivre en Europe continentale…

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Bank of America se lance. A partir de la semaine prochaine, la banque américaine devrait transférer environ 400 personnes à Paris, dont 200 dans le front-office. Comme nous l’avions signalé plus tôt ce mois-ci, les employés avaient jusqu’au 11 janvier pour signer (ou non) leur nouveau contrat. Par la suite, le déménagement était un peu inévitable.

Qu’ils travaillent pour Bank of America ou ailleurs, tout le monde à la City de Londres n’est pas ravi de la perspective d’être transplanté en Europe continentale. Les juristes en droit du travail à Londres ont indiqué qu’un flux continu de financiers mécontents leur demandaient des conseils pour éviter un déménagement. Malheureusement, il n’y a pas grand-chose à faire à cela, si ce n’est de l’accepter.

Les résultats de notre récente enquête de satisfaction sur la vie dans le secteur financier montrent que choisir de quitter Londres pour Paris, Francfort ou Madrid est précisément ce que les financiers londoniens devraient faire. D’après les témoignages de 1.650 financiers interrogés dans le monde, ce sont ceux travaillant en Europe continentale qui se disent être parmi les plus heureux lorsqu’ils se penchent sur leur vie. Ils sont également 20% à se dire plus satisfaits de leur vie professionnelle, et 6% plus satisfaits de leur vie privée.

Qu’est-ce qui rend donc la vie dans la finance européenne si agréable ? Sans surprise, ce sont les horaires. Les personnes interrogées sur les places financières européennes ont loué les vertus de leur excellent équilibre travail-vie personnelle et de leur sentiment d’épanouissement généralisé. « L’équilibre vie professionnelle / vie privée est meilleure en Europe continentale que dans les pays anglo-saxons », reconnaît un vendeur crédit bientôt quadra, qui estime que son épanouissement personnel est de huit sur dix. « J’ai suffisamment de temps libre pour les vacances et mes loisirs ». Un chercheur fixed income presque trentenaire a déclaré que vivre en Europe signifiait qu’il avait suffisamment de temps pour s’entraîner régulièrement et prendre un verre après le travail. Un banquier ECM qui à la quarantaine apprécie quant à lui le fait de pouvoir décompresser sept heures par semaine.

Fait révélateur, alors que 47% des répondants en Europe ont déclaré avoir une vie après le travail, c’est le cas de seulement seuls 35% de leurs homologues à Londres. Un professionnel du private equity de Londres à l’approche de la trentaine a indiqué qu’il n’avait pas le temps pour ses amis et sa famille, ni pour lui-même. Un analyste actions londonien du même âge s’est plaint d’être trop fatigué pour sortir dîner, aller au gymnase ou voir des amis en milieu de semaine. « Work is life », déclare un professionnel des risques à Londres, précisant qu’il aimerait au moins pouvoir manger à des heures normales. Enfin, les répondants basés à Londres sont beaucoup plus susceptibles de se plaindre d’épuisement et d’absence de vie sociale que leurs homologues du continent.

Bien sûr, travailler à Paris ou à Francfort a aussi ses inconvénients. Certains répondants se sont plaints de la médiocrité du deal flow en Europe continentale, rendant difficile la progression des emplois dans la banque d’affaires et les M&A. D’autres se sont plaints de la bureaucratie et un homme de moins de 30 ans basé en Pologne a déclaré que ses chances de progresser étaient entravées par le fait qu’il se trouvait ans une destination offshore tout en gagnant un salaire peu élevé et en étant à peine managé depuis Londres …

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Six raisons pour lesquelles vous devriez travailler dans la finance au Luxembourg plutôt qu’à Paris…

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Le ministre des Finances du Luxembourg, Pierre Gramegna, a annoncé lundi la nomination de Tom Théobald en tant que directeur du développement et de la promotion de la place financière au sein du ministère des Finances. L‘actuel directeur adjoint de l‘agence pour le développement de la place financière, Luxembourg for Finance, prendra ses fonctions au ministère en date du 1er mars 2019.

Détenteur d’un doctorat en littérature anglaise de l‘Université de Newcastle, Tom Théobald, 41 ans, a été conseiller en charge de la communication et des relations presse à l‘Association des banques et banquiers (ABBL) avant de rejoindre Luxembourg for Finance en 2014.

Dans ses nouvelles fonctions, il contribuera à la définition et la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement en matière de développement et de promotion de la place, en étroite collaboration avec Luxembourg for Finance. L’occasion de passer en revue les points forts de la place financière luxembourgeoise, notamment par rapport à celle de Paris :

1 – Une destination post-Brexit dans le Top 5

« Paris, Luxembourg, Dublin, Francfort et Amsterdam sont les cinq premières places financières bénéficiant le plus du Brexit » a déclaré Nicolas Mackel, CEO de Luxembourg for Finance à l’occasion d’une table ronde intitulée L’Europe de la finance après le Brexit organisée le mois dernier à Paris.

Car si la place de Luxembourg se fait plus discrète, elle n’en demeure pas moins attractive pour tous les acteurs de la finance dans le contexte post-Brexit. Mieux : Luxembourg serait l’un des grands gagnants du Brexit, d’après une étude menée par KPMG. En tout, les régulateurs luxembourgeois ont octroyé 80 nouvelles licences à des sociétés de services financiers en 2018.

2. Une stabilité économique, politique et sociale

En attendant, ce n’est pas la crise des gilets jaunes qui va renforcer l’attractivité de Paris. « C’est simple, il y a neuf mois, la France était remontée dans le top 3 des pays d’installation optionnels post-Brexit de nos clients. En deux mois, elle est sortie du top 5… », relève Antoine Morgaut, CEO EMEA & Americas de Robert Walters. « Cette instabilité nouvelle a affaibli notre avantage comparatif ».

