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Les entretiens sur les hedge funds quantitatifs et comment les surmonter…

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Dirk Bester, ça vous dit quelque chose ? Ce ‘quant’ titulaire d’un doctorat en conception algorithmique bayésienne a rédigé un guide détaillé des entretiens quantitatifs des banques, qu’il a publié sur Github. Il s’avère que Dirk Bester n’est pas seulement la bonne personne à qui s’adresser lorsque vous recherchez des conseils sur les entretiens en banque : il est également la référence lorsque vous passez un entretien pour un hedge fund quantitatif étant donné qu’il a passé sept entretiens dans ce domaine au cours des quatre dernières années.

Même si les entretiens avec les hedge funds et les banques ont des points communs, Dirk Bester explique qu’il y a quelques choses à savoir avant de passer un entretien pour un poste de quant dans le buy-side…

1. Les hedge funds quants sont davantage susceptibles de vous tester avant de vous interviewer

À mesure que les sites comme Hackerrank gagnent en popularité, les tests de pré-entretien deviennent de plus en plus fréquents dans les banques d’investissement. Cependant, alors que les banques n’ont commencé à le faire que récemment, Dirk Bester affirme que les fonds le font depuis un moment et sont beaucoup plus zélés à ce sujet.

« Quand je passais des entretiens il y a quatre ans, certains hedge funds m’ont incité à passer un examen avant de m’interviewer », explique-t-il. « On m’a donné un problème à résoudre dans un délai d’une semaine : il s’agissait de statistiques spatiales, et ils voulaient une description détaillée de la solution ».

Aujourd’hui, les hedge funds sont davantage susceptibles de demander aux candidats de faire un exercice de programmation avant même de s’entretenir avec vous. « Leurs questions se concentrent principalement sur les algorithmes de la théorie des graphes, mais ils vous demanderont parfois aussi de résoudre numériquement un casse-tête (par exemple, utiliser l’échantillonnage de Monte Carlo pour résoudre le problème du Stick Breaking) ».

2. Les hedge funds quants sont bien plus rigoureux pour poser des questions sur votre CV

Avant de vous lancer dans un entretien quant, Dirk Bester dit que vous devez connaître par cœur votre CV. « Les hedge funds (et les banques dignes de ce nom) vous poseront des questions précises sur des éléments de votre CV », explique-t-il. « Si vous parlez de statistiques spatiales, elles vous poseront des questions sur la comparaison de modèles et les processus gaussiens (des choses que vous avez sûrement rencontrées dans les statistiques spatiales, à moins que vous ne les utilisiez simplement comme du verbiage dans votre CV). la dernière fois que vous avez dû concevoir de telles statistiques et pourquoi ».

3. Les hedge fund quants vous poseront des questions qui ressemblent à des casse-têtes, mais ne le sont pas…

Dirk Bester rapporte que les hedge funds quants aiment les questions d’étude de cas. Ceux-ci ressemblent à des casse-tête mais sont plus spécifiques. « Par exemple, si vous avez une série temporelle multivariée, ils vous demanderont de traiter le grand nombre de paramètres dans la matrice de covariance : quels sont les problèmes qui pourraient en résulter, comment peuvent-ils être résolus ? »

4. Les hedge funds quants (comme les banques) sont remplis de « casse-têtes » subtils que vous devez dépasser…

Les hedge funds et les banques adorent leurs casse-têtes, dont la plupart sont réputés dans l’industrie financière. Dirk Bester explique que les banques et les fonds emploient des casse-têtes subtils, souvent à des rangs seniors, et qu’ils peuvent « élaborer pendant leur sommeil des casse-tête sur la loi de Bayes ». Si vous voulez les impressionner, vous devrez vous aussi maîtriser ces casse-têtes.

Cependant, le véritable succès ne repose pas seulement sur l’apprentissage par cœur. Dirk Bester dit que beaucoup de gens qui ont maîtrisé les casse-têtes n’ont aucune idée quant à de la façon de répondre à des questions comme : ‘Quelle est la différence entre un bayésien et un fréquentiste ?’

« Les hedge funds s’éloignent des casse-tête à la vanille », ajoute-t-il. « Ils optent plutôt pour des questions qui vous permettent de mesurer la profondeur des connaissances d’un candidat. Ceci est beaucoup plus difficile à faire, et il leur faut un interviewer pour vraiment penser à ce qu’ils veulent tester, et comment ils veulent le tester ».

« Car après tout l’entretien est aussi une compétence qui doit être développée. Ce n’est pas aussi simple que de choisir des tas de questions dans les livres et de s’attendre à ce qu’un candidat récite la réponse comme un perroquet. Lorsque j’ai passé des entretiens l’an dernier, j’ai eu le sentiment que certaines équipes avaient davantage réfléchi au genre de questions qu’ils posaient », conclut Dirk Bester.


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Natixis remplace son responsable recherche global markets parti dans la gestion d’actifs

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Natixis vient de nommer Jean-François Robin responsable de la Recherche Global Markets (recherches macro-économique, crédit et stratégies multi asset). Il est rattaché à Luc François, responsable mondial de Global Markets au sein de la Banque de Grande Clientèle. Il succède ainsi à Denis Prouteau, désormais directeur gestion de dettes privées sur actifs réels de Ostrum Asset Management.

Diplômé de Sciences Po et titulaire d’un Master II en Économie appliquée ainsi que d’un Master II en Finance de marché, Jean-François Robin, 46 ans, a débuté sa carrière en 1996 à la Banque de France en tant que Directeur adjoint. En 2001, il rejoint Natixis en tant que Trader Fixed Income. En 2007, il prend en charge la Stratégie au sein de la Recherche Global Markets.

Si vous aussi voulez rejoindre la Recherche Global Markets de Natixis, sachez que celle-ci fait partie intégrante de l’approche client de la banque. Les équipes publient quotidiennement des analyses qui leurs sont destinées et participent au processus de création de solutions financières adaptées à leurs attentes, el leur proposant des rendez-vous réguliers sur les thématiques d’actualité ainsi qu’une gamme complète de publications accessibles sur un site internet dédié.

De la BFI à la gestion d’actifs…

Denis Prouteau vient donc quant à lui d’être nommé directeur gestion de dettes privées sur actifs réels chez Ostrum Asset Management, l’un des 26 affiliés de Natixis Investment Managers unissant son savoir-faire avec la Banque de Grande Clientèle de Natixis. L’objectif de ce tandem est de répondre aux attentes des clients à la recherche de solutions d’investissement alternatives en leur proposant une offre en co-investissement dans la dette privée sur actifs réels dans trois secteurs stratégiques (immobilier, infrastructure et aviation).

Pour accompagner ce développement, qui mieux que cet expert reconnu qui compte plus de 30 ans d’expérience sur les marchés de dettes à l’international ? Dans ses nouvelles fonctions, Denis Prouteau dirigera deux équipes : l’une nouvellement créée, basée à Paris et à New-York qui propose cette stratégie en co-investissement avec Natixis (mono-source). La seconde équipe, déjà en place, basée à Paris, offre des solutions de gestion s’appuyant sur une origination multi-sources.

Diplômé d’un master en finance et management de l’Edhec, Denis Prouteau a débuté sa carrière en 1986 et a exercé différentes responsabilités dans le trading, la vente et l’origination des marchés de dettes dans plusieurs banques à Paris et Londres. En 1996, il devient responsable du trading d’obligations souveraines chez BNP Paribas puis intègre CDC IXIS en 2001 comme responsable Origination Souverain Agences et Supras puis, en 2007, est nommé responsable Frequent User Group.

En 2009, il devient coresponsable mondial des ventes Fixed Income de Natixis à Paris. En 2011, il rejoint Natixis à New York en tant que responsable du Fixed Income puis de Global Markets pour la zone Amériques. En 2015, il devient responsable mondial des activités de crédit au sein du Fixed Income à Paris puis est nommé, en 2017, responsable de la recherche Global Markets de Natixis.

Bref un parcours inspirant pour celles et ceux désirant travailler dans l’activité marchés de capitaux d’une grande banque d’investissement… mais aussi dans la division gestion d’actifs de Natixis qui a connu de très bons résultats au premier trimestre 2018.


Crédit photo : peshkov / gettyimages

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Le responsable venture de Rothschild va rejoindre un fonds d’investissement international…

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Matthieu Lattes qui avait été nommé il y a deux ans Head of Venture Global Financial Advisory chez Rothschild & Cie afin de contribuer au lancement et au développement de la franchise de conseil en technologie de la banque a récemment indiqué qu’il allait rejoindre le fonds international de capital-risque White Star Capital à compter du 1er septembre 2018. Sa mission consistera à diriger les opérations du fonds en France et en Europe continentale, notamment en Allemagne et dans les pays voisins.

Après un début de carrière en conseil en fusions-acquisitions chez JPMorgan et BNP Paribas à New York, Londres et Paris, ce diplômé d’HEC Paris a fondé Isograd, une startup spécialisée dans l’évaluation et la certification de compétences dans le domaine digital. En 2014, il lance une boutique de conseil en levée de fonds, Ader Finance, où il conseille des sociétés du secteur digital sur leurs levées de fonds, avant de rejoindre début 2016 Rothschild & Cie pour lancer l’activité de conseil en levée de fonds au sein du groupe.

Virage technologique

Au cours de sa carrière, Matthieu Lattes a conseillé plus de 40 transactions (levées de fonds, cessions, acquisitions) dans le secteur digital mettant en jeu des startups européennes, les principaux fonds de capital-risque européens, israéliens et américains, ainsi que les grands industriels confrontés aux enjeux de la digitalisation.

Ce n’est pas la première fois qu’un banquier de chez Rothschild quitte la prestigieuse banque d’affaires pour rejoindre un acteur du secteur technologique. L’an dernier, Damien Beurier prenait la direction du développement commercial de la plateforme de financement participatif WeShareBonds rejoignant ainsi une équipe d’experts de plus de dix ans d’expérience à l’origine de la société de gestion Philimore, spécialiste reconnue du financement des PME.

