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Ce qu’un candidat sans emploi doit ABSOLUMENT éviter…

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C’est l’une des gymnastiques les plus acrobatiques qui soient : être sans emploi et en quête désespérée d’un poste et, dans le même temps, apparaître sûr de soi, sans susciter la pitié. Malheureusement, savoir se défaire de cette réalité négative est aussi important que difficile, et pas seulement auprès des RH chargés du recrutement. Vous devez également rester vigilant avec les consultants en recrutement.

Premier barrage : l’email qui accompagne le CV

La principale raison pour laquelle ces derniers s’abstiendront de transmettre votre CV à leurs clients alors même que votre profil répond aux exigences d’un poste, c’est lorsqu’ils pensent que cela créera une atteinte à leur propre image. Vous devez garder en tête que la réputation d’un recruteur se construit sur la qualité des candidatures qu’il soumet à ses clients.

Les candidats moyens seront représentés par des recruteurs moyens, qui échouent à décrocher les meilleurs mandats. C’est un fait, aussi bien pour les cabinets mandatés que pour les chargés de recrutements à l’interne.

Le mauvais chasseur de têtes risque de perdre ses « fees » si les candidats qu’il présente ne sont pas à la hauteur, tandis que la menace d’un licenciement ou d’une mobilité non désirée pèse sur un chargé de recrutement jugé incompétent.

Montrant un email d’un candidat sur son écran qui débute son message par « à la recherche d’un emploi depuis…» avant de décrire en long et en large son parcours en un bloc compact, un chasseur parisien tranche : « ça commence mal, et ça va de mal en pis, je ne peux pas me permettre d’envoyer ce candidat chez un client même si ses compétences sont intéressantes. Je n’ai d’ailleurs même pas envie d’ouvrir son CV… »

L’attitude fait in fine la qualité du candidat

Autre cas, autre candidat, la première approche est convaincante. Qu’est ce qui retiendra alors les recruteurs ou les RH de soumettre une candidature respectivement à ses clients et à ses collaborateurs ? D’abord, si le candidat n’inspire pas confiance – et ce quelle qu’en soit la raison (ce principe bien entendu fonctionnant dans les deux sens).

Et encore, si le candidat apparaît abattu, défait. Les candidats découragés par une longue recherche d’emploi, et surtout ceux qui expriment une forme de frustration voire de cynisme échouent en rendez-vous ou en entretien.

Mettez-vous à la place du recruteur. Vous seriez, vous aussi, à la recherche de professionnels qui inspirent confiance, tout spécialement au sein de l’industrie financière. Aussi, on ne recommandera jamais assez aux candidats de montrer leur meilleur visage à toutes les étapes du processus d’embauche, y compris au cours d’une conversation informelle avec un recruteur ou en interne avec un RH. L’attitude est clé.

« À ce stade, je suis prêt à… »

Les recruteurs se montrent particulièrement sensibles aux signaux d’alerte à commencer par les remarques sur un marché de l’emploi capricieux, sur les difficultés à trouver un poste… Même si cela est vrai et compréhensible à l’heure actuelle, les employeurs ne ciblent pas moins pour autant les candidats qui leur apparaissent désirables.

Par conséquent, ce qui rebute le plus les recruteurs aujourd’hui c’est lorsque les candidats – généralement en réponse à la question du poste qu’ils recherchent – commencent leur phrase par : « à ce stade, je suis prêt à… ». Peu importe ce qui suit – « faire 150km pour aller travailler », « déménager », « s’expatrier », « accepter une réduction de salaire de 200% »…

Non seulement, la phrase transpire le désespoir. Pire : elle fait craindre aux recruteurs l’avenir. Qu’adviendra-il lorsque le marché de l’emploi s’améliorera, ou si une autre opportunité se présente au candidat un mois plus tard ? « À ce stade », vous serez susceptible de changer votre fusil d’épaule, coupant l’herbe (entendez les « fees », la crédibilité…) sous le pied des recruteurs et des chargés de recrutement.

Ne voyez aucun mal à accepter une offre en-deçà de vos capacités ou de vos ambitions, surtout si cela offre une solution censée à court-terme. Simplement ne l’exprimez pas à haute voix à votre interlocuteur, et ce à n’importe quel moment du processus de recrutement.

Crédits : PeopleImages

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Les compliance officers des banques plus que jamais courtisés par les sociétés de conseil

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Vous avez une expérience de compliance officer en banque ? Alors vous avez toutes les chances de pouvoir intéresser les cabinets conseils, depuis les Big Four jusqu’aux cabinets de consulting de taille plus modeste. Pour preuve, le cabinet français de conseil en management et organisation Colombus Consulting renforce son expertise dans les services financiers avec l’arrivée d’un associé spécialisé en risques et conformité.

L’heureux élu, Stéphane Gonçalves, 39 ans, aura pour mission de développer une offre transverse et dédiée aux enjeux de risques, fraudes et conformité des institutions financières. « Il aidera pleinement nos clients ainsi que les institutions financières à faire face aux évolutions toujours plus complexes de leurs métiers », précise Catherine Hélaine, associée de Colombus Consulting en charge du secteur Services Financiers.

Juriste, diplômé de l’Institut d’Études Judiciaires Panthéon – Paris II (2002) ainsi que d’un Master 2 Professionnel Banques et Finances de l’Université René Descartes – Paris V (2004), Stéphane Gonçalves dispose d’une expérience de plus de 14 ans. Il conseille et assiste les directions conformité, juridique et risques des secteurs de la banque, des marchés financiers et de l’assurance.

Il a débuté sa carrière en 2006 comme expert compliance au sein d’ING Direct. En 2009, il rejoint la banque Barclays en tant que compliance officer, poste qu’il exercera jusqu’en 2013 avant d’être nommé responsable conformité et contrôle interne au sein de la banque Binck. En 2015, il rejoint EY en tant que senior manager au sein de la ligne Fraude, Investigations et Compliance. Preuve que les Big Four sont eux aussi friands de compliance officers avec une expérience en banque.

Les compétences requises…

Vous aussi voulez rejoindre un département compliance en cabinet d’audit ? Encore faut-il disposer des compétences requises. Alliant à la fois expertise métier et dimension conseil, Stéphane Gonçalves conçoit et déploie des dispositifs de conformité optimisés et outillés pour garantir efficacité opérationnelle, préservation de la valeur et créer ainsi un avantage concurrentiel.

.Au cours de sa carrière, il est intervenu et a mené de nombreuses missions sur les questions de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, sanctions économiques, corruption (FCPA, UKBA, Sapin II), fraude opérationnelle et en particulier criminalité identitaire (contrefaçon, usurpation d’identité), intégrité et protection des marchés (abus de marché, MiFID), fiscalité américaine (FATCA, QI), ou encore de contrôle interne.

