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Pourquoi vous aimerez et détesterez travailler chez PwC, Deloitte, EY et KPMG

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Les Big Four sont souvent agrégés ensemble dans l’esprit des candidats. Il est vrai que tous sont prestigieux, emploient et recrutent des dizaines de milliers de personnes chaque année. Mais cela ne signifie pas pour autant que les Big Four soient identiques. Il existe de grandes différences entre travailler chez PwC, Deloitte, EY et KPMG.

Voici donc ci-dessous, sur la base des témoignages des employés actuels sur le site de gestion de carrières Vault.com ainsi que des modalités d’entretiens que les candidats nous ont fait remonter, les éléments clés dont vous avez besoin de connaître au moment de décider dans quel grand cabinet de conseil et d’audit postuler…

Pourquoi vous aimerez travailler chez PwC

Les employés de PwC rapportent que c’est « la firme la plus prestigieuse ». Elle compte dans ses rangs des « gens très intelligents ». C’est la « référence de l’industrie » et « l’équivalent d’Harvard » lorsque vous travaillez dans le conseil. PwC offre également une « formation continue et approfondie », possède une « grande culture d’entreprise » avec des « horaires flexibles » et fait que vous vous sentez être apprécié.

Pourquoi vous n’aimerez pas travailler chez PwC

Le revers de la médaille est la forte probabilité que vous devrez suer à grosses gouttes. Certains employés se plaignent de travailler « comme des dingues ». Ils rapportent aussi qu’il y a chez PwC des gens qui peuvent être « aussi arrogants et snobs qu’un banquier d’investissement ». Et bien que tout le monde est compétitif et high-level, le cabinet ne paierait pas aussi bien que ses concurrents, d’après ses employés (à noter que cette doléance se retrouve dans tous les cabinets).

Pourquoi vous aimerez travailler chez EY

Les employés d’EY disent qu’ils aiment y travailler parce qu’il y a des « opportunités de progression et de formation continue », « un travail stimulant et agréable » et « une exposition incroyable à des clients réputés ». Le cabinet est également décrit comme étant le « meilleur » et « hautement professionnel ».

Pourquoi vous n’aimerez pas travailler chez EY

D’un autre côté, les employés d’EY disent aussi que c’est « étouffant et dur », « arrogant et coincé », « vieux et stagnant » et que travailler dans le cabinet implique des horaires à rallonges et imprévisibles.

Pourquoi vous aimerez travailler chez Deloitte

Les gens disent qu’ils aiment travailler pour Deloitte parce que c’est « le plus sympathique et le plus compatissant » des Big Four. En outre, le cabinet offre « prestige » et « croissance professionnelle ». Les gens qui y travaillent sont « de first class, très talentueux, très intelligents » (du moins le prétendent-t-ils).*

Pourquoi vous n’aimerez pas travailler chez Deloitte

Moins reluisant, des employés de Deloitte se sont plaints à Vault de salaires fixes faibles, du manque d’équilibre travail / vie privée, de la pression réglementaire et d’une atmosphère « étouffante » en general.

Pourquoi vous aimerez travailler chez KPMG

Ce que les employés de KPMG apprécient chez leur employeur, c’est d’être bien payés, être dignes de confiance, côtoyer des « collègues intelligents, talentueux, amicaux et authentiques », sans oublier de vraies « opportunités de formation et d’évolution professionnelle ».

Pourquoi vous n’aimerez pas travailler chez KPMG

Ceux qui travaillent chez KPMG considèrent que leur cabinet est « le moins prestigieux des Big Four », que les heures de travail sont très longues entre janvier et avril, avec des « horaires imprévisibles » et que la rémunération n’est pas aussi importante qu’on pourrait l’imaginer.

Des traits communs à tous les Big Four…

Quel que soit le Big Four et le secteur d’activité dans lequel vous travaillerez, vous serez tenu d’aller là où est le client, ce qui implique un calendrier de voyage épuisant. Pour survivre, vous aurez non seulement besoin de vous adapter à cela, mais aussi d’être compétitif pour grimper dans la hiérarchie.

« Les Big Four constituent des environnements très concurrentiels et si les individus ne sont pas en mesure de développer leurs compétences en matière de business, il est très difficile pour eux de grimper dans la hiérarchie », fait observer un recruteur. « Dans un Big Four, votre carrière ne peut généralement qu’emprunter deux directions : soit vous progressez, soit vous partez ».

« C’est particulièrement vrai en bas de la hiérarchie où les employés juniors des Big Four travaillent dans des environnements en constante évolution et sources de stress », poursuit-il. « A contrario, les cadres seniors des Big Four ont plus de contrôle sur leur charge de travail et sont davantage susceptibles de se rapprocher d’un certain équilibre de vie ».

Cependant, quiconque rejoint un Big Four doit s’attendre à travailler de longues heures. D’après les résultats du sondage de Vault.com, un ancien employé de KPMG déclare : « Les heures de travail peuvent être TRÈS longues, parfois en fonction du client dont vous vous occupez. La combinaison entre horaires de banque d’investissement et rémunération d’auditeur peut être décourageante et frustrante ».


Photo caption: Stockbyte via Thinkstock

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Les hackathons, nouveaux canaux de recrutement pour les jeunes diplômés en finance

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A quoi servent concrètement les hackathons ? En quoi peuvent-ils constituer de véritables viviers de recrutement pour les partenaires financiers partenaires ? Pour le savoir nous avons passé au crible le hackathon qui viendra conclure la semaine du 19 mars au 23 mars un “challenge” de deux mois lancé par le cabinet de conseil et d’audit BM&A en collaboration avec le MSc Big Data & Business Analytics de ESCP Europe sur le thème : transformer la Finance grâce à l’informatique cognitive.

« La maîtrise du business analytics et de la data science afin d’en cerner les implications pour les entreprises est un des objectifs principaux de formation de notre programme », explique Wei Zhou, professeur à ESCP Europe et directeur scientifique du Msc concerné. « Le challenge que nous organisons va permettre de pousser la réflexion de nos étudiants sur des sujets complexes ayant trait au management stratégique des systèmes d’information, en leur permettant de se confronter dès maintenant aux problématiques concrètes des entreprises sur ce type de sujets ».

Travailler sur des cas réels…

Afin de permettre la réalisation du hackathon dans les deux catégories choisies (Digital Private Equity et Digital Private Banking), BM&A ainsi que ses partenaires fourniront des structures et séries de données réelles pour l’organisation de ce challenge. L’objectif pédagogique est de permettre aux 40 étudiants du MSc « Big Data & Business Analytics » de travailler sur des cas réels.

Les étudiants seront ainsi encouragés à appliquer de manière concrète leurs connaissances en analytics et cognitive computing afin de faire évoluer les expertises des métiers de la sphère financière, notamment en utilisant les outils avancés d’analyse et les plateformes de big data. Ils devront également mobilier les modèles prédictifs et d’automatisation afin de repenser les processus des métiers de la banque (M&A, Private Equity, Private Banking).

… pour augmenter votre employabilité

L’objectif de ce hackathon est de pouvoir répondre aux enjeux de l’organisation digitale de la fonction finance de demain qui entraînera une évolution pour le métier de Directeur Financier, métier qui est notamment impacté par une volumétrie et une exploitation toujours plus importante des data. Mais pas seulement…

« L’analytics et le cognitive computing font parties des technologies conduisant les métiers de la finance, comme de nombreux autres métiers, à vivre d’importantes mutations », explique Stéphane Alix, directeur associé de BM&A en charge de l’organisation du hackathon. « Le positionnement du M&A ; du Private Equity ou encore du Private Banking sont amenés à évoluer dans la chaine de valeur client ».

Un rapport gagnant-gagnant

« Les étudiants se voient pourvoir des cas pratiques, ceux de nos clients et partenaires », nous précise Stéphane Alix. Une aubaine pour des étudiants qui sont souvent amenés à travailler avec des sets de data historiques qui sont toujours un peu les mêmes… Au final, les meilleurs d’entre eux seront repérés par les partenaires financiers et technologiques (IBM, Teradata, Dataiku et Tableau) qui, dans un marché en pénurie, n’auront vraisemblablement pas de difficultés à se voir proposer des offres fermes d’emploi.

Une aubaine également pour les partenaires qui, en l’espace d’une semaine, voient 40 apprentis data-scientists travailler pour leurs clients (ce qui n’est pas sans rappeler les ‘junior entreprises’). « Ce premier hackathon que nous organisons vise à nourrir notre réflexion afin de trouver des solutions pertinentes et sur-mesure aux cas concrets soumis à la réflexion des étudiants », poursuit Stéphane Alix.

Bref, vous l’aurez compris, les hackatons sont donc un bon moyen de vous démarquer. Nombreuses sont les écoles (HEC, Ecole 42..) qui y ont succombé. Alors si votre école ne s’y est toujours pas mis, vous connaissez maintenant les arguments à avancer pour convaincre votre directeur des études de s’y mettre à son tour…


Crédit photo : aleryBrozhinsky / gettyimages

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Big Four versus Audit interne : quand il faut choisir…

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Faut-il chercher à vous faire recruter dans l’un des Big Four ou bien plutôt dans le département audit interne d’une grande entreprise ? En réalité, tout dépend de ce que vous attendez d’un employeur. Quel que soit le choix pour lequel vous optez, il y aura des avantages et des inconvénients.

Afin de choisir en connaissance de cause, nous vous proposons le regard croisé de deux chasseuses de têtes : Valérie Kolloffel-Clavert, associée chez Nicholas Angell à Paris et Jane Durant, associée chez WinterWyman’s Accounting & Finance Search Division à Boston.

Avantages Big Four

Collègues au top : « Si vous travaillez dans un Big Four, vous serez entourés de gens particulièrement brillants. Vous serez amenés à travailler aussi bien avec des banquiers que des administrateurs de sociétés. Si vous n’êtes pas à la hauteur vous ne ferez pas de vieux os », fait remarquer Jane Durant. De son côté, Valérie Kolloffel-Clavert relativise en rappelant que l’audit interne permet lui aussi de faire des rencontres intéressantes.

Prestige : « Tout le monde connaît les Big Four, ce qui renforce votre crédibilité sur le marché de l’emploi », relève Jane Durant. Selon une enquête de la société de conseil en recrutement Vault.com menée auprès d’auditeurs, les Big Four arrivent en tête des entreprises qu’ils considèrent comme étant les plus prestigieuses. « Une expérience en Big Four demeure un sésame sur le marché du travail, notamment pour les candidats désireux de travailler dans l’audit interne où un passage chez un Big Four est vivement recommandé  », poursuit Valérie Kolloffel-Clavert.

Salaire : « Les rémunérations dans les Big Four sont intéressantes, un peu moins si on les rapportent au nombre d’heures effectivement travaillées », relève Jane Durant. L’étude de rémunération nationale 2018 réalisée par le cabinet Hays indique qu’un auditeur junior travaillant dans un Big Four peut espérer, en moyenne, 35.000 € bruts. Un chiffre qui peut dépasser 50.000 euros après seulement deux à quatre années d’expérience. « Certains seniors managers et associés peuvent toucher jusqu’à plusieurs centaines de milliers de dollars par an », poursuit notre chasseuse de têtes américaine.

