Quantcast
Channel: eFinancialCareersFrench – eFinancialCareers
Viewing all 3721 articles
Browse latest View live

Clash culturel entre banquiers français, britanniques, allemands et américains à la City

$
0
0

C’est l’histoire de quatre banquiers – un Allemand, un Britannique, un Français et un Américain – qui débarquent dans la « Meilleure Banque du Monde ».

« Où est mon bureau ? », demande l’Allemand en sortant son GPS au milieu d’un fatras de meubles encombrés de pitch books en décomposition, de serviettes moisies et de banquiers en manque de sommeil, jurant à la première occasion. « Et où est le contrat qui définit mon temps de travail ? » ajoute-t-il, en murmurant cette fois car il est déjà 22 heures et il doit s’atteler à  à une nouvelle présentation pour dimanche matin. Le banquier britannique est déjà loin, il a déjà dit amen à tout jusqu’à en oublier les termes de son contrat…

« Où est la cuisine ? », s’inquiète le banquier français, choqué à la vue du micro-ondes encrassé et de la machine à café jamais nettoyée au milieu du cagibi où défilent chaque jour les 500 personnes du plateau. Il ne touche à rien sans un mouchoir au bout des doigts. Le banquier britannique est déjà passé à autre chose, il boit du lait à même la bouteille – pourtant censée être à usage collectif – se contentant ensuite d’essuyer négligemment le goulot.

«  Tiens, voilà le boss », dit l’Américain qui lui emboîte le pas en lui donnant du Monsieur, s’esclaffant à ses blagues, portant ses dossiers et lui cirant les pompes… en attendant la première occasion de lui planter un couteau dans le dos pour lui piquer son job. Le banquier britannique ne s’avoue pas vaincu. Pour rester dans la compétition, il a recours aux codes de la bonne société peaufinés au fil des générations. Raté, la communication est brouilée. Il ne parle pas le même langage que son boss et ni que l’Américain.

Lorsque je travaillais dans la Meilleure Banque du Monde, je croisais au moins vingt nationalités dans une soirée classique au bureau. Les banquiers formaient pour ainsi dire des « groupes pays ». Tous parlaient un excellent anglais… quoique dans des styles très différents.

Les banquiers français avaient souvent peur de prendre du poids à cause de la « bouffe » de cantine britannique. Ils écrivaient des textes alambiqués, truffés de notes de bas de page et croyaient sincèrement en la réussite au mérite. Quand ils venaient voir les équipes de graphistes, ils faisaient souvent une surenchère de compliments aux femmes, avec une voix des plus ‘romantiques’. Louanges qui se transformaient en insultes dès qu’il devenait évident que nous n’étions pas prêtes à nous exécuter avec le sourire. « Pourrais-tu m’accorder une faveur ? », disaient-ils en espérant zapper la queue et obtenir un traitement spécial grâce à leur “charme”.

Les banquiers allemands, pour leur part, étaient polis en toutes circonstances. Ils semblaient penser que nous étions tous égaux, même les femmes. Ils donnaient volontiers leur avis, affichant avec enthousiasme leurs désaccords avec leur boss, dont ils oubliaient régulièrement les titres – une grave erreur au regard de la culture de la Banque. Ils vidaient eux-mêmes leur poubelle, ce qui avait pour effet, dans l’ambiance tendue et ultra-concurrentielle de la Banque, de créer une profonde suspicion.

Les banquiers américains étaient de loin les plus agressifs. Ils s’arrogeaient le droit de maltraiter les subalternes – comme moi – au simple motif que nous n’étions à leurs yeux que des losers sans intérêt et que nous méritions pleinement notre sort. Les priorités des Américains étaient de lécher les bottes de leur boss, de rogner sur le sommeil pendant deux ans et de s’arroger les mérites du boulot des autres tout en fanfaronnant qu’ils venaient du “Pays de la Liberté et de l’égalité des chances”. En fait, c’étaient eux qui réussissaient le mieux dans la Meilleure Banque du Monde. Après quoi, ils pouvaient retourner triomphants à New York à l’issue de leur “mission” à l’étranger.

Nyla Nox a travaillé pendant sept ans à Londres dans l’équipe de nuit des graphistes au sein de la « Meilleure Banque du Monde ». Elle a vu plus de dealbooks (et d’erreurs) que n’importe quel banquier n’en verra dans sa vie. Elle est l’auteure du roman The Graveyards of the Banks – Vol 1 « I did it for the money » paru en 2015.  


““


Égalité salariale homme-femme : qu’en est-il dans les BFI françaises ?

$
0
0

A l’occasion de la Journée de l’égalité salariale (ou Equal Pay Day) ce lundi 26 mars, nous nous sommes penchés sur les pratiques de rémunérations des grandes banques en fonction du sexe. Force est de constater que les disparités salariales peuvent parfois être importantes.

D’après un rapport publié ce mois-ci par Reuters, le géant britannique HSBC admet un écart salarial de 59% (et un écart moyen de bonus de 86%). A titre de comparaison, l’écart est de 38,3 % à Londres (et 64,6% pour l’écart des bonus) dans la filiale londonienne de BNP Paribas.

Et qu’en est-il dans l’Hexagone ? « Nous remarquons que les banquiers sont payés près de 30% de plus que les femmes sur le seul salaire ; quant aux bonus en moyenne, l’écart se creuse à 60% », rappelle Alice Leguay, confondatrice et CMO chez le site de benchmarking de salaires dans le secteur financier Emolument.com, sur la base des derniers chiffres disponibles.

Faire progresser la mixité

Un écart principalement dû à la présence moindre de femmes aux postes de direction, précise BNP Päribas. Car si la banque compte 53% de collaboratrices, seulement 27% de ses 2.000 principaux managers sont des femmes (contre moins de 10% il y a plus de 10 ans), certains métiers comme le Global Markets sont historiquement à dominante masculine.

Ce sont aussi des métiers où l’on trouve les rémunérations parmi les plus élevées. C’est pourquoi BNP Paribas s’est par exemple fixé comme objectif de faire en sorte que plus de 40% de femmes puissent être représentées au sein des programmes « Graduate & Talent » des activités de marché sur une période de trois ans.

« Il ne s’agit pas de faire des “concessions” sur les compétences, mais d’être transparent et réaliser un suivi précis de nos nouveaux engagements », explique Jean-Laurent Bonnafé, administrateur directeur général de BNP Paribas.

La finance, un monde d’hommes ?

Les autres banques françaises sont aujourd’hui dans la même dynamique. Natixis a ainsi développé des programmes de développement  pour favoriser la nomination de femmes aux postes à responsabilités.

Les parcours « Progresser au féminin » et « Réussir sa carrière au féminin » donnent aux participantes des pistes pour construire un projet professionnel motivant, affirmer leurs ambitions et développer leur leadership. À ce jour, elles sont plus de 350 femmes a avoir suivi ces parcours.

Alors, la finance, un monde d’hommes ? Bien sûr que non ! Les femmes elles aussi ont leur place dans les métiers de la finance, et notamment en salle de marché comme le prouvent dans la vidéo ci-dessous les témoignages d’Aurélie et Anouck, respectivement trader fixed income et risk manager equity chez Natixis :


Crédit photo : ismagilov / gettyimages

““

Ce que l’on ne vous a jamais dit sur les codes vestimentaires en banque d’investissement…

$
0
0

La banque est une affaire de personnes. Vous pourriez penser que tout est une question de chiffres, mais tel n’est pas le cas. L’important est ce que les gens pensent de vous et ce que vous pensez d’eux. La perception devient la norme.

Dans un monde comme le nôtre, la façon dont vous vous habillez révèle de nombreuses facettes de votre personnalité. Ne le prenez pas à la légère.

En près de deux décennies dans la banque, il y a trois règles simples que j’ai apprises au sujet du code vestimentaire dans ce milieu. Cependant, une règle les surpasse toutes, et elle sera très rarement formulée : en aucun cas vous ne devez être plus élégant que votre patron.

J’ai vu beaucoup de stagiaires transgresser cela. Ils se présentaient avec des cravates Hermès ou Ferragamo et des mocassins Tod’s. Leur avenir (à moins qu’ils ne soient les enfants de clients très importants) est presque toujours limité. Ne vous habillez jamais mieux que vos supérieurs. C’est le meilleur moyen de mettre un coup d’arrêt à votre progression de carrière.

Optez pour une tenue propre, soignée, professionnelle. Mais n’allez pas trop loin en terme de look et tâchez de ressembler à un figurant dans un film. Avoir l’air pauvre ou désavantagé n’est pas une mauvaise stratégie. Cela montre que vous avez faim et que vous travaillez dur. Personnellement, j’opte pour un look discret à la Don Draper (le protagoniste de la série TV Mad Men).

Deuxièmement, tâchez d’être vieux jeu.

Vous n’êtes pas à un défilé de mode à Milan. Ne soyez pas à la dernière mode ni tendance. J’ai eu des gars qui venaient avec des jeans délavés les jours de relâche. Vous voulez garder vos affaires traditionnelles et simples : costumes foncés, chemises blanches. Vous pourrez toujours sortir les bretelles Gordon Gekko une fois que vous aurez fait quelques centaines de millions.

Le fait est qu’il est très facile pour les gens d’arrêter de vous prendre au sérieux si vous vous habillez comme un top model ou prétendez être Mark Zuckerberg.

Cela vaut également pour les week-ends où vous vous trouvez au bureau avec votre managing director. Car si tout ce qu’il voit n’est qu’une boule de graisse dans un T-shirt avec des relents de la soirée de la veille, vous venez de commettre un autre impair.

Enfin, ce qui importe n’est pas tant ce que vous portez, mais comment vous le portez. Les gens ne se souviennent pas des détails vestimentaires, mais de l’aspect général que vous dégagez. Vous avez beau porter un costume discret et une chemise bien ajustée, cela ne servira à rien si dans le même temps vous vous asseyez tout courbé ou parlez tellement mal que personne ne vous comprend.

WilowWallStreet est le pseudonyme d’un ancien managing director de Goldman Sachs, auteur du blog What I Learnt on Wall Street.


““

L’ex-chef d’État-major des armées rejoint un prestigieux cabinet de conseil en stratégie à Paris

$
0
0

L’ancien chef d’État-major des armées Pierre de Villiers, 61 ans, qui avait démissionné de ses fonctions en juillet 2017 en raison de son désaccord avec Emmanuel Macron sur les coupes budgétaires dans l’armée, rejoindra à compter du 3 avril prochain l’antenne parisienne du cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) en tant que senior advisor.

BCG s’offre ainsi les services de celui qui a été le plus jeune général cinq étoiles de l’armée. Saint-cyrien, Pierre de Villiers a notamment servi au Kosovo (1999) et en Afghanistan (2005). En tant qu’officier de l’armée de Terre, il a alterné les fonctions opérationnelles à la tête d’unités blindées et les passages à l’état-major des armées, avant de devenir chef d’État-major des armées de 2014 à 2017.

Des profils militaires courtisés

« Les cabinets de conseil en stratégie ont la réputation d’être parmi les recruteurs les plus exigeants dans leurs recrutements », rappelle Michael Ohana, fondateur et dirigeant d’AlumnEye, spécialiste de la préparation aux entretiens en investment banking et conseil en stratégie. « Intégrer ce type de cabinet est un véritable parcours du combattant ».

Un parcours du combattant dont a sans doute été dispensé le général Pierre de Villiers au vu de son passé militaire et de sa notoriété, celui-ci ci étant l’auteur du livre Servir, vendu à 150.000 exemplaires. D’autant plus que les établissements financiers se montrent particulièrement friands de haut gradés de l’armée.

En septembre dernier déjà, SocGen nommait en tant que Directeur de la Sécurité du Groupe… un général de l’armée de l’air. Mais quel est donc l’intérêt pour des banques ou des cabinets conseils de recruter de tels profils ?

Un débouché naturel…

Le général de Villiers apportera « sa riche expérience en matière d’analyse des situations et des risques, de transformation des organisations et d’efficacité opérationnelle », indique le BCG dans un communiqué. « La maîtrise et la gestion d’organisations complexes seront très précieuses aux grands groupes, clients du BCG ».