« Les entreprises et organisations font face à un contexte global de transformation, en particulier dans le secteur des services financiers, où la pression réglementaire est souvent perçue comme une contrainte supplémentaire. La conduite du changement est donc essentielle pour le succès des projets de transformation », conclut Catherine Hélaine. Alors à vous de jouer…


Crédit photo : phototechno / gerttyimages

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TÉMOIGNAGE : « Mon job lucratif de banquier junior était trop beau pour être vrai… »

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Lorsque j’ai accepté l’offre de rejoindre la division banque d’investissement de Stanford Group Companies, j’ai été ravi d’avoir décroché un poste avec un salaire à six chiffres en tant qu’analyst de première année et d’aller vivre à South Beach à Miami plutôt qu’à Manhattan. Alors que je commençais à parler de ma nouvelle affectation avec ma famille et mes amis, j’ai le souvenir de quelques conversations qui m’incitaient à la méfiance sans toutefois céder à l’affolement, ce qui viendrait plus tard… Rien alors ne laissait présager une quelconque fermeture de la société par la SEC ni la découverte d’une chaîne de Ponzi de 9 milliards de dollars qui enverrait Sir Allen Stanford en prison à vie.

Peu après avoir accepté mon offre assortie d’un salaire de 60 k$ (50 k€) et d’un bonus de 30-40 k$ (25-35 k€), j’ai appelé un vieil ami de la famille qui m’avait aidé à obtenir un entretien dans l’une des grandes banques de New York. Inutile de dire qu’on ne m’a pas proposé de job dans cette banque. De même, aucun de mes collègues analysts de Stanford n’avait reçu d’offres des grandes banques, malgré leurs pedigrees de Yale, Georgetown, Cornell, MIT et Emory. Entrer dans la banque n’est vraiment pas si facile. Entrer chez Stanford était plus facile qu’ailleurs.

Cet ami de la famille n’a pas partagé mon enthousiasme pour rejoindre Stanford. Il était très préoccupé par leur senior management. « Qui sont ces gars ? », a-t-il demandé. La réponse : des amis d’Allen Stanford et des banquiers d’investissement inexpérimentés ou avec relativement peu d’expérience, comme c’était le cas de mes collègues analysts ayant peut-être fréquenté de bonnes écoles et semblaient parfaits sur papier, mais dont aucune grande banque concurrente ne se battait pour les débaucher auprès de Stanford.

La deuxième conversation qui a semé le doute dans mon esprit était celle que j’ai eue avec une connaissance ayant travaillé à la fois à Miami et à Washington en tant que conseiller économique. Tout ce qu’il disait était : « Allen Stanford est un gars très intéressant, je vais en rester là et vous laisser faire votre propre opinion… ».

Malgré ces conversations étranges, je suis allé de l’avant et j’ai commencé à travailler en tant qu’analyst. Tout était génial. Un autre signe préoccupant. C’était un peu trop génial. J’ai déménagé dans un étage entièrement rénové où tout le monde avait un bureau privé. Un bureau privé pour un analyst de banque d’investissement de première année est quelque chose d’inédit. Nous avons eu très peu de transactions en direct : la plupart des analysts travaillaient en tout sur une ou deux transactions par an. Le reste du temps, nous préparions des business pitchs et travaillions sur des documents internes. Nous devions aussi toujours porter ce badge stupide, comme dans une fraternité.

Les horaires étaient à rallonge mais peu stressants. On nous disait que nous construisions une marque. Avec les dépenses qui vont avec. Après ma première année ce fut l’heure de l’examen. Bonne nouvelle : au lieu d’un bonus de 30-40k $, j’ai reçu plus de 60k$. Soit davantage que mon salaire. La raison ? Sir Allen Stanford a apparemment voulu s’aligner sur les grandes banques de New York et était prêt à mettre la main à la poche pour le faire pendant cette phase de construction de la marque.

Les dépenses luxueuses ne se limitaient pas aux salaires et aux bureaux. C’était la stratégie de Stanford Financial Group qui sponsorisait le circuit de golf PGA Tour, le terrain de polo Stanford One à Wellington en Floride, le 20/20 cricket à Antigua, le Stanford Lounge et les sièges de l’American Airlines Arena à Miami. J’ai souvent été invité à m’asseoir sur ces sièges réservés pour suivre les exploits des joueurs américains de basket-ball Shaq et Dwayne Wade. Passer de mon bureau privé à mes sièges VIP faisait partie de mon expérience d’analyst de première année.

Je ne vais pas entrer dans les détails bien documentés quant à la façon dont la chaîne de Ponzi de 9 milliards de dollars de Stanford s’est effondré dans le sillage de la crise financière, révélant une gigantesque fraude aux investisseurs à travers les certificats de dépôts (CD) vendus depuis Antigua par Stanford. Mais cela n’a pas surpris beaucoup d’employés de Stanford qui avaient déjà commencé à se poser des questions sur les rendements astronomiques de 13% que ces CD payaient.

Les certificats n’étaient pas garantis mais avaient toujours été payés en totalité. Lors d’une réunion interne annuelle, l’un des intervenants de l’équipe des ventes institutionnelles a directement demandé « comment Stanford payait-elle un rendement de 13% sur le CD l’année même où le marché a sous-performé ? ». La réponse était absurde : « Sir Allen Stanford est un homme très riche et couvre la différence de performance sur ses propres finances ». Suite à quoi aucune autre discussion n’a été autorisée.

Les investisseurs ont dit du processus de sélection que c’était le plus intensif qu’ils n’aient jamais vu. Des histoires similaires ont été rapportées au sujet de Bernie Madoff, qui a été arrêté juste quelques mois avant que la SEC ne vienne frapper à la porte de Stanford. « Ce que je sais, c’est que l’entreprise existe depuis 75 ans », me rassurais-je. Puis un jour on a dit à tout le monde de quitter leurs bureaux alors que la SEC venait saisir les ordinateurs. Si cela semble trop beau pour être vrai, c’est que c’est probablement le cas.

*** Jeremy Stevens est un pseudonyme


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Une société de gestion française innove en lançant un fonds dédié à l’IA

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La Financière de l’Echiquier (LFDE) a annoncé ce mardi matin la création d’Echiquier Artificial Intelligence, une nouvelle solution « actions internationales » investie dans des entreprises leaders en forte croissance qui développent ou bénéficient de l’intelligence artificielle. Elle sera commercialisée à compter du 19 juin au Luxembourg, en France d’ici la fin du mois de juin, puis à travers l’Europe.

« Nous sommes très heureux de proposer à nos clients et partenaires la possibilité d’investir sur cette thématique d’avenir qui offre de très nombreuses opportunités pour toutes les entreprises et tous les secteurs de l’économie, mais également aux épargnants sur une thématique de diversification nouvelle », commente Didier Le Menestrel, président de La Financière de l’Echiquier

La stratégie repose sur des convictions fortes du gérant fondées sur une approche de stock picking. Son univers est composé de toutes capitalisations boursières sur quatre segments : les développeurs d’IA, les utilisateurs adoptant ces technologies, les infrastructures dans lesquelles l’IA se déplace et enfin les entreprises qui développent des capacités sensorielles pour l’IA (vision, radars, capteurs).