Un passage chez Rothschild est donc l’assurance de pouvoir rebondir dans des secteurs connexes comme les fonds d’investissement ou les fintechs, d’autant plus que la banque jouit d’une bonne réputation en matière technologique, comme en témoigne l’annonce faite en début d’année par Rothschild & Co de constituer d’une équipe de banquiers spécialisés dédiée aux nouvelles technologies, en mobilisant des collaborateurs présents aux États-Unis, en Asie, en Israël mais aussi à Londres et Paris.

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Photo : Matthieu Lattes


Crédit photo : metamorworks / gettyimages

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Ces patrons de fintechs françaises qui passent par la case Japon

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Le pôle de compétitivité Finance Innovation organise ce mercredi matin un atelier d’information sur le Fintech Business Camp, un programme d’accélération de deux mois financé par la Ville de Tokyo et dont la nouvelle édition aura lieu fin 2018. Mis en œuvre par Accenture, il permet aux entreprises sélectionnées d’accélérer leurs projets de développement au Japon.

A travers du mentoring et des rencontres avec de grandes institutions financières japonaises, les fintechs sélectionnées bénéficient d’un accompagnement à la construction du business plan, des événements de networking, des séminaires sur des thématiques clés (le secteur financier japonais, les problématiques réglementaires etc.). L’an dernier, trois fintechs du pôle Finance Innovation ont été sélectionnées par la Ville de Tokyo sur les huit retenues au niveau mondial pour participer au Fintech Business Camp.

Il s’agit de la start-up spécialisée en IA pour les prévisions macroéconomiques et financières à partir du Big Data Quantcube, Moneythor qui, créée en 2013 par trois Français, propose notamment un moteur de recommandations qui analyse les transactions bancaires, et Shift Technology qui a développé une solution qui permet d’automatiser la lutte contre la fraude à l’assurance et a récemment signé un accord avec MS & AD Insurance Group, groupe majeur d’assurance au pays du Soleil levant.

Un pays qui s’ouvre aux fintechs

A l’image de Paris, Tokyo se met en « marche » pour dynamiser son industrie financière et s’ouvrir aux entrepreneurs du monde entier. Avec une épargne colossale et un écosystème financier solide, le marché japonais est riche d’opportunités pour les acteurs innovants de toutes tailles : startups, PME, ETI et  « big players »…

Dans le but de transformer Tokyo en une ville résolument ouverte au monde, le Tokyo Metropolitan Government (TMG) a d’ailleurs décidé l’an dernier d’ouvrir un guichet à Paris baptisé « Access to Tokyo» afin d’attirer les sociétés étrangères et développer un environnement d’affaires accueillant et à fort potentiel.  Parmi les secteurs clés suivis de près par la ville de Tokyo : l’Intelligence Artificielle (AI), les sciences de la vie et… les fintechs !


Crédit photo : NanoStockk / gettyimages

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Luxembourg : une destination intéressante pour les professionnels de la finance

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Dans le sillage du Brexit, les places financières de Paris et Francfort sont souvent évoquées comme point de chute pour les établissements financiers de la City de Londres. Si la place de Luxembourg se fait plus discrète, elle n’en demeure pas moins attractive pour tous les acteurs de la finance dans le contexte post-Brexit. Mieux : Luxembourg serait l’un des grands gagnants du Brexit, d’après une étude menée par KPMG.

Il faut dire que le Grand-Duché est particulièrement prisé des assureurs de toutes nationalités présents au Royaume-Uni (AIG, Hiscox, RSA, CNA Hardy, FM Global, Tokyo Marine…). Le Luxembourg reste également attractif pour les fonds d’investissement (ex : M&G Investments, Henderson), le private equity (3i, Blackstone, Carlyle) et la gestion d’actifs. Fin février, Jupiter Asset Management a confirmé fin février vouloir s’y renforcer.

Sans oublier les startups financières sachant que c’est ce vendredi 1er juin que Credit Agricole inaugure son Hub@Luxembourg intégré à la House of Startups (HoST), elle aussi inaugurée le même jour.

Une place qui ne manque pas d’atouts

Il faut dire que la place financière luxembourgeoise ne manque pas d’atouts comme le rappelle le clip promotionnel de l’organisme Luxembourg for Finance. Son CEO Nicolas Mackel cite entre autres atouts “la stabilité économique, politique et sociale”, “le caractère international de la place” ou bien encore “l’attitude des autorités à l’égard des acteurs financiers”.

Surtout, il n’y a pas que les britanniques à être courtisés. Pour preuve, ce mercredi soir se tient au Pavillon Vendôme la soirée Plug&Work Luxembourg à Paris qui permettra aux candidats en finance de faire connaissance avec les principaux employeurs luxembourgeois. « Le Luxembourg offre de réelles opportunités de carrière dans le secteur financier, mais également dans l’industrie, l’ICT et les métiers du droit », précise Rémi Fouilloy, managing director et co-fondateur du cabinet de chasse de têtes Morgan Philips Executive Search et FYTE en Belgique et au Luxembourg.

Encore faut-il que les candidats francophones en banque puissent justifier d’un excellent niveau d’anglais…. « Vivre et travailler au Luxembourg, c’est bénéficier de la qualité de vie d’une ville de province et des atouts d’une capitale internationale », poursuit Rémi Fouilloy. Sans oublier bien sûr un niveau de rémunération particulièrement attractif. Un rapide coup d’œil à l’étude de rémunération 2018 de Robert Walters vient confirmer ces chiffres. De quoi convaincre les plus récalcitrants à une expatriation vers le Grand-Duché.


Crédits photo : Jorg Greuel / gettyimages

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Brexit : les financiers français seniors plus enclins à quitter Londres que les juniors…

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Jusqu’à maintenant, le Brexit était fixé au 29 mars 2019. Mais la Première ministre britannique Theresa May envisageant de le reporter en 2023, le divorce entre le Royaume et l’UE pourrait ne pas être pour demain. Quoiqu”il en soit, un certain nombre de financiers français sont déjà revenus dans l’Hexagone et le mouvement pourrait prendre de l’ampleur au fil des mois qui viennent. Les Brexit parties“, ou pots de départ des gens qui s’en vont, n’ont donc pas fini de faire parler d’elles dans les tours de la City….

Surtout que les banques ne sont pas les seules à envisager de se délocaliser pour pouvoir continuer à bénéficier du système de passporting européen après le Brexit. Ainsi, les sociétés de gestion, les sociétés fintechs ou bien encore les multinationales sont toutes susceptibles de délocaliser tout ou partie de leurs effectifs londonniens.

La place financière de Paris fait de son mieux pour les inciter à revenir. « Paris Europlace poursuit sa campagne Brexit 2018 autour d’actions sectorielles ciblées, visant les domaines d’excellence de la Place de Paris : gestion d’actifs, assurance, capital-investissement, fintech, finance durable, immobilier et réglementation », indique son délégué général Arnaud de Bresson, précisant qu’une « documentation ciblée » était en cours de préparation.

Des expérimentés inquiets…

En attendant, les profils plus expérimentés ne cachent pas leur inquietude. « Mon supérieur hiérarchique martèle que l’on est dans la plus grande des incertitudes concernant le Brexit, raconte dans les colonnes de L’Agefi la responsable de projet dans une banque française à Londres. Le seul conseil que l’on nous donne pour le moment est de déposer notre dossier de candidature pour un permis de résidence au cas où la question de l’immigration ne serait pas réglée.».

A n’en point douter, le Brexit représentera un casse-tête administratif de taille pour les expatriés européens. Un imbroglio que le maire de Londres Sadiq Khan souhaite simplifier en proposant une application qui apporterait toutes les informations nécessaires sur la démarche à suivre pour rester au Royaume-Uni.

« Pas certain néanmoins que cela suffise à retenir dans la capitale britannique les banquiers français, surtout lorsque ces derniers sont à charge de famille et craignent de voir les coûts de scolarité de leurs enfants exploser », indique un recruteur en charge de la practice banque-finance d’un cabinet de chasse parisien. « C’est pourquoi quand mouvement il y a, celui-ci se fait le plus souvent au niveau associate », confirme un analyst en banque d’affaires travaillant désormais à Paris.

Si on ajoute à cela dépréciation de la Livre Sterling, le coût de la vie élevé à Londres, la précarité des postes et la difficulté de grimper parfois dans la hiérarchie du fait de différences culturelles, grande est la tentation pour les profils expérimentés de profiter de la menace que fait planer le Brexit pour prendre la décision de revenir, surtout que les banques parisiennes restent friandes de ce type de profils.

Des jeunes diplômés sereins…

« Londres restera un hub central pour la finance pendant encore de nombreuses années », déclarait en octobre dernier Olivier Bossard, directeur exécutif du Master Finance d’HEC. Un constat qu’il a encore confirmé ce mois-ci en marge de la cérémonie de remise du Prix de la meilleure opération financière de l’année par le Club des Trente dont l’école est partenaire.

Londres et ses quartiers d’affaires comme le City et Canary Wharf restent donc des lieux de choix prisés par les étudiants des dernières promotions du MSc in International Finance (MIF) et du Master in Management (MIM) avec spécialité finance. Un point de vue partagé par d’autres responsables de formations comme Philippe Thomas, professeur de finance à l’ESCP Europe.

Cependant, à plus long terme, « la géographie des stages va probablement évoluer en fonction des déménagements d’équipes », rappelle à ce sujet Michael Ohana, fondateur d’AlumnEye, structure de préparation aux entretiens en Banque d’Affaires, Finance de Marché et Conseil en Stratégie pour les “Summers“,”Off-cycle” et “Graduates“. Pas de quoi entamer pour l’instant l’optimisme des étudiants en finance qui se projettent toujours de l’autre côté de la Manche, Brexit ou pas.