Les quelques établissements financiers n’ayant pas encore pris la décision de venir s’installer à Paris (notamment certaines banques asiatiques ou du Moyen-Orient) pourraient revoir leur stratégie d’implantation dans la capitale française au profit de places financières concurrentes comme Francfort, Dublin ou… Luxembourg. Car la stabilité politique est l’un des premiers – sinon le premier – élément qui entre en ligne de compte dans le choix d’une implantation d’entreprise.

3. Des domaines d’excellence dans la finance

« Le Grand-Duché figure parmi les principales places financières internationales en Europe et agit comme centre d’excellence pour les grands groupes financiers, que ce soit dans l’industrie des fonds, la banque privée, le ‘corporate banking’ ou bien l’assurance-vie », nous explique Tom Théobald.

Si Paris et Francfort constituent des destinations de premier choix pour y établir un hub de trading, Luxembourg attire davantage les fonds d’investissement (ex : M&G Investments, Henderson), les gestionnaires d’actifs (ex : Jupiter Asset Management), les assureurs (AIG, Hiscox, RSA, CNA Hardy, FM Global, Tokyo Marine…) et les fonds le private equity (3i, Blackstone, Carlyle).

« Qui plus est, le Luxembourg s’est établi comme un hub des technologies financières et profite de la présence des géants du paiement et du commerce électronique comme Amazon, Paypal, Rakuten ou Alipay, qui ont établi leurs quartiers généraux européens au Grand-Duché », poursuit Tom Théobald.

Ainsi, au Paris Fintech Forum qui se tient aujourd’hui, le Luxembourg est représenté par une importante délégation FinTech, composée de représentants de la Luxembourg House of Financial Technology (LHoFT) et de Luxembourg for Finance (LFF), ainsi que d’une trentaine de start-ups et entreprises.

4. Les salaires dans la finance y sont plus élevés…

Le Brexit a déclenché une véritable guerre des talents dans l’industrie luxembourgeoise des fonds d’investissement. Depuis l’an dernier, d’importants gestionnaires de fonds, comme par exemple le britannique M&G Investments, sont occupés à développer des structures sur la Place grand-ducale pour contourner le Brexit.

Selon le site d’information Ignites Europe, cette chasse aux profils spécialisés a fait grimper les salaires de certaines fonctions de plus de 25%. Les postes les plus en vue concernent principalement les gestionnaires de risques et les fonctions de conformité. Kieron O’Connor, directeur chez KR Recruitment Luxembourg, explique que ce sont souvent ces fonctions de middle management qui sont le plus sollicitées.

« Les pénuries généralisées de candidats ont fait que les professionnels ont reçu plusieurs offres à la fois, ce qui a entraîné une augmentation des salaires », confirme Rob Vermaak, managing director Benelux chez Robert Walters. « Dans le but de contrôler les coûts tout en attirant des candidats de haut calibre, certaines sociétés ont associé leurs offres salariales et bonus à leurs performances individuelles et / ou à celles de l’entreprise ». Voici un petit aperçu, sachant que les salaires 2019 sont les mêmes que ceux de 2018….

5 et 6. Une place ouverte sur l’international… mais à dimension humaine

« Pays multilingue et classé 7ème au monde en ce qui concerne la maîtrise de l’anglais (English Proficiency Index), le Luxembourg offre un cadre idéal pour développer une carrière internationale dans le secteur financier », nous rappelle Tom Théobald.

« S’y ajoute le fait que la qualité de vie au Luxembourg est exceptionnelle, que ce soit au niveau des infrastructures (offre scolaire et écoles internationales, transport, centres sportifs, etc…), de la sécurité sociale ou de la sécurité tout court », poursuit-il.

« Vivre et travailler au Luxembourg, c’est bénéficier de la qualité de vie d’une ville de province et des atouts d’une capitale internationale », résume Rémi Fouilloy, managing director et co-fondateur du cabinet de chasse de têtes Morgan Philips Executive Search et FYTE en Belgique et au Luxembourg. C’est peut-être le moment de tourner la page métro-boulot-dodo !

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Ces financiers qui ont réussi à trouver un nouveau job en France au mois de janvier…

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Certains professionnels de la finance n’ont pas attendu la fin du mois de janvier pour se faire recruter par des établissements financiers présents dans l’Hexagone. Sur la base des communications faites par ces derniers mais également des mouvements que nous avons décelés, voici donc la liste (non exhaustive) de celles et ceux qui ont changé d’employeur ce mois-ci, tout comme nous l’avions fait pour la période automnale.

L’occasion pour les candidats en quête d’un job en finance de repérer quels sont les secteurs qui ont procédé à des recrutements ainsi que les profils qui ont été retenus. A noter que c’est dans la gestion d’actifs – aussi bien dans les grosses que les petites structures – que les embauches ont été les plus nombreuses au mois de janvier 2019…

BFI 

Natixis a annoncé ce mois-ci la nomination de Stéphane Honig directeur de la Stratégie, membre du Comité exécutif, à compter du 11 février 2019. Il sera responsable de la mise en œuvre et du développement de la stratégie de Natixis, de la coordination stratégique de ses métiers et du pilotage de ses opérations de croissance externe. Stéphane Honig a plus de 20 ans d’expérience dans le secteur bancaire, en particulier en gestion de fortune et sur les marchés de capitaux, mais aussi dans le développement stratégique – conseil stratégique et opérations de fusions-acquisitions.

Diplômé d’un Executive MBA de HEC, titulaire du Cycle d’Etudes Supérieures des Affaires « Management des activités bancaires » délivré par HEC et du CESB « Management » délivré par le CFPB,  Stéphane Honig débute sa carrière en 1999 à la BRED Banque Populaire avant de rejoindre Cortal Consors France (Groupe BNP Paribas) en 2000. En 2005, il rejoint BNP Paribas Luxembourg en tant que Managing Director de BNP Paribas Personal Investors puis est nommé en 2007 au sein de la direction stratégie et développement corporate de BNP Paribas Investment Solutions.