Un marché en plein essor

La Financière de l’Echiquier est ainsi la première société de gestion française à lancer un produit sur cette thématique de l’intelligence artificielle qui présente un très fort potentiel de croissance pour l’économie mondiale. « D’ici à 2030, l’Intelligence Artificielle devrait ajouter 13.500 milliards d’euros à l’économie mondiale, soit l’équivalent économique de l’Union européenne », indique Rolando Grandi.

Ce dernier assurera la gestion d’Echiquier Artificial Intelligence en plus de ses fonctions actuelles de co-gérant du fonds Echiquier World Equity Growth et responsable du fonds FCM Robotique

au sein de la gamme actions internationales et thématiques de LFDE, enrichie par ce nouveau produit. A noter que FCM Robotique, lancé en en janvier 2015, investissait déjà dans l’intelligence artificielle. Ce qui fait de LFDE un précurseur en la matière alors même que les idées reçues autour de la digitalisation des métiers de la gestion d’actifs sont encore tenaces.

Profils digitaux bienvenus

C’est donc peut-être le bon moment de postuler chez La Financière de l’Echiquier qui emploie plus de 120 salariés et est en mode recrutement. Après s’être offert les en novembre dernier les services d’Eric Pinon, président de l’AFG, en tant que senior advisor, LFDE a recruté courant mars Christophe Mianné, l’ex-banquier star de la SocGen, comme directeur général afin d’accélérer son développement européen.

Plus récemment, La Financière de l’Echiquier a annoncé l’arrivée de Saphia Gaouaoui, ex-directrice des relations presse et co-responsable de la communication externe chez SocGen, au poste de directrice communication & marketing. Diplômée d’un master II de Finance de l’université Paris I Panthéon Sorbonne et d’une maîtrise d’économie appliquée et finance de marché de Paris IX Dauphine, cette spécialiste en communication financière aura notamment pour mission l’accélération de…. la stratégie digitale. Alors un mot : foncez !


Credit photo : PhonlamaiPhoto / gettyimages

Natixis en mode réorganisation en ce printemps 2018

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Natixis a plutôt bien commencé l’année 2018. La filiale de banque et d’investissement du groupe BPCE a en effet mieux performé que ses concurrentes sur les trois premiers mois de l’année, enregistrant certes elle aussi une baisse de ses activités BFI mais de 3% seulement contre 20% à 30% chez ses concurrentes. Forte d’un exercice 2017 affichant de solides performances, Natixis s’est montrée généreuse concernant les montants des bonus accordés à ses salariés alors que les autres banques ont plutôt joué la carte de la modération.

Enfin, depuis début juin, Natixis est dirigée par un nouveau patron, François Riahi, chargé de mettre en oeuvre le plan stratégique New Dimension où gestion d’actifs, gestion de fortune, M&A, dérivés actions et finance verte, services financiers spécialisés et digital seront à l’honneur d’ici à 2020. En attendant, cela n’empêche pas Natixis de procéder à des ajustements et réorganisations de certaines de ses activités. Voici les principales d’entre elles, ainsi que leurs impacts sur l’emploi.

Financement matières premières

Natixis a annoncé vendredi dernier avoir décidé de fermer son bureau de financement du commerce de matières premières à Genève (qu’elle avait ouvert en décembre 2016) et d’arrêter également cette activité à Dubaï. Dans un courriel adressé à Reuters, la banque affirme vouloir ainsi centraliser cette activité pour la zone Europe, Moyen Orient et Afrique (EMEA) à Paris en se concentrant sur les clients les plus importants.

« Ces ajustements auront un impact marginal sur l’activité », souligne Natixis, sans toutefois préciser combien de postes seraient affectés par cette decision, sachant qu’elle emploie une cinquantaine de personnes en Suisse et 56 personnes aux Emirats arabes unis. Pour rappel, dans le cadre de son plan stratégique à horizon 2020 présenté en novembre dernier, le groupe a décidé de concentrer ses activités de BFI sur quatre secteurs, à savoir l’énergie et les ressources naturelles, l’aviation, les infrastructures et l’immobilier. Vous savez donc où postuler…

Gestion d’actifs

Début avril, Natixis AM est devenue… Ostrum Asset Management. La principale société de gestion de la galaxie Natixis se recentre ainsi sur son expertise historique en gestion obligataire, ses compétences ciblées en gestion actions et son savoir-faire reconnu en gestion assurantielle. Elle poursuivra également le déploiement de solutions alternatives de type CLO8 et dette privée actifs réels. Ostrum AM renforcera, par ailleurs, ses compétences en gestion actions, notamment thématiques, small & midcap et émergentes.

D’ores et déjà, Ostrum AM et la Banque de Grande Clientèle de Natixis ont annoncé courant mai avoir uni leurs savoir-faire pour proposer une offre en co-investissement dans la dette privée sur actifs réels, dans trois secteurs stratégiques pour le groupe, à savoir l’immobilier, les infrastructures et l’aviation. Pour accompagner ce développement, l’ex-responsable de la Recherche Global Markets de Natixis, Denis Prouteau, a rejoint Ostrum AM en tant que directeur gestion de dettes privées sur les actifs réels.

Cet expert qui exercé différentes responsabilités dans le trading, la vente et l’origination des marchés de dettes dans plusieurs banques à Paris et Londres dirige désormais deux équipes : l’une nouvellement créée, basée à Paris et à New-York, propose cette stratégie en co-investissement avec Natixis (mono-source), la seconde équipe, déjà en place, basée à Paris, offre des solutions de gestion s’appuyant sur une origination multi-sources.

« D’ici à 2020, nous visons 6 milliards d’euros (en € et US$) d’encours sur cette classe d’actifs pour les investisseurs basés en Europe, en Asie, au Moyen Orient et en Amérique du Nord avec une offre sectorielle enrichie et une équipe renforcée de 15 experts », précise Ibrahima Kobar, directeur des gestions et directeur général délégué d’Ostrum AM. De bon augure pour les professionnels de la dette privée sur actifs réels.

Gestion de fortune

Natixis Wealth Management s’est recentrée sur la gestion de fortune avec la cession de Sélection 1818 à Nortia annoncée en avril. « Cette opération s’inscrit dans la stratégie de repositionnement de notre activité sur la clientèle High Net Worth », a déclaré George Eric de la Brunière, directeur général de Natixis Wealth Management, la banque de gestion de fortune de Natixis. « Je suis convaincu que les deux équipes, fortement complémentaires et d’excellente qualité, sauront déployer une offre d’autant plus performante qu’elle s’appuiera sur des partenariats commerciaux forts avec Natixis ».

Fort de ce recentrage, Natixis Wealth Management, qui gérait près de 31,5 milliards d’euros fin 2017, compte mieux s’intégrer dans sa maison mère, ce qui se reflète par sa nouvelle marque, mais aussi par un élargissent de l’offre, avec un accès aux offres des affiliés comme H2O Asset Management, et un sourcing Natixis plus important. C’est aussi dans ce contexte que Natixis WM a récemment nommé un CIO (directeur des investissements), en la personne de Jean-Jacques Friedman, un ex-SocGen qui a rejoint Natixis il y a dix ans.