Avantages audit interne

Meilleure qualité de vie : « Les horaires sont moins contraignants que dans les Big Four, si bien que si vous avez des intérêts extra-professionnels, songez à fonder une famille ou bien voulez tout simplement passer plus de temps en dehors du bureau, cela peut être intéressant de travailler dans l’audit interne », note Jane Durand. Une analyse que ne partage pas Valérie Kolloffel-Clavert. « Les auditeurs internes des grandes entreprises se déplacent régulièrement à l’international pour auditer les différentes filiales et passent entre 30 et 70% de leur temps à l’étranger, ce qui, bien que passionnant et extrêmement formateur, n’est pas toujours optimal en termes d’équilibre vie professionnelle-vie privée », relève-t-elle.

Davantage de choix : Alors que les Big Four vous permettent de vous spécialiser, travailler dans un département d’audit interne requiert d’être plus généraliste. « Quel que soit votre domaine de spécialité, n’hésitez pas à lister les intitulés de jobs dans les secteurs qui vous intéressent », conseille Jane Durant. « L’audit interne est une véritable pépinière du groupe en matière de potentiel évolutif. C’est un poste qui permet de découvrir tous les métiers, tous les interlocuteurs du groupe et assure une vraie visibilité permettant aux meilleurs éléments d’évoluer vers des postes de directeurs financiers ou directeurs généraux », note Valérie Kolloffel-Clavert.

Un marché tendu :  « Les départements financiers recherchent désespérément des profils auditeurs dotés d’une expérience allant de 2 à 10 ans », fait remarquer Jane Durant. « La volonté des entreprises de reconstruire leurs équipes et de renforcer leur pépinière a entraîné une nouvelle vague de recrutement sur les auditeurs internes et les contrôleurs financiers à dimension internationale. Structurellement, les entreprises sont en sous-effectif latent et le marché est en mal d’expertise au sein des équipes comptables et financières », rappelle t-on du côté du cabinet de recrutement Robert Walters.

Des salaires convenables : « La rémunération est meilleure que vous ne l’imaginez. Vous n’aurez pas forcément à subir une baisse de salaire si vous passez d’un Big Four à un département d’audit interne », poursuit Jane Durant. « Lorsque nous plaçons un auditeur interne, ce dernier peut prétendre aux alentours de 60 k€ bruts annuels lorsqu’il a cinq ans d’expérience et dans les 90 k€ avec huit d’expérience », précise Valérie Kolloffel-Clavert.

Un large spectre d’intervention : « Les Big Four font de l’audit comptable et financier tandis que le spectre d’intervention des auditeurs internes est beaucoup plus large », explique Valérie Kolloffel-Clavert. Si vous travaillez dans un Big Four, vous aurez à traiter avec de nombreux prospects. C’est parfait en termes de visibilité mais cela pourra limiter votre expertise. « En rejoignant un département d’audit interne, vous serez responsable d’une entreprise dans un secteur précis. Vous saurez où vous mettez les pieds et serez fortement impliqués dans un secteur que vous finirez par maîtriser parfaitement », conclut Jane Durant.

Crédits photo : Thomas Barwick / gettyimages

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TÉMOIGNAGE : « Je croule sous les courriels de banquiers regrettant d’être partis précipitamment vers la fintech… »

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Je ne fais pas de mon cas une généralité, mais chaque jour je reçois une demi-douzaine de courriels de professionnels de la finance qui sont partis vers la fintech et cherchent désormais à en sortir. Que dire à leur sujet ? Ce sont des personnes qui, comme moi, ont trouvé qu’il était difficile de travailler dans les banques.

Dans un secteur comme la banque, lorsque vous faites un travail qui vous plaît guère, il est facile de se passionner pour des choses comme la technologie financière. Des choses qui semblent intéressantes même si, en réalité, elles ont très peu de sens. Car, après tout, qu’est-ce que la fintech sinon une combinaison de deux mots ?

Que diriez-vous si l’on combinait les mots “plastique” et “finance” pour obtenir “plasfin”? Voyez à quel point cela est excitant.. Le problème est qu’aujourd’hui nous combinons à peu près tout avec le mot ‘tech’. Jugez plutôt : AdTech, FinTech, EdTech, RegTech, InsurTech … Et la liste est loin de s’arrêter là.

En réalité la fintech n’est rien d’autre qu’un moyen d’utiliser la technologie pour résoudre un problème existant dans la finance. Cela consiste à savoir comment vous allez élaborer un produit ou un service qui peut être vendu à des clients dans l’industrie financière. Il s’agit ensuite de vendre ledit produit ou service et d’essayer de gagner de l’argent. Je dis bien “essayer” de gagner de l’argent. Si vous êtes chanceux…

Aujourd’hui, dans la banque, alors que vous vous ennuyez à construire des feuilles de calcul et des pitchbooks, grande est la tentation de commencer à se projeter dans le monde merveilleux des fintech où des millions de dollars se déversent comme par magie à travers une porte céleste. Mais ce n’est là en aucun cas la réalité.

Pour commencer, si vous voulez travailler dans les fintech – ou monter votre propre startup fintech – vous allez devoir trouver un problème que vous voulez résoudre dans l’industrie financière Voulez-vous construire un meilleur outil de gestion de portefeuille ? Ou bien un moteur d’Intelligence Artificielle capable de dessiner des feuilles de calcul ? Si cela semble cool et constitue une nouveauté, allez-y. Mais ne faites pas le grand saut avant de savoir quel problème vous résolvez et pourquoi.

Ensuite, vous devez vous soucier de construire un produit. Ce qui prend du temps. Vous devez aller parler aux clients, trouver des développeurs pour vous aider, tester le produit et s’assurer qu’il réponde bien aux attentes du client. Où se situe votre produit dans la chaîne alimentaire de la finance ? Est-ce un outil d’acquisition de clients ? Ou une plate-forme d’analyse de données ? Plus important encore, les clients l’achèteront-ils ? Qu’est-ce qui vous fait dire çà ?

Enfin, une fois le produit construit, vous devrez le présenter à des clients. Sauf qu’il y a un hic. Même les bons produits ne se vendent pas. C’est là que la plupart des fintechers échouent. Ils arrivent à résoudre un problème important en utilisant le bon produit, mais n’arrivent pas à vendre ce dernier. Il faut dire qu’il est tellement plus facile de décrocher un rendez-vous lorsque vous appelez d’une banque (et ce quelle que soit la banque en question) que lorsque vous appelez d’une société fintech n’ayant qu’un an d’existence au compteur.

Bon, revenons à mes courriels. En général, je les reçois au bout de 18 à 24 mois, une fois que les professionnels partis dans la fintech en ont assez de vivre de leurs économies, qu’il n’ont plus de liquidités et que les clients potentiels sont aux abonnés absents. C’est à ce moment-là qu’ils se rendent compte à quel point les présentations PowerPoint leur manquent. Je ne dis pas que vous ne réussirez pas dans la fintech, je dis que le voyage sera long. Bonne chance tout de même si vous décidez de franchir le pas…

WilowWallStreet est le pseudonyme d’un ancien managing director de Goldman Sachs, auteur du blog What I Learnt on Wall Street.


Crédit photo : SIphotography / gettyimages

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SGCIB muscle ses équipes “Financial Institutions Group” (FIG) : c’est le moment de postuler…

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Vous voulez rejoindre la division FIG (Financial Institutions Group) d’une grande banque d’investissement française ? Alors sachez que SGCIB continue de renforcer ses équipes en charge de la relation globale avec les institutions financières au sein de son Groupe Institutions Financières.

Et pour cause : SGCIB a pour ambition d’offrir à ses grands clients une expertise sectorielle renforcée et adaptée à leurs besoins locaux. Le tout en s’appuyant sur un modèle d’offre intégrée de banque d’investissement au service des banques, assurances, gestionnaires de fonds, fonds de pension, acteurs du secteur public et sponsors financiers.

Pour ce faire, les équipes de relation globale avec les acteurs du secteur public et les sponsors financiers s’appuient sur les banquiers conseils en charge de la relation client au niveau local et sur les experts en marchés de capitaux et fusions-acquisitions du Groupe Institutions Financières.

La banque française recrute d’ailleurs actuellement pour des postes en CDI basés à Londres un associé coverage FIG et un analyste M&A FIG.

Recrutements et…. nominations

Si vous postulez dans cette division, il y a de nouvelles têtes avec lesquelles il vous faudra composer. En effet, après avoir annoncé la nomination de Jose Enrique Concejo comme responsable mondial du FIG au sein de la division relations clients et banque d’investissement, Société Générale a annoncé ce mois-ci deux autres nominations.

Yves Jacob devient ainsi responsable mondial de la relation globale avec les acteurs du secteur public au sein du FIG où lui et son équipe sont en charge du développement du dialogue stratégique avec les Etats, les banques centrales, les fonds souverains, les banques de développement et les entités supranationales.

Et à compter du 1er avril 2018, Laurent Morel sera responsable mondial de la relation globale avec les sponsors financiers au sein du FIG. Basés à Paris, Yves Jacob et Laurent Morel sont rattachés à Jose Enrique Concejo. Avant d’être nommés, tous deux ont occupé diverses fonctions au sein de la banque au logo rouge et noir.

Deux banquiers “maison”

Yves Jacob possède plus de quinze ans d’expérience sur les marchés de capitaux tant pour le secteur privé que public. Sous sa responsabilité, la banque a considérablement développé l’activité DCM en Asie Pacifique, SG CIB étant désormais régulièrement nommée chef de file sur de nouvelles transactions via ses trois principales équipes à Hong Kong, Seoul et Singapour.

Titulaire d’un MBA de l’ESSEC, il a débuté sa carrière en financement Media & Télécoms chez Paribas en 1997 avant de rejoindre SGCIB en 2000 et d’intégrer en 2005 le département marchés primaires obligataires à Paris. A partir de 2008, il développe depuis Hong-Kong la plateforme Marchés de Capitaux de Dette (DCM) en Asie. En 2015, il devient banquier conseil en charge de la relation globale avec les institutions financières internationales.

Diplômé de l’Ecole Catholique des Arts et Métiers (ECAM Lyon) et de l’EM Lyon, Laurent Morel a débuté sa carrière comme consultant chez Air France UK à Londres en 1992 avant de rejoindre SocGen en 1994 comme banquier mid-cap au sein de la banque de détail en France, et d’intégrer en 1997 SocGen New York pour gérer la relation avec les filiales américaines de grandes entreprises européennes.

Laurent Morel occupe ensuite diverses fonctions au sein l’équipe Marché de Capitaux de Dette (DCM) à Paris. A partir de 2008, il prend la responsabilité mondiale de l’activité Marchés de Capitaux Actions (ECM) puis devient en 2012 Banquier Conseil en charge de la relation globale avec les FIG. Il rejoint Hong-Kong en 2015 en qualité de Responsable DCM et Advisory pour la région Asie Pacifique.

Peut-être l’un d’eux sera votre futur employeur, qui sait ?

SG_CIB_Yves_Jacob___Laurent_Morel


Crédit photo : Gearstd / gettyimages

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Bon à savoir : Natixis se renforce encore un peu plus dans le conseil en M&A

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Dans le cadre de la mise en oeuvre de son plan New Dimension, Natixis vient d’annoncer des investissements stratégiques dans trois boutiques indépendantes de conseil en Fusions & Acquisition en France (Clipperton), au Royaume-Uni (Fenchurch Advisory Partners) et en Chine (Vermilion Partners).

La fililale de banque de financement et d’investissement du groupe BPCE n’en est pas à son premier coup d’essai puisqu’en 2015 déjà elle avait acquis Leonardo & Co France et 360 Corporate (rebaptisés depuis Natixis Partners et Natixis Partners España) puis PJ Solomon à New York en 2016.