Crédit photo : coldsnowstorm / gettyimages

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Quand certains comparent BNP Paribas au « J.P. Morgan d’Europe »…

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Le PDG de BNP Paribas Jean-Laurent Bonnafé et son équipe dirigeante ont récemment accordé une série d’interviews exclusives à Bloomberg Markets ayant donné lieu à un article paru mercredi et dans lequel il est indiqué que la banque française soutient la comparaison avec la banque américaine JP Morgan. du fait de son fort développement en Europe, quand dans le même temps ses concurrentes ont tendance à se replier.

En effet, les banques allemandes sont toujours en phase de réorganisation, les géants bancaires suisses retournent à leur domaine de prédilection qu’est la gestion de fortune, les banques britanniques sont aux prises avec le Brexit et les banques italiennes peinent à sortir la tête d’une montagne de mauvais prêts. La voie est donc libre pour la banque de la rue d’Antin, qui, avec 2,1 milliards d’euros d’actifs, est à ce jour le plus grand supermarché financier de la zone euro.

« C’est le J.P. Morgan d’Europe », déclare ainsi sans ambages Davide Serra, CEO d’Algebris Investments, une société londonienne détenant des actions et des obligations dans la banque française. « L’approche de Bonnafé a été de “garder les choses simples, les garder fortes, les garder concentrées, ce qui contraste avec Deutsche Bank et Barclays, qui semblent faire d’innombrables révisions stratégiques et de nouveaux business plans ».

Une prudence qui paie…

« Tandis que ses concurrents se retirent des marchés, BNP peut gagner des clients et prendre des parts de marché », déclare quant à lui Jason Long, associé chez Harris Associates LP, une société d’investissement à Chicago et l’un des 10 principaux actionnaires de BNP. « Quand vous regardez la Deutsche Bank, BNP est au top ».

Il faut dire que les trajectoires des deux plus grandes banques dans les deux plus grandes économies de la zone euro sont opposées, rappelle Bloomberg. Pendant des années, Deutsche Bank a défié les grandes banques américaines pour la suprématie dans le grand jeu de la finance mondiale. Mais le credit crunch, les scandales juridiques et de lourdes pertes ont eu raison de cette stratégie.

 A l’inverse, BNP a préféré jouer la carte de la prudence en limitant son exposition sur les marchés au profit d’autres activités. Une stratégie visiblement payante puisque le bénéfice avant impôts de BNP a progressé pendant trois années consécutives, atteignant 11,3 milliards d’euros en 2017, ce qui a surpassé tous les concurrents de la zone euro, à l’exception de Banco Santander SA, le géant espagnol de la banque de détail.

Attention à ne pas s’emballer…

Malgré cela, la banque doit faire face à une série de défis qui pourraient venir perturber cette dynamique. Elle a subi un premier trimestre difficile, avec des revenus FICC en baisse de 31% par rapport à la même période en 2017 quand sur la même période certains de ses concurrents américains enregistraient de solides gains. En outre, BNP souffre d’une baisse d’activité dans le trading titres en Europe.

Qui plus est, certains investisseurs anglo-saxons disent que la banque pourrait mieux faire pour réduire les coûts, certains comme Barrington Pitt Miller, gestionnaire de portefeuille chez la société d’investissement londonienne Janus Henderson détenant environ 3 millions d’actions de la banque, considérant qu’elle ne sera pas en mesure de réduire la taille de son bilan en cas de besoin du fait de la dimension stratégique qu’elle revêt pour l’État Français à travers le monde. Les débats sont ouverts…


Crédit photo : Lacheev / gettyimage

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Eurocrise 2.0 : la menace qui plane sur votre job bancaire

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Après près d’un an de stabilité relative dans la zone euro, le chaos a fait son retour après la publication de l’accord de coalition entre le Mouvement 5 Étoiles (M5S) et la Lega, suivi d’une crise constitutionnelle alors que le président Mattarella refusait de permettre aux deux parties de nommer comme ministre des finances un professeur de 81 ans au passé eurosceptique. Le rendement des obligations italiennes a fortement augmenté et les cours des actions bancaires ont dévissé, tandis que la Commission européenne et l’Eurogroupe multiplient les déclarations hostiles. Ce n’est pas exactement la même chose que la crise grecque, mais quiconque se souvient de 2015 peut avoir l’impression d’un sentiment de déjà vu. Alors qu’est-ce que cela signifie pour le secteur bancaire ?

Toutes les transactions sont en berne. Commençons par une bonne nouvelle : si vous craigniez que votre job ne soit compromis par une fusion cette année, vous devriez probablement vous inquiéter un peu moins. Il est vrai que les CEO des banques européennes ont tous le sentiment que la consolidation est à la fois inévitable et souhaitable, et semblent avoir le soutien plus ou moins explicite des régulateurs pour devenir plus gros et plus efficaces et créer un système financier continental qui n’aura pas beaucoup de difficultés locales. À long terme, la logique tient la route. Mais à court terme, le climat d’incertitude politique et macro-économique risque de monopoliser toutes les intelligences au détriment de la recherche de cibles ou d’acquéreurs pour fusionner. Et dans un environnement où personne n’est vraiment certain de l’exposition d’autrui à des actifs tangibles qui pourraient subitement ne plus l’être, même les banques s’étant approchées prudemment entre elles pourraient être tentées de patienter un peu.

Vraiment toutes les transactions. La mauvaise nouvelle, c’est que le deal flow sur les marchés de capitaux, qui venait tout juste de sortir la tête de l’eau, risque d’être de nouveau assombri par l’incertitude associée à une crise souveraine. Les entreprises emprunteuses hésiteront à émettre de la dette à des spreads plus élevés et les investisseurs attentistes se tourneront vers un petit nombre de paradis fiscaux. L’émission d’actions est fortement et négativement corrélée avec la volatilité du marché, et comme pour CoCo, AT1 et autres instruments innovants de capital dans les banques, l’expérience historique est que nous pouvons les oublier jusqu’à ce que la crise soit résolue.

Il y aura des appels de marge, et des fonds qui imploseront. Des épisodes tels que l’eurocrise ont tendance à être associés à certains investisseurs macro. Si certains fonds résistent, d’autres explosent carrément. Ils ont également tendance à attirer beaucoup de «touristes» venus d’autres disciplines d’investissement, attirés par la perception d’une opportunité de faire de l’argent sur les problèmes des autres. La leçon claire de la dernière eurocrise est de surveiller votre influence et votre taille. Le chemin de la politique de l’Euroland n’est presque jamais linéaire, et il est assez courant que même une transaction fondamentalement correcte finisse par être clôturée à perte parce qu’elle va trop loin dans la mauvaise direction (rappelez-vous les lancements de fonds “Greece Opportunities”). Il y a aussi beaucoup moins de liquidités que jadis, et les gestionnaires de risque de contrepartie peuvent être encore plus satisfaits de leurs appels de marge.

Fondamentalement, il semble que l’année sur les marchés soit pire que nous ne le pensions il y a quelques semaines. Un jour, la crise sera terminée et l’Euroland aura peut-être un ensemble plus fonctionnel d’institutions économiques – il pourrait même progresser vers une véritable Union bancaire continentale. Reste à souhaiter que la route pour y parvenir ne soit pas trop semée d’embûches.

Dan Davies est senior research advisor chez Frontline Analysts et ancien analyst bancaire chez Cazenove, Credit Suisse et BNP Paribas.


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Comment se faire recruter en banque quand pour chaque offre se bousculent plus de 100 étudiants ?

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Si vous êtes un étudiant envisageant de faire carrière dans la banque, le Financial Times a des statistiques vraiment effrayantes qui indiquent qu’obtenir un premier emploi dans les services financiers est une entreprise difficile, le taux de réussite étant souvent inférieur à 1%, chiffres à l’appui.

Deutsche Bank, par exemple, a confié au FT qu’elle proposait 619 postes aux jeunes diplômés pour lesquels elle a reçu 110.000 demandes en 2018. Citi a quant à elle reçu 60.671 demandes pour les 575 postes offerts. Enfin, Morgan Stanley qui en propose 1.000 a reçu 100.000 candidatures rien que cette année. En d’autres termes, le rapport d’étudiants à la recherche d’un job en banque varie de 1 pour 100 (Morgan Stanley) à 1 pour 177 (Deutsche Bank), avec des variations entre les deux.

Le fait n’est pas nouveau. Goldman Sachs a déclaré au FT avoir reçu il y a deux ans 223.849 demandes pour ses postes d’analysts et de summer analysts. Cependant, entrer dans le secteur bancaire semble devenir de plus en plus difficile au fil des ans. Alors que les étudiants s’endettent de plus en plus, le salaire d’embauche supposé être plus élevé dans le secteur bancaire (et il l’est !) rend le secteur attrayant. Et cela vaut pour toutes les banques, y compris celles en pleine restructuration comme Deutsche Bank. Pour preuve, celle-ci a vu les candidatures des jeunes diplômés augmenter de 20% cette année par rapport à 2017.

Cela signifie-t-il que vous devriez renoncer à essayer de rejoindre le secteur bancaire et opter pour quelque chose de plus accessible comme un emploi dans une société de conseil et d’audit type Big Four (où il y a ‘seulement’ 18 candidatures de diplômés pour chaque poste) ? Pas du tout. Cela signifie que vous devrez ruser sur la façon dont vous postulerez.

Certains domaines de la finance sont plus faciles à aborder que d’autres. Les jobs en front office sont typiquement ceux attirant le plus de candidatures (et paient le plus au fur et à mesure que votre carrière progresse). Si vous postulez pour un job en back-middle office (en conformité ou dans les opérations, par exemple), vous aurez plus de chances d’être accepté. Tout comme il est généralement beaucoup plus facile de décrocher un job technologique dans une banque – J.P. Morgan a déclaré l’an dernier qu’elle n’avait que 10 demandes de diplômés par poste offert dans son graduate programme en technologie.