Crédit photo : Rike_ /gettyimages

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L’intrapreneuriat, véritable accélérateur de carrière dans la banque et le conseil

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Vous travaillez dans une banque ou un cabinet d’audit et souhaitez monter votre startup fintech ? Avez-vous pensé à l’intrapreneuriat ? D’après une enquête de Deloitte publiée en juin 2017 et menée auprès de 4.000 salariés français, 72% d’entre eux se disent intéressés par cette nouvelle forme de travail qui révolutionne notamment les métiers de la finance.

Côté employé, l’intrapreneuriat séduit car il comporte peu de risque, n’engage que le savoir-faire du salarié et non ses avoirs financiers et biens personnels. Mieux encore : « c’est un véritable accélérateur de carrière puisque quatre des nouveaux associés promus au 1er juin 2018, sont passés par le programme intrapreneuriat de Deloitte France », indique Philippe Benmoussa, directeur de l’innovation chez Deloitte France. C’est également un bon tremplin pour se lancer dans l’entrepreneuriat : 65% des sondés de Deloitte estimant que leur expérience d’intrapreneur les a incités à devenir entrepreneur.

L’intrapreneuriat présente également des avantages pour l’employeur. Elle permet de « développer des services ou produits innovants, ou d’explorer le champ de nouvelles technologies, procédures, stratégies, utilisées par l’entreprise », rappelle Philippe Burger, associé responsable Capital humain chez Deloitte. Mais pas seulement. Pour Anne-Lise Bapst, directrice de la Communication chez HSBC, il permet également de « libérer les énergies et encourager la prise de parole et la disruption dans une industrie qui doit s’ouvrir à la diversité et la promotion de la mixité ».

Une formule qui séduit aussi les femmes…

Il est vrai que la formule remporte un vif succès auprès de la gente féminine. Pour preuve, le programme 66 Miles qui a pour vocation de remettre les femmes au cœur de l’innovation en leur permettant d’entreprendre de l’intérieur, a organisé ce mardi sous le haut parrainage de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État au Numérique, un Demo Day au cours duquel 8 intrapreneures sont venues présenter leurs projets et leurs ambitions.

Parmi elles, on peut citer Nadège Grennepois qui, après avoir managé pendant plusieurs années à la City de Londres des équipes d’analysts quantitatifs, est rentrée en France où elle est devenue associée Risk Advisory chez Deloitte, en charge d’une équipe de 30 consultants. Son projet intrapreneurial baptisé “Smart Credit Risk Modelling” vise à intégrer du Machine Learning dans les algorithmes utilisés pour la prise de décisions dans le secteur bancaire.

Autre exemple, celui de Malika Abbad, 34 ans, senior digital manager chez HSBC Assurances et intrapreneure depuis l’an dernier avec un projet insurtech de digitalisation des actes de succession via le programme 66 Miles. Elle revient sur son parcours et son quotidien d’intrapreneuse dans un postcast récemment enregistré. A écouter attentivement, surtout si vous aussi avez la fibre entrepreneuriale…


Crédit photo : andresr / gettyimages

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Les banquiers londoniens de Goldman Sachs attendus à Paris pour cet été…

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Le mois d’août à Paris est généralement calme. Les Parisiens eux-mêmes ont suivi le soleil vers les plages du Sud de la France tandis que les touristes se pressent autour des principaux sites touristiques. Beaucoup de commerces sont fermés et un certain ennui envahit la capitale. Bref, août n’est pas un mois pour le travail. Mais essayez d’aller dire cela aux banquiers de Goldman Sachs. Été ou pas, ils sont sur le point d’arriver à Paris. Et ils ne sont pas connus pour paresser !

Richard Gnodde, responsable de Goldman Sachs International, a déclaré mercredi que Goldman prévoyait de déplacer “des dizaines” de banquiers londoniens vers Paris d’ici la fin du mois. Au cours des trois à cinq prochaines années, Goldman prévoit de doubler la taille de ses équipes bancaires en Europe continentale, a-t-il précisé au journal Les Échos, Paris étant clairement une priorité.

Évidemment, le Brexit n’est pas étranger à cette décision. Richard Gnodde a expliqué qu’il regrettait l’incertitude causée par la décision du Royaume-Uni et que Goldman Sachs devait protéger sa capacité à faire des affaires en Europe continentale. Mais le Brexit n’est pas la seule raison, Gnodde ayant déclaré que le renforcement du bureau parisien de Goldman Sachs avait aussi sa “propre logique”.

D’après lui, la politique du président Macron est susceptible de bénéficier aux clients de Goldman en rendant la France plus attractive auprès des entrepreneurs et les grandes entreprises. Paris serait ainsi devenue une terre d’opportunités. Et le fait que les banquiers américains de chez Goldman apprécient Paris n’est pas négligeable. Son CEO Lloyd Blankfein n’a-t-il pas lui même indiqué jadis que l’agrandissement du bureau parisien servait en partie à rassurer les banquiers seniors américains basés à Londres et qui boudaient Francfort ?

D’ores et déjà, 60% des transferts de personnel de Goldman de Londres vers l’UE ont déjà eu lieu, a précisé Richard Gnodde. Le renforcement du bureau parisien concernera des banquiers ayant l’habitude de travailler avec des clients à travers la France, la Belgique et le Luxembourg, sous la direction de Marc d’Andlau, managing director de Goldman Sachs précédemment basé à Londres. Qui plus est, comme nous l’avons déjà noté dans nos colonnes, Goldman a choisi Paris pour monter son équipe de vente de dérivés actions.

Bien évidemment, Paris n’est pas le seul point de chute des affections post-Brexit de Goldman Sachs. Richard Gnodde a déclaré que la banque américaine prévoyait également de développer ses équipes bancaires à Stockholm, Milan, Madrid et Francfort. Les banquiers londoniens de Goldman Sachs sont donc sur le point de faire leurs valises. Mais rien ne dit qu’ils poseront un mois entier de congés pour visiter la Côte d’Azur qui demeure la destination estivale préférée des financiers français.


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Brexit : Paris, capitale européenne désormais la plus attractive dans les services financiers

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Faut-il y voir l’effet du Brexit ? La France s’inscrit à nouveau dans le peloton de tête européen de l’attractivité, dont elle avait décroché depuis une dizaine d’années. Selon le Baromètre EY de l’Attractivité de la France 2018 publié cette semaine. L’Hexagone talonne désormais l’Allemagne et le Royaume-Uni, ses deux grands concurrents historiques, avec 1.019 projets annoncés par les investisseurs étrangers. Conséquence : l’image de la France fait un bond en avant : 8 investisseurs sur 10 la trouvent plus attractive parce que plus compétitive.

« Redorée, cette image est aussi portée par l’affirmation d’un projet économique ouvert sur l’international, tenant le rythme des réformes, accueillant résolument les investissements internationaux », relève Jean-Pierre Letartre, président d’EY en France. « Cerise sur le gâteau, les investisseurs étrangers placent pour la première fois Paris devant Londres pour y implanter leur tête de pont européenne. De bon augure à quelques mois du Brexit… », complète Marc Lhermitte, associé EY.