En 2009, il devient directeur de l’Intégration, de la stratégie et des synergies de BNP Paribas Luxembourg à la suite du rapprochement entre BNP Paribas et Fortis. En 2011, il prend la responsabilité de la clientèle indienne de BNP Paribas Wealth Management APAC dont il devient membre du Comité exécutif, basé à Hong Kong. Depuis 2015, il était responsable de la distribution aux banques privées & Family Office et responsable de « Strategic Equity Solutions Group » en Asie de BNP Paribas Global Markets.

Corporate Finance / M&A

Alexander Partners a annoncé l’arrivée d’Alain Renaud comme nouvel Associé, qui s’inscrit dans le prolongement du développement et de l’extension des couvertures géographiques, confirmant l’attrait du positionnement des boutiques de M&A / levées de fonds à la fois locales et internationales.

Titulaire d’un MBA en finance à l’Essec, Alain Renaud a commencé sa carrière chez Crédit Suisse First Boston à Londres puis Paris Affaires Industrielles (PAI). Il a dirigé pendant huit ans les activités de M&A de HSBC en France. Il a ensuite été co-head Global Banking pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord depuis Dubaï avant de s’installer à Londres en 2009 où il sera responsable mondial des M&A et co-responsable mondial du Corporate Finance.

Après presque treize ans de bons et loyaux services dans la banque britannique, Alain Renaud a ensuite dirigé en 2014 les activités banque commerciale et BFI de la Commercial Bank of Dubai avant de rejoindre trois ans plus tard le cabinet de conseil en management G3 à Londres.

Gestion d’actifs

Amilton Asset Management poursuit le renforcement de ses équipes de gestion avec l’arrivée de Lucas Strojny au poste de Gérant au sein de son pôle de Gestion Diversifiée. « Son profil expérimenté et complémentaire nous permettra d’accompagner nos ambitions de développement sur la gestion multi classes d’actifs. Il prendra notamment en charge la gestion de plusieurs fonds de notre gamme et participera activement au lancement de nouvelles stratégies au cours de l’année 2019 » a  déclaré à cette occasion François Pascal, Directeur de la Gestion Diversifiée chez Amilton AM.

Titulaire d’un Master II Gestion d’Actifs de l’Université de Paris Dauphine et du CAIA, Lucas Strojny a débuté sa carrière en 2006 en tant qu’analyste quantitatif chez Avenir Finance Investment Managers puis comme gérant de portefeuilles spécialisé en allocation d’actifs et gestion quantitative. En 2009, il rejoint RMA AM (ex- FinanceCom AM), en charge du développement de l’activité de multigestion alternative ainsi que de la gestion de fonds diversifiés pendant 6 ans. Depuis 2016, il était responsable de la gestion sous mandat chez C-Quadrat AM France (ex-Advenis Investment Managers).

BNP Paribas Asset Management a annoncé mi-janvier la nomination de Sylvain Ghisoni comme responsable commercial pour la France au sein du Global Client Group, son dispositif mondial de ventes. Basé à Paris, il rejoindra BNPP AM le 21 janvier 2019 et sera en charge de la stratégie commerciale de BNPP AM en France et du développement des activités avec les clients distributeurs externes et institutionnels. « Il apporte une grande expérience de l’industrie de la gestion d’actifs et une connaissance fine des différentes typologies de clients et de leurs besoins spécifiques », a indiqué  Fabien Madar, Co-responsable de la Distribution en Europe de BNP Paribas Asset Management.

Titulaire d’un Master en gestion d’actifs internationale de SKEMA Business School Sophia Antipolis, Sylvain Ghisoni a débuté sa carrière en 2001 chez ING Investment Management en tant que risk manager avant de devenir relationship manager de 2003 à 2007, puis chez Fortis. Depuis 2008, il était responsable de la distribution et du marketing pour la France, La Belgique, le Luxembourg et Monaco au sein de Pionner Investments, avant sa fusion avec Amundi où il était directeur adjoint de la distribution en France et à Monaco depuis 2017.

Groupama Asset Management annonce le recrutement de Rebecca Fischer-Bensoussan au poste de Directrice du Développement. Membre du Comité de Direction de l’Entreprise. Elle prend ainsi la responsabilité des équipes commerciales, services clients et Marketing. « Nous souhaitons consolider notre positionnement auprès de la clientèle tierce, en particulier auprès de la clientèle institutionnelle, segment ‘historique’ de Groupama AM, mais aussi renforcer la structure de notre mix-produit », précise Jean-Marie Catala, directeur général délégué de Groupama AM.

Diplômée de l’ESSEC Business School, Rebecca Fischer-Bensoussan a débuté sa carrière en 2007 chez Morgan Stanley Investment Management au sein de l’équipe Distribution commerciale. De 2010 à 2016, elle a évolué chez Goldman Sachs AM au poste de responsable commerciale pour la France et Israël, où elle a assuré le développement de la clientèle tierce institutionnelle et « distribution ». Depuis janvier 2017, elle était en poste chez Generali Investments, responsable des équipes de Vente, Service Clients et Marketing en France, au Luxembourg et en Espagne.

Mandarine Gestion recrute Christophe Deconinck, 43 ans, en tant que Directeur des Investissements Solidaires. Placé sous la responsabilité directe de la Direction Générale, il aura pour mission de gérer les fonds Mandarine Capital Solidaire et NovESS, dédiés au financement des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS). Il remplace Patrick Savadoux, qui fait valoir ses droits à la retraite.

Christophe Deconinck a commencé sa carrière dans la distribution en 1993, comme Directeur de magasins Retail Sport (Intersport, Go Sport, Zoca), avant de fonder en 2010 la société Attractive Events, spécialisée dans le sponsoring sportif, dont il devient le Directeur Général, puis en 2014 la société Tremplin Conseils, spécialisée dans la création d’entreprise et la levée de capitaux, ainsi que dans la reconversion de sportifs de haut niveau. Dans le même temps, il rejoint en 2015 la société Impact Partenaires, spécialisée dans l’investissement Solidaire, en tant que Directeur associé.