Cela ne signifie pas que vous devez renoncer à votre rêve de travailler dans les M&A, la vente ou le trading simplement parce que vous avez plus de chance de devenir business analyst. John Craven, ex-directeur des produits structurés et des solutions multi-actifs chez Merrill Lynch et SocGen, dirige à présent UpReach, un organisme de bienfaisance britannique aidant les étudiants issus de milieux défavorisés à décrocher des emplois dignes de ce nom. Il dit encourager ses étudiants à postuler pour les emplois en banque qui les intéressent plutôt qu’à ceux facilement accessibles. Non sans succès puisque sur 90 étudiants du programme bancaire d’UpReach, 46 ont déjà reçu des offres.

« Vous devez être très bien préparé pour décrocher une offre destinée à un jeune diplômé dans une banque », explique John Craven. « Vous devez faire beaucoup de recherches dans le domaine dans lequel vous voulez aller, et devez manifester un réel intérêt pour l’industrie ». Vous devez également être très familier avec le processus de recrutement des banques – il n’est pas bon de décider que vous voulez travailler dans le secteur bancaire à la fin de votre deuxième année, vous devez être dans le jeu dès votre première année à l’université.

Selon John Craven, les étudiants de première année qu’il encadre assistent aux insight days et aux spring weeks avant de postuler pour les summer internships de deuxième année menant à des emplois à temps plein. Ils participent également à des ateliers de compétences, à des simuations d’entretiens et à des tests en ligne. « Si vous connaissez les règles du processuss de recrutement, vous avez beaucoup plus de chances de réussir », explique-t-il. Moralité : ne vous laissez pas influencer par les faibles taux de sélection.


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Quand les banques vous coachent pour votre entretien d’embauche

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Applications mobiles, sites interactifs, vidéos en ligne de pros du recrutement : les banques rivalisent d’ingéniosité dès qu’il s’agit de promulguer des conseils en entretien à destination de leurs candidats potentiels. “Un numéro de claquettes, jouer du pipeau… C’est ce que vous comptez faire pour réussir votre entretien de recrutement ? Vous pouvez aussi choisir de le préparer ! Dans ce cas, l’application Dr. Job a été conçue pour vous“. Voici comment BNP Paribas parle de son appli réalisée sur la base de l’expertise de ses équipes dédiées aux RH et à la gestion de carrière, et qui propose plus de 120 antisèches pour être incollable sur les codes de l’entretien.

Les autres banques ne sont pas en reste. Société Générale a ainsi lancé le site interactif MyCoachingRoom.com  destiné à accompagner les candidats dans toutes les étapes de leur recherche d’emploi dans le secteur bancaire, qu’ils postulent ou non au sein de SocGen. Enfin, Credit Agricole donne des conseils sur son espace dédié tout comme LCL sur le sien. Et les banques ne sont pas les seules à se prêter à ce genre d’exercice : les compagnies d’assurance les cabinets conseils s’y mettent aussi, à l’instar de Axa ou de EY.

Voici donc quelques conseils qui sortent de l’ordinaire et que vous devriez appliquer à la lettre si vous voulez maximiser vos chances de réussir vos prochains entretiens en banque. Pour ce faire,  tâchez d’avoir toujours en tête les éléments suivants :

L’habit fait le moine

Trop ou pas assez habillé, peur d’être à côté de la plaque ? Une solution : la sortie des bureaux ! Allez voir le look des personnes qui travaillent dans la société qui vous intéresse. Effectuez une visite ‘virtuelle’ avec les photos disponibles en ligne. Trombinoscope, photos officielles, réseaux sociaux… vous permettront de vous faire une idée“, conseille ainsi DrJob sur son application.

L’essentiel est de vous sentir à l’aise. Si vous n’êtes pas un habitué de la panoplie costume-cravate ou tailleur-ballerines, ne vous forcez pas. Soignez cependant votre apparence : vêtements, chaussures et cheveux propres, habits repassés et non troués“, peut-on lire sur le site du Credit Agricole. “Décidez à l’avance de la tenue que vous porterez pour éviter de choisir dans l’urgence et surtout pour être en harmonie avec le code vestimentaire du domaine professionnel en question. Ne soyez ni trop décontracté, ni ‘endimanché’ “, rapporte enfin LCL.

La première impression est souvent la bonne

Pour commencer, soyez à l’heure au rendez-vous. “Pour cela partez suffisamment tôt pour éviter embouteillages, problèmes de transport et pensez à repérer les lieux la veille. Si malgré ces précautions, vous savez que vous serez en retard, téléphonez pour prévenir. N’oubliez donc pas de prendre avec vous le nom et les coordonnées du recruteur !“, poursuit LCL.

Une fois devant le recruteur, optez pour une franche poignée de main, un regard droit. Mettez-vous à l’aise, sortez bloc et stylo. “Veillez enfin à votre élocution, qui doit être fluide et intelligible : évitez le jargon technique, veillez à ne pas avoir un débit trop rapide, et n’hésitez pas à verbaliser votre motivation (par exemple avec des formules telles que ‘je suis vraiment intéressé par ce poste’, ‘ce poste correspond tout à fait à mes attentes’ “, conseille Alexandre, conseiller en recrutement chez Société Générale.

Ensuite soyez attentif à votre interlocuteur : écoutez bien les questions posées, ne coupez pas la parole, ne vous lancez pas dans un long monologue. Evitez de réciter un discours, chercher à placer à tout prix tout ce que vous savez, demander des précisions sur des informations confidentielles” complète-t-il.

Vous êtes un être UNIQUE…

La différence entre un excellent candidat et vous, c’est vous ! Ce que vous êtes, tous les éléments de votre parcours, de vos choix, toutes ces petites choses qui vous rendent unique et inoubliable“, explique Pierre Denier, coach chez HLC Conseils, interviewé par la SocGen. “Par conséquent, considérez l’entretien comme autre chose qu’un interrogatoire et abordez-le avec l’envie de partager, de vous faire connaître. Ce sera l’une des clés d’un entretien réussi”.

… mais vous n’êtes pas MUSCLOR !

Parler de ses points faibles en entretien ne va pas de soi. Pourtant il faudra y consentir.Déjà une bonne nouvelle : tout le monde a un point faible. C’est une notion toute relative qui peut avoir trait à une compétence technique (ex : logiciel, langue étrangère) ou à une personnalité”, explique Thierry Andrieux, fondateur du cabinet de recrutement Humanessence, dans une vidéo postée sur MyCoachingRoom.

Lorsque vous ne maîtrisez pas certaines choses, mieux vaut l’admettre. Ne soyez pas victime de vos points faibles. Montrez que vous savez aborder un obstacle et vous challenger. La reformulation, c’est utile. De même que questionner votre interlocuteur sur ses priorités pour savoir si vos lacunes en sont réellement au regard de son cahier des charges“, poursuit-il.

Savoir écouter et savoir questionner

L’écoute, en fait, c’est beaucoup plus qu’écouter les paroles : c’est être attentif à tous les signes de langage verbal, para-verbal, non verbal (body langage)”, relève Vincent Giolito, fondateur du cabinet spécialisé Nouvelle Carrière, sur le site de la SocGen. “Ecouter c’est aussi être attentif aux expressions du visage de votre interlocuteur: Est-ce qu’il est irrité ou au contraire détendu et souriant ? Ce qui vous permet de détecter si vous pouvez prendre le risque de poser une question”. Et si tel est le cas, optez pour la question magique ‘c’est-à-dire…?’, qui vous permet de créer de la connivence avec votre interlocuteur“.

Parler gros sous n’est pas tabou

Toujours sur le site de la SocGen, Hervé Simonot, associé au sein du groupe Mac Allister, aborde la question de la rémunération lors de l’entretien : “Le candidat doit savoir ce qu’il veut. Le candidat doit savoir ce qu’il vaut (…). Il est possible de parler de rémunération lors du premier entretien, à condition de se baser sur des informations factuelles (ex : l’annonce parle clairement des éléments de rémunération et/ou avantages du poste). Enfin, savoir énoncer ce que l’on est et la valeur ajoutée que l’on apporte, “sans excès ni gène”.

Un dernier pour la route : ne ratez pas votre sortie

C’est normalement le recruteur qui signifie la fin de l’entretien. “S’il ne vous l’a pas indiqué, demandez-lui le délai de réponse pour pouvoir éviter le stress de l’attente. Remerciez-le de vous avoir reçu. Ne vous levez pas avant lui et ne vous enfuyez pas du bureau“, conclut LCL dans sa liste de conseils. Maintenant, à vous de jouer…

Crédits photo : Shannon Fagan / gettyimages

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Brexit : encore une banque américaine qui lorgne sur Paris…

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Après JP Morgan, Bank of America, Goldman Sachs, Citi et Morgan Stanley, une nouvelle banque américaine pourrait venir s’installer dans la capitale française dans le sillage du Brexit. Cette fois-ci, il s’agit de Wells Fargo, selon un article paru ce jour dans le Financial Times qui indique que la dernière grande banque américaine à n’avoir pas encore défini son hub post-brexit pourrait choisir à la fois Paris et Dublin.

Les autorités de régulation n’ont pas commenté l’information, mais si Wells Fargo retenait ce schéma organisationnel, ce ne se serait pas la première fois qu’une banque américaine retiendrait plusieurs pays pour transférer ses activités londoniennes. Avant elle, Goldman Sachs a décidé d’opérer depuis Paris et Francfort, et Bank of America Merrill Lynch entre Paris et Dublin.

On ignore à ce stade quelles proportion des 1.200 employés qu’emploie actuellement la banque américaine dans la capitale britannique rejoindront le bureau de Dublin (qui emploie 170 personnes) et celui de Paris (qui emploie une trentaine de personnes). Quoiqu’il en soit, ce serait une bonne nouvelle de plus pour la place financière de Paris qui continue de mener ce qu’il est convenu d’appeler une véritable opération séduction auprès des banques américaines.