La finance n’est pas en reste

Si malgré le Brexit, le Royaume-Uni parvient à conserver la première place du podium européen de l’attractivité, il n’est plus aussi dominant qu’au cours de la dernière décennie sur les sièges et les activités financières : les projets d’investissement étrangers dans les services financiers sont en recul au Royaume-Uni de 26 % entre 2016 et 2017. A contrario, Paris devient, pour la première fois depuis la création du baromètre d’EY il y a plus de 20 ans, la métropole européenne la plus attractive en Europe en matière de services financiers devant Londres, et loin devant Francfort.

EYbarometre

Source : Baromètrre EY

« Le baromètre permet de mesurer ce que nous percevons lors des roadshows de Paris Europlace à l’étranger : l’image de la France a changé », explique Gérard Mestrallet qui préside l’organisme de promotion de la place financière parisienne. « Le climat des affaires y est devenu plus favorable pour les investisseurs étrangers. C’est une très bonne nouvelle pour les acteurs de la Place financière de Paris, dans le contexte du Brexit ».

Il faut bien reconnaître que la place financière de Paris ne ménage pas ses efforts pour tenter de convaincre les établissements financiers basés à Londres de déplacer vers la capitale française une partie de leurs effectifs et idéalement en faire leur futur hub de trading européen. La finance de marché n’est bien sûr pas le seul domaine concerné

« Paris Europlace poursuit sa campagne Brexit 2018 autours d’actions sectorielles ciblées, visant les domaines d’excellence de la Place de Paris : gestion d’actifs, assurance, capital-investissement, fintech, finance durable, immobilier et réglementation. Une documentation ciblée est en cours de préparation », indique Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace. Affaire à suivre… 


Credit photo : adventtr / gettyimages


Redynamisation du marché de l’emploi dans l’audit et l’expertise comptable

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Le cabinet de recrutement spécialisé Hays vient de dévoiler les résultats de son enquête nationale sur la gestion des ressources humaines au sein des cabinets d’Audit et d’Expertise Comptable réalisée en partenariat avec la Revue Fiduciaire Emploi. Les résultats de l’enquête 2018 portent sur l’année 2017 et concernent majoritairement des employeurs et collaborateurs ayant déclaré travailler en cabinet d’Expertise Comptable et/ou d’Audit.

Après une année 2016 marquée par une attitude attentiste des employeurs, l’année 2017 voit le déblocage du recrutement du côté des cabinets d’Audit et d’Expertise Comptable, qui sont 8 sur 10 (86%) à avoir recruté cette année. Il s’agit du plus fort volume de recrutements depuis 5 ans, comme l’indique le graphique ci-dessous :

Des recrutements plus rapides

« Il est intéressant de noter ces derniers mois une redynamisation du marché de l’emploi, avec un raccourcissement des durées de recrutement pour les très petits cabinets plus particulièrement », commente Ludovic Bessière, business director Hays France & Belgium. Ainsi, deux tiers des cabinets (66%) ont trouvé leurs collaborateurs entre 1 et 3 mois. Les candidats sont quant à eux 80% à avoir trouvé un nouvel emploi en moins de 3 mois et plus d’un sur deux (57%) a réussi à identifier son nouvel employeur en moins d’un mois de recherches.

Les métiers les plus recherchés sont liés à l’Expertise Comptable (78%) et le Social (47%), devant l’Audit (28%) et les fonctions supports (19%). Le niveau d’expérience demandé reste majoritairement orienté vers les profils débutants (0 à 2 ans d’expérience) et confirmés (3 à 7 ans d’expérience).

A noter que la démission d’un collaborateur est la première raison pour laquelle les cabinets recrutent (78%) et ceci devant la création de poste (60%). Ces deux motifs de recrutement sont à l’équilibre dans les plus grands cabinets. Ce sont les cabinets moyens (10 à 50 salariés) qui enregistrent le nombre le plus important de démissions, leurs collaborateurs cherchant bien souvent à intégrer de plus grandes structures.

L’importance des ‘soft skills’

« La relation revient au cœur du processus de recrutement et de gestion des talents, faisant les ‘soft skills’ un atout important pour les candidats comme pour les organisations », poursuit Ludovic Bessière. Ainsi, sur les deux dernières années et pour les deux populations, le critère « personnalité, comportement, relationnel » évolue nettement parmi les recruteurs et décideurs qui cherchent des collaborateurs opérationnels (93%), comme des managers (85%).

Les qualités managériales liées au charisme, au leadership, ou à la pédagogie arrivent en seconde position lorsqu’il s’agit de recruter un profil cadre (66%). Les expériences professionnelles restent le deuxième critère le plus important dans le recrutement d’un profil opérationnel.

Enfin, lorsque l’on s’intéresse aux canaux de recrutement, force est de constater que recruteurs (72%) et candidats (71%) se tournent en premier lieu vers les cabinets de recrutement et d’intérim. La relation /cooptation joue également un rôle prédominant, 63% des recruteurs la privilégient, pour 65% des candidats. Au global, les moyens utilisés par les collaborateurs sont sensiblement les mêmes que ceux utilisés par les recruteurs, ce qui permet une bonne fluidité du marché de l’emploi, comme l’illustre le graphique ci-dessous :


Crédit photo : artisteer / gettyimages

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Société Générale voit partir son responsable mondial credit trading

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SocGen a perdu son trader credit le plus expérimenté.

Selon des sources internes, Laurent Henrio, responsable mondial du credit trading au sein de la banque française, est parti hier après avoir démissionné il y a deux semaines. Ni Société Générale ni le principal intéressé n’ont répondu à nos demandes de commentaires.

Ex-J.P. Morgan, Laurent Henrio a rejoint SocGen en 2010 comme responsable du trading de crédits structurés. Il a été promu au poste de deputy head du trading crédit en mars 2016 puis responsable mondial en mai 2017, en charge de toutes les activités trading flux et exotiques. On ne sait pas qui le remplacera ni où il ira, mais il est fort probable qu’il rejoigne le buy-side.

Le départ d’Henrio intervient après l’analyse des résultats du premier trimestre par la société de recherche bancaire Tricumen et qui montre que les coûts des activités de vente et de trading fixed income de SocGen sont anormalement élevés en proportion des revenus. Les revenus de l’activité trading fixed income de SocGen a baissé de 30% au premier trimestre 2018, tandis que ceux de Goldman Sachs, Morgan Stanley et J.P. Morgan ont respectivement augmenté de 23%, 9% et 8%. Chez Deutsche Bank, les revenus fixed income du premier trimestre ont diminué de 16%.

Ce qui n’empêche pas SocGen de vouloir développer son activité de trading fixed income. Dans la présentation de la stratégie lors de la journée investisseurs en novembre dernier, elle a déclaré qu’elle souhaitait atteindre une croissance moyenne d’environ 2,5% dans sa division global markets et d’accroître sa présence sur les marchés mondiaux dans la zone euro. En janvier, nous avions signalé que SocGen avait embauché Kaisa Johanna Eskelinen, une vendeuse crédits de chez Credit Suisse, pour l’aider à développer son activité.