Banque privée / Gestion de fortune

Credit Suisse France a annoncé l’arrivée de Vincent Friès et Arnaud de Calatchi qui ont rejoint l’établissement en décembre 2018 respectivement en tant que  Vice President Relationship Manager dans l’équipe de banquiers privés de Credit Suisse à Paris et Investment Consultant dans l’équipe de Gestion Conseillée de Credit Suisse Private Banking & Wealth Management à Paris.

Agé de 40 ans, Vincent Friès est diplômé d’ESLSCA Paris et titulaire d’un Master en Ingénierie Financière de l’EM Lyon. Il arrive d’Oaklins France où il était Directeur depuis 2016, intervenant sur des opérations de M&A, des montages LBO, des levées de fonds, et en origination et exécution. Il avait auparavant travaillé au sein des boutiques Ares Partners (Paris) et Alegro Capital (Londres) après avoir passé deux ans chez Lazard Frères (Paris et Lyon).

Agé de 37 ans, Arnaud de Calatchi est diplômé d’un DESS en finance de l’IAE Paris – Sorbonne Business School. Il arrive de BNP Paribas Gestion de Fortune où il était Senior Investment Advisor au sein de l’équipe de Gestion Conseillée Active depuis 2015. Il avait rejoint l’établissement BNP Paribas Wealth Management en 2006, d’abord à Hong Kong en tant qu’Assistant Exécutif du CEO et du CEO adjoint. Il a ensuite travaillé à Paris pour l’activité Sales, produits structurés et dérivés entre 2007 et 2010 avant d’occuper le poste de Banquier Privé pour une clientèle de High-net-worth Individuals sur les marchés Moyen-Orient et Afrique du Nord pendant quatre ans.

Invesco, le quatrième fournisseur mondial d’ETF, a annoncé début janvier le recrutement à Paris de Julien Valarcher, 35 ans, au poste de responsable commercial ETF France-Monaco auprès de la clientèle Distribution. « Sa grande expérience des ETF et son excellente connaissance des besoins spécifiques de notre clientèle constituent des atouts précieux. La France représente un marché clé pour la distribution de notre gamme d’ETF », déclare Céline Bonnet-Durand, directrice Distribution France-Monaco.

Titulaire d’un double Master II en Marchés Financiers et en Gestion de Patrimoine de l’IAE Clermont Auvergne, CFA, Julien Valarcher, a occupé pendant quatre ans des fonctions commerciales au sein de la banque d’affaires du groupe Oddo. Il rejoint ensuite Ossiam en 2012, où il a été en charge de développer la clientèle basée en France, en Suisse Romande et au BeLux, sur les banques privées et gérants de fortune, les gestions diversifiées et la multigestion.

Private Equity

Vessoa Private Equity, société d’investissement dans des entreprises avec une activité à forte récurrence annonce la nomination d’Olivier Muraire en qualité de Directeur Général. « Olivier Muraire nous apporte depuis plusieurs années une aide précieuse en matière Stratégique et de Négociation. Son implication encore plus directe dans la marche de l’entreprise, notamment sur la sélection et le suivi de nos participations, contribuera activement à notre développement », a indiqué Charles Moore Wilson, Président de Vessoa Private Equity.

Diplômé du centre des Hautes Etudes d’Assurances (CHEA), titulaire d’une maîtrise de Gestion de l’Université Paris IX Dauphine et d’un doctorat en Gestion de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, Olivier Muraire a commencé sa carrière en 1980 au sein de la Société d’expertise Gélis et Ruèche. En 1986, il devient Directeur de la Société Générale de Courtage d’Assurance (AON) en France et en Espagne, puis rejoint la compagnie Commercial Union Assurance du groupe AVIVA, en 1992, au poste de Directeur technique IARD. Il en est nommé Directeur Général en 1998 jusqu’à sa cession à Groupama en mai 2002.

Il a ensuite été concomitamment Directeur Général du Groupement Temporaire d’Assurance Médicale (GTAM), et de la compagnie ACE European Group en France. En 2008, il nommé Directeur Général France & Europe du sud chez Liberty. Depuis 2018, Olivier Muraire est associé Gérant d’OMC Luxembourg Conseil en Stratégie et Développement pour le secteur de l’assurance en Europe.

Audit-Conseil

Deloitte France a annoncé le recrutement de Philippe Remy, 51 ans, en tant que Managing Partner du Consulting et membre du Comité Exécutif de Deloitte France et Afrique francophone. Ce titulaire d’un MBA de l’INSEAD et d’un Mastère de l’Ecole Centrale Paris, fort d’une expérience de plus de 22 ans dans le conseil, portera les ambitions de croissance et d’innovation au sein des activités Consulting.

Philippe Remy a débuté sa carrière comme contrôleur financier dans une filiale de la Société Générale à Francfort, puis à Londres. Il rejoint Mercer Management Consulting (aujourd’hui Olivier Wyman) en 1996 dont il devient Partner. En 2011, il devient Directeur Associé de Capgemini Consulting, responsable de l’entité Performance Management & Transformation (PMT) et membre du Comité de Direction de Capgemini Consulting France.

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Ces fintechs françaises plus matures qui recrutent via des chasseurs de têtes…

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New Alpha AM et Exton Consulting viennent de publier la cartographie 2019 des fintechs françaises qui montre que 76% des 320 sociétés identifiées ont plus de trois ans d’ancienneté fin 2018 (contre 70% à fin 2017). « Les FinTech françaises ont poursuivi leur développement en 2018. Pour la deuxième année consécutive, une soixantaine d’entre elles a levé près de 300 M€ et on note une progression du nombre d’opérations de financement supérieures à 10 M€ », indique Lior Derhy, managing partner chez NewAlpha AM.