Ces nouveaux investissements doivent permettre à Natixis d’accélérer l’internationalisation de ses activités et d’étoffer son offre de conseil en M&A dans les services financiers et les technologies, en contribuant à son expansion en Europe et en Asie Pacifique.

Un réseau de 200 professionnels

« Dans le domaine des Fusions & Acquisitions, notre modèle unique multi-affiliés a déjà fait ses preuves et nous a permis d’étendre nos capacités de conseil en combinant des sociétés dotées d’expertises distinctes et très spécifiques », précise Marc Vincent, membre du Comité de Direction générale et responsable mondial de la Banque de Grande Clientèle de Natixis.

« L’acquisition de nouvelles expertises essentielles dans les services financiers, la Chine et les technologies européennes vient compléter notre franchise existante et enrichira nettement le dialogue stratégique que nous entretenons avec nos clients », poursuit-il.

Désormais, la franchise internationale de Natixis en M&A s’articulera autour de ses équipes internes et d’un réseau de 6 boutiques partenaires, et regroupera plus de 200 professionnels en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie, en Allemagne et en Chine (Hong Kong compris).

Voici donc ce que vous devez savoir sur chacune de ces boutiques M&A avant d’envoyer éventuellement votre candidature :

Clipperton (France, Europe)

Description : Clipperton est un cabinet indépendant de conseil en finance d’entreprise en Europe, spécialisé dans les secteurs des nouvelles technologies et d’Internet. Ses services couvrent les Fusions-Acquisitions, le financement par la dette et le placement d’actions. Elle est implanté à Londres, Paris et Berlin.

Équipe : Clipperton se compose d’une équipe de 24 professionnels dont la moitié sont des profils seniors (managing partners, partners, directors). Le cabinet recrute actuellement deux analysts pour son bureau parisien.

Track-record : Depuis 15 ans, la société est intervenue dans plus de 320 transactions à travers le monde.

Modalités d’acquisition : Natixis a conclu un accord en vue d’acquérir une participation minoritaire dans Clipperton par l’intermédiaire de sa filiale Natixis Partners.

Synergies : Natixis Partners et Clipperton uniront leurs forces et mettront à profit la présence renforcée de Natixis dans les Fusions & Acquisitions au plan mondial pour continuer à accompagner entrepreneurs, fonds de private equity et entreprises dans leur développement digital à l’international. L’objectif est de créer une proposition de conseil en corporate finance de premier ordre pour le secteur des technologies.

Fenchurch Advisory Partners (Royaume-Uni)

Description : Créé en 2004, Fenchurch Advisory Partners LLP est un cabinet de conseil indépendant spécialiste du corporate finance dédié exclusivement au secteur des services financiers. Fenchurch s’est forgé une position de tout premier plan sur le marché britannique grâce à son expertise pointue dans les activités de services financiers, notamment l’assurance, la gestion d’actifs et de fortune et la finance spécialisée.

Équipe : Fenchurch compte à ce jour 22 professionnels dont notamment 6 managing directors, 3 directors, 4 vice presidents, 3 associates, 3 analysts)

Track-record : L’équipe de Fenchurch a conseillé plus de 200 transactions d’une valeur allant de plusieurs dizaines de millions à plusieurs milliards de livres sterling, pour un total de plus de 150 milliards de livres. Récemment, Fenchurch a conseillé Standard Life Aberdeen dans le cadre de la vente de son activité d’assurance à Phoenix Group.

Modalités d’acquisition : L’accord conclu par Natixis (soumis à l’approbation des autorités de réglementation) prévoit un investissement stratégique à hauteur de 51 % du capital de Fenchurch, qui restera géré par ses associés actuels.

Synergies : « Ce partenariat stratégique renforcera notre capacité à répondre aux besoins de plus en plus complexes de notre clientèle, dont les activités et aspirations stratégiques se développent dans un contexte de plus en plus international », note Malik Karim, président exécutif de Fenchurch. De son côté, Natixis entend en profiter pour renforcer ses capacités dans le conseil aux acteurs des services financiers et contribuer à son expansion en Europe et aux États-Unis.

Vermilion Partners (Chine)

Description : Créée en 2004, Vermilion Partners est implantée à Beijing, Shanghai, Shenzhen, Londres et Munich. La société est spécialisée dans les transactions transfrontalières impliquant la Chine et conseille des opérations de Fusions & Acquisitions vers et depuis le marché chinois (inbound et outbound).

Équipe : Vermilion Partners se compose d’une équipe de 11 partners et managing directors ainsi que d’un advisory board de 14 personnes. Il s’agit de l’une des plus importantes équipes d’experts en transactions transfrontalières implantées en Chine continentale. Les profils internationaux parlant chinois, anglais et allemand sont les bienvenus.

Track-record : Vermilion Partners a accompagné dans leurs opérations à la fois des multinationales et des entreprises publiques et privées chinoises de premier plan, comme par exemple l’acquisition l’an dernier de Wuhan Zhong Yuan Rui De Biologicals par CSL.

Modalités d’acquisition : L’accord conclu par Natixis, qui sera mis en oeuvre après son approbation par les autorités de régulation, prévoit l’acquisition d’une participation majoritaire au capital de Vermilion Partners, qui restera gérée par l’équipe dirigeante actuelle.

Synergies : « Grâce à l’empreinte mondiale de Natixis et aux capacités de financement qu’elle apporte, nous pourrons améliorer l’offre que nous proposons à nos clients Chinois et internationaux », commente Peter Batey, président de Vermilion Partners. Ce partenariat renforcera les capacités existantes de Natixis en Chine, marché sur lequel l’entreprise est présente depuis 1994 avec des succursales à Shanghai et à Beijing.


Crédit photo : istocksdaily / gettyimages

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Voici des parcours inspirants pour ceux qui veulent passer d’un cabinet conseil à un autre…

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Si certains professionnels de la banque font le choix de rejoindre la fintech (avec plus ou moins de succès), d’autres financiers préfèrent rester dans leur secteur de prédilection lorsqu’ils changent d’employeur. C’est notamment le cas dans le conseil où il est fréquent de voir des passages d’un cabinet à l’autre.

Alors que des financiers parviennent à se faire directement débaucher par le client qu’ils conseillent, d’autres partent pour la concurrence. Mais qui sont donc ces consultants qui passent d’un cabinet à un autre ? Ont-ils un profil débutant ou expérimenté ? Couvrent-ils les mêmes domaines ou bien en profitent-ils pour faire autre chose ? Changent-ils souvent d’employeurs au cours de leur carrière professionnelle ?

Il n’existe bien sûr pas de parcours-type dans ce domaine mais pour essayer d’y voir un peu plus clair, nous avons recensé quelques mouvements ayant eu lieu ces derniers mois dans le secteur du conseil (Big Four, conseil en management ou stratégie, …). A vous de vous faire votre propre idée sur les profils requis pour réussir ce que les recruteurs en finance appellent le move « consulting to consulting »…

Du conseil en stratégie à… un Big Four

Fin janvier, Deloitte France a nommé Stéphan Régnier, 45 ans, Managing Partner du Consulting et membre du comité exécutif de Deloitte France. Après une première expérience de consultant en stratégie opérationnelle au sein de Peat Marwick Consulting, ce mathématicien de formation a rejoint en 2006 Capgemini Consulting (la marque de conseil en stratégie et transformation du groupe Capgemini) où il deviendra Exécutive Vice-Président en charge du Digital et de la practice « Stratégie et Transformation ».

En 2016, il fonde et dirige la Fast Digital Team, l’agence digitale dédiée à la construction des deals digitaux « end to end » emblématiques du Groupe Capgemini, combinant les savoir-faire du consulting, de la technologie, de la data et du design.

Sa motivation ? « Deloitte France a pour ambition de devenir le leader du marché du consulting. Porter ce défi en intégrant la référence mondiale du conseil et du digital est un challenge excitant. Je me réjouis de conduire la stratégie de développement et d’innovation du cabinet…. » explique Stéphan Régnier.

D’un Big Four vers un autre Big Four en passant par une expérience intermédiaire

En décembre 2017, Deloitte France a nommé Emmanuel Commaret, 49 ans, spécialiste en financement bancaire, fusions & acquisitions, fiscalité, réduction de coûts et optimisation du BFR, en tant que Chief Financial Officer (CFO).

Diplômé HEC, il a débute sa carrière en 1993 en tant qu’attaché de clientèle Entreprises au sein de la banque de Neuflize (Groupe ABN-Amro). En 1997, il devient Manager puis Senior Manager chez Ernst & Young Transaction Services, il y accomplit des missions de due diligence et de commissariat aux comptes. En 2004, il est coopté associé et prend en charge les audits d’acquisition pour des groupes industriels ou des fonds d’investissement.

En 2006, Emmanuel intègre en qualité de CFO, Cromology, un groupe international spécialisé dans la fabrication et la distribution de peinture, avec un chiffre d’affaires d’environ 750 millions d’euros et des marques comme Tollens ou Zolpan.

Changer de cabinet tout en gardant la même spécialité…

Fin 2017, le conseil financier indépendant Duff & Phelps a accueilli dans ses rangs Robin Lesage, 36 ans, en qualité de Director au sein de son équipe parisienne de Transaction Advisory Services. Un débouché naturel pour ce diplômé de l’Ecole Polytechnique (X) et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées qui a acquis une expérience de 11 ans chez Mazars, en tant qu’auditeur grands comptes puis au sein du département Transaction Services.

Il est régulièrement intervenu lors de missions de due diligences financières dans le cadre d’acquisitions ou de cessions complexes avec carve-out. Il dispose également d’une connaissance approfondie des éléments de négociation de prix (ajustements de dette nette, ajustements de BFR, garanties de passif, locked box, etc.).

Sa motivation ? La « dynamique de l’équipe qui est en train de se constituer » ainsi que « le positionnement en tant que pure player indépendant et global du cabinet », déclare Robin Lesage. Composée de professionnels ayant soit fait leurs armes au sein de cabinets de conseil financier, soit disposant d’une formation solide acquise en école commerciale ou en école d’ingénieurs, l’équipe Transaction Advisory Services de Duff & Phelps à Paris est appelée à s’agrandir d’ici à l’été. Elle devrait regrouper une quinzaine de membres à l’horizon du mois de juin 2018.

Changer de cabinet ET de spécialité

Début janvier, le cabinet de conseil et d’audit PwC a annoncé l’arrivée d’Anne Willot, 35 ans, en tant que Directrice du programme de transformation de l’audit. « Forte d’un parcours mixte entre secteurs public et privé, elle apportera le regard neuf et ‘challengeant’ d’une collaboratrice qui n’est pas issue du monde de l’audit », précise Patrice Morot, associé responsable des activités Audit et Conseil en gestion des risques de PwC France.

Diplômée d’un Master 2 en Assurance et Gestion du risque de l’université Paris-Dauphine et d’un Master 2 d’Etudes Juridiques Appliquée (mention droit anglo-américain) de l’université de Paris X Nanterre, elle débute sa carrière en 2006 chez Marsh MCLennan, en tant que consultante dans le management des risques pour les opérations de LBO puis se tourne vers le risk management, et en particulier la conception et le déploiement d’une cartographie des risques au sein de la RATP.