Le départ d’Henrio fait suite à d’autres mouvements seniors chez SocGen. Richard Quessette, responsable actions et dérivés actions pour les marchés mondiaux, est parti plus tôt ce mois-ci.


Conseils de dernière minute pour décrocher un stage d’été en banque d’investissement

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A toutes celles et ceux qui n’ont pas encore réussi à décrocher un stage en finance pour cet été, pas de panique : il est encore temps de postuler auprès des grandes banques d’investissement. Un rapide coup d’œil sur leurs sites carrières montre en effet qu’il reste quelques stages à pourvoir çà et là en banque d’investissement. Mais il faut vous dépêcher… Voici donc les principaux conseils que vous devriez appliquer pour maximiser vos chances de décrocher un stage pour cet été :

Scrutez quotidiennement les sites carrières des banques

Les grandes banques d’investissement françaises mettent régulièrement à jour leurs offres de stages sur leurs sites carrières. Bien que les offres soient publiées un an avant le début du stage, il reste encore des stages à pourvoir, même si ces derniers se comptent désormais généralement en quelques dizaines par établissement.

Ainsi, chez Crédit Agricole CIB, qui accueille chaque année en France plus de 400 stagiaires et 150 alternants au sein de ses métiers, il ne reste actuellement sur le site carrières une trentaine de stages qui s’adressent aux Bac+5 ou Master2 et une quarantaine de stages pour les Bac+4 ou Master1. Chez Natixis, le site carrières affiche encore 8 stages à pourvoir en finance de marché, 4 dans les risques, 22 en finance et stratégie. Chez SocGen, une vingtaine de stages sont encore disponibles en finance de marché.

Faites preuve d’un maximum d’adaptabilité

Vous rêviez absolument de faire un stage en M&A dans une grande banque d’investissement mais il n’y a plus de stage à pourvoir dans ce domaine ? Mieux vaut alors postuler pour un autre secteur d’activité (connexe si possible) plutôt que de vous retrouver sans stage. De toute façon, aux yeux des recruteurs en finance, ce qui compte le plus sur un CV, c’est l’expérience.

Optez pour d’autres voies : apprentissage, alternance, VIE…

A défaut d’un stage longue durée classique, vous pouvez bien sûr opter pour d’autres formes d’expérience professionnelle. « On a longtemps associé apprentissage et formations techniques peu qualifiées. Mais depuis près de 10 ans, le visage de l’alternance évolue : de plus en plus d’écoles proposent des formations Bac+4 et 5 spécialisées, en alternance », rappelle Marie-Hélène Agard, directrice senior chez Page Personnel.

Là aussi, il convient de regarder de près les sites carrières des banques. Toujours sur le site carrières de SocGen, il reste par exemple deux contrats en alternance de 12 à 24 mois pour des postes analyste valorisation et gestionnaire reporting Solvency qui débuteront début septembre à la Défense. Ou bien encore un VIE contrôleur de gestion junior à Luxembourg.

Tentez de mettre le cap sur la City

Certes, la plupart des banques d’investissement anglo-saxonnes ont depuis longtemps bouclé leurs campagnes de recrutement online de jeunes diplômés et de stagiaires qui commencent généralement 10 mois avant le début effectif du stage. Cela dit, rien ne vous empêche de postulez aux graduates programmes à Londres mis en place par certaines grandes banques d’investissement françaises, où le calendrier des inscriptions est plus souple.

Surtout, en plus des summer internships et des graduates programmes, « il existe des off-cycles, autrement dit des stages longs (4-6 mois) qu’on a vu se développer à Londres sous l’impulsion d’équipes de Français, y compris dans des établissements étrangers. Leur avantage est qu’ils ne nécessitent pas de convention de stage », rappelle Michael Ohana, fondateur et dirigeant d’AlumnEye, spécialiste de la préparation aux entretiens en investment banking et conseil en stratégie pour les Summers, Off-cycle et Graduates.

Visez des destinations autres que Paris et Londres

Chez BNP Paribas CIB par exemple, le gros des offres de stages concernent Paris et Londres (une douzaine de stages longue durée sont proposés pour chacune de ces destinations) dans des secteurs très variés : M&A, ECM, titrisation, coverage, dérivés actions, trade finance, commodities, trading, etc. Mais il y a parfois également des stages à pourvoir sur d’autres places financières européennes comme à Bruxelles ou Amsterdam pour des VIE analyst corporate banking par exemple.

Enfin rien ne vous empêche de candidater pour des destinations plus lointaines. «  C’est au cours d’un stage en Asie, où j’ai rencontré un certain nombre de traders et de banquiers, que je me suis dit que ce secteur allait m’offrir beaucoup plus d’options pour mon avenir », relève un étudiant français qui a par la suite réussi à décrocher un summer internship chez Merrill Lynch… à Londres. A vous de jouer… avant qu’il ne soit trop tard !

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Analysts, associates, VP, MD… qui fait quoi dans les banques d’investissement ?

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Que signifient réellement les intitulés de poste en banque d’investissement ? La déferlante d’acronymes est pour le moins déstabilisante pour les profanes. Généralement, on considère qu’une société n’a qu’un seul dirigeant – son directeur général ou managing director (MD), à la rigueur assisté de quelques vice-présidents ou VP ; que les associates sont des partenaires extérieurs, et les analysts des collaborateurs qui font toute leur carrière à analyser des résultats d’entreprises ou des process. En banque d’investissement, ces noms recoupent une réalité différente.

Fort heureusement, les banquiers sont là pour nous aider à décrypter ce jargon obscur. Alexandra Michel, ex-banquière chez Goldman-Sachs devenue universitaire, décode pour nous, dans son dernier rapport sur les banquiers workooliques, cette drôle de hiérarchie au sein des banques. Et commence par une contre-vérité : les banques ne sont pas des entreprises comme les autres, avec une hiérarchie « normale ». Les titres à rallonge semblent au premier chef destinés à travestir la réalité : la carrière type en banque d’investissement  (M&A et marchés de capitaux) dure en moyenne moins de dix ans. Alors oui, vous obtenez plus rapidement qu’ailleurs un titre bien ronflant, mais à durée de vie limitée…

Que font les analysts en banque d’investissement ?

Si vous rejoignez la banque à un niveau Master, vous entrez au poste d’analyste – un doux euphémisme qui vous place ni plus ni moins au bas de l’échelle ! Et que fait donc un analyste ? Il s’attache à construire les modèles financiers permettant de valoriser les entreprises qu’il suit. Il réunit ensuite ses résultats dans une magnifique présentation PowerPoint.

« Les banquiers juniors sont des experts en modélisation financière », remarque Alexandra Michel. Ils sont experts en Excel et VBA, ou encore en PowerPoint – le format utilisé pour présenter les idées/réflexions des banques à leurs clients. Mark Hatz, ancien analyste de Goldman Sachs qui prépare aujourd’hui les étudiants aux entretiens dans la banque, précise pour sa part : « En fusions/acquisitions, plus on est junior, plus on passe de temps sur les modèles Excel et les présentations PowerPoint », explique un ex-banquier M&A.