Les entrepreneurs et les investisseurs accompagnent bel et bien la transformation en cours de l’industrie financière. « Plus de 50% des FinTechs opèrent désormais en B2B/2C au service de banquiers, assureurs ou d’autres start-up », se félicite Sophie Zellmeyer, directrice FinTech & Innovation chez Exton Consulting. « Une tendance qui s’est confirmée en 2018 avec une multiplication notable des partenariats entre jeunes pousses de la finance et acteurs établis ».

Amundi, leader de la gestion d’actifs en Europe, vient ainsi d’annoncer le rachat de la totalité du capital de la fintech Anatec, plateforme d’agrégation de conseil et d’épargne digitale développée sous la marque WeSave, dont elle détenait jusqu’à présent 49%. « Cette acquisition élargit notre offre digitale en nous appuyant sur une technologie performante et une équipe jeune et agile », explique Valérie Baudson, membre du Comité Exécutif d’Amundi.

Des recrutements en hausse

« Depuis six mois les recrutements sont en hausse dans les fintechs françaises », constate Christophe Laville, consultant senior banque & services financiers chez Morgan Philips Executive Search. « Celles qui ont réussi à passer la période d’écrémage ont désormais plus de moyens pour recruter et n’hésitent plus à nous solliciter directement pour certaines d’entre elles, notamment sur des fonctions contrôle interne, opérations, analyse crédit ainsi que des profils quantitatifs ».

Coralie Rachet, managing directeur France du cabinet de recrutement Robert Walters qui présentait le 24 janvier son étude de rémunération et les tendances du marché de l’emploi, prévoit quant à elle « un appel d’air dans les fintechs pour les profils mixant expertise bancaire et agilité digitale ».

Plus matures, les fintechs recrutent donc davantage, et dans pratiquement toutes leurs activités. C’est le cas par exemple de la plateforme ClubFunding qui, afin de renforcer son positionnement, a récemment étoffé ses départements Analyse, Relations Investisseurs et Business Developpement par l’arrivée de nouveaux collaborateurs.

Des recruteurs qui s’adaptent

Si pour dénicher la perle rare, les sociétés fintechs postaient jusqu’à présent des offres d’emplois sur leur site Internet et approchaient directement les candidats sur les réseaux sociaux professionnels, le recours à un recruteur dont c’est le métier pourrait se multiplier. Car recruter la bonne personne prend du temps et les patrons de fintechs en ont généralement peu, occupés qu’ils sont à ouvrir un bureau à l’étranger ou développer la nouvelle version d’un produit.

C’est pourquoi certains cabinets ont décidé de jouer la carte de la complémentarité, à l’instar de Morgan Philips Executive Search et de sa practice Banque & Fintech. « Comme il existe dans le secteur bancaire et de la FinTech une forte demande pour attirer les meilleurs talents à un prix raisonnable, nous proposons à chacun de nos clients des recherches spécifiques et des stratégies d’embauche uniques », rappelle Jean-François Monteil, directeur général Banque & Fintech en France et au Royaume-Uni.

Signe des temps, certains professionnels du recrutement en finance ont rajouté les fintechs à leurs domaines de compétences, à l’image de Florence Soule de Lafont, associée Financial Services chez Heidrick & Struggles qui affiche sur son compte Linkedin la Fintech comme spécialité, en plus des métiers financiers traditionnels (Investment Banking, Asset Management, Corporate Finance…). Une révolution dans le petit monde de la chasse de têtes.

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Goldman Sachs ouvre des bureaux à Milan et à Stockholm alors que le Brexit devient chaotique

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Alors que Theresa May se rend à Bruxelles pour tenter de renégocier un accord qu’elle-même avait précédemment qualifié de non négociable, et avec la date fatidique du 29 mars qui se rapproche, les banques s’en vont. Bank of America se prépare à transférer du personnel à Paris et Goldman Sachs ouvre de nouveaux bureaux dans l’UE.

Goldman doit ouvrir son nouveau bureau à Stockholm et son nouveau bureau à Milan dans les prochaines semaines. Le bureau de Stockholm aura une capacité de 100 personnes. Celui de Milan aura une capacité de 130 personnes. Dans les deux cas, le nombre final d’employés reste à déterminer – et dépendra de l’issue des négociations sur le Brexit et des obligations qui en résultent pour les banques.

L’annonce de l’ouverture des nouveaux bureaux à Stockholm et à Milan intervient au moment même où Goldman finalise sa licence de courtage à Francfort. La banque doit s’installer dans un nouveau bureau dans la tour Marienturm à Francfort courant 2019. Entre-temps, la banque a déjà recruté en Allemagne dans les domaines des risques, de la conformité, de la trésorerie, des RH et de la technologie.

Outre Francfort, Milan et Stockholm, Goldman Sachs a également ouvert un nouveau bureau à Dublin et complète ses bureaux existants à Paris et à Madrid. Le petit bureau de Dublin a ouvert ses portes à la fin de l’année dernière et compte une douzaine de personnes, principalement spécialisées dans la gestion d’actifs et l’immobilier. L’équipe de vente de la banque pour les clients français et du Benelux a rejoint Paris durant l’été 2018. Les bureaux de Madrid, Milan et Francfort abritent déjà certains des banquiers ECM et DCM.

Cependant, la dispersion de Goldman Sachs en Europe ne consiste pas uniquement à déplacer les banquiers en contact direct avec les clients vers les marchés locaux. À Stockholm, où la société occupe un bâtiment juste en face du prestigieux Grand Hôtel, Goldman renforce également son équipe titres, suite à l’acquisition l’an dernier de Pantor, une société de logiciels de trading haute performance basée à Stockholm. L’acquisition de Pantor (environ 30 personnes) fait partie intégrante de la reconstruction complète de la plate-forme d’exécution algo de Goldman, supervisée par Michael Blum, de Chicago,ex- partner de KCG Holdings qui a rejoint Goldman cette année.