En 2010, elle intègre la Direction Générale de la Modernisation de l’Etat (devenue par la suite Secrétariat Général pour la Modernisation de l’Action Publique). Avant de rejoindre PwC, elle était directrice de cabinet du Président du BIPE, cabinet de conseil en stratégie d’une cinquantaine de personnes spécialisé en data & analytics, dont elle a notamment accompagné la forte croissance à l’international.

Sa motivation ? « Il n’y a pas pire ennemi de la transformation que de tomber dans le fatalisme, de ne plus remettre en cause le sujet dont on parle. J’ai été choisie car j’ai un regard neuf sur l’audit et j’essaie de le garder. Je pose des questions, j’écoute beaucoup, je laisse ma porte ouverte. Depuis le début, des collaborateurs viennent me voir chaque semaine pour contribuer à notre transformation », déclare-t-elle avec enthousiasme.

Revenir dans un cabinet où l’on a débuté sa carrière

En octobre dernier, Valérie Bazin qui dispose d’une large expérience des transformations de Fonction Financière, du pilotage de la performance, de gestion du changement et de la gouvernance d’entreprise a rejoint Mazars en tant qu’Associée au sein de l’activité Conseil.

Diplômée de l’EDHEC et Expert-Comptable, elle a auparavant occupé, durant près de 17 ans, différents postes à responsabilité chez LafargeHolcim, où elle a notamment été Directeur Financier d’une Branche d’activité, occupé le poste de « Controller » du Groupe et dirigé l’Audit Interne.

Un retour aux sources donc pour celle qui a commencé sa carrière chez Mazars en 1989 où elle a effectué des missions d’audit et de conseil pour les grands clients du cabinet pendant 11 ans.


Crédit photo : amriphoto / gettyimages

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SocGen prévoit de recruter près de 150 data experts en 2018

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A l’heure de la transformation digitale des entreprises et à la veille de l’entrée en application du Règlement européen de protection des données personnelles (RGPD) en mai prochain, les entreprises ont plus que jamais besoin de s’entourer d’experts de la data. Afin notamment d’améliorer la connaissance de leurs clients, développer des nouveaux produits et services, assurer la cybersécurité, être en conformité, elles renforcent donc leurs expertises en matière de gestion de la donnée.

Les établissements financiers sont évidemment concernés au premier plan. Pour preuve, Société Générale, chez qui la donnée est un actif stratégique autour duquel la transformation de ses métiers s’accélère, prévoit de recruter près de 150 experts de la donnée en 2018. Data scientists, data engineers, data quality managers, business data designers, IT data architects et autres chief data officers seront donc les bienvenus.

« Le dispositif mis en place en 2015 sur la donnée se transforme pour accompagner le mouvement Big Data », rappelle Emmanuelle Payan, Chief Data Officer du groupe. « Nous avons voulu un dispositif qui soit décentralisé, très proche des métiers, avec un réseau de Chief Data Officer dans chacun de nos métiers ».

De nouveaux profils experts IT…

Plus généralement, les métiers de l’IT sont au cœur de l’innovation, du développement de services digitaux et de la gestion des données. Ils représentent un enjeu clé pour Société Générale où plus de 13.000 personnes travaillent déjà dans les métiers de l’IT du Groupe dans le monde. Cette année Société Générale compte recruter plus de 600 experts et jeunes diplômés en France.

Parmi ces métiers, il en est un nouveau : le Data Privacy Officer (DPO). En effet, d’ici à l’entrée en vigueur du RGPD en mai prochain, les entreprises – y compris les banques – ont enclenché les étapes en interne pour se mettre en conformité, notamment dans la gestion de leurs systèmes d’information et de leurs données.

« Les questions de sécurité et de confidentialité de données (dont le secret bancaire), couplées à de nouvelles exigences réglementaires qu’apporte le RGPD, obligent les banques à être particulièrement vigilantes », explique Thomas Bioud, Regional Head of Sales de Unit4, éditeur de solutions ERP, CPM et best in class au service du secteur tertiaire. « Leur transformation est cependant visible et en progrès continu depuis plusieurs années ».

Chez SocGen, le chantier de la mise en conformité avec le RGPD démarré en 2016 « a été une formidable occasion d’accélérer l’acculturation des collaborateurs à ce qu’est la donnée. Nous avons d’ailleurs mis le programme RGPD du côté du business et non de la compliance », explique Emmanuelle Payan.

sans oublier les spécialistes blockchain

Autre profil expert activement recherché : les spécialistes de la blockchain dont les usages pourraient se démultiplier dans les prochaines années. A l’heure où les cryptomonnaies (Bitcoin, Ripple, litecoin, NEM, stellar…) déchaînent les passions, la banque française s’intéresse plutôt à la technologie sous-jacente qu’est la blockchain dont le phénomène n’est qu’une illustration de la rapidité de la révolution technologique de ces dernières années.

A ce sujet, Hélène Krief, directrice du recrutement IT et banque d’investissement du groupe Société Générale, table ainsi sur une dizaine de recrutements d’experts Blockchain sur l’année 2018…


Crédit photo : NicoElNino / gettyimages

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Brexit : pourquoi Paris est boudée par Credit Suisse et d’autres établissements financiers de la City ?

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Fin février, des sources proches de Credit Suisse ont indiqué que le géant bancaire suisse privilégierait Francfort ou Madrid plutôt que Paris comme point de chute post-Brexit possible de 250 de ses banquiers d’investissement actuellement basés à Londres. Si les discussions entre les régulateurs locaux et les responsables gouvernementaux n’auraient rien donné comme le rapporte Bloomberg, ce n’est pas pour autant que les pouvoirs publics baissent les bras, bien au contraire.

Pas plus tard que la semaine dernière, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est exprimé devant la presse à Londres à l’occasion d’une visite au cours de laquelle il devait rencontrer des banquiers et représentants des milieux d’affaires. Il a indiqué que les promesses de délocalisations reçues par les autorités françaises concernaient « plusieurs milliers et pas plusieurs centaines » d’emplois, et que ce mouvement allait se faire « progressivement et pas du jour au lendemain », évoquant un processus « de long terme ».

On est cependant loin des chiffres annoncés peu après le référendum sur le Brexit, certains ayant alors évoqué l’arrivée  de 30.000 financiers en provenance de la City. Jusqu’ici les annonces de relocalisations d’emplois ont été assez modestes, que ce soit à Paris ou sur les autres places financières, exception faite de Francfort.

Les banques de la City ne sont pas les seules à bouder Paris. Les sociétés de gestion d’actifs semblent elles aussi préférer d’autres cieux, à l’instar de Jupiter Asset Management qui, en prévision du Brexit, a confirmé fin février vouloir se renforcer… au Luxembourg. D’autres comme le géant américain de l’asset management Legg Mason envisage quant à lui de créer une société de gestion à Dublin, selon The Irish Times. Dublin où Amundi pourrait elle aussi déplacer une partie significative de ses effectifs londoniens.

Les raisons du désamour…

Selon Paris Europlace, la mise en place de réformes en faveur d’une plus grande flexibilité des lois du travail et une réduction des charges fiscales et sociales, avec notamment l’abaissement accéléré de l’impôt sur les sociétés, la suppression de l’ISF sur les investissements financiers et l’abaissement de la taxe sur les salaires marquent un nouveau pas décisif dans l’attractivité de la Place de Paris.

Mais alors pourquoi la France fait-elle (encore) parfois figure d’épouvantail malgré l’arrivée à l’Elysée d’Emmanuel Macron ? C’est sans doute parce qu’en terme d’image, les clichés ont la vie dure. Un article paru cette semaine dans The Times illustre à merveille la situation.

D’après le quotidien britannique, “Come to France, it’s less French than you’d think” pourrait être le pitch de la France à la City, à l’heure où les pouvoirs publics français se veulent rassurants sur l’évolution de la législation du travail et promettent la réduction de l’ISF… sans parler des efforts faits pour mieux parler la langue de Shakespeare.

Et, cerise sur le gâteau : “vous pouvez payer des impôts sur seulement la moitié de votre revenu“. Sauf que tout le monde n’est pas convaincu. « Les édulcorants français sont artificiels car le coût d’embauche reste tellement élevé… », rapporte un gestionnaire de fonds basé à Londres. « Votre impôt sur le revenu a beau être divisé par deux, c’est sans compter les cotisations sociales et patronales… ».

De leur côté, les promoteurs des autres places financières post-Brexit n’hésitent pas à en rajouter une couche. « Paris a un très fort taux de taxation et sa législation du travail est un cauchemar », indiquait l’an dernier Bepi Pezzulli, avocat et dirigeant de Select Milano, une organisation non gouvernementale qui promeut Milan comme destination alternative à Londres dans le sillage du Brexit. De bonne guerre…

Mais plus encore que les autres places financières européennes, c’est peut-être encore l’attractivité de Londres qui constitue le plus grand frein au retour. « Malgré le Brexit, nombreux sont les Français partis à Londres qui, s’ils ont le choix, préfèrent rester dans la capitale britannique », nous confie un trader commodities d’une banque d’investissement française à Londres.


Crédit photo : LiliGraphie / gettyimages

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Les trois erreurs les plus stupides que j’ai commises pendant mes révisions pour l’examen du CFA

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Huit ans ! C’est le temps qu’il m’a fallu pour obtenir ma certification CFA. Ce fut une bataille difficile non pas parce que je n’avais pas fait d’études en finance, mais à cause de trois erreurs que j’ai commises et qui ont fait que le processus s’est prolongé bien plus longtemps que prévu. Je conseillerais donc à tous les candidats CFA d’éviter de commettre ces erreurs lorsqu’ils se préparent à passer l’un des examens.

Ne pas réaliser que vous répétez les mêmes erreurs

Il y a une tonne de connaissances que vous devez maîtriser pour réussir les examens CFA, mais reconnaissez qu’il y a certains sujets qui reviennent sans cesse. Vous ne réussirez pas si vous ne comprenez pas les concepts de base.

Ce qui m’a fait faire préparer l’examen de manière plus abrutissante qu’efficace a été de me concentrer sur la maîtrise de tout plutôt que de vraiment perfectionner ma compréhension des concepts de base. Il est si facile de tomber dans ce piège que vous passez d’une leçon à l’autre sans savoir si vous êtes dans le vrai ou le faux.

La règle empirique que j’ai commencé à adopter au niveau II, et qui, selon moi, a contribué à mon succès, a été de noter toutes les questions où je me suis trompé lors des examens pratiques. Quand j’ai répété l’examen, si j’avais un problème en raison d’une mauvaise compréhension d’un concept, alors je l’encerclais en rouge, l’ajoutais sur une liste et revenais sur le sujet en profondeur. Puis j’ai répété les questions jusqu’à ce que je puisse y répondre parfaitement.

Si vous faites plusieurs fois la même erreur qui concerne un concept de base, arrêtez-vous, respirez et corrigez-la avant de passer à l’étape suivante.

Parler à trop de monde

Quand j’ai passé le niveau I du CFA, il n’y avait aucune pression sur mes épaules parce que j’étais pour ainsi dire l’outsider. Je n’avais pas de formation en finance et les gens étaient sous le choc quand je leur ai dit que j’étais candidate.