Pour Alexandra Michel, les analysts apprécient peu qu’on leur rappelle leur statut. Elle cite le cas de cet analyste rencontré au cours de ses recherches dans les banques de Wall Street, et qui a fondu en larmes après avoir été présenté comme tel à un client. « Vous m’avez présenté comme analyst !» pleurnichait-il auprès de son vice-président.

Combien de temps serez-vous analyst ?

En général, les gens sont analysts pendant trois ans. Cependant, cela est en train de changer : Goldman Sachs a mis en place en novembre 2015 un programme accéléré d’analyst, permettant de promouvoir des analysts au poste d’associé au bout de deux ans au lieu de trois. UBS a lancé un programme similaire.

Combien serez-vous payé en tant qu’analyst ?

Bien qu’en bas de l’échelle, les analysts en banque d’investissement sont plutôt bien payés. A Paris, par exemple, ils peuvent espérer toucher entre 52 et 70 k€ (bonus inclus) les trois premières années, selon le site de benchmarking de salaires dans le secteur financier Emolument.com.

Combien d’heures travaillerez-vous en tant qu’analyst ?

L’inconvénient d’être analyste, ce sont les horaires. Quand certains font mention de 80 heures de travail par semaine, c’est aux analysts qu’ils pensent. La plupart des banques ont bien mis en place des politiques pour raccourcir les horaires des analysts, mais la norme reste de travailler entre 9h00 et minuit, voire plus tard.

Que font les associates en banque d’investissement ?

Au bout de deux ou trois ans à un poste d’analyst, les banquiers sont généralement promus au rang d’associate, poursuit Alexandra Michel. Très semblables aux analysts, les associates sont juste un cran au-dessus. Ils gèrent le volume de travail des analysts. « Les associates donnent des directives de modélisation aux analysts et vérifient qu’ils font correctement leur job. Ils en réfèrent directement aux vice-présidents », précise Guillaume Tardy-Joubert, co-fondateur de CoachingAssembly.com.

Combien de temps serez-vous associate ?

Si vous allez jusqu’au bout, vous serez associate pendant trois ans.

Combien serez-vous payé en tant qu’associate ?

Toujours selon Emolument.com, un associate pourra espérer toucher, bonus inclus, 145 k€ à Wall Street et à la City de Londres, contre 125 k€ à Paris.

Combien d’heures travaillerez-vous en tant qu’associate ?

Souvent, mais pas toujours, les associates travaillent quelques heures de moins que les analysts. « Vous verrez souvent les associates rentrer chez eux vers 23 heures au lieu de minuit, note un analyst. Mais cela dépend de la personne et de la qualité des analysts. Si vous êtes un associate paresseux avec un bon analyst, vous pouvez partir plus tôt. Si vous êtes un associate ambitieux avec un mauvais analyst, vous travaillerez jusqu’à deux heures du matin ».

Que font les vice-présidents (VPs) en banque d’investissement ?

Un VP contribue à la gestion des clients au quotidien, indique Alexandra Michel. Il gère aussi les associés, et, par défaut, les analysts, et s’assure de la bonne réalisation des modèles financiers et des présentations PowerPoint. La plupart des associates accèdent à des postes de vice-président en trois ou quatre ans. Certains d’entre eux le restent des années durant. Goldman Sachs ne propose qu’environ 300 promotions à des postes de MD tous les deux ans, et compte 12.000 VP au total

« Le VP a beaucoup plus de contacts avec les clients, poursuit Guillaume Tardy-Joubert. Mais il est également en prise directe avec l’analyste et l’associé – il peut même être à l’origine du pitchbook [la fameuse présentation PowerPoint dans laquelle les banques exposent leurs idées à leurs clients.]

Aucun doute pour Mark Hatz : « Les VP ont la main mise sur les présentations. Il est de leur responsabilité que les documents nécessaires au pitch soient rassemblés en temps et en heure, et ils ont également un rôle actif au quotidien dans l’exécution des deals qui en découlent. »

Combien de temps serez-vous VP ?

Une fois que vous avez atteint ce niveau, le processus de promotion à l’intérieur des banques d’investissement devient plus erratique. Si certains restent VP ad vitam aeternam, l’usage veut cependant qu’un VP soit généralement promu director au bout de trois ans. Une fois director, Alexandra Michel indique qu’il faut – idéalement – deux ans pour passer ensuite MD, pour ceux bien sûr qui sont toujours dans la course.

La plupart des banques tentent de réduire le nombre de personnes les plus onéreuses qui sont en haut de la pyramide, ce qui rend plus difficile les promotions. Goldman Sachs, par exemple, ne promeut que 400 personnes au rang de managing director tous les deux ans, sur un total de 12.000 vice presidents !

Combien serez-vous payé en tant que VP ?

Parce qu’il y a beaucoup de différences d’un VP à l’autre en termes d’expérience, les salaires ont eux aussi une amplitude élevée. A Wall Street, un VP pourra espérer toucher, bonus inclus, 300k€, contre 270 k€ à Londres et 200 k€ à Paris. Les différences de salaires d’une place financière à l’autre sont donc nettement plus élevées au rang de VP que d’associate ou d’analyst (ce qui s’explique surtout par le montant des bonus).

Combien d’heures travaillerez-vous en tant que VP ?

En règle générale, vous devriez travailler quelques heures de moins qu’un analyst ou un associate. « L’associate élabore le process pour le VP, si bien que théoriquement ce dernier peut partir plus tôt », note l’analyste. Ce qui ne signifie pas qu’il le fait dans la pratique : notre VP rentre chez lui vers 22 heures ».

Que font les directeurs et les managing directors (MDs) en banque d’investissement ?

Certaines banques ont un niveau de direction intermédiaire – des directeurs intercalés entre VP et MD. Mais que font donc exactement les directeurs et les MD ? Alexandra Michel révèle que leur principale responsabilité est de ramener de nouveaux clients. Leur fonction implique donc de nombreux déplacements, sans être pour autant aussi glamour qu’on l’imagine. Les MD supervisent également toutes les équipes qui travaillent pour eux et s’assurent que leurs chers clients sont satisfaits de leurs services.

Guillaume Tardy-Joubert confirme que la fonction de MD est bien moins glamour qu’il n’y paraît. « Un MD, c’est comme un chef d’entreprise – c’est un commercial. Il doit aller sur le terrain, voir les clients et fait rentrer du business. C’est une autre forme de stress. Les meilleurs MD travaillent autant que les analystes ».

Combien serez-vous payé en tant que Director ou MD ?

Les salaires des directors et managing directors peuvent varier beaucoup d’une personne à l’autre, mais aussi selon les secteurs couverts. En tant que MD à Paris, vous pourrez toucher 236 k€ annuels (bonus compris) si vous travaillez dans les ventes institutionnelles et plus de 330 k€ dans les M&A et le leveraged finance, et autour de 500 k€ à Londres ou New York.