L’ajout de plusieurs centaines d’employés de Goldman Sachs en Europe continentale devrait faire tiquer au Royaume-Uni. Le salaire moyen par tête chez Goldman Sachs International à Londres est d’environ 400 000 £, ce qui donne à penser que le gouvernement britannique génère environ 830 M£ de recettes fiscales chaque année à partir des 4.700 employés de Goldman (plus l’assurance nationale de l’employeur, plus l’impôt payé par 1.200 autres employés dans le back-office).

La semaine dernière, le CEO de Goldman, David Solomon, a déclaré qu’un hard Brexit aurait « un impact sur les activités et les lieux où la banque investit, mais aussi sur les gens ». Pour le moment, toutefois, le nouveau personnel européen de Goldman est censé être un complément plutôt qu’un substitut du personnel de Londres. Preuve en est, Goldman ouvrira un nouveau bureau à Londres plus tard cette année et prévoit de l’occuper pleinement.

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TÉMOIGNAGE : « Vous devez être exhibitionniste pour travailler dans un hedge fund »

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Comme la plupart des gens, je préfère faire l’acte en privé. D’autres, avec suffisamment de cajolerie (et d’alcool), sont disposés à laisser regarder quelques personnes. Ensuite, il y a les exhibitionnistes, qui veulent que chaque minute et chaque détail soient enregistrés. Ces personnes obtiennent de meilleurs résultats lorsque le monde entier les regarde. Si vous voulez travailler dans un hedge fund, préparez-vous à devenir un exhibitionniste.

Quand je parle de performance, je parle bien sûr des retours sur investissements (revenez sur Terre !). L’un des grands avantages du travail dans un hedge fund est que tout est transparent. Comme tous les membres de l’équipe d’investissement, je peux voir les rendements de la société en temps réel et le P&L est envoyé tous les jours. La seule tâche d’un buy-sider est de faire de l’argent pour les investisseurs. Ils veulent donc s’assurer que vous maîtrisez la situation.

Il n’y a pas de cachette lorsque vous travaillez pour un hedge fund. Les investisseurs voient nos rendements mensuels et, à l’occasion, vous entendez parler de la performance de votre fonds dans les actualités, généralement lorsqu’il s’agit d’une grosse surperformance ou d’une grave sous-performance. C’est formidable, car tout le monde connaît vos returns, ce qui les rend un peu plus méritocratiques. Nous savons tous qui a eu l’idée d’une augmentation de 50%. Nous savons tous quelle équipe l’a atteint.

Le revers de la médaille est …qu’il n’y a pas de cachette lorsque vous travaillez pour un hedge fund. Littéralement, tout est transparent. Il est difficile de dissimuler sa honte quand on ne performe pas. Personne ne le dira, mais à moins de travailler pour un endroit comme Millennium où vos pertes ne concernent que votre groupe immédiat, lorsque avez fait beaucoup de pertes, vous tuez les bonus de tout le monde. Les gens ne sont pas dans cette industrie pour des raisons de charité. Ils sont ici pour faire de l’argent. Et par votre faute, ils en font moins.

Ce n’est pas toujours mauvais. Parfois, vous aurez de la sympathie puisque tout le monde est en perte à un moment donné. Mais vous n’obtiendrez probablement pas grand-chose parce que la plupart des gens de ce secteur savent très bien oublier les fois où ils se sont trompés, mais ne vous laisseront jamais oublier les fois où ils ont eu raison.

C’est l’une des raisons pour lesquelles travailler dans un hedge fund est si stressant. C’est encore pire lorsque vous avez différentes équipes avec la même stratégie de trading. Si vous avez plusieurs équipes couvrant le même secteur, vous serez automatiquement comparé à elles. Si votre équipe sous-performe, vous devrez remettre en cause vos décisions d’investissement et commencer à copier celles des autres. C’est ainsi que fonctionnent les hedge funds. La fête est amusante quand ça marche. Quand ça s’arrête de fonctionner, tout le monde se fait littéralement exploser.

Donc, si vous souhaitez vous lancer dans l’industrie des hedge funds, assurez-vous de pouvoir performer lorsque tout le monde vous regarde.

Margin of Saving (https://www.marginofsaving.com/) a été créé par un analyst en poste dans un hedge fund de plusieurs milliards de dollars pour aider ses lecteurs à apprendre comment investir et économiser.

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Peut-on encore se permettre d’être généraliste pour faire carrière en finance ?

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Pour les étudiants des écoles de commerce qui s’intéressent aux évolutions du marché de l’emploi et réfléchissent à leur employabilité à long terme, une question revient souvent : faut-il opter pour une formation généraliste type MBA ou bien au contraire privilégier un programme spécialisé voire ultra-spécialisé ?

Antoine Morgaut, CEO Europe Continentale & Amérique latine chez Robert Walters, ne cache pas son inquiétude sur l’embauche de jeunes trop généralistes. « Pendant des années, les jeunes voulaient rester généralistes. Or, aujourd’hui, on manque cruellement d’experts », explique t-il. Dans ces conditions, grande est la tentation pour les jeunes diplômés en finance de jouer la carte de la spécialisation. Avec les risques que cela comporte…

Généraliste versus spécialiste

En effet, «  l’hyperspécialisation peut être un pari risqué. Nous préférons former des généralistes de la finance ou du contrôle de gestion, qui résistent mieux aux aléas conjoncturels », explique Eric Lamarque, directeur de l’IAE de Paris et du Master Finance. A ce sujet, on se rappelle tous des difficultés rencontrées par certaines promotions de  « quants » et autres spécialistes de produits structurés pour trouver du travail dans le sillage de la crise des subprimes.

Qui plus est, « plus on est pointu, plus le potentiel d’attractivité augmente mais il reste cantonné au secteur. Il faut donc être très sûr de son choix. Lorsque ces profils souhaitent changer de domaine d’activité au bout de quelques années, mieux vaut opter alors pour une formation de quelques mois, type Executive MBA. Les recruteurs restent très conservateurs… », souligne Laurent Bergeruc, directeur des 3e cycles MSc et MBA de l’INSEEC.