Quand j’ai passé le niveau II, c’était complètement différent. J’avais dit au monde entier que je passais l’examen et la pression était forte. Lorsque j’ai échoué, il était difficile de le dire aux autres parce que j’étais embarrassée. Et tout le monde voulait savoir…

Les autres personnes qui passaient l’examen en faisaient tout un plat, surtout dans les jours précédant l’examen. Je conseille à tout candidat CFA de s’abstenir de le dire à quiconque n’ayant pas besoin de le savoir. Vous pourriez être tentés de le dire à votre patron et à vos amis proches. Dans mon cas, seule ma mère était au courant…

Sous-estimer le niveau III

Alors que tout le monde tremble de peur au niveau II, on croit généralement que le niveau III est une promenade de santé. Après avoir réussi le niveau II, je me suis ruée sur le dernier examen avec un excès de confiance.

J’avais été licenciée de Lehman Brothers en février 2008 et avais donc tout mon temps pour étudier le niveau III, ce que je n’ai pas fait. Peut-être étais-je épuisée de mon job d’equity research associate, ou peut-être étais-je un peu trop arrogante du haut de mes brillantes études. J’étais distraite et j’ai échoué.

Ne supposez pas que le niveau III est dans la poche. Comme le montrent les taux d’échec, il y a encore de l’écrémage à ce niveau.

Obtenir ma certification CFA n’a pas été de tout repos. Beaucoup de candidats CFA rencontrent eux aussi des problèmes, mais si vous évitez les pièges ci-dessus et consacrez le volume d’heures d’étude nécessaires, alors vous finirez vous aussi par franchir la ligne d’arrivée.

Sara Grillo, CFA, est une rédactrice financière spécialisée dans la marque employeur et le marketing à destination des professionnels et des sociétés de gestion d’investissements. Elle a été associate chez City National Rochdale et Lehman Brothers, investment analyst chez Diamond Oak Capital Advisors et conseillère financière chez Empire Wealth Strategies.


Photo credit : fizkes / GettyImages

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Les 5 critères à retenir pour bien choisir votre MBA

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Pour sa 8è édition, le salon MBA Fair – Executive Masters organisé par le Groupe Le Monde s’installe au Palais Brongniart ce samedi 17 mars. Aujourd’hui, un MBA est la clé pour accéder à des postes de manager dans l’entreprise. De nombreux cadres, ayant entre 3 et 10 ans d’expérience professionnelle s’orientent vers ces formations hautement qualifiées.

Vous êtes cadre et souhaitez acquérir de nouvelles compétences afin d’évoluer au sein de votre entreprise, cet évènement vous permettra de rencontrer les directeurs de programmes français et internationaux des plus prestigieux MBA et Executive masters ainsi que d’assister à des conférences animées par les journalistes du Monde et de participer aux prises de paroles de nombreux exposants tout au long de la journée.

Reste à savoir comment bien choisir son MBA. Voici, sur la base des échanges qui ont eu lieu sur ce thème lors des précédentes éditions du salon MBA Fair, les principaux critères de sélection que vous devriez retenir pour faire le bon choix…

1/ Le ranking du MBA dans les classements

Même s’il n’est pas le seul, le classement Global MBA du Financial Times fait office de référence internationale concernant les meilleures formations MBA sur une base multi-critères, allant des salaires jusqu’à la mobilité internationale, en passant par le prestige auprès des recruteurs ou bien la durée moyenne pour trouver un emploi, entre autres. Dans l’édition 2018 du FT, une école française – l’INSEAD – qui se situe sur la deuxième marche du podium, juste derrière Stanford (sachant qu’elle était première dans les classements 2016 et 2017).

Il n’est donc point besoin de traverser la Manche (ou l’Atlantique) pour faire partie des meilleurs ! Attention toutefois : les classements reposent sur des méthodologies aux contours parfois flous et une formation MBA qui sait habilement communiquer peut parfois arriver devant une autre (ce qui n’est pas le cas de notre champion tricolore, rassurez-vous !).

2/ Le retour sur investissement du MBA

Préparer une formation MBA est onéreux : comptez 77.000 euros sur un an à l’INSEAD et 66.000 euros à HEC Paris pour une période de 16 mois, et même plus de 100.000 euros à Harvard. Aussi convient-il à ce tarif de se pencher sur le retour sur investissement. Et d’essayer de se renseigner sur les salaires auxquels peuvent prétendre les titulaires du MBA une fois leur diplôme en poche.

S’agissant du retour sur investissement (autrement dit le salaire annuel global médian divisé par les frais de scolarité) c’est encore l’INSEAD qui arrive en tête des écoles françaises, suivie par HEC Paris, l’EDHEC et l’ESSEC, selon les données du site spécialisé dans les statistiques sur les rémunérations dans le secteur financier Emolument.com. Si vous optez pour ces écoles, votre bonus annuel  moyen (aux alentours de 80k€) devrait suffire à lui seul à rembourser vos frais de scolarité. A méditer…

3/ Le contenu des programmes du MBA

« Le MBA est avant tout un programme généraliste de Management », rappelle Henri Isaac, directeur de l’Executive MBA Dauphine. Cependant, l’objectif n’est pas de diffuser des modes managériales, mais de privilégier le développement des capacités de réflexion et d’analyse. « La vraie valeur d’un MBA réside dans la capacité de réflexion et de décision de ses diplômés », poursuit-il.

Et d’ajouter : « Nous considérons que le management des entreprises est riche de sa diversité, ne repose pas sur un modèle unique et n’a de sens que s’il respecte les valeurs humaines fondamentales. Sans éthique et respect de ces valeurs, le management n’est pas durable ». Pour ce faire l’Executive MBA Dauphine propose du travail en petits groupes (24 étudiants maximum par groupe, 2 groupes maximum par année), véritable entre-aide entre les apprenants, parrainage inter-promotions, fonctionnement en réseaux.

« Les Global MBA ont un contenu assez généraliste visant à préparer aux fonctions de leadeship dans les entreprises et les organisations, d’où l’intérêt de se pencher sur les options spécifiques offertes par chaque MBA », rappelle de son côté Anne-Claire Pache, directrice générale adjointe en charge de la grande école et des masters Essec. D’après elle, « le plus efficace reste encore de prendre le temps de s’informer auprès des étudiants qui ont déjà effectué le programme ».

Aux compétences ‘hard skills’ (cours de finance, de stratégie…) viennent s’ajouter les ‘soft skills’ (compétences relationnelles, personnelles..). « En termes de contenu, nous avons fait le choix de développer une place importante au développement personnel avec notamment un coaching individuel et collectif », relève pour sa part Christel Rathle, marketing director Executive Education & MBAs à l’Edhec Business School.

4/ Les labels récoltés par le MBA

Le MBA ne bénéficiant d’aucune reconnaissance de l’Etat, il convient d’être prudent, surtout qu’il existe quelque 300 MBA en France et 20.000 dans le monde. Premier gage de qualité dans l’Hexagone : l’appartenance de l’école qui délivre le MBA à la Conférence des Grandes Ecoles (CGE).

Au niveau européen, deux accréditations permettent de juger de la qualité d’un MBA : il s’agit de l’AMBA, délivré par l’Association of MBA’s au Royaume-Uni ainsi que l’EQUIS (European Quality Improvement System) délivré par l’European Foundation for Management Development (EFMD). Ces deux labels sont accordés à une vingtaine d’écoles françaises et 150-200 écoles dans le monde.

Enfin, autre label : l’AACSB, délivré par l’Association to Advance Collegiate Schools of Business à 23 écoles françaises. Quand une école détient ces trois labels, on parle alors de ‘triple couronne’. En tout, une quinzaine d’écoles françaises font partie des heureuses élues.

5/ Le réseau des alumni du MBA

« Le réseau est plus important que le diplôme en soi », reconnaît Tina François, directrice adjointe Marketing & Recruitment à l’Insead. Il permet en effet de développer des relations professionnelles (toujours utile pour décrocher un job) mais aussi personnelles (certains de vos pairs feront partie de votre cercle amical).

« Pour savoir si le MBA auquel vous voulez postuler vous permettra de travailler dans votre domaine de prédilection, renseignez-vous sur les secteurs d’activités où travaillent justement les anciens élèves », poursuit Tina François.  Vous avez donc désormais toutes les cartes en main pour faire le bon choix…

Crédits photo : ismagilov / gettymages

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Un calendrier 2018 déjà bien chargé pour le Club des Jeunes Dirigeants Financiers

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Après avoir dressé le bilan 2017 et défini la stratégie 2018, le Club des Jeunes Dirigeants Financiers (CJDF) vient de dévoiler sa programmation pour les mois à venir. « Après 6 semaines d’absence, le Club est de retour et avec un beau programme ! », indique son président Rainier Brunet. « De plus, sachez qu’un nouveau format est en préparation, ce serait un dîner limité à 30 personnes, autour d’une personnalité et uniquement sur invitation personnelle. Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous le signaler… ».

En attendant, vous trouverez ci-dessous la liste des événements auxquels vous inscrire et où vous pourrez réseauter avec des professionnels de la finance issus de différents domaines (banque, audit, private equity, assurance, immobilier….) dont nous avons rappelé le parcours académique et professionnel. Et, qui sait, peut-être y trouverez-vous votre futur employeur ?

Jeudi 5 avril : atelier “faire des affaires en Afrique”

Evènement gratuit limité à 25 personnes

Inscriptions : cliquez ici

A lire aussi : Cap sur le continent africain, nouveau laboratoire de la finance mondiale…

Mardi 10 avril : “Comment financer l’immobilier et ses innovations à l’ère du digitale” ? 

Avec l’intervention de Thierry Laroue-Pont, président du Directoire de BNP Paribas Real Estate depuis juillet 2014. Diplômé de l’IEP de Lyon, Titulaire d’une maîtrise de Droit et d’un DEA en Droit International, il a commencé sa carrière chez Jones Lang LaSalle avant de rejoindre BNP Paribas en 2004 comme Directeur du pôle Bureaux Ile-de-France, puis Directeur Général Adjoint.

Depuis 2010, il exerçait la Présidence de BNP Paribas Real Estate Advisory France, société dont il avait été Vice-Président pendant les trois années précédentes avant d’être nommé Directeur Général Délégué de BNP Paribas Real Estate depuis 2012, en charge de l’Advisory (Transaction, Conseil et Expertise).

A lire aussi : Les métiers du financement immobilier souffrent d’un déficit d’image mais cela est en train de changer…

Inscriptions : cliquez ici

Mardi 17 avril : Petit déjeuner avec Paul Esmein, directeur général adjoint du groupe Covéa

C’est la première intervention publique de Paul Esmein depuis sa nomination au poste de Directeur général de l’offre et du service client chez Covéa. Ingénieur du corps des Mines, ENSAE ParisTech, Institut des actuaires, après être notamment passé par le Trésor et l’AMF, Paul Esmein a rejoint Covéa en 2014 comme directeur des acceptations réassurance au sein de la direction générale santé et prévoyance du groupe, avant de devenir directeur de cabinet du PDG (depuis 2015), puis membre du comité exécutif, directeur général de l’offre et du service client (à compter de janvier 2018).

Inscriptions : cliquez ici

Mercredi 25 avril : table ronde, intitulée « Liberté, égalité, fraternité, venture capitalism ? »

Plus d’infos très prochainement…

Inscriptions : cliquez ici

Mercredi 16 mai : le Club fêtera son premier anniversaire

Lancé en mai 2017, le Club fêtera son premier anniversaire. A cette occasion, attendez-vous à une surprise…

Inscriptions : cliquez ici

Mardi 12 juin : Rencontre avec Jean-Pierre Letartre, PDG d’EY en France, au Luxembourg et au Maghreb

Diplômé d’un DEA de droit des affaires, expert-comptable, commissaire aux comptes, Jean-Pierre Letartre rejoint le cabinet EY (ex Ernst & Young) en 1985 et crée, en 1986, le bureau pour la région Nord, à Lille, d’où il est originaire. Promu associé en 1990, il développe et anime les activités d’EY sur l’ensemble des bureaux en région. Dès 1994, il prend en charge le marché des entreprises de croissance.