L’armée est un apporteur précieux de méthodologie et de valeurs fortes en termes de management pour les banquiers. Les business schools elles aussi se mettent à l’heure militaire pour que leurs étudiants soient encore plus résistants face à l’adversité. « Aujourd’hui, lArmée est devenue tendance », reconnaît Véronique Bouzou, enseignante et auteure de Génération Treillis.

Quant au principal intéressé, premier chef d’Etat-major – la plus haute fonction de l’Armée – à intégrer le privé, il s’est déclaré « très heureux de la perspective d’aider les grandes entreprises dans leurs transformations ». Après sa démission, Pierre de Villiers avait créé une société par actions simplifiée à associé unique dont l’activité portait sur le « conseil pour les affaires et autres conseils de gestion ».

Ce qui est certains, c’est qu’il est loin d’être le seul dans ce cas. Le site d’actualités Zone Militaire rappelle qu’en en 2016, sur la centaine de généraux qui ont contacté la Mission Retour à la vie civile des officiers généraux [MIRVOG], deux tiers sont devenus salariés et un tiers d’entre eux se sont reconvertis comme… consultants.


Crédit photo : AFP

““

Que désigne aujourd’hui une banque d’investissement Tier 1, Tier 2, Tier 3 ?

$
0
0

Jadis, les gens avaient l’habitude de parler de banques d’investissement « bulge bracket », terme vague qui désignait alors les principales banques américaines comme Goldman Sachs, J.P. Morgan et Merrill Lynch. Sauf que depuis la crise financière de 2008, le terme de « bulge bracket » est passé de mode et qu’il est plus fréquent ajourd’hui il de raisonner termes de banques Tier 1, Tier 2 et Tier 3.

Mais que recouvrent exactement ces expressions ? Les données récemment publiées par la société de recherche Coalition (et dont nous avons reproduit ici les graphiques) viennent nous apporter un éclairage supplémentaire.

Tier 1 des banques d’investissement : J.P. Morgan, Goldman Sachs, Citi, Bank of America Merrill Lynch, Morgan Stanley (dans cet ordre)

Si nous considérons que Tier 1 désigne les banques d’investissement qui sont des leaders mondiaux dans la plupart des catégories de produits (plutôt que seulement les banques auréolées d’un certain prestige), peu d’entre elles peuvent y prétendre. Comme le montre le graphique ci-dessous, il n’y en a qu’une seule qui remplit ces conditions : J.P. Morgan. Cette dernière occupe la première ou la deuxième place mondiale dans toutes les familles de produits (excepté crédit et finances publiques). Comme le montrent les graphiques régionaux en bas de la page, J.P. Morgan est également robuste sur les marchés des États-Unis, de l’Europe et de la région EMEA.

En comparaison, l’activité FICC de Goldman Sachs est faible au niveau mondial (à l’exception des taux du G10) et la banque manque encore beaucoup de présence en Asie. Bank of America a des lacunes dans le fixed income et les actions et est également faible en Asie. Morgan Stanley est forte partout dans le monde en actions, trading commodities et ECM.

tier 1 tier 2 tier 3 bank

Tier 2 des banques d’investissement : Deutsche Bank, Barclays, Credit Suisse, HSBC, UBS

Si les banques d’investissement Tier 1 sont toutes américaines, on constate sur les graphiques que celles appartenant au Tier 2 sont toutes européennes, exception faite de la sino-britannique HSBC.

Deutsche Bank demeure un acteur mondial fort qui est deuxième pour la titrisation, troisième pour le trading crédit et parmi les quatre premiers pour les taux du G10, les macro marchés émergents et les prime services. Elle se classe parmi les neuf premiers pour la plupart des autres produits. Deutsche n’est pas forte dans les métiers actions en général. Et elle est encore faible aux États-Unis tout commel en Asie-Pacifique. Plus que jamais, le centre de pouvoir de Deutsche Bank reste l’Europe.

En comparaison, Barclays, Credit Suisse et UBS n’occupent pas les premières places mondiales dans les produits, mais se classent généralement pour la plupart d’entre eux dans les quatre à six premières places. La banque d’investissement de Barclays est – de manière inattendue – désormais plus forte aux États-Unis que dans la zone EMEA et surtout l’Asie où elle a fortement réduit la voilure. Enfin, Credit Suisse et Deutsche Bank sont à égalité avec Barclays à la sixième place du marché très important des Etats-Unis.

Tier 1 banks

Au-delà des Tier 1 et 2, les choses deviennent plus compliquées. Ce n’est pas parce qu’une banque n’est pas la mieux classée au niveau mondial qu’elle n’est pas forte sur son marché domestique ou dans un créneau particulier. BNP Paribas, par exemple, n’est pas classée dans le top10 aux États-Unis et dans la zone APAC, mais est relativement fort en Europe..Quant à la Société Générale, chef de file mondial dans les dérivés actions et le trading sur options et futures, elle est surtout présente en Europe.

En utilisant la méthodologie de McKinsey, il est évident que beaucoup de banques de Tier 3 occupent la catégorie des «’banques à vocation régionale fortes dans certains familles de produits’», comme par exemple Nomura en Asie et Wells Fargo ou RBC en Amérique.

Changement de Tier

Les données de la Coalition sont une photographie dans le temps. Il va sans dire que les Tier 1,2 et 3 évoluent en fonction des changements de stratégies des banques.


““

La place financière de Paris future capitale des ICOs ?

$
0
0

Dans le cadre de la loi Pacte qui sera discutée au conseil des ministres mi-avril, le gouvernement souhaite légiférer sur les levées de fonds en cryptomonnaies et faire de Paris la capitale des ICOs ou « Initial Coin Offerings », ces émissions qui s’appuient à la fois sur l’usage des crypto-monnaies et de la technologie Blockchain et visent à financer des projets technologiques spécifiques portés par une entreprise ou une communauté de développeurs.

Le cadre réglementaire proposé serait celui de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), soit un régime d’autorisation optionnelle avec délivrance ou non d’un visa. Bercy, qui étudie de très près ce projet novateur et souhaite une réglementation qui favorise le développement de ces levées de fonds d’un nouveau genre, tout en protégeant le grand public et les investisseurs de potentielles dérives.

La législation qui serait alors adoptée serait très éloignée du cadre contraignant des introductions en bourses mise en place par les régulateurs étrangers. Aux États-Unis, par exemple, la Securities Exchange Comission (SEC) veut appliquer une régulation dure conte les ICOs.

Cela peut paraître surprenant sachant que le domaine bancaire est fortement régulé dans notre pays. Mais après tout, la France, désireuse d’accompagner l’innovation technologique, n’a t-elle pas été le premier pays européen à avoir mis en place un cadre réglementaire sur le crowdfunding ?

Une place-forte des blockchains

« Plutôt que d’avoir recours aux sites de crowdfunding, au capital-risque, ou bien à la vente d’actions dans une introduction en bourse, un nombre croissant d’entreprises se tournent désormais vers l’ICO pour se financer », explique Jean David Benichou, fondateurs de Via.io qui regroupe business angels et investisseurs actifs dans les crypto currencies.

Cela dit, cette technologie n’en est qu’au début de son histoire et le champ des possibles est encore inconnu. Il n’empêche, les réactions des professionnels de la finance ne se sont pas faites attendre, et elles sont plutôt positives. Jugez plutôt :

« La volonté du gouvernement français d’encadrer les ICOs et de fixer un cadre clair à cet outil est indispensable. Cette politique va dans le bon sens et laisse penser que la France peut devenir une place-forte des blockchains », explique François-Xavier Thoorens, président de la coopérative Ark Ecosytem, 1ère cryptomonnaie française qui rassemble 30 chercheurs de 17 nationalités.

Et celui-ci d’ajouter : « Les fondateurs d’Ark Ecosystem se tiennent à la disposition de Bercy et des régulateurs qui souhaiteraient en savoir plus sur ces technologies, leurs enjeux et la mise en place des ICOs ». Selon Les Echos, Bruno Le Maire a confié à Jean-Pierre Landau, un ancien sous-gouverneur de la Banque de France, la mission d’analyser les risques liés aux cryptomonnaies.

Attirer les fintechs étrangères

D’ores et déjà, la capitale française a déjà réussi à attirer une douzaine de sociétés étrangères pour leurs émissions de jetons (communément désignés « tokens »), comme par exemple la société néerlandaise Multiven , la luxembourgeoise Pingvalue, l’israélienne ConnectJob ou bien encore la russe Naviaddress. Sans oublier les pays d’Europe de l’Est, en pointe dans les domaines de la blockchain et des ICOs.

Pour preuve, East-West Digital News et Crypto Apéro organisent un meetup et une conférence les 28 et 29 mars à Paris (inscriptions ici) autour des meilleures technologies blockchain d’Europe de l’Est. Français, estoniens, russes et slovènes, les participants échangeront sur les évolutions technologiques et les tendances de marché les plus importantes concernant les ICOs.


Crédit photo : peshkov / gettyimages

““

Ces nouveaux usages qui vont révolutionner (ou pas) les métiers de la finance…

$
0
0

Le cabinet conseil Investance Partners spécialisé dans la stratégie et gestion du changement de l’industrie financière a publié ce mois-ci son nouveau rapport annuel “Year Ahead” sur les secousses subies par la banque, la finance et l’assurance. Thèmes retenus cette année : les crypto‐monnaies, l’intelligence artificielle et la robotique, la protection des données personnelles et la cyber sécurité.

« De nombreux métiers et notamment dans notre secteur de la Banque Finance Assurance peuvent être augmentés grâce aux progrès fulgurants de l’IA. Cela induit la nécessité pour les entreprises de revoir leurs organisations », relève Franck Dahan, PDG d’Investance Partners.

« En réponse au phénomène FinTech, les établissements financiers réfléchissent aux stratégies les plus adéquates pour « doper » leur culture d’innovation et répondre aux défis de la transformation digitale », précise Luc‐Sorel Om, partner directeur de l’innovation au sein d’Investance Partners.

Expérience et intuition

« Imaginer le secteur financier de demain, c’est à la fois impossible et indispensable », poursuit Luc‐Sorel Om. Impossible en raison de la diversité des marchés, des incertitudes de l’avenir, des évolutions technologiques continues. Indispensable car, par‐delà les effets d’annonce et la multiplication de nouveaux usages, il s’agit de préparer demain et d’anticiper les risques et les opportunités que pourrait causer la transformation digitale du secteur financier.

« Ici comme souvent, il n’existe aucune approche connue et seule l’expérience ou l’intuition peuvent nous aider à identifier des tendances et à proposer des scénarios repères », poursuit-il. Voici donc, sur la base des témoignages de quelques-uns de la quarantaine d’auteurs ayant contribué au Year Ahead 2018, ce à quoi vous attendre :

Crypto‐monnaies : un nouvel eldorado, vraiment ?

« Si 2016 a été l’année du développement des expérimentations autour des registres distribués (DLT) dans les services financiers, 2017 s’est clairement illustrée comme l’année des ICO (Initial Coin Offering). « Ce nouveau mode de financement peut‐il réellement devenir une alternative crédible aux modes de financements traditionnels pour les entreprises dans le contexte technologique et règlementaire actuel ? », s’interroge Pierre Guérin, Manager chez Investance Partners.

« L’application reste cependant restreinte aux start‐ups dont les projets se basent par essence sur une Blockchain. Le profil des investisseurs est également limité aux personnes les plus aguerries technologiquement de par la complexité des concepts mis en jeu », poursuit-il. Il semble donc que les professionnels des marchés de capitaux qui sont chargés des introductions en bourse classiques (IPOs) peuvent encore dorrmir sur leurs deux oreilles un petit moment…

A lire aussi : La place financière de Paris future capitale des ICOs ?