Autre stratégie afin d’éviter de rester cantonné toute sa vie professionnelle à un seul secteur : la double compétence (à ne pas confondre avec la spécialisation), en vogue depuis déjà quelques années déjà, notamment chez les jeunes diplômés en finance. « Certaines doubles compétences viendront booster tant les salaires que les perspectives d’évolution », rappelle dans nos colonnes Marie-Hélène Agard, directrice des recrutements sur les métiers de la Banque chez Page Personnel.

Plusieurs stratégies possibles

La formule, quoique contraignante pour les étudiants en terme de temps et d’organisation, a le mérite de séduire les recruteurs. C’est d’autant plus vrai que les véritables doubles formations, qui proposent une spécialisation tout au long du cursus, ne courent pas les rues, à la différence des diplômés qui complètent leur formation par une année de spécialisation à la fin de leur cursus.

D’après Jean-François Fiorina, directeur de l’ESC Grenoble et directeur adjoint de l’ESC Ecole de Management, l’intérêt du double diplôme réside dans la double compétence qui séduit les entreprises. « Elles ont une vraie demande à ce niveau et dans un marché très compétitif, le double diplôme crédibilise le CV », relève t-il.

Généralistes ou spécialistes, cela n’empêche pas certains jeunes diplômés de galérer pour trouver un job. « Pour entrer sur le marché de la finance aujourd’hui, il faut accepter de ne pas y arriver directement après ses études. Vous pouvez y arriver, mais par des moyens détournés et en acceptant de mettre un peu plus de temps qu’il y a quelques années », analyse Matthieu Beaurain, président et associé du cabinet Lincoln HR Group, spécialisé dans le secteur banque finance.

Et d’ajouter : « C’est l’occasion de vous essayer à plusieurs métiers. Le secteur bancaire vous offre de nombreuses possibilités grâce à ses passerelles entre les filières et métiers ». Prenez donc votre temps plutôt que de vous précipiter et le regretter toute votre vie professionnelle…

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Crédits photo : John Lund / gettyimages

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TÉMOIGNAGE : « Mon entretien avec Goldman Sachs Securities m’a complètement épuisé »

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Je suis étudiant et j’ai récemment passé un entretien pour un emploi dans les securities chez Goldman Sachs. Si quelqu’un d’autre doit passer un entretien chez Goldman, je tiens à vous prévenir : leurs entretiens sont difficiles. Très, très difficiles.

J’avais lu tout ce qui concernait l’embauche par Goldman de strats et de quants pour des jobs dans la vente et le trading, mais l’entrtien a tout de même été un choc. Ce n’était pas ce à quoi je m’attendais, à savoir être traité avec bienveillance via quelques questions sur les marchés et les raisons pour lesquelles j’avais choisi GS. Au lieu de cela, j’ai été confronté à des questions ardues d’analyse quantitative.

La plupart des questions qui m’ont été posées comportaient des probabilités et des statistiques. Toutes étaient bien au-dessus de mon niveau mathématique. Par exemple, on m’a demandé : « Pouvez-vous connaître l’attente d’une variable aléatoire si vous ne connaissez que sa densité ou sa fonction de masse ? ». J’ai séché. On m’a également demandé : « Dans une régression linéaire, que représente la ligne ? » Et « Combien font 1 + 2 + … + 100 = ? ».

Même les questions faciles n’étaient pas simples. À ce moment-là, j’étais sérieusement déséquilibré. Je pensais souffler enfin un peu lorsque quelqu’un m’a demandé de parler d’une analyse que j’avais faite, mais ils m’ont ensuite demandé de parler du biais de cette analyse et je n’ai pas vraiment su quoi dire.

Est-ce qu’il y avait des questions sur les marchés ? Oui, mais pour être honnête rien n’était simple. Ils m’ont demandé des choses du type : « Quel est le rendement en termes mathématiques et quelle est sa signification ? ». Je savais ce qu’est un rendement, mais pas grand-chose d’autre. Ils ont demandé : « Pourquoi les décisions de la Fed ont-elles un impact sur la courbe des rendements ? ». Je ne le savais pas. Ou bien encore : « Qu’est-ce qu’un CLO ? » (Je ne le savais pas non plus), « Qu’est-ce qu’un bid-ask game ? » (jocker) et « Combien de fois voyez-vous les taux augmenter de la FED en 2019 ? » (euh …).

Et comme si cela ne suffisait pas, ils s’attendaient également à ce que je cite les prix du marché de tout un ensemble de devises et d’indices. Inutile de dire que je n’ai pas obtenu le poste. Je suis plutôt content – je ne pense pas que cela aurait fonctionné pour moi là-bas. Mais si vous êtes un étudiant qui passe un entretien chez Goldman Sachs, je veux que vous sachiez ce qui vous attend. Les entretiens y sont tout sauf faciles.

Gianpaolo Zumpano est un pseudonyme

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Voici 12 banquiers que vous devriez connaître chez Bank of America à Paris…

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Vous voulez travailler dans la banque américaine qui recrute le plus à Paris depuis le début de l’année ? Cela tombe bien : une dizaine de postes sont à pourvoir chez BofA à Paris depuis le mois de janvier, auxquels il convient d’ajouter une quinzaine de postes toujours non pourvus ayant fait l’objet d’annonces en décembre, le plus souvent à des rangs de vice president (VP) ou associate.

D’où l’intérêt de connaître – au moins de nom – quelques banquiers seniors qui travaillent chez Bank of America à Paris et sont susceptibles d’être vos futurs supérieurs hiérarchiques. Pour vous y aider, nous avons résumé ci-dessous le parcours académique et professionnel de 12 senior bankers (qu’ils soient responsables d’activité, managing directors ou directors) travaillant actuellement dans le bureau parisien de BofA :

Bernard Mourad (head of Global CIB)

Bank of America a annoncé en décembre la nomination de Bernard Mourad comme responsable de l’activité Corporate and Investment Banking (CIB) de la division française de BofA ML. Après un double diplôme Sciences Po et HEC, ce franco-libanais lance un site étudiant (Alafac.com) et enchaîne un stage chez Morgan Stanley à Londres où il sera nommé en 2012 Managing Director de la branche Technologie, médias et télécoms (TMT) pour les clients de la zone EMEA.