En 2005, il accède au poste de Directeur Général pour la France. Il est, depuis le 1er juillet 2008, Président d’EY pour la France et CEO d’EY en France, au Luxembourg et au Maghreb. A ce titre, il siège au comité exécutif de la zone EMEIA (Europe, Moyen-Orient, Inde, Afrique) qui compte plus de 80 000 collaborateurs.

Inscriptions : cliquez ici

Liens des différentes pages sur les réseaux sociaux :

Facebook: https://facebook.com/ClubJeunesdirigeants

Linkedin : https://www.linkedin.com/company/jeunesdirigeantsfinanciers/

Twitter : https://twitter.com/ClubJeunesDirig


Crédit photo : chombosan / gettyimages

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La signification cachée des bonus bancaires

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Que vous ayez déjà reçu votre bonus ou que vous soyez sur le point de le recevoir, vous ne manquerez pas de vous interroger sur les implications que cela entraîne. Par exemple, que signifie d’être mal payé ? Et que signifie d’être payé 20% de plus ?

Interpréter votre rémunération est tout un art. Il y a toutes sortes de choses qui déterminent le montant de votre bonus : votre performance absolue, votre performance par rapport à vos pairs dans l’industrie financière, votre performance par rapport à vos collègues dans la banque. Le montant de votre bonus est une formule complexe et vous devez la déchiffrer.

Avant de pouvoir comprendre votre bonus, vous devez savoir ce que vous méritez. Si vous ne savez combien vous devriez être payé, quelque chose ne va pas. Vous devez connaître les montants en vigueur. Que reçoivent vos pairs ? C’est seulement à cette condition que vous serez en mesure de comprendre si votre boss vous a payé équitablement.

Il y a toujours un point de repère. Si vous avez été payé correctement, votre bonus se situera quelque part entre le montant qui vous fera dire “je suis satisfait” et celui qui vous fera dire “je suis vraiment en colère”. Ne vous formalisez pas si le montant de votre bonus se situe en bas de ce spectre : cela signifie que votre patron fait son travail. Le fait d’être légèrement insatisfait peut être motivant : vous travaillerez plus dur pour prouver que vous méritez plus. Les meilleurs patrons sont ceux qui vous auront prévenu au quatrième trimestre de vous préparer à une légère déception.

Vous devez également considérer combien vous avez été payé l’année dernière. Si vous avez moins de 30 ans, vous devriez être mieux payé. Bien qu’elle soit encore limitée, votre performance absolue progresse. C’est pourquoi, si vous avez 30 ans ou moins, le fait d’être mal payé est problématique. C’est que quelque chose ne va pas. Ceci ne devrait pas arriver. Du moins pas encore…

Si vous avez dépassé la trentaine, c’est différent. Votre bonus est plus élevé. Il dépend davantage de l’industrie, de votre division, de votre groupe. Vous devez alors faire une estimation prudente. Vous devriez néanmoins voir votre bonus progresser. Si tel n’est pas le cas, vous devez agir et vous demander comment vous pouvez vous rapprocher davantage des attentes de l’entreprise, de la division ou du groupe ?

Si enfin votre bonus est inférieur à vos attentes à tous les niveaux, cela signifie que vous ne vous manifestez pas assez. Dans le secteur bancaire, vous devez communiquer vos succès. L’objectif de votre patron n’est pas de vous payer davantage mais de vous payer le moins possible tout en essayant de vous garder. N’en faites pas une affaire personnelle. Demandez-en plus. Expliquez pourquoi vous le méritez. Et ne vous contentez pas d’un ‘non’ comme réponse. Il m’est arrivé de voir des montants de bonus revus à la hausse pour l’année en cours.

Si vous ne demandez pas, vous ne saurez pas. Un bonus minuscule signifie que vous êtes trop silencieux. Manifestez-vous...

WilowWallStreet est le pseudonyme d’un ancien managing director de Goldman Sachs, auteur du blog What I Learnt on Wall Street.


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Les 3 principales raisons pour lesquelles les candidats refusent un poste…

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S’il est fréquent que les candidats en finance essuient un refus de la part des recruteurs, l’inverse est également vrai. Afin de déterminer quelles étaient les principales raisons avancées par les candidats refusant un poste après plusieurs entretiens, le cabinet de recrutement Robert Half a jadis réalisé une enquête via un institut de sondage indépendant auprès de 200 DRH, tous secteurs confondus (y compris celui de la banque-finance).

Si l’enquête est plutôt à la base destinée aux DRH afin que ces derniers puissent étudier tous les leviers alternatifs pour encourager les candidats talentueux à ne pas décliner le poste, elle n’en demeure pas moins intéressante pour le candidat que vous êtes, en permettant de vous situer par rapport aux autres et prendre les bonnes décisions. Voici donc les 3 principaux motifs de refus d’un poste par un candidat après plusieurs entretiens :

1. Le salaire

Il s’agit de la première raison de refus de poste pour 30% des DRH sondés. Nombreux en effet sont les candidats prêts à faire une croix sur le poste proposé si la rémunération ne correspond pas à leurs prétentions salariales. En général, les candidats connaissent les niveaux de rémunérations correspondant à leurs prétentions salariales. Et trop souvent la notion de salaire n’est abordée qu’en bout de chaîne, lorsque le processus de recrutement d’un candidat est déjà bien entamé. C’est pourquoi, même après plusieurs entretiens, le poste peut être refusé.

Une meilleure transparence dès le début des discussions et des propositions alternatives (primes, etc.) pourraient éviter d’investir trop de temps et de ressources pour rien. En s’appuyant sur les études de rémunérations en finance des grands cabinets de recrutement (que nous publions régulièrement sur ce site), les recruteurs peuvent ainsi définir plus finement les niveaux de rémunérations de leurs futurs collaborateurs, et les candidats ne pas évoquer des salaires fantaisistes pendant l’entretien d’embauche.

« Il peut être convenu avec un candidat de revaloriser son salaire à court terme pour contrecarrer une rémunération inférieure à ses prétentions initiales », explique Olivier Gélis, directeur de Robert Half. En tant que candidat hésitant à accepter le poste à cause du salaire, rien ne vous empêche de tenter de convaincre le recruteur d’aller dans ce sens. De toute façon, vous n’avez rien à perdre… Surtout qu’au final, rien ne dit que vous ferez affaire : la contre-offre est citée pour 17% des raisons d’un refus après plusieurs entretiens.

2. La situation géographique

Véridique : près d’un français sur cinq déclare avoir déjà renoncé à se rendre à un entretien d’embauche parce qu’il était compliqué ou trop chronophage de s’y rendre, selon l’étude Mobilité et Emploi du cabinet Elabe. Ainsi, une entreprise éloignée du domicile ou difficilement accessible peut nécessiter un investissement pour un candidat (titres de transports, vélo, voiture, etc.). Guère étonnant donc que pour 19% des DRH interrogés, la situation géographique constitue la principale raison de refus d’un poste.

Mais là encore, un terrain d’entente est possible. « Si le recruteur est en mesure de proposer des journées de télétravail ou des horaires décalés, la contrainte liée à la situation géographique de l’entreprise sera réduite », indique Olivier Gélis. A condition que vous suggériezvous même au recruteur ces alternatives s’il ne vous les propose pas spontanément.

3. L’intérêt du poste

Les DRH interrogés sont 19% à avancer l’intérêt du poste comme principale raison de refus après plusieurs entretiens. Une enquête salariés sur les facteurs de motivation au travail réalisée par Robert Half auprès de 1.000 salariés de plus de 18 ans en France révélait que 71% des salariés accordaient plus d’importance à l’intérêt du poste qu’au salaire. Dans le cadre d’une proposition d’embauche, c’est même le premier critère pris en considération. A vous donc de sélectionner les offres d’emplois dont le descriptif de tâches correspond le mieux à vos attentes, ce qui fera gagner un temps précieux à la fois à vous et au recruteur.


Credit: photo nzphotonz / gettyimages

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Ces professionnels de la BFI qui viennent de prendre du galon chez Natixis…

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Après avoir annoncé s’être renforcée dans le Conseil M&A, Natixis a annoncé un recrutement et plusieurs nominations au sein de sa Banque de Grande Clientèle dans le cadre de son plan stratégique New Dimension.

La filiale de banque de financement et d’investissement du groupe BPCE entend en effet poursuivre le déploiement de ses grandes franchises à l’international, valoriser l’expertise sectorielle construite dans les financements structurés pour approfondir les relations avec les clients opérant dans quatre secteurs clés (Investment banking – Energy & Natural Resources, Aviation, Infrastructure, Real Estate & Hospitality), et se développer dans les segments de clientèle de l’assurance et des fonds d’investissement.

Si vous travaillez ou souhaitez postuler dans l’une de ces divisions, voici donc les nouvelles têtes avec lesquelles il vous faudra composer…

Luc François, responsable de la plateforme EMEA (hors France)

Diplômé de Supélec, Luc François, 55 ans, a débuté sa carrière en 1986 chez IBM avant d’intégrer en 1988 la Société Générale où il exerce plusieurs fonctions avant d’être nommé en 2007 responsable mondial de la Division actions et dérivés actions. Il rejoint Morgan Stanley à Londres en 2008 en tant que responsable des Dérivés actions et actions européennes. En 2011, il est nommé responsable mondial des Dérivés actions.

En 2012, il rejoint Natixis en tant que responsable mondial de Global Markets.

Anne-Christine Champion, responsable mondiale de la Distribution et de la gestion du portefeuille de financements

Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Lyon, agrégée de sciences physiques, et diplômée du MBA du Collège des Ingénieurs, Anne-Christine Champion, 42 ans, a débuté sa carrière en 2002 au sein du département de l’Ingénierie financière de CDC IXIS, où elle est successivement en charge de l’exécution puis de l’origination des mandats d’arrangement et de conseil financier dans le domaine des infrastructures.

En 2009, elle est nommée responsable du département pour la France, l’Allemagne et le Benelux. En 2012, elle devient responsable mondiale des Financements d’infrastructures et de projets. Depuis 2016, elle était responsable mondiale de la gestion du portefeuille de financements.

Olivier Delay, responsable mondial de Real Assets

Diplômé de l’EDHEC et de la London School of Economics, Olivier Delay, 49 ans, a débuté sa carrière en 1992 au Crédit Lyonnais à Londres en tant qu’Agent sur le dossier Eurotunnel. En 1994, il intègre le département Financements de projets infrastructures à Paris. En 2001, il rejoint l’équipe des Financements de projets Amérique du Nord de Calyon à New York puis, en 2003, prend en charge successivement les équipes Project bonds et titrisation d’actifs long terme.

En 2008, il rejoint l’équipe de la plateforme dette de Natixis à New York et devient en 2011 responsable des Financements de projets de la plateforme Amériques. En 2013, il est nommé responsable des Financements aéronautiques, d’exportations et d’infrastructures de la plateforme Amériques. Depuis 2015, il était responsable mondial des Financements aéronautiques, d’exportations et d’infrastructures.