RGPD : le grand chantier de l’année…

Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) entrera en vigueur le 25 mai 2018. « A quelques mois de l’échéance beaucoup d’acteurs de la banque finance et assurance n’ont pas encore pris conscience de la révolution de que ce nouveau texte de l’Union Européenne va avoir sur leurs organisations dans les années qui arrivent », préviennent Preeti Ahluwalia et Julien Arsac, tous deux managers chez Investance Partners.

Les étapes de mise en oeuvre de la nouvelle réglementation au sein des établissements financiers (notamment les compagnies d’assurances) sont « la désignation d’un DPO (Data Protection Officer), la mise en place des contrôles et de la gestion des risques, le déploiement d’outils de gouvernance de l’information et de la formation en interne », rappelle Leyla Djavadi, avocate associée du cabinet Fourgoux et associés.

A lire aussi :SocGen prévoit de recruter près de 150 data experts en 2018

Cyber‐sécurité

Dans le secteur « Banque, Finance et Assurance », la protection des clients et des investisseurs est un enjeu majeur pour les régulateurs qui exigent des établissements financiers un protectionnisme toujours accru de leurs clients.

« Face à cette responsabilité permanente, le machine learning s’annonce comme la ‘contre‐mesure’ indispensable que les outils et les acteurs de la place semblent accueillir à bras ouverts », constate ainsi Samuel Laloum, manager chez Investance Partners. « Un atout majeur certes, mais qui peut s’avérer ‘bouleversant’ pour les architectures IT existantes dans l’organisation ».

A lire aussi : Le monde de la finance friand d’experts en cybersécurité

IA et Gestion d’Actifs : évolution ou révolution ?

Les métiers de la gestion d’actifs constituent un terrain d’application naturel pour la mise en oeuvre de l’intelligence artificielle, que ce soit dans l’amélioration de la connaissance de ses clients ou dans celle de l’analyse prédictive des marchés ou encore dans l’automatisation des activités des Middle et Back‐Office. Tel est le constat dressé par Laurent Schwartz et Jean‐Paul Farrugia, respectivement directeur associé et manager chez Investance Partners.

La disparition du facteur humain dans ces décisions de gestion, hormis toutes problématiques juridiques et règlementaires qu’elle soulève ne nous semble pas acquise à court terme tant les émotions, la sensibilité et, au final, l’originalité du gérant (et son alpha éventuel) en font autant de facteurs différenciants encore difficilement modélisables.

La société met au point un système de management assisté par ordinateur. L’objectif est que d’ici cinq ans, les trois quarts des décisions managériales puissent être prises par une intelligence artificielle. Le scope d’application ne concerne plus uniquement les stratégies d’investissements mais aussi les promotions internes, les embauches et, bien sûr les licenciements, souligne les auteurs du rapport.

Mais faudra-t-il vraiment attendre cinq ans ? En Corée du Sud, part exemple, des robots recrutent déjà des humains…


Crédit photo : peshkov / gettyimages

““

Digitalisation des métiers de la gestion d’actifs : la chasse aux idées reçues…

$
0
0

Vous travaillez dans la gestion d’actifs et souhaitez connaître l’impact de la digitalisation sur votre métier ? A ce sujet, Active Asset Allocation et Finance Innovation ont organisé mercredi au Palais Bongniart un petit déjeuner conférence intitulée “IA et transformation digitale des métiers de la gestion d’actifs” en présence de nombreux professionnels de l’asset management et de la fintech.

Objectif : partager les enjeux de la digitalisation et les domaines prioritaires d’application, comprendre les différentes trajectoire que revêt la digitalisation et se projeter dans les prochains défis de la digitalisation et de l’AI. « Les grandes sociétés de gestion d’actifs se sont toutes emparées du sujet », rappelle en guise d’introduction Philippe Limantour, chief innovation officer du département Financial Services d’EY en France, pour qui « il s’agit d’une affaire de culture, pas seulement de technologie ».

Et qui mieux qu’une fintech pour organiser ce débat ? Active Asset Allocation conçoit des solutions d’investissement via une plateforme digitale et gère 2,5 milliards d’euros d’actifs sous conseil. « Nous nous aidons de l’Intelligence Artificielle pour faire un maximum de simulations », explique Adina Grigoriu, ex-tradeuse sur produits dérivés qui a fondé et dirige cette fintech qui emploie une équipe de 16 collaborateurs composée de profils spécialisés dans l’actuariat, le digital et l’allocation d’actifs, parlent douze langues et cumulent ensemble un niveau Bac+75 comme elle se plaît à le rappeler…

L’Asset Management en retard. Vraiment ?

La table ronde intitulée « La digitalisation des métiers de la gestion d’actifs » et animée par Patrick Seifert, partner au sein du cabinet conseil Chappuis Halder spécialisé dans les services financiers, a été l’occasion de battre en brèche certaines idées reçues. « On a coutume de dire que l’Asset Management serait en retard en matière de digitalisation. Il n’y aurait pas de vision prospective stratégique et ce seraient les acteurs périphériques comme les fintechs qui seraient les moteurs de cette évolution », avance Patrick Seifert, un brin provocateur.

Un constat auquel ne souscrit évidemment pas Marie-Pierre Ravoteur, responsable du QuantLab and Structuring chez AXA Investment Managers, l’un des groupes pionniers en matière de digitalisation. « Contrairement aux fintechs, nous ne sommes pas dans l’objectif de nous vendre », explique-t-elle. Et de rappeler que les sociétés de gestion développent discrètement mais sûrement des outils digitaux et que tous les grands groupes ont initié des réflexions technologies digitales (mode agile, project managers…) leur permettant de baisser significativement les coûts

Après tout, Rome ne s’est pas faite en un jour. « Le digital working révolutionne nos méthodes de travail. Cela nécessite une visions globale et prospective. C’est un chantier colossal », relève pour sa part Pascale Auclair, présidente de La Française AM qui emploie 600 collaborateurs.

Un degré de maturité insuffisant ? Pas si sûr…

« Dans la gestion d’actifs, la digitalisation s’apparenterait à une marche lente, davantage motivée par le fait de ne pas être distancé plutôt que de prendre de l’avance sur ses concurrents », poursuit Patrick Seifert.

Là aussi, Marie-Pierre Ravoteur adresse un démenti. Certes, dans la gestion d’actifs, la population est un peu plus “old school” que dans les fintechs. « Nous ne pouvons pas délivrer les produits avec la même agilité, en 48 heures chrono par exemple », reconnaît-elle. « C’est pourquoi nous ne nous interdisons pas d’aller chercher quelques prestataires extérieurs dans le conseil ou la fintech lorsque nous considérons qu’ils sont mieux placés que nous ».

« Et que penser du fonctionnement en silo, non décloisonné, des sociétés de gestions d’actifs, alors que les outils digitaux fonctionnent de façon transverse », s’interroge Patrick Seifert. « Il convient de casser les silos, monter des Labs, des task forces déhiérarchisées et les mandater sur un projet commun de robo-advisoring par exemple », répond Pascale Auclair.

Le choc des cultures et des générations. Ah bon ?

« Les talents eux-mêmes (ex : gestionnaires stars) ne constituent-ils pas également un obstacle supplémentaire ? » se risque à demander Patrick Seifert…«  Un gérant talentueux aujourd’hui est talentueux en terme de gestion mais également dans l’utilisation des outils digitaux », indique Pascale Auclair. Pour la présidente de La Française AM, la digitalisation ne constitue plus aujourd’hui une révolution culturelle pour les gérants. Ils pressentent ce que le Big Data et l’Intelligence Artificielle vont leur apporter en matière de construction de portefeuilles par exemple.

« Les choses sont en train de changer de façon structurelle », répond quant à elle Marie-Pierre Ravoteur, rappelant que l’objectif du gérant est de gagner du temps tout en faisant baisser les coûts. Sans oublier que la digitalisation peut le décharger de certaines tâches répétitives (ex : reporting, alerting…). D’après elle, les gérants apprécient la transformation digitale et l’appréhendent à la fois…

D’où l’intérêt, afin d’éviter le choc des cultures et des générations, d’intégrer des équipes de quants et de data scientists dans les équipes de gestion, comme cela se fait au Quant Lab chez AXA Investment Managers qui regroupe à la fois des quants, des structureurs et des gestionnaires d’actifs.

Un constat qui vaut aussi pour les équipes des fintechs. « L’idéal est une personne experte par groupe de trois à cinq développeurs, ces derniers ayant besoin d’être encadrés par des gens du métier de la gestion d’actifs sans quoi cela risque de devenir très vite compliqué pour eux… », conclut Adina Grigoriu.

Enfin, qui a dit que la gestion d’actifs était un métier d’hommes ?

AAA

De gauche à droite : Patrick Seifert (Chappuis Halder), Pascale Auclair (La Française AM), Marie-Pierre Ravoteur (AXA Investment Managers) et Adina Grigoriu (Active Asset Allocation)


Crédit photo : JIRAROJ PRADITCHAROENKUL / gettyimages

““


TÉMOIGNAGE : « Dieu m’a intimé de quitter la banque. Mes collègues m’ont félicité d’avoir franchi le pas »

$
0
0

J’ai travaillé trois ans dans la finance et je suis parti en août 2017. Le travail était intéressant et j’avais un bel avenir devant moi. Je travaillais dans les macro sales chez Barclays et je venais tout juste d’être promu. Cela a été une expérience intéressante, avec notamment la suppression du desk sur le franc suisse en 2015 et le référendum sur le Brexit en juillet 2017, mais ma foi m’a dit de partir.

Je suis devenu chrétien en 2011 et j’ai rejoint le graduate programme de Barclays en août 2014. J’avais déjà consacré beaucoup de temps à ma carrière bancaire : j’ai étudié l’économie à la Plymouth University et j’ai été accepté par Barclays juste après avoir travaillé bénévolement pour une petite société de services aux entreprises (j’avais essuyé des refus pour la plupart des spring internships dans les grandes banques). Barclays m’a fait une offre avant d’obtenir mon diplôme. Bien que je me demandais déjà s’il fallait répandre l’Évangile, cela me semblait trop beau pour refuser.

Comme la plupart des gens qui s’orientent vers la finance, mes attentes étaient élevées. Cela me paraissait être une voie glamour et je n’ai pas été déçu : j’étais bien payé et j’avais l’occasion de voyager, mais ce n’était pas tout. À l’université, tout le monde parlait de finance comme si c’était quelque chose de vraiment spécial, mais finalement ce n’était qu’un job parmi d’autres. Néanmoins, ce n’était pas le travail qui m’a fait partir : c’est ma foi.

Ce ne fut pas une décision facile. Pendant les trois années où j’étais chez Barclays, je me suis marié et nous avons eu une fille. En tant que père, j’avais des responsabilités. Suivre mon chemin loin des salaires mirobolants de la banque était difficile. Ma femme et moi avons prié pour obtenir des conseils et avons fini par décider que ce ne serait pas l’argent qui guiderait nos vies. Si Dieu m’a appelé à passer le plus clair de mon temps à répandre l’évangile, je lui obéirai.

Quand j’ai dit à mes collègues que je partais, leurs réponses m’ont surpris. Certains que je connaissais à peine sont même venus me dire: « C’est tellement incroyable que tu partes ! ». C’était comme si j’avais échappé à la galère dans laquelle ils étaient restés. Ce qui est bien triste. Il n’y a en effet rien de mal à choisir de faire carrière dans la finance.

Nous avons tous une petite voix interne et je crois sincèrement que certaines personnes sont appelées à travailler dans la finance. Pour celles-ci, le job est un but en soi. Mais si vous vous contentez d’aller dans la finance uniquement pour l’argent, vous finirez par sentir le piège se refermer sur vous. Au contraire, nous avons besoin dans la banque de gens capables de vivre avec un but et qui aiment leur travail. J’ai fait mien ce postulat : les chrétiens ne sont pas contre l’argent en soi – c’est l’amour de l’argent qui est condamnable.