En 2013, il lance une application mobile mySOS, un système d’alerte et de réseaux d’entraide citoyenne dans les situations d’urgence. En 2015, il devient PDG d’Altice Media Group. En 2016 et 2017, il est conseiller spécial du candidat Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Bernard Mourad est par ailleurs fondateur et président de l’application de secourisme mySOS Network, de la banque d’affaires The Board Partner et de Loopsider, un nouveau média en ligne 100 % vidéos et réseaux sociaux.

Laurent Vieillevigne (vice chairman CIB France)

En décembre, Laurent Vieillevigne a été nommé Vice Chairman de l’activité Investment Banking pour la France de Bank of America Merrill Lynch. Titulaire d’un Doctorat en médecine et d’un MBA HEC, il a été directeur marketing France chez Schering Plough Corp.(1987), conseiller du président de la Financière Indosuez (1990), directeur chez Lazard Frères (1992-1996), directeur général de Pierre Fabre (1996-1998), directeur délégué et conseiller spécial du président du directoire du Crédit Agricole Indosuez, membre du directoire de CDC Ixis (2002-2005), directeur des clientèles Corporate et institutionnelles de la banque d’investissement IXIS du groupe Caisse d’Epargne (2005), associé-gérant de Bucéphale Finance (2005), avant de rejoindre en 2007 Merrill Lynch comme Senior Advisor.

Stéphane Courbon (MD, vice chaiman CIB France)

Titulaire d’un MSC Finance à l’ESCP Europe, Stéphane Courbon est entré chez Bank of America Merrill Lynch en 2000. Cinq ans plus tard, il prend la direction de la division Equity Capital Market et Corporate Finance. Il a lui aussi été nommé Vice Chairman de l’activité Investment Banking de BofA ML pour la France en décembre dernier.

Pascal Bay (MD, head of corporate banking)

Diplômé de l’IEP Paris, Pascal Bay a effectué toute sa carrière chez Société Générale (ingénieur financier, originateur obligataire, responsable DCM FIG, responsable origination obligataire) avant de rejoindre BofA ML en 2000 dans le département DCM Corp France/Belux/Suisse et devenir responsable Corporate DCM EMEA et responsable du corporate banking France.

Jérôme Morisseau (Managing Director)

Diplômé de HEC Paris, Jérôme Morisseau a d’abord été sous-lieutenant dans le Régiment de Marche du Tchad dans l’armée française puis a débuté sa carrière dans la banque chez Morgan Stanley en 1994 comme executive director puis managing director en 2005. L’année qui suit, il rejoint Citi à Paris où il travaillera pendant 9 ans comme managing director avant de rejoindre au même grade le bureau parisien de BofA Merrill Lynch en août 2015.

Adeline DeJaeghere (Managing Director)

Diplômée de l’Essec, Adeline DeJaeghere a commencé sa carrière en 2003 comme analyst dans le département origination ECM de Lehman Brothers avant de rejoindre en 2005 le même département chez Merrill Lynch à Londres comme analyst puis être nommée associate un an plus tard. Après la fusion de Bank of America et Merrill Lynch, retour à Paris où elle accède aux rangs de vice president (2010-2012), director (2013-2017) puis managing director (depuis février 2017) chez BofA ML.

David Courthial (Managing Director)

Diplomé de l’ESC Rouen, David Courthial a commencé sa carrière chez BNP Paribas avant de rejoindre en 2007 UBS France comme managing director puis en 2010 Bank of America Merrill Lynch en tant que managing director, responsable de l’activité actions France, Benelux et Espagne.

Guillaume Mathe (Managing Director)

Diplômé Eco-Fi à Sciences Po et d’un Bachelor HEC Paris, Guillaume Mathe a commencé sa carrière en 2001 comme analyst chez Goldman Sachs puis a été superviseur chez PwC Transaction Services (2003-2005) et analyst M&A chez Bucephale Finance (2005-2007) avant de rejoindre Merrill Lynch comme director financial institutions group (FIG) et devenir depuis 2017 managing director, head of FIG France chez BofA ML.

David Ecot (Director)

Diplômé MSG Finance à l’Université Paris Dauphine et d’un Master Finance & Stratégie à Sciences Po paris, David Ecot a commencé sa carrière en 2006 chez Merrill Lynch à Londres comme associate dans la banque d’investissement au sein du département Power & Utilities avant d’être nommé en 2010 director dans la banque d’investissement de BofA ML à Paris.

Gregory Wharton (Director)

Diplômé d’un MBA à L’Insead, Gregory Wharton a successivement été traders warrant japonais chez BNP Paribas à Tokyo, market maker OAT chez CIC, prop’trader obligataire chez WestLB, senior manager stratégie chez Deloitte Consulting, vendeur senior VP chez JPMorgan et, depuis 2011, director CIB monde chez BofA ML à Paris.

Olivier Roussin (Director)

Diplômé de l’Inseec, Olivier Roussin a d’abord été manager back et middle office dans la divisions Marchés de Capitaux de Merrill Lynch France (1997-2013) avant d’être nommé country compliance officer chez BofA ML en 2003.

Benoît Chevalier (Director)

Benoît Chevalier a commencé sa carrière dans le département recherche actions de BNP Paribas à Londres (1999-2001) avant de devenir vendeur actions et dérivés de fonds chez Calyon à Paris (2001-2005) puis rejoindre SG CIB comme vendeur cross-asset dérivés pour la clientèle banque privée et devenir en 2009 responsable de la vent dérivés actions pour la France, Monaco, la Belgique, le Luxembourg et la Suisse. C’est en 2015 qu’il a rejoint BofA ML Paris comme vendeur dérivés actions et produits structurés.

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