Spécialistes compliance bienvenus

Et si vous en profitiez pour postuler chez Wells Fargo ? Même si elle n’a pas l’aura d’une banque Tier One comme Goldman Sachs ou JP Morgan, Wells Fargo est tout de même la troisième plus grande banque américaine en taille de bilan avec 1,9 milliards de dollars d’actifs et 70 millions de clients. Elle est surtout orientée vers le marché américain. Depuis Londres, elle traite avec des entreprises américaines faisant du business en Europe et des entreprises locales qui veulent faire des affaires aux États-Unis. Après le Brexit, Londres devrait continuer à être utilisée pour gérer les activités de la banque au Royaume-Uni.

Certes Wells Fargo a été mise à mal ces dernières années par plusieurs scandales bancaires à répétition mais cela a eu le mérite de renforcer ses contrôles. Son directeur financier a indiqué lors d’une conférence avec les investisseurs que l’audit interne des pratiques de la banque était pratiquement terminé. Ce qui n’empêche pas les recrutements de se poursuivre. Sur son site carrières internationales, Wells Fargo recherche pour son bureau londonien une vingtaine de spécialistes dans la compliance et les risques. Toujours bon à savoir…


Crédit photo : Justin Sullivan/Getty Images

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Opération séduction de la place financière luxembourgeoise à Zurich et Genève

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Luxembourg for Finance, l’organisme de promotion de la place financière luxembourgeoise se déplace en Suisse avec une délégation composée de professionnels de la finance et emmenée par le ministre des Finances Pierre Gramegna. Ce mardi 5 juin la délégation se retrouve au Park Hyatt Zurich et le mercredi 6 juin elle mettra le cap sur l’Hôtel President Wilson sur les rives du lac Léman à Genève.

Intitulé ‘Connecting swiss wealth management expertise with EU markets‘, l’événement se penchera sur la gestion d’actifs concernant les gestionnaires de patrimoine indépendants et donnera un aperçu de la manière dont l’industrie suisse de la gestion de fortune peut tirer parti de la boîte à outils luxembourgeoise pour servir ses clients en Europe et ailleurs.

Le séminaire mettra également en évidence le rôle de l’industrie financière dans la lutte mondiale contre le changement climatique et donnera un aperçu de la manière dont le Luxembourg a consolidé sa position de plateforme internationale en matière de finance durable, faisant du Grand Duché une destination intéressante pour les professionnels de la finance.

La dernière enquête conjoncturelle 2017-2018 de Genève Place Financière confirme le rôle de partenaire principal joué par l’Union européenne pour le secteur bancaire. Dans un scénario sans un accès facilité à ce marché, ce sont surtout les activités du “front” qui seraient impactées. Ces emplois ne seraient plus créés en Suisse mais dans des pays membres de l’UE, en particulier au Luxembourg. Le risque de délocalisation est donc bien réel.

Des atouts de part et d’autre

Pourtant, la place financière de Genève ne manque pas d’atouts non plus. Aujourd’hui 104 établissements bancaires sont présents dans la cité de Calvin, qui est reconnue comme un centre financier global possédant une riche et longue tradition tant dans la gestion de fortune que dans le financement du négoce de matières premières.

L’innovation constitue également l’une des clés du succès de la Place. C’est pourquoi, Genève invente la finance de demain en explorant elle aussi des pistes prometteuses, telles que la FinTech, la finance durable et la philanthropie. Genève Place Financière a d’ailleurs récemment publié une vidéo pour découvrir les atouts de la place financière genevoise

D’une place à l’autre…

Vous hésitez entre Luxembourg et Genève ? Rien ne vous empêche de passer d’une place financière à l’autre. C’est ce que vient de faire Geoffroy Bazin qui remplacera Carlos Thill, l’actuel CEO de BGL BNP Paribas qui a fait valoir ses droits à la retraite avec effet au 1er juillet 2018. Depuis 2014, Geoffroy Bazin était responsable pays du Groupe BNP Paribas en Suisse et CEO de BNP Paribas (Suisse) S.A.

Ayant débuté sa carrière chez BNP Paribas à Paris en 1988 au sein de l’organisation des activités de marché avant d’intégrer l’inspection générale en 1993, Geoffroy Bazin est également un fin connaisseur du Luxembourg : après avoir été de 1997 à 1999, coresponsable des back-offices de marchés puis en 2000 responsable des back-offices produits dérivés Paris/Londres, il devient entre 2003 et 2010 directeur général de BNP Paribas Securities Services au Luxembourg. Avis aux indécis….

LFF


Crédit photo : LFF

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Voici à quoi ressemblerait le nouvel ensemble SocGen-Unicredit en cas de fusion…

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Un article paru lundi dans le Financial Times relance l’idée d’une fusion entre Société Générale et sa concurrente italienne Unicredit. Une fusion qui aux dires du quotidien britannique pourrait faire sens, et ce en dépit du fait qu’une telle opération serait probablement irréalisable à cause de sa complexité, sans même parler de la situation politique en Italie peu propice aux fusions bancaires. SocGen a d’ailleurs aussitôt publié un démenti concernant une rumeur qui il y a 15 ans déjà faisait parler d’elle (avec à chaque fois pour effet d’augmenter le cours des actions des principales intéressées).

Cependant, il ne faudrait pas pour autant enterrer trop vite ce projet de fusion pour lequel Jean-Pierre Mustier, le patron d’Unicredit, s’est engagé depuis plusieurs mois. En effet, toujours selon le FT, des analystes de Kepler Chevreux ont calculé qu’un rapprochement UniCredit-SocGen pourrait rapporter 2,7 milliards d’euros d’économies de coûts, en raison de doublons dans les activités de banque d’investissement ainsi que les opérations en Europe de l’Est et en Allemagne. Voici donc à quoi ressemblerait le nouvel ensemble si fusion il devait finalement y avoir…

La naissance d’un géant

A n’en point douter, la fusion entre les deux groupes bancaires serait une fusion entre égaux : la capitalisation boursière d’UniCredit est de 32,8 milliards d’euros et celle de SocGen de 30,1 milliards d’euros. Cela donnerait naissance au troisième groupe bancaire européen en terme de capitalisation boursière, derrière HSBC et BNP Paribas mais devant Credit Agricole et Deutsche Bank.

Un management franco-italien

Les deux groupes ont longtemps détenu des participations croisées à leur capital et sont restés proches. Jean-Pierre Mustier, qui dirige UniCredit depuis deux ans et a redressé ses comptes vers des performances florissantes, reviendrait ainsi par la grande porte à la Société Générale, qu’il avait dû quitter après l’affaire Kerviel alors qu’il était largement pressenti comme un prétendant à la tête de la SocGen. Le conseil d’administration de la banque française est quant à lui présidé par un Italien en la personne de Lorenzo Bini Smaghi. Parlare italiano ?

Des complémentarités…

Les deux groupes sont complémentaires à la fois en termes de géographie et d’activité : Société Générale mettrait ainsi un pied en Italie où elle brille par son absence, tandis que Unicredit aurait accès à l’Europe Centrale et la Russie. SocGen a une activité de banque de financement et d’investissement plus développée que celle d’Unicredit qui est davantage positionnée sur la banque de détail (cette dernière génère 59% de ses revenus contre 52% pour SocGen).

Dans l’activité BFI, SocGen est particulièrement forte dans les dérivés actions et les produits structurés. L’activité de titrisation poursuit sur sa bonne dynamique et voit ses revenus progresser trimestre après trimestre. De son côté, Unicredit a été sacrée l’an dernier numéro un des prêts syndiqués et des “covered bonds” en Europe. Sa filiale allemande HypoVereinsbank (HVB) est un véritable hub de banque d’investissement au sein du groupe, mais également une véritable cash machine qui a rapporté plus de plus de 1,3 milliard d’euros de revenus l’an dernier.

… et des doublons

Si vous deviez postuler pour le nouveau groupe, il vous faudrait privilégier les métiers où les deux groupes sont complémentaires et non pas ceux où il y a des doublons (et donc des licenciements sans doute à prévoir) dans certaines activités de BFI. Que deviendrait par exemple l’entité parisienne UniCredit France centrée sur les métiers de Banque de financement et d’Investissement et qui assure pour le compte du groupe UniCredit le coverage de ses grands clients français ? Mais rassurez-vous, pour l’instant, la question ne se pose pas.


Crédit photo : cavallapazza / gettyimages

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Ce que j’ai appris en travaillant avec des Millennials chez Morgan Stanley et Goldman Sachs…

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Si vous êtes jeune et travaillez dans la banque d’investissement, vous avez de la chance. Vous êtes probablement également désireux de faire bonne impression et d’avancer la hiérarchie bancaire. Je sais pour l’avoir vécu moi-même : j’ai passé plus de huit ans dans le secteur de la banque, d’abord chez Goldman Sachs puis chez Morgan Stanley. Les gens qui réussissent dans la finance ont souvent quelque chose de spécial. Si vous voulez être l’un d’entre eux, vous devrez cultiver la bonne approche…

1. Soyez passionné par vos objectifs, mais faites preuve de patience pour les atteindre

Il est important de rester concentré sur ses objectifs à long terme, mais il est encore plus important d’être 1) flexible en terme d’approche et 2) patient avec le calendrier. Ne soyez pas obsédé par un plan pluriannuel très détaillé. Au fil des mois, vous aurez de nouvelles informations qui rendront ces plans obsolètes. Au lieu de cela, concentrez-vous plutôt à bien remplir vos tâches immédiates et faire ainsi un petit pas de plus vers votre développement professionnel. Si la seule chose que vous pouvez imaginer en tant qu’analyst est de devenir associate, vous serez très rapidement frustré.

2. Venez avec une attitude généreuse et un état d’esprit partageur

Vous pouvez ajouter beaucoup de valeur en faisant de petites choses. Lorsque j’ai rejoint Goldman Sachs, l’une de mes responsabilités quotidiennes était la livraison de repas pour mon équipe. Lors d’une journée mouvementée, mon équipe pouvait compter sur moi pour pouvoir se restaurer toute la journée. Au fil du temps, cela m’a aidé à tisser des liens avec le gros des troupes, et tout le monde voulait m’aider dans mon développement. Démontrez votre éthique professionnelle et votre motivation avant même d’apprendre à ouvrir un fichier Excel.