J’officie désormais en tant que pasteur dans une église. Je suis payé, bien que ce soit évidemment sans commune mesure avec ce que je gagnais chez Barclays. Cependant ce n’est pas important. La vie ne consiste pas à faire des comparaisons entre vous et les autres : vous pouvez regarder le mode de vie d’un client de hedge fund sur Instagram et penser qu’ils passe un moment incroyable, mais derrière la carte postale vous ne savez pas vraiment de ce qu’il en retourne ni à quoi ressemble sa vie. J’apprends à me satisfaire de ce que j’ai. Sans regrets.


Crédit photo : FangXiaNuo / gettyimages

““

Des universitaires littéraires et scientifiques dans l’audit-conseil et la banque, c’est possible !

$
0
0

Convaincus que les talents de demain sont issus de formations diverses et pas seulement des écoles de commerce et d’ingénieur, les cabinets de conseil et d’audit ainsi que les banques recrutent de plus en plus de collaborateurs issus d’horizons différents, aux parcours et expertises très variés. C’est notamment le cas de PwC qui participe à l’Opération Phénix dont il est à l’origine de la création du programme et dont la 11ème édition a été lancée cette semaine.

Depuis sa création en 2007, ce sont 250 étudiants et diplômés de Master 2 en Lettres, Sciences Humaines et Sciences qui ont ainsi intégré le monde de l’entreprise à des postes d’ordinaire réservés aux profils issus d’écoles de commerce ou d’ingénieurs. Avec un taux d’insertion supérieur à 80%, ce programme unique de recrutement en France incarne la diversité au service de la réussite des entreprises.

PwC souhaite recruter cette année une dizaine d’étudiants Phénix sur des postes d’auditeurs et de consultants. « En 10 ans, plus de 80 universitaires ont été recrutés par PwC à travers l’Opération Phénix et certains occupent aujourd’hui des postes de management », déclare Agnès Hussher, Managing Global Human Capital Leader et Managing Partner PwC France et Afrique francophone.

Un regard neuf et une vision critique

Il faut dire que ces collaborateurs aux formations atypiques dans le monde de l’audit et du conseil – Master 2 en histoire/géographie, en littérature, en philosophie, en ingénierie chimique, etc. – ont beaucoup à apporter aux équipes. « Leur savoir-être et savoir-faire permettent d’oser bousculer les situations établies et essayer de nouvelles approches », poursuit Agnès Hussher.

« Capacité d’innovation, transversalité…, voici quelques exemples de richesses que peuvent apporter ces profils à nos organisations. C’est pourquoi nous souhaitons faire évoluer les mentalités en démontrant l’intérêt de recruter des étudiants aux profils inhabituels à l’heure où les softs skills font la différence », se réjouit Océane Martinoty, manager chez PwC et Coordinatrice nationale du programme.

Et qu’en disent les principaux intéressés ? « Phénix est une réelle opportunité d’accéder à des postes dans de prestigieuses entreprises dont la candidature spontanée n’aurait certainement pas trouvé écho », reconnaît Manfreed Tomegah, consultant Customers & Operations chez PwC, ancien étudiant Phénix. « J’ai pu constater une réelle ouverture d’esprit dans ce processus de recrutement où chacun a cru en mon potentiel et en ma valeur ajoutée ».

Un dispositif unique en France

L’Opération Phénix est un dispositif unique dans le domaine du recrutement en France. Elle résulte d’un double constat : du point de vue des universités, la quasi fermeture des entreprises à ces diplômés ; du point de vue des entreprises, un vivier de recrutement trop limité et une diversité des recrues insuffisante.

Pour leur donner les meilleures chances de réussite, les étudiants embauchés par les entreprises suivent une année de formation en alternance de type Master 2 professionnel Métiers de l’entreprise dispensée par le centre de formation continue de Paris-Sorbonne. Les étudiants intègreront ensuite leurs entreprises à plein temps.

Parmi les 9 entreprises partenaires de l’année 2018, on relève également la présence de banques comme HSBC ou BRED Banque Populaire qui recruteront des jeunes diplômés à des postes de chargés d’affaires, d’analystes, de maîtrise d’ouvrage informatique ou bien encore de gestion back-office.

Calendrier 2018

L’organisation est bien rodée : après la mise en ligne à partir du 28 mars des types de postes proposés par les entreprises partenaires sur la page Facebook de l’Opération Phénix, les étudiants ont jusqu’au 11 avril pour présenter leurs candidatures dans trois entreprises partenaires au maximum, en fonction des types de postes qu’elles proposent.

Puis, entre le 12 avril et le 30 juin, les entreprises convoquent les étudiants pour des entretiens de recrutement. A la rentrée de septembre débuteront le contrat de professionnalisation pour l’ensemble des candidats recrutés ainsi que le Master professionnel en alternance au sein du service de la formation continue de la Faculté des Lettres de Sorbonne. A vous de jouer…


Crédits photo : leolintang / gettyimages

““

Un ex-banquier de Goldman Sachs se souvient de ses idées préconçues sur la banque quand il avait 23 ans…

$
0
0

Comme tout le monde, les banquiers aiment se raconter des histoires. Et comme pour la plupart des histoires, elles sont en grande partie fictives. J’ai passé 18 ans dans le secteur bancaire et cette expérience m’a appris que les banquiers débutants se racontaient les mêmes trois contre-vérités, encore et encore.

La première est qu’il faut un million de dollars pour être heureux. Au début, mes collègues et moi avons cru que l’argent allait nous rendre heureux. L’argent allait nous rendre libres. En vieillissant, nous avons réalisé que l’argent ne nous libérerait pas. Un peu d’argent aide, mais l’argent ne mène pas nécessairement au bonheur. L’argent peut mener à plus d’argent, mais la vie dépend de ce que vous faites, avec qui vous le faites et de l’impact que vous avez. Cela fait un peu cliché, mais c’est la réalité.

La deuxième idée fausse est que vous allez prendre une retraite anticipée. Il n’en est rien. Ne vous orientez pas vers la finance pour faire de l’argent rapidement. Ce n’est pas comme cela que ça fonctionne. Oui, la finance rapporte relativement bien, mais les progressions n’y sont pas rapides. Vous n’êtes donc pas prêts de prendre votre retraite.

Si vous voulez réussir dans la finance, vous devez trouver un domaine que vous aimez. J’ai eu de la chance : j’ai occupé six emplois en dix-huit ans. Chacun d’entre eux m’a motivé et m’a aidé à progresser. Vous faites ce job parce que vous l’aimez et parce que rien d’autre ne vous donne ce frisson.

La dernière idée reçue et sans doute la plus dommageable est la croyance que vous pouvez tout faire vous-même. Quand vous débutez, quand vous venez d’obtenir votre diplôme, vous avez l’habitude de faire des tests, passer des examens, écrire vous-même. En fait, toute votre vie a jusqu’à présent consisté à travailler individuellement.

En vieillissant, vous réalisez, parfois trop tard, à quel point les relations humaines sont importantes. Vous mesurez l’importance du travail d’équipe. L’importance de bien travailler avec les autres. Et comme le dit l’adage : « Si vous voulez aller vite, partez seul. Si vous voulez aller loin, allez-y ensemble ».

Si vous voulez aller loin dans votre carrière, construisez une équipe autour de vous. Vous avez besoin de mentors et de sponsors pour vous guider, d’une équipe de collègues avec lesquels vous pouvez vous associer et vous entraider, ainsi que d’une équipe de juniors qui vous soutiendra et vous fournira l’aide dont vous aurez besoin pour réussir.

Telles sont les réalités de la banque. Vous ne pouvez pas les connaître quand vous avez 23 ans, mais elles s’imposeront à vous dix ans plus tard.

WilowWallStreet est le pseudonyme d’un ancien managing director de Goldman Sachs, auteur du blog What I Learnt on Wall Street.


““

Voici les différentes stratégies de développement (et de recrutement) des banques suisses en France

$
0
0

Vous rêvez de travailler pour une banque suisse sans quitter l’Hexagone ? Ce n’est pas forcément une mauvaise idée surtout que Genève est une place financière moins facile d’accès qu’elle n’y paraît pour les candidats francophones. Sans parler des erreurs récurrentes que commettent les candidats étrangers en Suisse sur leur CV ou pendant leur entretien d’embauche

Reste encore à savoir à quelle porte frapper. Voici donc les stratégies de développement et de recrutement pour la France des deux principaux groupes bancaires helvètes UBS et Credit Suisse. Rien ne vous empêche cependant de postuler pour un établissement financier plus petit.

UBS en mode développement

Signe de son engagement sur le marché hexagonal, UBS va investir 15 millions d’euros jusqu’en 2020 dans la digitalisation et la simplification de processus opérationnels de sa filiale française qui emploie 383 personnes et assure avoir doublé ses actifs en France depuis 2012.

« A mon arrivée, nous gérions environ 8 milliards d’euros d’actifs. C’est 17 milliards aujourd’hui », a déclaré Jean-Frédéric de Leusse, président du directoire d’UBS France, lors d’un point presse organisé par l’Association des journalistes économiques et financiers.

Sur son site carrières, la banque propose une vingtaine de postes en CDI à pourvoir en France, principalement dans les activités de Wealth Management (conseiller financier, sales, spécialistes des risques..) et dans les Opérations (département Titres, fonctions support,…).

Paris non grata chez Credit Suisse ?

Fin février, des sources proches de Credit Suisse ont indiqué que le géant bancaire suisse privilégierait Francfort ou Madrid plutôt que Paris comme point de chute post-Brexit possible de 250 de ses banquiers d’investissement actuellement basés à Londres. Officiellement, cependant, rien n’a encore été décidé. « Credit Suisse continue d’étudier ses options quant au meilleur moyen de maintenir l’accès aux marchés et aux clients de l’UE en tirant parti des infrastructures existantes en cas de Hard Brexit », a déclaré un porte-parole de la banque.

En attendant, présent dans la banque d’investissement, la banque privée et la gestion d’actifs, Credit Suisse a renforcé l’an dernier plusieurs de ses métiers en France via des recrutements de banquiers seniors à Paris.

Ainsi, l’été dernier, Credit Suisse France a annoncé la nomination de John Senouf, 51 ans, en qualité de banquier privé senior au sein de l’équipe Private Banking France. « L’arrivée de John Senouf permet à Credit Suisse France de renforcer encore son équipe en charge de la clientèle privée et de confirmer son positionnement haut de gamme, offrant à nos clients des solutions sur-mesure à toutes les étapes de leur vie », déclarait alors Gilles Dard, directeur de la banque privée pour la France, la Belgique et le Luxembourg.

En septembre dernier, Credit Suisse recrutait l’ex-patron de Deutsche Bank à Paris, Bruno Hallak, 50 ans, comme vice chairman EMEA au sein de l’équipe Investment Banking and Capital Markets (IBCM). « Son arrivée illustre la volonté de Credit Suisse de tirer parti de toutes les opportunités de croissance en France, marché clé pour la banque, et en Europe », avait alors déclaré Bruno Angles, président de Credit Suisse France et Belgique au sujet de cette nomination.

Small is beautiful

Vous savez donc où postuler chez UBS ou Credit Suisse. Cela dit, rien ne vous empêche de candidater chez une banque plus petite. A titre d’exemple, pourquoi pas chez Bordier & Cie (France) qui, fort d’une équipe de 10 gérants et banquiers privés, conforte sa place de nouvel acteur de référence de la gestion de fortune en France. La filiale française de Bordier & Cie, Banquiers Privés genevois depuis 1844, vient ainsi d’annoncer l’arrivée de Henri Assila, 48 ans, en tant que Directeur de Clientèle Privée. « Son arrivée illustre le renforcement de nos compétences mais aussi la poursuite de notre développement auprès des dirigeants d’entreprises cotées et non cotées », indique Christophe Burtin, Directeur Général de Bordier & Cie (France) S.A.

Diplômé d’un Doctorat d’Histoire à l’Université Paris IV Sorbonne, d’un Master of Science en Relations Internationales de la London School of Economics et du DU de Gestion de Patrimoine de Clermont Ferrand Henri Assila a notamment travaillé chez Merrill Lynch à Paris en 1998 comme consultant financier puis conseiller en gestion de patrimoine indépendant en 1999 chez Globinvest à Paris avant de rejoindre en 2003 le département Cadres Dirigeants de la Banque Transatlantique (Groupe CIC Crédit Mutuel), dont il est devenu Directeur en 2007.