Dominique Fraisse, responsable mondial d’Energy & Natural Resources

Titulaire d’un DESS Droit du Commerce International de l’Université Paris X, Dominique Fraisse, 54 ans, a débuté sa carrière en 1989 à la Banque Française du Commerce Extérieur où il est successivement chargé d’affaires à la banque commerciale à Bordeaux puis, en 1992, responsable Asie du Sud-Est au sein de la Direction internationale.

En 1997, il rejoint Natixis à Sao Paulo en qualité de responsable Amérique Latine pour les Financements de matières premières. En 2001, il devient responsable de la filière mondiale Matières premières métaux chez Natexis Banques Populaires. En 2007, il est nommé responsable adjoint des Financements de l’énergie et des matières premières de Natixis. Depuis 2013, il était responsable mondial des Financements de l’énergie et des matières premières.

Thibaut Le Maire, responsable mondial du Coverage Assurance

Il s’agit là d’un recrutement externe. Diplômé de HEC, Thibaut Le Maire, 51 ans, a débuté sa carrière en 1990 dans le département Financement d’acquisitions de Banque Paribas. En 1991, il rejoint JP Morgan Investment Banking (M&A & ECM) à Londres jusqu’en 2005, date à laquelle il rejoint la Société Générale à Paris en tant que Senior Banker & responsable Assurance pour l’Europe. Puis, en 2009, il est nommé Group Chief Risk & Capital Officer et membre du Comité Exécutif de l’assureur Prudential PLC à Londres. En 2011, il devient Senior Banker & Vice-Chairman pour les Institutions Financières chez HSBC Global Banking & Markets à Londres. Depuis 2017, il était Directeur général de la startup digitale @Peak, dont il est le fondateur et PDG.

Edith Avilés de Kostes, co-responsable mondiale du Coverage des Fonds d’investissement (New York)

Titulaire d’un MBA-Finance de la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, d’une maîtrise (MA) en études et économies latino-américaines de l’Université de Stanford et d’une licence (BA) en économie du Bryn Mawr College, Edith Avilés de Kostes a débuté sa carrière chez Chemical Bank/Chase Securities où elle a passé 11 ans au sein de différents départements dont Aquistion Finance et Financial Sponsor Coverage. Elle a ensuite rejoint BNP Paribas. Pendant 12 ans, elle a exercé différentes fonctions au sein du département Leverage Finance et Financial Sponsor Coverage. Son dernier poste était responsable régional de la Banque de Financement et d’Investissement pour l’Amérique Latine (ex. Brazil) et Responsable pays Mexique.

Elle rejoint Natixis en 2017 en tant que responsable du Coverage Amériques.

Imed Ben Romdhane, co-responsable mondial du Coverage des Fonds d’investissement (Paris)

Titulaire d’un DESS de droit international des entreprises, Imed Ben Romdhane, 55 ans, a débuté sa carrière dans un cabinet juridique, puis travaille pendant 12 ans au Crédit Lyonnais, puis chez Calyon, de 1992 à 2004, où il dirige l’activité de structuration, avant de devenir Managing Director du département d’Ingénierie financière.

Il rejoint Natixis en 2005 pour créer le département d’Ingénierie financière au sein des Financements structurés. En 2009, il est nommé co-responsable mondial des Financements stratégiques et d’acquisitions. Depuis 2013, il était responsable mondial du Coverage des Fonds d’investissement.


Crédit photo : upungato / gettyimages

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Le Trésor pourvoyeur de talents dans la finance. Preuve en est chez Lazard…

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Lazard a annoncé mardi que Corso Bavagnoli avait rejoint ses équipes en tant qu’associé-gérant dans son activité de conseil financier au sein du bureau de Paris. Il était jusqu’ici Chef du Service du financement de l’économie à la Direction générale du Trésor.

L’arrivée de Corso Bavagnoli vient s’ajouter aux recrutements de trois autres associés-gérants sur les six derniers mois. Il faut dire que Lazard, actuellement quatrième dans le classement des conseils en M&A en France de Thomson Reuters, ambitionne de redevenir numéro un, place actuellement occupée par Rothschild & Cie.

A propos de sa nouvelle recrue, Matthieu Pigasse, PDG de Lazard Frères et Global Head of M&A de Lazard a mis en avant « la richesse et la diversité de son parcours, son expérience et sa compréhension des enjeux internationaux » comme autant d’atouts précieux au service des clients de la banque en France et dans le monde.

De l’ENA au Trésor…

Image associée

Diplômé de l’École nationale supérieure des Mines de Paris, de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris et ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA), Corso Bavagnoli a été nommé inspecteur des finances en 2002.

Il a dirigé différents bureaux à l’Agence des Participations de l’État et à la Direction générale du Trésor entre 2005 et 2009 avant d’être nommé conseiller pour les affaires économiques et financières au cabinet du Premier ministre François Fillon (parti depuis chez Tikehau Capital). Il était depuis 2015 Chef du Service du financement de l’économie à la Direction générale du Trésor.

Le Trésor, vivier de talents

Ce n’est pas la première fois que Lazard recrute un ancien du Trésor. Depuis le mois de février, Cédric Leoty officie lui aussi chez Lazard comme associé-gérant en conseil financier. Cet ancien élève de l’École Polytechnique et de l’École des Ponts et Chaussées (X-Ponts), titulaire d’un DEA de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), a commencé sa carrière en 1996 à la Direction du Trésor avant de rejoindre Credit Suisse en 2000 puis Citigroup en 2004, où il a été promu managing director en 2009 puis co-responsable de la banque d’affaires de Citi en France.

Et il n’y a pas que les banques d’affaires qui attirent les anciens du Trésor. Certains décident même de se recycler… dans la fintech, à l’image de Pierre Davoust, diplômé de l’École polytechnique, de l’École des Ponts Paristech et de l’École d’économie de Paris, qui était en poste à la Direction générale du Trésor comme adjoint au chef du bureau des marchés financiers avant de rejoindre l’an dernier la fintech SETL spécialisée dans la blockchain.


Crédit photo : Sébastien Bonaimé / gettyimages

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Cette banquière d’affaires qui a mis à profit sa double culture pour passer de la banque à la fintech…

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Et si vous mettiez à profit votre double culture pour passer de la banque à la fintech ? C’est exactement ce qu’a fait Annie Guo. D’origine chinoise, cette diplômée de HEC (promotion 2004), titulaire d’un MBA de l’Université de Caroline du Nord aux États-Unis, a effectué la première partie de sa carrière professionnelle dans la banque où elle a travaillé en tant que vice-présidente Conseil M&A et Banque d’Investissement chez JPMorgan et HSBC à Londres et à Hong Kong.

Après 8 ans de bons et loyaux services dans le secteur bancaire, Annie Guo décide de revenir en France en 2014 pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Avec une idée en tête : importer en France le moyen de paiement préféré des Chinois, à savoir Alipay, l’application de paiement mobile développée par géant du e-commerce chinois Alibaba

« Quand je suis retournée à Pékin, j’ai eu la surprise de me sentir comme une étrangère : les chauffeurs de taxi refusaient mes espèces, tous voulaient que je paie avec mon téléphone mobile », raconte celle qui a « passé la moitié de sa vie en Chine et l’autre en Europe ». En juin 2016, elle contacte donc Alipay qui lui donne son feu vert sous réserve d’obtenir les agréments réglementaires.

De la théorie à la pratique…

Annie Guo met sur pied une équipe et lance Silkpay, une startup qui propose des solutions de paiement mobiles innovantes permettant aux retailers européens d’accepter les paiements via e-wallets. Sikpay leur fournit également des services de marketing digital dans le but de maximiser leur attractivité auprès de la clientèle chinoise.

Six mois après la création de la société, un premier commerçant français accepte d’être payé via Alipay grâce à la technologie développée par Silkpay. Depuis, la fintech a fait un bon bout de chemin. Avec des dizaines de millions d’euros de transactions traitées, Silkpay a déjà servi plus de 80.000 touristes chinois et a assisté plus de cent commerçants européens à accéder au marché des touristes chinois.

Levée de fonds et recrutements

Afin de soutenir sa croissance, Silkpay vient de réalisé une levée de fonds de 560.000 euros auprès de l’accélérateur 50 Partners (chez qui elle est incubée) et de business angels français. Ce financement lui permettra d’investir dans la R&D d’applications pour des fonctions plus avancées, mais aussi d’accélérer son expansion géographique.

Présente à Paris, Silkpay prévoit d’ouvrir de prochains bureaux à Lyon, à Bordeaux et sur la Côte Azur d’ici la fin du premier semestre 2018. Déjà présent en Espagne et en Italie, Silkpay accélèrera également son développement à l’international.

L’équipe qui compte aujourd’hui une quinzaine de personnes (dont les quatre fondateurs et des développeurs) est en mode recrutement. Ainsi, Silkpay recherche pour un poste en CDI un chargé de business développement avec un état d’esprit “can do”. Autrement dit mettre les mains dans le cambouis tout en assurant la croissance de la société. En deux mots, l’esprit fintech…


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Networking : les événements en finance à ne pas rater en ce printemps 2018

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Ca y est, c’est le printemps et avec lui le retour des beaux jours… C’est aussi la saison où les manifestations et les évenements se multiplient. Si vous êtes restés calfeutrés tout l’hiver au bureau et n’avez pas non plus profité des vacances au ski pour réseauter un tant soit peu, c’est donc le moment de vous rattraper.

Comme nous l’avions fait pour les premiers mois de l’année, voici donc la liste des principaux événements (gratuits ou payants) dans les semaines à venir et auxquels vous pourriez participer afin de faire un peu de réseautage et éventuellement y trouver votre prochain employeur…

Financial Risks International Forum (du 26 au 27 mars)

L’institut Louis Bachelier, en coopération avec la Fondation du Risque, l’Institut Europlace de Finance et le laboratoire « Finance et croissance durable » organise le 11ème « Financial Risks International Forum » qui aura lieu à la Chambre de Commerce à Paris et réunira académiques, professionnels et régulateurs. Dans le contexte actuel, le forum se concentrera cette année sur l’émergence des risques extra-financiers dans le domaine de la finance et de l’assurance.

De nouveaux risques, tels que les risques climatiques, démographiques et les Cyber risques sont apparus et nécessitent le développement de nouveaux outils et méthodes pour les évaluer. Le bilan des institutions financières, entreprises et gouvernements est hautement affecté par ces risques et les régulateurs ont récemment attiré l’attention sur les conséquences sur la stabilité financière. Les marchés financiers ont-ils suffisamment d’expérience pour évaluer et donner un prix adéquat à ces risques ? Ces risques sont-ils diversifiables et assurables ?

Inscription : cliquez ici

Conférence Banques & Digital (27 mars)

JDN EVENTS

JDN Events, en partenariat avec le Centre des Professions Financières, organise la 3e édition de la conférence Banques & Digital aux Salons de l’Aéro-Club de France, à Paris. L’événement réunira une centaine de participants autour de tables rondes et d’ateliers thématiques sur les dernières innovations qui ont transformé le paysage bancaire.

Cette conférence sera l’occasion de débattre et d’échanger avec une vingtaine d’intervenants du secteur bancaire et de la fintech, parmi lesquels : Benjamin Belais, general manager France de la banque mobile britannique Revolut ; Hugues Le Bret, fondateur de Compte-Nickel ; Laurent Darmon, directeur Usages digitaux et Innovation du Crédit Agricole ; Julien Jaillon, directeur général de Carrefour Banque et Assurance ; et Constantin Wolfrom, co-fondateur de l’application Pumpkin.