3. Apprenez à interagir efficacement avec votre équipe

Tout le monde est différent. Certaines personnes se moquent des détails. D’autres peuvent être des managers pointilleux. D’autres encore sont sensibles à la politique interne. Ou bien prennent systématiquement la défense de leurs clients. Personne ne se ressemble.

Votre équipe ne s’adaptera pas à vous. Il est de votre responsabilité d’apprendre à gérer efficacement les différences entre les personnes. Toujours supposer que les gens font des choses pour leurs raisons et pas les vôtres.

4. Vous êtes responsable de votre propre apprentissage

Faites bonne impression. Vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez, mais ne les posez qu’une seule fois. Rien ne vous empêche de faire équipe avec un analyst senior qui vous apprécie et peut vous expliquer plusieurs fois les choses les plus compliquées.

N’attendez pas que les gens vous disent ce qu’il faut savoir. Maîtrisez votre apprentissage. Quand j’ai commencé, j’ai fait la plupart de mes recherches à la fermeture des marchés. Ensuite, je discutais avec les traders et passais des heures à jouer avec certains de nos outils de modélisation, afin de mettre mon apprentissage au service des clients dès le lendemain à la réouverture des marchés.

5. Soyez le moteur de l’innovation dans votre équipe

En tant que jeune analyst, vous pouvez changer les habitudes de votre équipe en apportant une nouvelle façon de voir les choses. Donc, oubliez le «c’est ainsi que les choses fonctionnent ici» et aidez l’équipe à utiliser de nouveaux outils ou processus pour devenir plus efficace.

En résumé…

Dès le départ soyez conscient de la valeur que vous pouvez ajouter avec de petites choses, quitte à bousculer les habitudes de travail un peu obsolètes dans votre équipe. Maîtrisez votre développement professionnel de sorte que vous pourrez apporter de la valeur ajoutée au fil de votre progression. Soyez prêt à donner plus que ce que vous recevez et votre équipe vous aura à la bonne. Et restez concentré sur les tâches hebdomadaires, faites confiance au processus et laissez les promotions venir à vous.

Rafael Sarandeses est un ancien responsable des ventes institutionnelles de devises pour l’Europe du Sud chez Morgan Stanley. Il dirige aujourd’hui une société de conseil et d’investissement en Afrique et est conférencier chez IE Business School.


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Ces BFI françaises qui renforcent leur présence sur le continent américain…

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Vous voulez travailler pour une banque française aux États-Unis ? Cela tombe bien : les deux plus grands établissements financiers tricolores – BNP Paribas et SGCIB – ont procédé à de nombreuses embauches à Wall Street depuis de début de l’année.

Plus globalement, le continent américain (y compris le Canada et l’Amérique latine) fait l’objet de toutes les attentions des banques françaises qui régulièrement renforcent leurs franchises locales et nomment de nouveaux responsables pays. Voici les dernières annonces faites par les banques…

CACIB renforce sa plateforme Crédit aux U.S.

Après avoir début mai consolidé sa présence en Amérique latine avec l’ouverture de bureaux de représentation en Colombie et au Chili, CACIB a récemment annoncé la poursuite de la consolidation de sa plateforme Crédit aux États-Unis en recrutant trois nouveaux membres basés à New York.. La banque a ainsi recruté Anatoly Nakum qui dispose de plus de 20 ans d’expérience dans le trading crédit (Deutsche Bank, UBS Securities, Barclays Capital) comme responsable de l’activité de trading Crédit pour les Amériques.

Autre recrutement, celui de Beth Starr qui possède plusieurs dizaines d’années d’expérience dans les marchés des capitaux notamment sur les FinTech grâce aux postes qu’elle a occupés chez Merrill Lynch, Lehman Brothers, Jefferies & Co et CommonBond et qui vient d’être nommée responsable de la syndication d’ABS pour les Amériques. Enfin, Gary Kucinich est nommé Credit Sales chez CACIB après avoir travaillé au sein de l’équipe Investment Grade and Leveraged Credit Sales de Citigroup Global Markets pendant plus de 5 ans.

« Ces nouveaux recrutements témoignent de notre investissement continu aux États-Unis qui représentent une région clé pour la banque », déclare Gene Kim, responsable international de la division Global Markets. « Nous sommes résolument attachés à notre plateforme Crédit aux États-Unis et, après une récente modification de notre organisation, nous sommes impatients d’étoffer notre offre avec nos nouveaux collègues ».

Ainsi, Crédit Agricole CIB a augmenté sa part de marché dans le secteur des obligations Yankee de 71 % depuis 2016, le plus haut niveau atteint par la banque. « Cela met en lumière notre investissement continu et notre objectif visant à disposer d’une plateforme de distribution et d’exécution solide aux États-Unis pour le dollar américain », ajoute Sébastien Domanico, responsable mondial de Debt Capital Markets.

Nouveaux responsables pays chez SocGen

Société Générale, qui vient tout juste de conclure des accords avec les autorités judiciaires américaines pour qu’elles mettent fin à leurs enquêtes en cours dans les dossiers IBOR et Libyen, a récemment annoncé la nomination en interne de nouveaux responsables pays pour la zone Amérique.

Francis Repka est nommé Responsable Pays pour le Groupe au Canada en remplacement de Pierre Matuszewski, qui, après vingt années passées chez Société Générale au Canada dont neuf comme Responsable Pays pour le Groupe, a décidé de faire valoir ses droits à la retraite. Francis Repka était depuis mai 2012 Responsable Pays pour le Groupe au Brésil. Il était auparavant responsable de la Banque de Financement et d’Investissement en Allemagne et avait également exercé d’autres fonctions pour la banque à Hong Kong et à Paris.

Luis Sainz est quant à lui nommé responsable pays au Brésil, en remplacement de Francis Repka. Sa nomination sera effective à compter du 1er août 2018, sous réserve de l’accord du bureaux d’immigration et des autorités réglementaires locales. Luis Sainz était auparavant Responsable Pays pour Société Générale au Mexique, poste qu’il occupait depuis octobre 2010. Il a rejoint Société Générale au sein de l’équipe Corporate Finance de Dallas, au Texas et a ensuite travaillé à New York et à Paris pour la banque.

Enfin, Jose Antonio Merigo, qui travaille pour Société Générale au Mexique depuis 2014, remplace Luis Sainz au poste de responsable pays pour le Groupe au Mexique. Sa nomination sera effective à compter du 1er juillet 2018. Jose Antonio Merigo sera rattaché à Guido van Hauwermeiren, directeur Relations Clients et Banque d’Investissement pour les Amériques. Pas question cependant de confier la direction d’un bureau de représentation au premier venu. Mieux vaut donc que vous ayez une connaissance approfondie du marché local avant de postuler…

BNP Paribas à la conquête de l’Ouest américain

Le groupe français accélère l’intégration et la croissance de sa filiale californienne Bank of the West, afin de dégager des synergies de coûts et de revenus avec son pôle de banque de financement à New York. BNP Paribas veut en faire une banque universelle, en développant notamment la gestion de fortune. Se présentant comme un groupe européen à l’empreinte mondiale, la première banque de la zone euro veut grandir du Canada à l’Argentine.

Sachez que la ruée vers l’Ouest américain n’est pas seulement une affaire d’hommes. Preuve en est, Bank of the West apparaît dans le classement 2017 des entreprises possédant des « Top Teams» qui mettent en avant les établissements financiers composés de dirigeants féminins en s’appuyant sur leur leadership, leurs actions professionnelles ainsi que leurs valeurs personnelles. De quoi donner envie aux représentantes de la gente féminine désireuses d’atteindre le top management de rejoindre la banque française ou l’une de ses filiales aux États-Unis.


Crédit photo : Nikolas_jkd / gettyimages

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Expatriation : les dernières tendances 2018 que les financiers français doivent connaître…

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Ces 5 et 6 juin se tenait la sixième édition du Forum Expat à Paris. Ces deux jours de rencontres et de conférences avec les acteurs de la mobilité internationale (ministères, ambassades, chambres de commerce, associations des français à l’étranger et entreprises prestataires de services spécialisées dans l’expatriation) ont été l’occasion de prendre le pouls des dernières tendances en matière d’expatriation.

Quelles sont les destinations préférées des expatriés dans le monde ? Comment optimiser votre expatriation ou préparer votre retour en France ? Comment trouver des conseils, soutiens et opportunités pour construire votre mobilité professionnelle en tant que salarié ou chef d’entreprise ? Comment organiser votre quotidien  ou votre vie de famille (éducation, santé, logement) ? Autant de questions qui ont été soulevées lors du forum.

Qui mieux que les expats pour parler des défis de l’expatriation ? Surtout que les défis ne manquent pas. « Quand vous partez à l’étranger, vous travaillez deux fois plus qu’en France », explique un conférencier. Qui plus est, les entreprises prennent de moins en moins en charge la couverture sociale des salariés en contrat local. Mieux vaut dont s’organiser en amont avant de partir…

Sortez des sentiers battus

Il est toujours intéressant de voir quels sont les pays qui ont fait le déplacement au salon. Cela montre qu’ils sont particulièrement ouverts au recrutement de talents issus de l’Hexagone. Côté Européen, on notera la présence de l’Allemagne, la Suisse (pays francophone d’Europe qui attire le plus les candidats français à l’expatriation) mais aussi de l’Espagne avec Barcelone, présentée comme étant à la pointe des nouvelles technologies et de ce fait une ville parmi les plus attirantes et accueillantes pour les talents d’envergure internationale.

Hors Europe, c’est l’Amérique du Nord et surtout le Canada qui étaient représentés en force. Le Canada est à la recherche de nouveaux talents pour son marché du travail dynamique. Proximité linguistique oblige, les talents francophones privilégieront sans doute Montréal, réputée comme une destination de choix pour l’avancement de carrière et la qualité de vie. Montréal bat également au rythme du savoir et des hautes technologies : autant de raisons pour lesquelles des milliers de travailleurs qualifiés choisissent de s’y établir chaque année.