Crédit photo : MicroStockHub / gettyimages

““

Grèves des transports : 5 conseils pratiques pour maîtriser votre voyage d’affaires…

$
0
0

Tandis qu’en France, les syndicats des transports en commun préparent une grève perlée à partir du mois d’avril, les retards, annulations de trajets, correspondances non assurées, ou manques d’informations risquent de se multiplier… Egencia, l’agence spécialiste de la gestion du voyage d’affaires, dévoile 5 conseils pour maîtriser les pépins quotidiens qui perturbent les déplacements, et ne pas faire déraper un voyage d’affaires organisé à l’avance.

1 – Le temps est compté ? Activez les notifications des applications de voyages !

Les applications développées par les services de transports et les agences de voyages sont des sources d’informations fiables pour les voyageurs qui circulent en France comme à l’étranger. Ils permettent de s’informer sur les actualités en cours : d’être notifié en cas de grèves par exemple, et d’avoir des informations essentielles telles que les confirmations de départs, retards, annulations, les possibilités de remboursements.

2 – Rester connecté, explorez Google !

Le web est une source infinie d’informations, aujourd’hui il est possible de tout trouver en un clic ! Ne pas hésiter à consulter les sites d’informations spécialisés dans les transports tels que sncf.com pour les trains ; les sites des compagnies aériennes ; ceux des aéroports parisaeroport.fr ou fr.flightware.com, et le site de son agence de voyages. Ne pas attendre la dernière minute pour les consulter.

Bon à savoir : la SNCF met à jour ses horaires la veille du départ d’un train, après 17h. Un changement de vol ? Les compagnies aériennes comme Air France contactent directement leurs voyageurs par mail ou sur leurs portables pour les avertir en cas d’annulations ou vols retardés, et leur offrent dans la foulée une solution alternative. Il faut donc vérifier que ses coordonnées sont à jour sur leur site !

3 – Qui êtes-vous ? Où êtes-vous ?

Lorsque la situation devient urgente, il est utile d’avoir sur soi les coordonnées du service clients de son agence de gestion de voyages. Pour plus de rapidité, il est essentiel de vérifier que toutes les informations utiles, comme le numéro de portable, sont à jour sur la page de son profil voyageur. Grâce à ces informations, les centres d’appels d’Egencia, par exemple, peuvent identifier un voyageur par son numéro de portable et visualiser immédiatement son dossier au moment où il appelle.

4 –Tout vient à point à qui sait attendre”…

Voyager, c’est aussi adopter la bonne attitude que requiert chaque situation ! Dans le cas d’une perturbation, les déconvenues comme les retards ou annulations de vols ou de trains, la saturation des lignes téléphoniques… sont des phénomènes classiques rencontrés par tous les voyageurs. Et les délais d’attentes peuvent être interminables ! Il est conseillé de ne pas céder à la panique, et de s’armer de patience et de zénitude pour ne pas rendre la situation encore plus désagréable. Pour les adeptes du bleisure, c’est l’occasion d’ouvrir ses city guides pour y piocher quelques lieux à visiter, restaurants où manger…

5 – Reporter son voyage dans la mesure du possible

Dans le cas où l’on est averti en amont des perturbations à venir, il est préférable de reporter son voyage dans la mesure du possible. Certaines compagnies aériennes mettent en place des modalités pour voyager à une autre période sans frais, ce qui réduit les coûts de voyage tant du côté des voyageurs d’affaires qui doivent avancer les frais que de celui des Travel Managers qui doivent faire respecter les politiques voyages. Ces informations sont disponibles directement sur le site de la compagnie aérienne ou pour plus de rapidité, consulter le site de son agence de voyages.

En toutes circonstances, restez zen….


Crédit photo : NicoElNino / gettyimages

““

Travailler pour PwC, Deloitte, EY ou KPMG : quelles différences entre les Big Four ?

$
0
0

Vous avez en tête de travailler pour un Big Four, mais vous hésitez encore dans votre choix. Après tout, ces grands cabinets de conseil et d’audit sont assez semblables. Enfin, cela dépend de qui vous questionnez sur le sujet. « Ils sont tous plus ou moins pareils, confie un recruteur spécialiste des Big Four. Ils vont tous vous faire travailler dur. Ils servent tous des grands corporates. Et partagent la même dimension internationale ».

Jean-Marc Mickeler, responsable des activités Audit dans l’industrie financière pour la France chez Deloitte, nuance : « Les Big Four sont très comparables notamment par leur taille et leur organisation mais des différences existent en matière de culture et d’activités ».

Les employés qui ont connu une mobilité entre ces employeurs peuvent en témoigner : « quand je suis passé de Deloitte à EY, j’ai senti d’importantes différences culturelles, nous confie un professionnel parisien confirmé. L’intégration mondiale est beaucoup plus forte chez EY, beaucoup de choses se font sinon à l’échelon mondiale au moins à l’échelon européen (formation, gestion des ressources, promotions…). En comparaison, Deloitte m’a apparu beaucoup plus franco-français ».

Deloitte et KPMG sont les Big Four les plus gros en termes d’effectifs en France, avec chacun respectivement 11.300 et 9.000 employés. Ceci s’explique par leurs activités en expertise-comptable plus développées et donc un maillage régional plus important (plus de 200 implantations en France chacun).

Pour vous aider à y voir clair, nous avons recueilli les données disponibles, les classements et les témoignages postés sur Internet par les employés des Big Four. Voici les éléments et les arbitrages qui en ont découlés. Si vous avez, vous aussi, des arguments ou contre-arguments, surtout n’hésitez pas à les apporter dans la rubrique commentaires en bas de l’article !

Premier par la taille : Deloitte, PwC

Si vous souhaitez intégrer, parmi les Big Four, l’un des colosses au niveau mondial, ce sera Deloitte ou PwC. Les deux sont régulièrement tour à tour leaders en termes de chiffre d’affaires. Au dernier classement, Deloitte tient la tête avec un chiffre d’affaires mondial en 2017 de 38,8 milliards de dollars, devançant de peu PwC, crédité de 37,7 milliards. EY suit avec 31,4 milliards, tandis que KPMG reste au pied du podium avec ‘seulement’ 26,4 milliards.

Côté effectifs, tous affichent des chiffres équivalents à la population d’une ville moyenne. EY et Deloitte tiennent le haut du pavé avec respectivement 247.570 et 244.000 employés dans le monde à la dernière estimation, suivis par PwC (223.000 employés) et KPMG (un peu moins de 200.000 employés). Avec ses 11.300 employés dans l’Hexagone, Deloitte est aussi en tête en France en termes d’effectifs mais au coude-à-coude avec KPMG (9.000). Loin derrière, EY et PwC comptent environ deux fois moins de salariés dans l’Hexagone (environ 5.000 chacun).

Premier en recrutement en France : Deloitte

En France, les Big Four ont prévu de recruter près de 7.200 personnes en CDI sur l’année fiscale 2017-2018. Deloitte est en tête avec 2.300 embauches prévues, devant KPMG (1.900), PwC (1.700) et EY (1.300).

La part des jeunes diplômés dans ces embauches est partout dominante.Toujours sur l’année fiscale 2017-2018, les Big Four ont ainsi annoncé vouloir recruter plus de 4.000 jeunes diplômés. Deloitte prévoit ainsi d’en recruter 1.460, KPMG 1.000, EY 980 et PwC 700. Au niveau mondial, il est tout autant difficile de les départager. Retenons qu’elles embauchent à elles quatre chaque année assez de jeunes pour staffer une petite banque d’investissement. L’an passé PwC a enrôlé 20.000 jeunes diplômés dans le monde et EY 18.000.

Premier pour le prestige : PwC dans le monde, Deloitte en France

Au niveau mondial, PwC est le meilleur cabinet si vous privilégiez le prestige. PwC est ainsi arrivé en tête du classement américain Vault 2018, devant Deloitte (2e), EY (3e) et KPMG (4e). « PwC a toujours été perçu comme celui qui servait les meilleurs clients », explique un recruteur londonien spécialiste de l’audit.

En France, la donne est légèrement différente. Chez les étudiants d’écoles de Commerce, les Big Four ont de plus en plus de mal à se démarquer les uns des autres et les écarts se resserrent. Dans le dernier classement Universum, on note toutefois une progression remarquable de Deloitte de 8 places, qui, pour la première fois intègre le top10 et prend la tête du secteur. KPMG arrive ensuite à la 11ème place puis EY, qui perd 2 places, arrive 12ème du classement. PwC, en revanche, est loin derrière à la 23ème place.

« Cette progression est le résultat d’une nouvelle stratégie campus que nous avons mise en place en septembre 2016 », explique Sophie Lethimonnier, Associée et DHR France et Afrique francophone chez Deloitte. « Dans ce cadre, nous avons élaboré des actions plus ciblées et personnalisées en lien avec les besoins définis par nos métiers comme, par exemple, des business cases, des évènements dédiés pour nos différents métiers dans nos locaux, des partenariats avec nos écoles cibles et associations. Nous avons également renforcé notre réseau de collaborateurs/ambassadeurs afin d’échanger en toute transparence avec les étudiants ».

Premier pour l’équilibre vie pro / vie perso : aucun

Si vous êtes auditeur ou consultant dans un Big Four, vous travaillerez probablement moins qu’en banque d’investissement. Mais vous allez tout de même travailler dur. Les quatre cabinets sont régulièrement fustigés par leurs employés pour le rythme de travail et les nombreux déplacements, peu compatibles avec une vie de famille. « Stress », « sacrifices », « pression »… sont des mots qui reviennent à la bouche des employés.

Cette contrainte d’investissement personnel est propre à ces métiers chronophages que sont le conseil ou l’audit. Pour mieux concilier sa vie pro et perso, vous pouvez toujours écouter les astuces des banquiers qui connaissent très bien cette problématique.

Premier pour la rémunération : ex-aequo !

Le salaire d’entrée se situe partout dans la même fourchette, c’est-à-dire quelque part entre 33k à 44k€ selon le profil académique, les stages, et le métier. En avançant dans la carrière, il est bien plus difficile d’établir un classement fiable, les rémunérations étant certainement assez semblables à métier et expérience équivalente. Cela dit, vous pouvez toujours vous référer aux études de rémunérations 2018 publiées par les grands cabinets de recrutement.

Crédits photo : Hero Images / gettyimages

““

Quid des salariés qui ont quitté leur banque, volontairement ou pas…

$
0
0

Vos jours dans la banque qui vous emploie sont comptés ? Il est toujours instructif de savoir ce qu’il advient des salariés qui sont passés par là avant vous. A l’aube du développement des ruptures conventionnelles collectives, le cabinet Oasys Consultants spécialisé dans l’accompagnement des transitions de carrière (bilans, coaching, outplacement,…) s’est intéressé au repositionnement des salariés issus du secteur bancaire.

« Dans un secteur qui va continuer à se restructurer, il nous semble très positif de voir comment les candidats que nous avons accompagnés ont su mettre à profit cette période de transition professionnelle », indique Jean-Philippe Di Mascio, directeur au sein de la practice banque pour OasYs Consultants qui, depuis dix ans, a accompagné plus de 1.000 personnes issues de la BFI, la gestion d’actifs, la banque privée et la banque de détail dans leur repositionnement professionnel interne ou externe.

De Lehman Brothers au Brexit…

Qu’il s’agisse de départs subis (75% des cas) ou volontaires (25%), que sont devenus ces salariés, quel a été leur vécu, quels ont été leurs apprentissages ? C’est pour apporter un éclairage sur ces questions que Oasys a mené entre mars et juin 2017 une enquête auprès des personnes accompagnées par la practice Banque depuis 2008 et intitulée “De Lehman Brothers au Brexit : repositionnement et vécu des salariés du secteur bancaire“.