Inscriptions : cliquez ici

IA et transformation digitale des métiers de la gestion d’actifs (28 mars)

Active Asset Allocation et le pôle de compétitivité mondial  Finance Innovation organisent au Palais Brongniart un petit déjeuner conférence sur le thème : IA et transformation digitale des métiers de la gestion d’actifs.

Au programme : les opportunités liées à l’IA, la digitalisation des métiers de la gestion d’actifs, ou bien comment concilier gestion fondamentale, gestion du risque de perte maximale et mass-customization ?

Inscription : cliquez ici

Les nouveaux métiers de la blockchain et de la banque (10 avril)

EdFab s’intéresse à ce phénomène et vous propose de venir découvrir les métiers de demain grâce aux “EdFab Meet Up : Les nouveaux métiers”. Si les professions telles que Trader Bitcoin/Ethereum, Architecte de registre distribué ou encore Expert cryptographie & sécurité vous sont inconnues, ce Meetup est fait pour vous.

Venez decouvrir les métiers d’aujourd’hui et de demain dans le domaine de la blockchain et plus largement de la fintech lors de ce quatrième rendez-vous de la saison 2 des EdFab Meetup. Au programme 6 professionnels du domaine viendront pitcher leurs métiers.

Inscriptions : plus d’informations à venir…

Fintech R:Evolution (10 avril)

Ce rendez-vous incontournable de l’écosystème entrepreneurial et financier organisé par France FinTech, se tiendra de 13h00 à 20h00 à Paris, au cœur de Station F, le plus grand campus de start-ups au monde. Cette année, l’événement sera centré sur le thème du rôle désormais central que jouent les données dans la révolution des services financiers.

Modification de l’environnement réglementaire, Intelligence artificielle, blockchain, hybridation des business models, nouvelles tendances du financement… sont autant de thèmes qui seront abordés cette année, dans leur dimension tant technique, politique et éthique qu’au regard des cas d’application envisagés.

Inscriptions : cliquez ici


Crédit photo : BraunS / gettyimages

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Voici les raisons pour lesquelles Morgan Stanley devrait se renforcer à Paris…

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La banque d’investissement américaine Morgan Stanley, qui emploie actuellement 120 banquiers à Paris, envisage d’accroître ses effectifs dans le sillage du Brexit. Environ 80 postes supplémentaires pourraient être transférés ou créés dans la capitale, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information parue jeudi dans Les Echos.

Ce renforcement des équipes parisiennes de la banque est plutôt une bonne surprise alors qu’en juillet dernier, une source proche du dossier avait indiqué que Morgan Stanley avait choisi Francfort comme base d’implantation dans l’Union européenne pour l’après-Brexit et que la banque prévoyait d’y transférer environ 200 personnes. Cependant, aucun calendrier de transfert n’est encore arrêté et ces chiffres pourraient encore évoluer (au profit de Paris, qui sait ?).

A ce jour, aucune information n’a filtré sur la nature des postes transférés et hormis quelques stages, aucun poste de banquier n’est actuellement à pourvoir en France sur le site carrière de Morgan Stanley. La banque américaine « pourrait transférer dans un premier temps des traders et des vendeurs mais également du personnel de back-office comme elle envisagerait de le faire pour Francfort», rapporte une source proche du dossier.

En attendant d’en savoir plus, voici les raisons les plus probables pour lesquelles Morgan Stanley a choisi de renforcer ses équipes à Paris :

Une présence historique

Pour commencer, Paris entretient avec les banques américaines une longue histoire. C’est par exemple le cas pour JPMorgan qui a ouvert un bureau parisien en 1868… soit il y a presque 150 ans ! « J.P. Morgan a toujours eu une place privilégiée en France. Elle est souvent considérée comme une banque française si bien qu’il serait facile pour elle de déplacer des gens là-bas », indique sous couvert d’anonymat un ex-banquier de J.P. Morgan à Paris.

Il en va de même pour Morgan Stanley. En effet, c‘est à partir de la capitale française que la banque américaine a lancé sa conquête du marché européen il y a 50 ans. Soit dix ans avant de s’installer à Londres et près de 20 ans avant Francfort. Dans ces conditions, rien d’étonnant donc à ce que Morgan Stanley transfère vers Paris une petite partie des 5.000 personnes qu’elle emploie actuellement à Londres (sachant qui plus est que des banquiers et traders devraient également être transférés à Dublin, Madrid et Milan).

Une campagne Brexit 2018 très active

Faut-il voir dans la décision de Morgan Stanley le fruit des efforts des organismes de place pour attirer les établissements financiers de la City de Londres ? « Paris Europlace met en œuvre une stratégie organisée afin d’accompagner la relocalisation de milliers d’emplois sur le long terme annoncée par Bruno Le Maire lors de son déplacement à Londres début mars », indique Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace.

L’organisme de promotion de la place financière parisienne a par ailleurs réorienté sa campagne Brexit 2018 vers des actions sectorielles ciblées, dans les différents domaines de la gestion d’actifs, l’assurance, la fintech, le capital-investissement, la finance durable, les infrastructures de marché et l’immobilier. « D’ores et déjà, 3.000 à 4.000 emplois directs sont en cours de relocalisation, soit l’un des chiffres les plus élevés des différentes places financières européennes », note le délégué général de Paris Europlace

« Et la tendance devrait s’accentuer dans les mois à venir, au fur et à mesure que nous approcherons de la date de déclenchement du Brexit », poursuit Arnaud de Bresson. « La Place de Paris est désormais perçue comme “la place des clients”, avec la présence de grandes entreprises internationales très actives sur les marchés, et d’un environnement réglementaire et fiscal devenu beaucoup plus attractif grâce aux nouvelles réformes initiées depuis l’élection d’Emmanuel Macron ».

L’effet Macron

Il va sans dire que les patrons des banques américaines ont plutôt vu d’un bon oeil l’arrivée d’Emmanuel Macron, un ex-banquier de Rothschild, à l’Elysée, et ne tarissent pas d’éloges à son sujet. De passage à Paris en novembre dernier, le patron de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, a posté ce tweet :

En mai dernier, lors du New York International Financial Forum (dont la prochaine édition aura lieu le 18 avril), le président français a indiqué sa feuille de route aux banquiers américains visant à accueillir les banques et les investisseurs américains en « faisant de notre économie une économie de succès, d’innovation et de compétences, en débloquant le marché du travail, en accélérant notre stratégie de soutien pour les entreprises, en encourageant l’initiative, les créations d’entreprises et l’innovation ».

Emmanuel Macron n’a pas hésité non plus à accueillir en grande pompe certains patrons des plus grandes banques d’investissement américaines comme Lloyd Blankfein (Goldman Sachs), Jamie Dimon (JP Morgan) ou Bank of America, à l’occasion du sommet Choose France ! en janvier dernier.

La présence d’autres banques US

Enfin et surtout, Morgan Stanley n’est pas la seule banque américaine à avoir prévu de relocaliser en France une partie de ses équipes londoniennes. Le patron de  JP Morgan, Jamie Dimon, avait ainsi annoncé en octobre dernier l’arrivée de 60 banquiers à Paris (soit une augmentation de 25% de ses effectifs), tandis que Bank of America a négocié l’acquisition d’espace de bureaux à Paris pour y installer son hub de trading post-Brexit  qui pourrait regrouper jusqu’à 400 traders.

Pour sa part, Citigroup a demandé une licence en France pour ses activités de marché, selon le patron de la banque américaine pour l’Europe, tandis que Goldman Sachs vient de procéder le mois dernier à un premier recrutement (un vendeur dérivés actions) pour son bureau parisien. Bref, de quoi faire de Paris le principal hub post-Brexit des banques américaines en Europe continentale…


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TÉMOIGNAGE : « Le banquier français que je suis déplore les concours de gloutonnerie de mes collègues britanniques… »

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Je suis Français et je travaille à la City de Londres. J’aime commencer ma journée avec un café au lait, un croissant ou un pain au chocolat, en écoutant Charles Aznavour sur mon AirPods. Et j’aime les choses raffinées. On ne peut pas en dire autant de mes collègues britanniques. Surtout le vendredi.

Avant même d’arriver au bureau, les vendredis matins à la City de Londres, les murs d’immeubles sont badigeonnés de flaques de vomi, après la forte consommation d’alcool de la veille. Quand j’arrive au bureau, beaucoup de mes collègues ne sont pas là : ils sont soit à la cantine, soit dans un café à proximité en train d’engloutir quelque chose de consistant pour se remettre du jeudi soir. Et les choses ne font qu’empirer au fil de la journée.

Le vendredi vers 10h30, après quatre heures de travail non productif, les Anglais vont commencer à discuter de ce qu’il vont manger à l’heure du déjeuner. Parce que c’est vendredi, la tradition consiste à commander quelque chose de l’extérieur, ou d’envoyer un junior aller le chercher. Les hamburgers, burritos et autres pizzas sont la norme. Ceux qui préfèrent les plats exotiques peuvent aller chez Nandos, ou peut-être Wagamama, voire même chez Haz, un restaurant turc près de St. Paul. Quoiqu’il en soit, les options non-caloriques ne sont jamais au menu.

Lorsque le junior revient, les festivités commencent. Les vendredis après-midi sont littéralement des “compétitions de bouffe”. Pour le plus grand bonheur des Britanniques. Et des Américains. Les Européens comme moi regardent tout cela avec dégoût.

Le pire que j’ai vu est le concours McNuggets. Quelqu’un – généralement un junior – se porte volontaire pour manger le plus de McNuggets possible. Le record est d’environ 40. Le protagoniste est presque toujours malade et vient généralement la semaine suivante le visage couvert d’acné. A défaut de McNuggets, cela peut être du wasabi : combien de grosses cuillerées pouvez-vous avaler pour cent livres ? C’est le sport préféré des parieurs du vendredi après-midi : les gens parient 10 £ et si le cadet infortuné mange le plus de nuggets ou ingère la cuillère de Wasabi, il recevra l’argent. C’est humiliant et peu ragoûtant.

Le plus étrange, c’est que ce sont uniquement les anglo-saxons qui participent à ce petit jeu. Les Français comme moi restent à l’écart. Je peux manger un hamburger avec des frites, mais je ne vais pas en manger dix. Les banquiers français à Londres sont raffinés : nous vivons au sud de Kensington, nous aimons passer du temps avec nos familles, nous ne sommes pas dans un comportement grossier au travail. Vous ne verrez jamais non plus un banquier scandinave se livrer à ce genre de chose : ils sont trop raffinés eux aussi pour cela.

Aux banquiers anglo-saxons se livrant à cette frénésie alimentaire du vendredi après-midi, je demanderai simplement d’avoir une petit pensée pour les personnes ayant une sensibilité plus fine que la leur. Je ne tiens pas à vous voir vomir dans la poubelle. Ni vous retrouver couvert d’acné ou avec des kilos en trop. Et au lieu de vous ruer chez Krispy Kreme ou M&S pour le dessert, faites donc preuve d’un peu de retenue. Un jour, vous me remercierez : vous vous sentirez beaucoup mieux. Et si votre patron vient d’Europe, je peux vous assurer que vos faits d’armes ne passeront pas inaperçus.

Sébastien Charron est le pseudonyme d’un Français dans une banque américaine à Londres


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