Mais il existe aussi d’autres destinations au Canada comme la province du Nouveau-Brunswick qui dispose d’un programme d’immigration provincial qui sélectionne et désigne des gens d’affaires et des travailleurs qualifiés du monde entier qui cherchent à vivre sur place et à contribuer à l’économie provinciale. De même, la province canadienne de l’Ontario connue comme étant le centre de l’économie canadienne, attire les profils financiers cosmopolites et dispose elle aussi d’un programme d’immigration économique.

Réseautez entre expatriés

Vous cherchez un job à l’étranger ? Plus que sur les annonces, les candidatures spontanées ou les chasseurs de tête, misez sur votre réseau perso. En outre, il existe des plateformes d’expatriés comme Expat.com qui compte plus de 2,2 millions de membres (dont plus de 400 000 Français) et fournit gratuitement informations et conseils aux futurs expatriés à travers le monde, grâce notamment au partage d’expérience sur les problématiques essentielles d’une expatriation : formalités, visas, emploi, logement, santé, éducation, etc.

French Expat Company propose quant à elle des assurances expatrié avec des garanties spécifiques adaptées à votre situation et à votre budget : assurance frais de santé au 1er euro ou en complément de la Caisse des Français de l’Etranger (CFE) / Sécurité sociale, assistance rapatriement, responsabilité civile vie privée et assistance juridique, capital décès et perte d’autonomie et indemnisation arrêt de travail.

Enfin, des médias se sont spécialisés sur les thématiques de l’expatriation comme French Morning destiné aux Français de l’étranger avec 8 éditions: New York, Los Angeles, San Francisco, Miami, Texas, Washington DC, Londres et Montréal. Ou bien Le petit journal.com qui offre gratuitement un mix d’informations générales et d’informations locales dans 65 villes du monde.

Maîtrisez les nouvelles technologies

Le processus d’expatriation est de plus en plus automatisé. Ainsi, depuis janvier 2015, le système Entrée Express offre un système plus souple et plus rapide pour l’immigration permanente au Canada. Le Service de l’immigration va à votre rencontre pour vous informer et vous accompagner dans votre projet à travers des webconférences, des sessions de groupe, des salons tout au long de l’année.

Certaines fintechs elles aussi se sont mises au service des expatriés, à l’instar de Ditto Bank, une banque française nouvelle génération (en mode recrutement) qui propose depuis une application mobile un modèle multidevise qui permet d’ouvrir des comptes courants dans plusieurs devises, de gérer son argent, de réaliser des virements et des transactions de change. A vous de jouer…

Retrouvez toutes les conférences du Forum Expat en cliquant ici


Crédit photo : GCShutter / gettyimages

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10 professionnels du private equity en France que vous devriez connaître…

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Ce jeudi se tient toute la journée au Palais Brongniart la 20ème édition de la Conférence des investisseurs pour la croissance. Organisée par France Invest (ex-Afic), elle réunit les acteurs du financement privé, en dette et en capital afin de mettre en lumière les tendances du secteur du capital investissement qui connaît une forte croissance.

Olivier Millet, président de France Invest, relève trois principales tendances pour 2018. « A l’échelle française, l’entrée de nouveaux acteurs et la constitution de champions de taille européenne, voire mondiale. A l’échelle internationale, l’évolution des allocations des investisseurs institutionnels et le regard qu’ils portent sur une France en profonde mutation. Concernant le venture, le développement du segment growth equity qui aide les start-up à devenir de réelles PME ».

C’est décidé, vous voulez travailler dans le private equity ? Voici la liste classée par ordre alphabétique de 10 professionnels seniors qui interviennent à la conférence de France Invest et que vous devriez connaître. Les hommes sont largement majoritaires, preuve que malgré la féminisation croissante de cette industrie où désormais 24% des directeurs de participations sont des femmes (contre 22% en 2015 et 16% en 2010), des progrès restent encore à faire en terme de mixité…

Benjamin ARM – Omnes Capital

Benjamin Arm est Associé gérant en charge de l’activité Capital Développement & Transmission. Il est membre du Comité de direction d’Omnes Capital. Il débute sa carrière en 2001 au sein d’Arthur Andersen puis chez Ernst & Young en tant que chargé de mission expérimenté dans le département Transaction Advisory Services.

Il rejoint Omnes Capital en 2006 en tant que Chargé d’affaires. Il est Directeur d’investissements jusqu’en 2013. Benjamin Arm est ingénieur diplômé de l’Ecole Spéciale des Travaux Publics. Il est également titulaire du Master HEC Entrepreneurs et d’une licence de Sciences Economiques de l’Université Paris Sorbonne

Nicolas CELIER – Ring Capital

Nicolas est Managing Partner de Ring Capital, un fonds d’investissement dédié au financement et à l’accompagnement de sociétés technologiques en forte croissance. Avant de cofonder Ring Capital, Nicolas était associé du fonds de capital-risque Alven Capital où il a investi dans plus de 20 startups. Nicolas a commencé sa carrière en fusions & acquisition pour Paribas à Hong Kong, Chine. En 1999, il rejoint la Bretagne à la voile depuis Hong Kong.

De retour en France en 2000, il participe à la création de Crédit Lyonnais Venture Capital, avant de rejoindre Alven Capital en 2005. Nicolas est co-fondateur d’Investir & +, fonds de capital risque à impact social. Il est également co-fondateur et trésorier de Share IT, l’accélérateur tech for good de Station F, membre du conseil d’administration de France Digitale, du comité stratégique de Simplon et du comité de surveillance de Hello Asso. Nicolas est diplômé d’HEC, où il enseigne régulièrement.

Jérôme DELMAS – SWEN Capital Partners 

Jérôme Delmas est Directeur Général et co-fondateur de SWEN Capital Partners, un leader européen du Private Equity, de la dette et des infrastructures pour les clients institutionnels et les particuliers. Aujourd’hui, l’entreprise gère et conseille 4,5 milliards d’euros d’actifs, avec une équipe de 30 personnes.

SWEN Capital Partners appartient au Groupe OFI, à Arkea Investment Services ainsi qu’à ses employés. Jérôme a débuté sa carrière en tant qu’analyste financier. Il a rejoint le Groupe OFI en 2000, où il était en charge des investissements en private equity, avant de participer à la création d’OFI Private Equity en tant que Directeur Général et membre du Directoire.

Renaud DU LAC – IXO Private Equity 

Renaud du Lac exerce son activité professionnelle dans le private equity depuis environ 30 ans après quelques années dans l’industrie. Après la première partie de sa carrière à l’IRDI dont il est devenu Directeur Général en 1999, Renaud a créé iXO Private Equity en 2002 et en est Président depuis lors.

Né à Toulouse, il est Ingénieur Civil des Ponts et Chaussées et titulaire d’une Maîtrise d’Economie Appliquée de Paris IX Dauphine. Il a été Administrateur de l’AFIC de 2002 à 2006, Vice-Président de la Commission Action Régionale, co-Président du groupe de travail FIP-FCPI de l’AFIC-AFG et à nouveau depuis 2015 Administrateur et Président de la Commission législation et fiscalité.

Arnaud GAREL-GALAIS – CACEIS 

Titulaire d’un Master en Sciences de la Vie et d’un diplôme d’ingénieur AgroParisTech, ainsi que d’un Master Finance de l’IAE Paris – Sorbonne, Arnaud Garel-Galais occupe à partir de 2008 des postes de chargé d’investissement dans des sociétés de gestion de fonds de fonds de Private Equity du groupe BPCE / Natixis avant de devenir, en 2013, Senior Investment Associate chez Altius Associates (aujourd’hui Pavilion Alternatives Group) à Londres.

Après plus de huit ans d’expérience dans le domaine du capital investissement et de la dette privée, il rejoint CACEIS en 2016 à Londres en tant que responsable du développement commercial et des financements Equity Bridge pour le Royaume-Uni. En 2018, il est nommé Group Head of Coverage & Business Development de Private Equity Real Estate Securitisation (PERES) Global Services de CACEIS.

Benoist GROSSMANN – Idinvest Partners 

Titulaire d’un Doctorat de physique (Université de Paris VI) et d’un MBA de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Benoist Grossmann a rejoint Idinvest Partners en 2002. Il a été nommé Membre du Directoire en 2003 et intervient principalement dans le secteur de l’internet. Avant d’intégrer Idinvest Partners, Benoist a exercé dans plusieurs fonds de capital-risque pendant plus de 10 ans. Il était auparavant un des partners de Viventures de 1998 à 2002 et Investment Manager à la Financière de Brienne.

Préalablement, il a exercé plus de 10 ans dans l’industrie en tant que spécialiste des systèmes laser au sein d’EDF, de la NASA et de Thomson-CSF Optronique pour lequel il est inventeur de 5 brevets et auteur d’une vingtaine de publications. Benoist a été élu Vice-Président de l’Afic en juin 2016. Il a également été nommé censeur au sein du Conseil d’Administration de Bpifrance depuis juillet 2016. Il siège actuellement aux conseils de d’Ogury, Molotov et Frichti et précédemment aux conseils de Criteo, Dailymotion, Deezer et Meetic.

Agnès NAHUM – Access Capital Partners 

Avant de co-fonder Access en 1998, Agnès a été successivement Directeur du Développement de Financière Natexis (ex Financière Saint Dominique) puis de BNP Private Equity. Elle est actuellement Vice-Président et Président de la Commission Relations Investisseurs de France Invest.

Agnès Nahum est titulaire d’un DEA de droit des affaires et d’un DESS Banque-Finance. Elle est également titulaire d’un diplôme d’actuariat et d’analyse financière (SFAF/CFA).

Michel PARIS – PAI Partners 

Diplômé en ingénierie de l’Ecole Centrale de Lyon en 1980 et en business à l’Ecole Supérieure de Commerce de Reims en 1982, Michel Paris a commencé sa carrière en passant deux ans chez Valeo avant de rejoindre PAI en 1984 où il sera nommé PDG à partir de 2015 après avoir été Chief Investment Officer de la société entre 2009 et 2016.