Parmi les répondants, 60% des personnes interrogées sont à nouveau salariées, 26% ont créé leur entreprise et les autres en cours de formation ou en retraite pour l’essentiel. Voici donc ce qu’il advient de celles et ceux qui ont fait le choix ou ont été contraints de quitter la banque dans laquelle ils travaillaient, sachant que nous avons choisi d’illustrer les différentes reconversions possibles par des exemples concrets…

Banquier un jour, banquier toujours !

L’étude montre que 70% des ex-salariés en banque sont restés dans le même secteur, dont 71% dans des fonctions similaires (front-office, support, back ou middle-office…), vérifiant ainsi l’adage “banquier un jour, banquier toujours !” « En raison des difficultés rencontrées par l’ensemble du secteur après la crise de 2008, on aurait pu penser qu’il serait très difficile pour les salariés de retrouver un poste dans le même secteur et pourtant il n’en est rien », explique Jean-Philippe Di Mascio.

Plus surprenant, les mobilités, notamment à l’étranger, sont finalement plutôt rares. Ceci peut s’expliquer par des raisons sociétales et/ou familiales (activité du conjoint, divorces…).  « Un DRH de banque nous a indiqué qu’à l’occasion d’un plan de reclassement interne, il n’y avait pas beaucoup de volontaires pour partir vers Londres », relate dans nos colonnes Sylvie Petit, directrice associée de la Practice Banque chez Oasys Consulting, qui avance entre autres explications que vers 35-40 ans, il y a beaucoup de divorcés qui ne veulent pas s’éloigner de leurs enfants.

Enfin, il est à noter que près de 50% des répondants ont rejoint une structure plus petite : lassitude vis-à-vis des grosses structures et de la lourdeur de leurs process ? Envie de rejoindre une structure à taille humaine ? Réalité du marché de l’emploi pour les seniors ? s’interrogent les auteurs de l’étude…. Rejoindre une petite structure permet dans certains cas de prendre du galon plus rapidement dans la hiérarchie, à l’instar de cet ex-analyste crédit de chez Oddo nommé gérant privé d’une petite société de gestion.

Des banquiers à la fibre entrepreneuriale

La prudence des banquiers est bien connue et pourtant, ils sont tout de même plus de 26% à se lancer dans l’aventure en créant leur propre activité, ce qui est bien supérieur aux 12% de l’ensemble des personnes accompagnées par Oasys qui font elles aussi le choix de l’entrepreneuriat. « Cela a été un de nos principaux étonnements, d’autant plus que les délais de création sont beaucoup plus courts que ceux que nous constatons d’habitude, ce qui peut témoigner de projets anticipés et longuement mûris », relève Jean-Philippe Di Mascio.

Ainsi, dans 70% des cas, l’activité créée est dans la continuité d’un métier financier : service ou conseil financier aux particuliers (46%) ou aux entreprises (24%). Et pour 71% de ces entrepreneurs, les compétences qu’ils utilisent au quotidien sont proches de celles qu’ils avaient développées en tant que salarié.

« J’ai retrouvé au bout d’un an un CDI en tant que responsable du “business development” d’une Fintech allemande pour la France et le Bénélux », explique l’ex-responsable d’une équipe de vente de produits financiers dans une salle de marché d’une BFI internationale qu’il a quitté à l’âge de 51 ans dans le cadre d’un plan social. « J’avais envisagé plusieurs possibilités de reconversion et j’ai donc accueilli très favorablement la proposition d’un chasseur de tête étranger qui a vu une transférabilité de mes compétences vers un nouveau business en dehors des marchés en s’appuyant sur ma capacité à utiliser mon réseau ».

Quant aux 30% “autres”, les activités créées sont extrêmement diverses, on peut citer, à titre d’exemple : avocat, psychologue, fabrication d’articles de mode, création artistique et ouverture d’un commerce… « Beaucoup de gens rentrent au bercail depuis le Brexit. Généralement pour un changement de carrière radical », nous indique Stéphane Alizond qui a passé près de vingt ans à travailler à la City de Londres avant de retourner à Paris pour ouvrir une galerie d’art. « Il y a beaucoup de banquiers très brillants et compétitifs qui se consacrent à quelque chose de nouveau – je connais des gens qui ont ouvert des restaurants ou sont devenus agriculteurs ».

Gérer la période de transition

La transition professionnelle ne se fait cependant pas du jour au lendemain : 79% des répondants ont retrouvé un nouveau poste, ou mis en oeuvre un projet professionnel, dans les 12 mois suivant le début de leur accompagnement, dont plus de 40% dans les 6 premiers mois. Sur le moment 56% des candidats vivent cette période de transition comme trop longue. Mais avec le recul, 55% ont le sentiment qu’elle a été trop courte, notamment ceux ayant retrouvé très rapidement un poste.

« Il est intéressant de voir que la majorité des personnes que vous avez accompagnées dans la banque rebondissent en 12 mois, ce qui correspond effectivement, sur la base de mes expériences passées, à une durée de congé de reclassement relativement standard dans notre industrie », observe Corinne Beauvois Coladon, DRH de Credit Suisse France, citée dans l’étude.

Au final, 52% des sondés ont retiré de cette période de transition une meilleure connaissance d’eux-mêmes et de leurs ressources. Et 44% possèdent désormais une vision plus claire de leur projet professionnel. Mais ces périodes apportent aussi, bien sûr, leur lot de difficultés : pour 67% des sondés, c’est avant tout la longueur des délais de réponse des recruteurs (cabinets, entreprises…) qui s’avère pénible.

Dans l’attente du nouveau poste, près d’une personne sur quatre a effectué une ou plusieurs missions (CDD, Conseil, Intérim…) et plus de 40% ont entrepris une formation, ce qui leur a permis à la fois de consolider leurs compétences, regagner en confiance et valider leur projet. Le besoin de se réassurer et de retrouver des points d’ancrage est particulièrement important chez les cadres.

Peser le pour et le contre…

Plus des deux-tiers sont plus satisfaits de leur situation actuelle que de leur situation précédente, sauf en matière de rémunération, où seule une personne sur deux est plus satisfaite de sa nouvelle rémunération, ce qui n’est pas réellement une surprise dans le contexte de baisse des bonus et compte tenu de l’ancienneté moyenne des personnes accompagnées.

Qui plus est, une fois le nouveau job décroché, la déception est parfois au rendez-vous, comme l’illustre l’exemple de cette ex-responsable des risques opérationnels dans une BFI qui a quitté son job à 49 ans pour devenir consultante freelance. « Je regrette de ne plus être au centre des décisions et de ne plus avoir d’équipe à gérer. Je suis donc toujours en questionnement pour savoir si je vais continuer ou non dans le voie du consulting ».

Quoiqu’il en soit, « les salariés doivent plus que jamais être acteur de leur avenir professionnel, ne pas attendre des institutions financières qu’elles pilotent leur carrière », conseille dans l’étude Denis Marcadet, fondateur dirigeant du cabinet de chasse Vendôme Associés. « Ces dernières années les banques ont beaucoup investi dans une offre d’accompagnement de leurs équipes avec des réussites parfois limitées ». C’est donc à vous de prendre votre carrière professionnelle en main !


Crédit photo : DNY59 / gettyimages

““


L’intérim dans la Banque, un tremplin vers des postes d’expert ou de responsable en CDI

$
0
0

Du fait de l’évolution des outils et des process mais aussi d’une réglementation toujours plus exigeante dans le secteur bancaire (MIFID II, BALE III, …), le recours à l’intérim spécialisé est fréquent pour assurer des missions temporaires à forte valeur ajoutée. Il s’agit alors souvent de missions longues faisant intervenir des expertises spécifiques au sein de la Direction Financière ou de  la Direction des Risques. Bref, de belles opportunités pour développer son employabilité et faire évoluer sa carrière…

L’intérim, un tremplin pour (re)lancer sa carrière pro

L’intérim dans la Banque peut être un excellent tremplin, un catalyseur d’opportunités professionnelles ouvrant la voie à des postes d’expert ou de responsable en CDI.

Suite aux évolutions régulières de la réglementation dans le secteur bancaire, on a vu apparaître de nouveaux postes tels que le Gestionnaire Compliance, Gestionnaire KYC ou AML, qui interviennent sur des projets relatifs aux abus de marché, à la lutte anti-blanchiment ou aux nouvelles directives règlementaires. Grâce à l’intérim, de tels profils peuvent évoluer vers des postes d’Expert Compliance, de Responsable Conformité ou encore vers la Direction des Risques.

Les missions, souvent riches et concrètes, permettent en effet de développer de nouvelles compétences professionnelles tant en matière de conformité, de gestion des risques, du traitement des données utilisateurs, qu’en gestion de projet par exemple. En outre, les missions souvent transverses proposées en Banque favorisent l’acquisition de compétences dites « douces » telles que la capacité à travailler en équipe/en mode projet ou encore la fameuse notion d’agilité. Autant de compétences, techniques ou comportementales, qui garantiront une meilleure employabilité au salarié.

Par ailleurs, les banques ont généralement bonne presse côté recruteur ; pouvoir afficher sur son CV une mission de plusieurs mois au sein d’un grand groupe bancaire, d’une banque d’affaires ou autre structure de financement reconnue est un réel plus qui facilitera l’accès à des postes dans les secteurs de la Finance et de l’Assurance notamment.

Les missions temporaires permettent d’asseoir certaines prétentions salariales

Les missions d’intérim dans le secteur bancaire sont généralement bien rémunérées. Là aussi, un plus non-négligeable, tant pour la période travaillée que pour l’après… En effet, tout candidat aura tendance à – et raison de – se positionner sur un nouveau poste en se basant sur le salaire perçu lors de sa dernière expérience professionnelle. Le fait de partir d’une rémunération intéressante après une mission d’intérim permet de bien négocier son évolution salariale et la suite de sa carrière.

Une clé pour développer son réseau professionnel

L’intérim, c’est aussi toujours une excellente opportunité de créer ou développer son réseau professionnel. Collègues, prestataires, clients, … : à chaque expérience un nouvel environnement et de nouvelles rencontres. Des rencontres qu’il faut pouvoir convertir en contacts sur lesquels on pourra s’appuyer en temps voulu, dans un contexte de recherche d’emploi ou de développement professionnel !

L’auteure :

Marie-Hélène Agard, directrice des recrutements sur les métiers de la Banque chez Page Personnel.

Marie-Hélène Agard a commencé sa carrière comme Consultante au sein de la division Finance de Page Personnel où elle a eu la responsabilité de relancer un bureau en Ile-de-France avant d’intégrer les métiers de la Banque en 2008 et de devenir Directrice de la division Banque puis Assurance trois ans plus tard. En 2014, elle est devenue Directrice Senior et a également pris la responsabilité de la division Public & Parapublic en 2015. Suivez-la sur Twitter !


Crédit photo : Sergey Khakimullin / gettyimages

““

Voici les 8 tendances technologiques majeures susceptibles d’impacter votre job en finance…

$
0
0

Le financier que vous êtes se demande à quelle sauce technologique il va être mangé cette année ? Pour le savoir, vous feriez bien de jeter un coup d’oeil à la dernière étude Deloitte Tech Trends 2018  qui vient de paraître ce vendredi et qui identifie justement les tendances d’investissement et d’innovation technologiques des entreprises. A noter que Deloitte France adapte l’étude Tech Trends publiée aux Etats-Unis en tenant compte du contexte propre aux entreprises françaises.

Les tendances sont sélectionnées sur la base des retours de clients sur leurs priorités actuelles et futures, des points de vue d’acteurs de l’industrie ou du monde universitaire, des travaux de recherche d’analystes et de groupes de réflexion sur les technologies, des feuilles de route et priorités d’investissements de start-up, de capital-risqueurs et des principaux fournisseurs de technologie, ainsi que des idées insufflées par des groupes de travail collaboratifs et des exemples recueillis au sein du réseau de professionnels Deloitte (plus de 200.000 experts à travers le monde).

