S’installer à Londres mais où ? Les quartiers les plus prisés des banquiers

Alors comme ça, Londres vous tente ? Vous aimeriez rejoindre LA place financière européenne, qu’importent les débats britanniques insistants sur la place du Royaume-Uni au sein de l’Union Européenne, qui laissent pourtant un goût amer aux expats européens et français en particulier.

Qu’importe donc, vous êtes banquier et, de ce fait, votre pouvoir d’achat vous permet de vivre dans les quartiers huppés de Londres – mais peut-être pas au point de pouvoir encore investir dans la pierre (ou pas assez fou pour prendre ce risque-là), alors où se loger ?

Les professionnels de la finance ont tendance à se retrouver dans des quartiers assez centraux, mais pas nécessairement les plus proches de La City ou de Canary Wharf. Le lieu où il faut vivre pour côtoyer ses pairs… est Kensington, le quartier tricolore par excellence, toujours aussi plébiscité par les banquiers français malgré une flambée des prix de l’immobilier de 175% en 10 ans (d’où le choix de la location) ! Sinon, vous pouvez également essayer Chelsea ou Notting Hill, également appréciés des Frenchies.

London Central Portfolio, une agence spécialisée dans la gestion immobilière des quartiers locatifs les plus en vue à Londres, nous a fourni le graphique ci-dessous. Environ 31% des locataires de ces quartiers travaillent dans la finance, juste derrière la population étudiante, qui représente étonnamment 34% de ce marché haut de gamme de l’immobilier locatif.

Mais tandis que les étudiants louent aux abords des meilleures universités, les banquiers de Londres sont plus dispersés. Seulement 5% de ces derniers sont locataires à la City (probablement des banquiers juniors pour l’essentiel qui veulent habiter près de leur travail) contre 50% à Kensington, Notting Hill et Chelsea.

Le loyer moyen des banquiers à Londres est 33.287 livres sterling par an, soit environ 45.000 euros. À Paris, le niveau de loyer moyen était en 2014 de 13.308 euros (pour 50 m2), selon les derniers chiffres communiqués par l’Observatoire des Loyers de l’Agglomération Parisienne en juillet dernier.