Tout au long de sa carrière, Michel Paris a été impliqué dans un grand nombre de transactions incluant Sogeres, Bouygues Telecom, Atos, Equant, Elior, Frans Bonhomme, Kiloutou, Nuance, Swissport, Elis, Vivarte, Saur, Coin, Kwik Fit, Cortefiel, Monier, Xella et EMG.

Jean-Marc PATOUILLAUD – Partech 

Jean-Marc Patouillaud est l’un des deux managing partners de Partech. Avant de rejoindre Partech en 1996, il était associé chez Finovelec, une société de capital-risque basée à Paris et gérait Genèse Investissements, le premier fonds français de capital d’amorçage.

Il a débuté sa carrière en tant qu’ingénieur chez Cegelec et a travaillé dans la division Nuclear Power Plant. Jean-Marc est actuellement membre du conseil d’administration d’Alltricks, DayUse, Happytal, Novasparks, Sensee, Sigfox et Privitar.

Philippe POULETTY – Truffle Capital 

Philippe Pouletty est co-fondateur et directeur général de Truffle Capital, un des leaders du capital risque en Europe. Pionnier du secteur des biotechnologies et des dispositifs médicaux ayant une expérience à la fois en France et dans la Sillicon Valley, il est également président d’honneur de France Biotech.
Durant sa carrière, il a été co-fondateur et administrateur de Carma, fondateur et administrateur de Deinove et d’Abivax, fondateur de Carbios, co-fondateur et administrateur de Pharnext et de Vexim, président de Diaccurate, membre du Conseil d’Administration de Myopowers, Biokinesis, Kephalios, fondateur de SangStat et Conjuchem. Qui dit mieux ? 

Crédit photo : istocksdaily / gettyimages

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Un associé gérant de chez Rothschild recruté pour diriger la stratégie de la SocGen

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Société Générale vient d’annoncer ce jeudi le recrutement de Sébastien Proto comme directeur de la stratégie du Groupe en remplacement de William Kadouch-Chassaing récemment nommé directeur financier du Groupe. Sébastien Proto prendra ses nouvelles fonctions à compter de la rentrée de septembre. Rattaché au directeur général Frédéric Oudéa, il sera chargé d’accompagner la direction générale dans le pilotage stratégique de la banque et notamment dans l’exécution de son plan stratégique Transform to Grow 2017-2020. Il sera également membre du Comité de Direction du Groupe.

Diplômé de Sciences-Po et de l’Essec, ancien élève de l’Ecole nationale d’administration, Sébastien Proto a débuté sa carrière à l’Inspection générale des Finances en 2004, avant de devenir successivement directeur de cabinet adjoint, puis directeur de cabinet du ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique (2007-2009), directeur de cabinet du ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction Publique (2010) et directeur de cabinet du ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’Etat (2011-2012).

Depuis janvier 2013, il était Associé-Gérant de Rothschild & Cie, en charge de la couverture de grands comptes dans leurs opérations stratégiques, notamment dans les secteurs des médias, des services bancaires et financiers, des technologies, des biens de consommation ou encore des services aux entreprises. Preuve que le ministère du Budget est un véritable pourvoyeur de talents dans l’industrie financière.

Sebastien Proto-NB-IMG 7880.jpg


Crédit photo : GgWink / gettyimages

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Il n’y a pas que Deutsche Bank qui doive réduire ses coûts. Les banques françaises sont elles aussi concernées…

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A la fin du mois, Deutsche Bank en aura fini avec les licenciements dans sa banque d’investissement aux dires de son directeur financier James Moltke. Ceux ayant échappé à la purge peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Ils pourraient même toucher un bonus de rétention pour les aider à garder le moral. Malheureusement, alors que les choses semblent rentrer dans l’ordre pour Deutsche Bank, d’autres banques pourraient avoir besoin de prendre des décisions au vu de leurs résultats.

Surtout que le deuxième trimestre n’a pas été florissant. Des banques comme J.P. Morgan ont indiqué que leurs revenus de trading au deuxième trimestre étaient restés stables sur un an. Ce qui est gérable pour une banque comme J.P. Morgan peut poser problème pour une banque moins robuste avec des coûts élevés calculés en fonction de revenus en constante augmentation. D’après la société de recherche bancaire Tricumen, Deutche Bank fait partie de ces dernières mais ellle n’est pas la seule…

Les grandes banques françaises ont aussi de gros problèmes de coûts

Le graphique ci-dessous de Tricumen compare (en dollars US) les ratios coûts / revenus d’exploitation des différentes banques pour l’ensemble de leurs activités de marchés de capitaux (banque d’investissement, vente et trading) au premier trimestre 2018.

Résultat des courses : J.P. Morgan et Citi sont actuellement les banques d’investissement les plus sûres où travailler, même si elles ne brillent pas en terme d’efficience. A titre de comparaison, Deutsche Bank, SocGen et BNP sont les plus vulnérables et beaucoup moins efficientes que les autres.

Si Deutsche a un plan pour faire face à ses coûts, qu’en est-il pour BNP et SocGen ? La première a réduit les coûts et les emplois dans sa banque d’investissement, mais ne manque pas d’ambition comme en témoigne son plan ‘Strategy 2020’ dont l’objectif est de réaliser une croissance annuelle de ses revenus de 4,5% sur les trois années à venir.

SocGen promet également un «strict contrôle de ses coûts» et a légèrement réduit les effectifs dans sa banque de financement et d’investissement (CIB) tout en se concentrant également sur des initiatives de croissance en prévoyant notamment un développement de ses activités taux, devises et trading dérivés actions.

Néanmoins, le graphique ci-dessous montre que les deux banques françaises pourraient vouloir davantage se concentrer sur les réductions de coûts que sur la croissance.

Operating cost/income, T118 (US$, tous marchés de capitaux)

Tricumen Q118

Vent de panique chez les traders fixed income de chez SocGen

Si tout le monde chez SocGen doit se méfier du ratio de coût relativement élevé dans la division CIB, c’est encore plus vrai pour les traders fixed income de la banque française. Comme le montre le graphique ci-dessous, les activités fixed income de SocGen sont terriblement inefficientes. Paradoxalement, c’est aussi l’activité que SocGen veut le plus développer. Qui plus est, dans l’hypothèse où la banque fusionnerait effectivement avec Unicredit, c’est dans le fixed income que des licenciements seraient à prévoir, Unicredit disposant d’une grosse activité de produits dérivés fixed income en Allemagne via HypoVereinsbank.

Operating cost/income, T1 2018, (US$, FICC trading)

SocGen fixed income traders

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Brexit : ces banques qui augmentent (ou réduisent) leurs transferts d’effectifs de Londres vers Paris…

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Bank of America envisage désormais de transférer plus de postes de Londres à Paris qu’elle ne le prévoyait initialement, ce qui pourrait constituer l’un des plus importants déménagements au sein du secteur financier en prévision du Brexit, selon des sources citées ce vendredi par l’agence Reuters.

Une première vague de départs de la capitale britannique sera lancée début 2019 et concernera environ 400 postes dans les équipes de marchés, de trading, de ventes et d’actifs obligataires de la banque américaine, ont rapporté les sources à Reuters. D’ores et déjà, le personnel londonien a été tenu informé de sa future destination.

Il faut dire que la banque américaine s’est donné les moyens de ses ambitions. Elle a ainsi entrepris la rénovation de plus de 11.000 mètres carrés de bureaux à Paris, dont elle compte faire sa plate-forme européenne de trading pour ses clients après le Brexit, censé intervenir en mars 2019. Le bâtiment peut accueillir plus de 700 personnes.

Des transferts revus à la hausse…

Cette information constitue plutôt une bonne surprise lorsque l’on sait que Tom Montag, directeur général adjoint de Bank of America, avait déclaré en décembre dernier qu’environ 200 personnes des équipes de ventes et de trading seraient transférées vers l’Union européenne, en particulier à Paris. Le nombre a augmenté depuis et l’établissement veut désormais attribuer chaque poste à Paris, une source de Reuters parlant de “plan agressif”.

Surtout, BoA n’est pas la seule à revoir à la hausse ses transferts d’effectifs. Mi-avril, en marge du forum annuel de Paris Europlace à New York, JPMorgan avait indiqué qu’elle voulait transférer davantage de banquiers et de traders vers Paris dans le sillage du Brexit alors qu’en octobre dernier il était question que la banque américaine redéploie 60 à 80 banquiers et traders dans la capitale française. Certains avancent le chiffre de 200 personnes.

Idem pour Morgan Stanley, qui emploie actuellement 120 banquiers à Paris et envisage d’accroître ses effectifs dans le sillage du Brexit avec la création et/ou le transfert d’environ 80 postes supplémentaires dans la capitale française, sachant qu’en juillet dernier, une source avait indiqué que Morgan Stanley avait choisi Francfort comme base d’implantation dans l’UE pour l’après-Brexit et que la banque prévoyait d’y transférer environ 200 personnes.

… mais également à la baisse

A contrario, la banque britannique HSBC qui a été l’une des premières banques américaines à choisir de faire de Paris sa principale base en Europe a récemment réduit son estimation du nombre de postes transférés par rapport à une prévision initiale d’un millier d’employés londoniens, sans toutefois donner un chiffrage précis. Plus inquiétant, d’autres banques pourraient elle aussi revoir leurs transferts à la baisse.

C’est en tout cas ce que laisse supposer une étude de Reuters menée auprès de 119 établissements financiers implantés en Grande-Bretagne, principalement dans la City. On y apprend que le nombre de postes concernés par un transfert en Europe a depuis été divisé par deux, passant de près de 10.000 emplois en septembre à moins 5,000 postes fin février. Goldman Sachs, qui envisageait en septembre le déplacement de 1.000 collaborateurs, s’attend désormais à moins de 500 transferts. Il convient donc de rester prudent et ne pas crier cocorico trop vite !


Credit photo : xpoint / gettyimages

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