Principal constat : l’année 2018 sera marquée par une nouvelle étape dans la transformation numérique des entreprises, avec le développement d’approches plus globales. « En 2018, nous verrons émerger une entreprise qui saura créer une harmonie entre stratégie, technologies et opérations, une entreprise qui saura faire jouer en rythme les technologies stars pour écrire une nouvelle partition vers le succès », estime ainsi Sébastien Ropartz, Associé Conseil Technology Strategy & Architecture chez Deloitte.

Voici donc les 8 tendances majeures technologiques identifiées par Deloitte qui pourraient impacter votre job en finance :

1. Direction système d’information (DSI)

Au cours des dernières années, DSI et métiers se sont rapprochés pour intégrer toujours plus profondément les innovations digitales dans la stratégie de l’entreprise. Face à une accélération du rythme des ruptures technologiques, les DSI doivent se concentrer sur la création d’un environnement dans lequel l’infrastructure est évolutive et dynamique et l’architecture, ouverte et extensible. Pour ce faire, elles doivent automatiser des opérations, adresser la dette technique et moderniser les services d’infrastructure.

Par ailleurs, la frontière entre les compétences métiers et SI devenant plus floue au sein de l’entreprise, les DSI doivent proposer un nouveau modèle de fonctionnement en réorganisant les compétences dans un modèle transverse, en apportant de la souplesse dans l’allocation des ressources et en assumant une part d’incertitude dans le portefeuille d’investissement.

2. Main d’oeuvre virtuelle

Dans les années à venir, les humains et les machines travailleront ensemble dans un flux continu, chacun complétant les efforts de l’autre. Les solutions d’automatisation intelligente permettront d’augmenter la performance humaine en automatisant certaines tâches au sein d’une activité. Elles libéreront ainsi du temps humain pour le réaffecter à la résolution de problèmes qui nécessitent de l’empathie, des qualités relationnelles et de l’intelligence émotionnelle.

« Le défi pour les entreprises consistera à montrer aux équipes en place les opportunités offertes par la technologie et à les leur faire accepter. Le management devra penser à une nouvelle organisation centrée sur la créativité et la contribution sociale des salariés », souligne Eric Delgove, Associé Conseil Technology Strategy & Architecture chez Deloitte. « Les entreprises devront en outre s’assurer que leurs collaborateurs sont à l’aise avec la technologie et qu’ils peuvent s’adapter rapidement aux évolutions constantes de leur rôle. Enfin, il sera primordial que les RH et la DSI s’accordent sur la gestion des talents ».

3. Data 

Les agents conversationnels, la vision par ordinateur, la compréhension du langage naturel ou encore les agents virtuels sont des technologies d’intelligence artificielle (IA) désormais utilisées au sein des entreprises. Cependant certaines technologies IA, comme les systèmes experts, sont en passe d’être évincées par de nouvelles technologies plus robustes et plus performantes telles que le Machine et le Deep Learning.

De plus, certains cas d’usage basés sur l’IA sont assez matures, comme les modèles prédictifs et les conseillers experts cognitifs, tandis que d’autres sont plutôt futuristes comme les véhicules autonomes et l’intelligence artificielle générale. En 2020-2025, l’utilisation d’applications IA comme les chatbots, la vision par ordinateur et les robots intelligents devrait connaître un essor considérable.

4. Process métiers

Le digital s’apprête à révolutionner les processus cœur de métier. L’Internet des Objets (IoT), la Robotic Process Automation (RPA), la blockchain et l’intelligence artificielle redéfinissent complètement la chaîne logistique et les moyens de production.

Par exemple, la blockchain permet d’assurer la traçabilité des produits et de certifier les transactions entre les acteurs de la chaîne logistique. En combinant cette technologie avec l’IoT et l’analyse prédictive, il est envisageable d’autoréguler les flux logistiques depuis les entrepôts des fournisseurs jusqu’aux points de livraison.

5. Réalité digitale

La révolution induite par la réalité virtuelle et la réalité augmentée entame une étape charnière de son développement. Le temps des “Proof Of Concepts” et des initiatives de niche touche à sa fin, les entreprises commencent à mettre en place des stratégies “globales” sur ces sujets en s’appuyant sur des cas d’usage innovants et des prototypes industriels.

Des barrières à l’entrée demeurent mais les opportunités pour les entreprises et les particuliers sont telles qu’une adoption de masse est imminente. Certains acteurs ont déjà commencé à établir de nouvelles règles de conception et de design et à acquérir des compétences clés, ouvrant ainsi le chemin vers une nouvelle ère : celle de la Digital Reality.

6. Blockchain

Entre grands groupes et start-ups, expérimentations internes et développement des places de marché, blockchain privée et blockchain publique, rien n’est encore joué pour une utilisation à grande échelle de la blockchain. Les pionniers en la matière nouent des alliances pour imposer leurs modèles. En effet, différentes technologies de blockchain existent et doivent être rendues interopérables. Cela permettrait aux entreprises de notamment partager plus facilement des solutions blockchain et de collaborer à leur développement en continu.

En outre, les développeurs pourraient acquérir des connaissances approfondies sur une blockchain en particulier plutôt que de se disperser à se former sur de multiples technologies.

« Au-delà du manque de standardisation des technologies, qui présente un défi à moyen terme, une autre préoccupation concernant la blockchain est l’évolution de la législation », affirme Olivier Lallement, Senior Manager Conseil Technology Strategy & Architecture chez Deloitte. « Si, d’un point de vue juridique, blockchain et crypto-monnaies sont dans une zone grise, cela ne sera pas le cas très longtemps ».

Aussi, il est légitime de questionner le devenir des systèmes blockchain développés actuellement et leur adéquation avec la législation future. « En France, nous bénéficions de régulateurs bienveillants sur l’utilisation des technologies blockchain. Citons par exemple la consultation publique du Trésor pour les minibons en 2017, ou celle de l’AMF sur les ICOs dernièrement », poursuit-il.

7. API

Les besoins croissants d’agilité, l’arrivée à maturité de standards et technologies d’intégration incitent de plus en plus d’organisations à développer une approche d’interfaces de programmation d’application (API) facilement interopérables et réutilisables.

Ces API sont capables de donner une seconde vie à des systèmes obsolètes. Elles permettent à un écosystème interne ou de partenaires de développer rapidement de nouveaux usages ou services innovants, et contribuent à accélérer la concrétisation de grandes initiatives de transformation digitale.

En faisant des API un levier stratégique, les entreprises peuvent significativement améliorer le retour sur investissement de leurs actifs IT et libérer leur potentiel d’innovation pour mieux se différencier sur leurs marchés.

8. IA globale / informatique quantique

Les progrès continus dans le domaine de l’intelligence artificielle suggèrent que dans un futur plus ou moins lointain, la technologie pourrait atteindre les capacités intellectuelles sociales et émotionnelles de l’être humain et, ce faisant, effacer la frontière entre les machines et celui-ci. Connue sous le nom d’intelligence artificielle générale (IAG), cette version avancée de l’IA aurait des capacités qui correspondent à l’instinct. Un système IAG abouti aurait la capacité de raisonner dans l’incertitude, de prendre des décisions, de sentir et de communiquer naturellement.

L’informatique quantique n’en est qu’au stade expérimental mais elle constitue déjà une menace pour la cybersécurité. En effet, elle promet une puissance de calcul telle qu’elle serait capable de déchiffrer n’importe quel système de cryptage classique en quelques secondes. Cependant, le jour d’un déchiffrement généralisé grâce à une puissance quantique est encore lointain. Dans l’intervalle, les chercheurs en cryptographie produiront de nouveaux algorithmes de chiffrement plus robustes, repoussant l’échéance de la menace.


Crédit photo : Deloitte

““

Quelles certifications pour quelles carrières en finance ?

$
0
0

Entre les différentes certifications professionnelles en finance, il n’y a que l’embarras du choix. Pourtant, vous devriez sélectionner celle qui aura le plus de chances de vous ouvrir grand les portes du secteur d’activité dans lequel vous voulez travailler et du métier que vous souhaitez exercer. Pour vous y aider, vous trouverez ci-dessous les spécificités des principales certifications en matière d’insertion professionnelle, sur la base de témoignages de professionnels de la finance :

Le MBA, pour des postes à forte dimension managériale

« Les Global MBA ont un contenu assez généraliste visant à préparer aux fonctions de leadeship dans les entreprises et les organisations, d’où l’intérêt de se pencher sur les options spécifiques offertes par chaque MBA », rappelle dans nos colonnes Anne-Claire Pache, directrice générale adjointe en charge de la grande école et des masters Essec. En ce qui concerne la banque d’investissement, les MBA avec une dominante en finance sont davantage susceptibles de travailler dans les M&A ou sur les marchés de capitaux plutôt que dans la vente et le trading, où rien ne remplacera jamais une expérience en front-office.

Un MBA en finance n’est pas un impératif pour faire carrière dans l’industrie financière. Pour preuve, Mohamed Kallala, titulaire d’un doctorat en Physique et d’un MBA du Collège des Ingénieurs, a principalement effectué sa carrière dans le conseil en fusions-acquisitions avant d’être nommé l’an dernier au Comex de Natixis, en charge de la définition du métier Investment Banking.

Le CFA, pour un job dans la gestion d’actifs, entre autres…

Dans les services financiers, le CFA (Chartered Financial Analyst) prolifère à tous les niveaux. Auparavant, on le rencontrait principalement dans la recherche actions et de la gestion de portefeuille. Aujourd’hui, on le trouve aussi dans la gestion de fortune, la banque d’investissement, etc. Et si jadis il concernait surtout les fonctions front-office, il est de plus en plus recherché par les professionnels du middle-office. Les titulaires d’un CFA sont moins susceptibles de travailler dans les M&A ou le private equity, par exemple. Quant aux Big Four, il faudra trouver autre chose pour les impressionner.

Le CFA est particulièrement utile pour tous ceux qui veulent donner une nouvelle dimension à leur carrière, qu’ils soient dans la recherche actions ou la gestion de portefeuille, ou dans la gestion d’actifs et la banque d’investissement. « Nous constatons que nos anciens élèves qui ont le CFA connaissent des progressions de carrière plus rapides », relève Philippe-Hugues Thomas, directeur du MS Finance à l’ESCP Europe. D’après lui le CFA sera de plus en plus demandé. « A terme, ceux qui produisent une note d’equity research ne pourront la signer que s’ils ont le CFA, pour des raisons de conformité. C’est déjà le cas dans certaines banques de la City ». C’est là que la dimension éthique du CFA prend tout son sens…

Le CAIA, pour les analystes désireux de se perfectionner

Le CAIA (Chartered Alternative Investment Analyst) est un certificat professionnel encore jeune : l’association CAIA n’a été créée qu’en 2002. Centré sur la gestion alternative, il est beaucoup plus confidentiel que son grand frère généraliste, le CFA. Il s’adresse à des candidats issus de différents horizons de la finance (gestionnaires, analystes, consultants, risk managers, juristes…) ayant une expérience professionnelle variable, mais ont tous en commun la volonté de se perfectionner dans ce secteur.

D’après les statistiques de l’association, près de 26 % des titulaires du CAIA sont analystes. D’autres positions généralistes sont relativement bien représentées (gestionnaires de portefeuille, vendeurs, consultants…). À l’inverse, risk-managers (4 %), courtiers (3 %) et traders (3 %), qui travaillent le plus souvent sur des desks spécialisés, constituent des exceptions dans les rangs des titulaires du CAIA.

L’ACA, pour rejoindre un Big Four par exemple

La certification de l’ICAEW Chartered Accountant vous aidera si vous recherchez un emploi dans la recherche actions, la finance d’entreprise, ou l’analyse crédit, moins pour un emploi dans la vente ou le trading. Les détenteurs de l’ACA travaillent typiquement pour les Big Four et les départements product control des banques d’investissement.

Toutefois, en période de pénurie, les ACA sont également engagés pour des domaines tels que la recherche actions ou les M&A. Certaines banques, comme Rothschild, embauchent de façon significative des ACA fraîchement certifiés.

L’ACCA, pour les fonctions financières des banques

Les détenteurs d’une certification ACCA (Association of Chartered Certified Accountants) sont surtout recherchés pour les fonctions financières des banques. « Ma qualification ACCA m’a apporté de la crédibilité, spécialement il s’agit de discuter avec des investisseurs. Ça m’a également aidé à progresser et accéder à des postes à responsabilité plus facilement », explique Catherine Wines, co-fondatrice et Directrice des opérations de la pépite Britannique de la fintech WorldRemit., dans une récente interview qu’elle nous a accordée.

A contrario, si vous êtes détenteur d’un ACCA, vous trouverez généralement quelques difficultés à décrocher un poste en front office en banque d’investissement.

Le CIIA, pour les analystes financiers et gestionnaires de portefeuilles

Diplôme international délivré en France par la SFAF (Société française des analystes financiers), le CIIA (Certified International Investment Analyst) est surtout destiné aux professionnels utilisant les techniques d’analyse financière et de gestion de portefeuille (analystes, gérants,…).

A noter que la validation des deux premières périodes du CIIA donne droit à un diplôme européen, le CEFA (Certified European Financial Analyst) délivré par l’EFFAS (European Federation of Financial Analysts Societies).

Le PRM, pour une carrière dans la gestion des risques

L’avantage du certificat PRM – Professional Risk Manager – pour les jeunes professionnels ou les étudiants est qu’il ne nécessite aucune année d’expérience pour être détenu une fois les 4 examens obtenus (contrairement par exemple au CFA pour lequel il faut 4 ans d’expérience en plus des trois examens).

Dans la banque d’investissement, le PRM est l’idéal pour ceux qui travaillent déjà dans les risques de marché ou envisagent d’y faire carrière. Cette certification de la PRM International Association (PRMIA) constitue la référence internationale en matière de reconnaissance de l’expertise et des compétences des professionnels dans la gestion des risques. Cela dit, pour ceux qui ont déjà un long passé de risk managers dans la banque, rien ne remplace l’expérience…

Le doctorat, un ‘must’pour la finance quantitative

Si vous avez un doctorat en finance et en mathématiques, vous pourrez peut-être trouver un job dans un hedge fund ou le département risque ou finance quantitative au sein d’une banque. Il faut dire que les titulaires de doctorats ont généralement étudié des sujets spécifiques, comme la finance quantitative, les mathématiques, ou le machine learning.

« Des domaines comme la finance quantitative et des métiers comme les data-scientists sont très demandeurs de docteurs en sciences en général et en math-physique en particulier », confirme Marc Joos, chargé d’études chez Adoc Talent Management, spécialisé dans les recrutements de doctorants.

Et pourquoi pas une double certification, pour un spectre de carrières encore plus large…

Enfin, rien ne vous empêche –si vous en avez les moyens et le temps, d’opter pour une double certification afin d’élargir votre réseau professionnel et par la même occasion le spectre de carrières en finance qui s’offre à vous. On ne compte plus les détenteurs d’un diplôme de Master Finance et d’une certification CFA, ou bien d’un MBA et d’un doctorat, ou bien….. Bref, vous l’aurez compris, tout ce qui vous permettra de vous démarquer dans l’univers devenu ultra-concurrentiel de l’industrie financière est le bienvenu !

Crédits photo : idealistock / gettyimages

““

Que faire lorsque vous en avez marre de votre job dans la banque mais que vous avez besoin d’argent ?

$
0
0

Il est facile de perdre de l’intérêt pour votre job en finance, n’est-ce pas ? Mettre à jour des feuilles de calcul, faire des présentations, prospecter des clients, planifier des réunions, rédiger des rapports peuvent être des tâches ennuyeuses. Les humains n’ont pas été conçus pour s’asseoir derrière un bureau pendant 12 heures par jour, à regarder des écrans.

Quand vous regardez par la fenêtre, vous pouvez entrapercevoir pléthore d’alternatives, même si quasiment aucune d’entre elles ne paie aussi bien que la banque. Dans ce cas, comment vous permettre de partir ? Et puis de toute façon, où pourriez-vous postuler ailleurs au regard de vos compétences ?

Si tel est votre cas, je compatis. J’ai travaillé dans la finance pendant 18 ans et au fil des mois je me sentais un peu plus claustrophobe. Mon message est le suivant : ça va passer. Ne commettez pas d’imprudences. Asseyez-vous. Il existe des moyens de rendre votre vie intéressante.

Si vous vous ennuyez, il se peut que vous soyez surcalibré par rapport à votre job : il n’y a pas de challenge, vous n’apprenez plus, chaque jour se ressemble plus ou moins, il n’y a pas de nouveaux stimuli. Quand cela arrive, votre cerveau va commencer à se ramollir.

Pour éviter cette situation, vous devez casser la routine. Ce peut être de petites choses : trouver un nouvel endroit pour le déjeuner, parler à de nouvelles personnes sur votre desk. Cela peut être quelque chose de plus significatif, comme demander à être impliqué dans de nouveaux projets ou bien demander à intégrer une nouvelle équipe. Les banques sont des mastodontes, nul besoin de rester cantonné dans votre spécialité : sortez la tête de l’eau !

Deuxièmement, vous devez améliorer vos compétences et en ajouter de nouvelles. Si vous vous ennuyez, il se peut que vous n’ayez pas appris une nouvelle compétence depuis des années. Votre esprit était affûté, maintenant il est aussi raide que la jambe de bois d’un pirate. Il y a une foule de choses que vous pouvez apprendre sans qu’elles soient forcément liées à la finance. Oui, vous pourriez suivre un cours de codage pendant votre temps libre, mais vous pourriez également apprendre à parler une langue étrangère, améliorer vos connaissances des vins ou retenir de nouvelles blagues. Bref, tout ce qui peut faire cesser l’ennui.

Enfin, vous devez être reconnaissant. Si vous travaillez dans la finance, vous avez probablement une belle vie au sens matériel. Vous êtes au chaud, bien nourri, bien habillé et vivez dans un pays où tout fonctionne (ou presque). Chaque fois que je commence à m’ennuyer et recherche un peu d’originalité, je fais ce que faisaient les anciens stoïciens comme Sénèque : je pratique la visualisation négative. J’imagine perdre tout ce que j’ai. J’imagine ce que je ferai si je devais repartir à zéro.

Donc, la prochaine fois que vous vous ennuierez dans la banque, imaginez que vous creusez des fossés en Inde. Imaginez que vous travaillez dans une usine en Chine. Imaginez que vous êtes mineur de fond dans les Appalaches. La vie pourrait être et peut être bien pire. Concentrez-vous sur les avantages dont vous bénéficiez. Et appréciez ce que vous avez accompli.

WilowWallStreet est le pseudonyme d’un ancien managing director de Goldman Sachs, auteur du blog What I Learnt on Wall Street.


Photo credit : CSA-Archive / Gettyimages

““

Les bureaux parmi les plus emblématiques dans la finance en France

$
0
0

Du 10 au 12 avril 2018 se tient à Paris le salon Workspace Expo dédié au design, au mobilier et à l’aménagement des espaces de travail. Fini les réunions formelles dans une salle épurée à l’extrême. Aujourd’hui, on échange autour d’un café, sur un canapé ou perché sur un tabouret. Les tables prennent de la hauteur ou, au contraire, se font tables basses, comme dans un salon. On casse les codes des bureaux aseptisés, désincarnés, pour apprivoiser le charme de l’informel. Désormais, un client peut être reçu en côte à côte et un groupe de travail, se réunir sur un rooftop.

De leur côté, souvent décriés pour leur culture normative, les banques et cabinet d’audit rivalisent pourtant d’imagination et d’audace dès lors qu’il s’agit d’aménager des bureaux et autres espaces de travail à destination de leurs salariés voire parfois de leurs clients (individuels ou corporates). Nous avons donc tenté de dresser un classement (non exhaustif) des bureaux les plus emblématiques des établissements financiers en France.

N’hésitez pas, dans notre rubrique commentaires qui figure en bas de l’article à mentionner d’autres bureaux qui auraient échappé à notre radar et qui, de par leur design, leur convivialité, leur luxe, leur côté innovant ou pratique mériteraient eux-aussi selon vous de figurer dans ce classement.

Le plus tech’ : Les Dunes, technopole symbole de la transformation numérique de SocGen

Ce technopole de 126 000 m2 situé à Val-de-Fontenay est destiné à 5 000 collaborateurs de Société Générale travaillant sur les technologies. Bâtiment totalement connecté, Les Dunes mettent à la disposition du collaborateur une grande variété d’espaces de travail et d’expérimentation. Il n’est plus fixé sur un poste de travail et choisit son espace de travail en fonction de ses besoins, aussi bien dans les différents quartiers du bâtiment que sur un autre site ou en télétravail.

Le plus design : l’accélérateur Fintech de L’Atelier BNP Paribas à Paris

BNP

BNP Paribas a lancé l’an dernier Fintech Boost, le premier accélérateur Fintech/Assurtech en France, dont l’objectif est d’accompagner les jeunes startups pour leur permettre de répondre à des besoins exprimés par les métiers de BNP Paribas en matière de solutions innovantes dans les domaines de la banque et de l’assurance. Parmi les plus de 300 start-up candidates à la 3e saison, L’Atelier BNP Paribas a sélectionné 5 start-up pour intégrer son accélérateur dédié aux fintechs : ProcessOut, Lovys, PayLead, e-GREEN, recital.

Le plus lumineux : les nouveaux bureaux de Bank of America à Paris

Bank of america Paris Brexit

Bank of America a loué 9.300 mètres carrés dans le même bâtiment que l’ancien siège de la Poste dans le 8e arrondissement de Paris pour en faire son hub de trading post-Brexit. Les bureaux sont en mezzanine avec beaucoup de lumière naturelle, ce à quoi vient s’ajouter un atrium végétalisé et des jardins sur les toits dont les allées sont bordées de lavande.

Le plus sobre: les locaux parisiens de la Deutsche Bank

DB

Pour Deutsche Bank il ne s’agit pas seulement de choyer clients et employés par des bureaux de qualité, mais aussi de charmer des candidats en adéquation avec les valeurs de l’établissement. Un esprit bien distinct d’autres sociétés financières. Une sobriété qu’on retrouve autant dans le logo de Deutsche Bank, entre art contemporain et symbole informatique, que dans l’épuration du lobby et de l’atrium désert baigné d’une lumière blanche qui perce l’immeuble en son centre.

Le plus convivial : la Delta Room de PwC

delta

Le cabinet d’audit et de conseil PwC a lancé il y a deux ans la Delta Room, un espace dédié à l’idéation et au travail collaboratif, au sein de ses locaux à Neuilly-sur-Seine. « Bien plus qu’une salle de réunion high-tech, la Delta Room contribue à proposer à nos clients une offre de service globale allant de la stratégie à sa mise en œuvre en procurant une expérience utilisateur unique», explique Bernard Gainnier, président de PwC France & Afrique francophone.

Pour accompagner sa transformation, PwC a par ailleurs lancé un réaménagement de ses locaux parisiens dont  les travaux, commencés en juin 2016, devraient s’achever bientôt…

Le plus fonctionnel : Village by CA, la pépinière du Crédit Agricole

Bureaux2-Alain-Goulard

Bénéficiant d’un environnement technologique unique en son genre et idéalement situé au sein du quartier central des affaires de Paris, les start-up du Village by CA évoluent dans un écosystème d’innovation ouvert à une multitude de partenaires privés et publics. En province, il existe également de nombreuses répliques du Village by CA.

Le plus modulable : les espaces de travail de KPMG au sein de la Tour EQHO à La Défense

Tour-Eqho2-Bureau

Les collaborateurs de KPMG bénéficient depuis début 2016 d’un nouvel environnement modulable dans lequel les espaces de travail ont été reconfigurés pour laisser plus de place aux espaces collectifs avec 28 « hubs » (espaces de travail collaboratifs et connectés), 39 « Work cafés » et 112 « bulles » (cabines insonorisées accessibles en libre-service et équipées de toutes les technologies permettant aux collaborateurs de s’isoler pour téléphoner ou travailler en petit comité).

D’autres bureaux à venir…

““

Viewing all 3721 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>