En conclusion :

Pour Alexandra Michel, le résultat est sans ambages : le principe d’équité est en réalité assez bien appliqué en banque d’investissement. La plupart des employés en banque de financement et d’investissement bénéficient de promotions régulières, en fonction des notes qu’ils obtiennent suite à des évaluations à 360°. Certes le milieu est compétitif mais les différentiels de pouvoir sont réduits et selon elle, chacun travaille pour l’intérêt commun. Malheureusement, conclue-t-elle, cette émulation collective conduit à des charges de travail monstre et parfois au burnout.

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Ces banques d’investissement qui recrutent des banquiers vétérans à Paris en anticipation du Brexit…

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Dans la perspective du Brexit, plusieurs banques d’investissement américaines ont choisi de passer la vitesse supérieure et d’étoffer leurs bureaux parisiens, sans attendre la rentrée de septembre. C’est notamment le cas de Bank of America Merrill Lynch qui, selon Reuters, a annoncé vendredi le recrutement de Bernard Mourad pour diriger en septembre son activité de banque de financement et d’investissement nouvellement créée pour la France.

Après avoir été banquier chez Morgan Stanley jusqu’en janvier 2015 avant d’être nommé directeur d’Altice Médias puis devenir en 2016 conseiller spécial d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, Bernard Mourad, 43 ans, devrait permettre à la banque américaine de reconquérir des parts de marché dans le conseil en fusions et acquisitions en France, sachant qu’elle est tombée de la quatrième à la douzième place du classement des banques d’affaires dans l’Hexagone l’an dernier.

D’ores et déjà, le géant de Wall Street qui a prévu de relocaliser à Paris plusieurs centaines de salariés a signé un bail pour plus de 10.000 m² de bureaux rue La Boétie dans d’anciens locaux de la Poste entièrement rénovés. Les transferts porteront dans un premier temps sur environ 400 postes dans les équipes de marchés, de trading, de ventes et d’actifs obligataires, début 2019.

Du géant de Wall Street… à la boutique M&A

Autre recrutement notoire, celui de Cyrille Perard, qui jusqu’à présent était co-responsable des fusions et acquisitions chez Goldman Sachs pour la France, la Belgique et le Luxembourg, et qui vient de rejoindre comme managing director la banque d’affaires Perella Weinberg dont la filiale française ouvrira fin août à Paris afin que la banque puisse continuer à exercer son métier dans l’UE après le Brexit.

Tout comme Bernard Mourad chez BoA, Cyrille Perard sera lui aussi chargé de développer l’activité M&A de Perella Weinberg qui, au cours de ces cinq dernières années, a conseillé plus de 80 milliards de dollars de transactions dans l’Hexagone sans même y être implantée directement. Ce qui la place au troisième rang des boutiques de fusions-acquisitions en France, derrière Rothschild (340 milliards) et Lazard (280 milliards), selon le classement Thomson Reuters.

A noter que Perella Weinberg semble particulièrement apprécier les banquiers d’affaires français puisqu’une vingtaine d’entre eux officient déjà dans l’équipe londonienne. Et sans surprise, c’est à un Français, David Azéma, ex-banquier de Bank of America Merrill Lynch et ancien commissaire aux participations de l’Etat, que la banque d’affaires a confié les rênes de son développement en France en mars 2017.

D‘autres recrutements à venir…

Nul besoin d’être devin pour savoir que d’autres recrutements auront lieu dans les semaines et les mois qui viennent afin de renforcer les filiales françaises des grandes banques d’investissement. Les annonces pourraient venir de Morgan Stanley, qui emploie actuellement 120 banquiers à Paris et envisage de créer ou transférer 80 postes supplémentaires dans le sillage du Brexit.

Autre banque d’investissement américaine à suivre de près : Goldman Sachs qui est sur le point de transférer avant la fin de l’été plusieurs dizaines de banquiers londoniens afin de renforcer son bureau parisien. Profils recherchés ? Des banquiers chevronnés ayant l’habitude de travailler avec des clients à travers la France, la Belgique et le Luxembourg. Qu’attendez-vous pour postuler ?

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Crédit photo : golubovy / gettyimages

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Comment les jobs dans la fintech sont devenus… ennuyeux

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Jusqu’à présent, le succès dans le secteur de la fintech reposait davantage sur le côté «fin’» que le côté ‘tech ‘. Après tout, il s’agit d’une industrie réglementée où vouloir aller vite et tout disrupter mène plus sûrement vers des problèmes juridiques que vers le succès. Mais l’année 2018 est celle où les fintechs établies commencent à devenir plus matures et dans le même temps les opportunités de carrière… beaucoup plus ennuyeuses.

Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les success stories des fintechs créées il y a quatre ans. Les anciens disrupteurs sont désormais entrés dans le rang. Zopa a obtenu une licence bancaire et va gérer des dépôts tout en supportant le risque de crédit sur son propre bilan. Transferwise, jadis pourfendeur de l’oligopole des paiements internationaux, a rejoint APACS Faster Payments Service au Royaume-Uni. Revolut, qui a la réputation de faire travailler son personnel plus dur que dans les banques, compte aujourd’hui deux millions d’utilisateurs et lance son propre service de courtage gratuit.

Les sociétés fintech étaient « the place to be » si vous vouliez échapper au monde classique des grandes entreprises. Plus maintenant. D’ici peu, elles seront des piliers des associations professionnelles comme la FBF ou de l’AFME. Signe des temps : le dernier lancement en grande pompe financé par les capitaux-risqueurs n’est autre que celui de ClearBank, une banque de compensation destinée aux petites entreprises.

Quel impact sur les carrières proposées ? A n’en point douter, l’industrie va s’orienter vers une infrastructure stable. Qui plus est, toutes ces sociétés fintechs semblent passer à un stade de développement où la croissance n’est plus leur seule priorité, tant sur le plan commercial que technique. Elles s’orientent également vers le courant dominant et adoptent inévitablement les codes du langage et des affaires courantes. Cela se voit jusque dans les descriptifs de jobs. Si Crowdfunder est toujours à la recherche d’un «Marketing Genius» sur sa page carrière, Crowdcube qui est un peu plus mature recherche un «Responsable des relations publiques».

Certes, l’incursion de l’ancienne finance dans les carrières fintech ne se fera pas du jour au lendemain : le secteur est toujours dominé par des startups et le phénomène blockchain n’est en aucun cas terminé. Mais il est à noter que même si les « best jobs» identifiés par le cabinet Hays se situent principalement dans des domaines passionnants de l’IA et de l’analyse quantitative, les «champions de la culture» (recruteurs et RH) sont également très présents, et que parmi les jobs les plus en vogue cette année figure celui du très passionnant … data protection officer.

Il y a encore un an, on notait que les jobs de «manager reporting financier» étaient aussi difficiles à pourvoir dans les fintechs que ceux des «ingénieurs logiciels». C’est la vérité un peu déprimante sur l’industrie : les entreprises prospères se développent, et à mesure qu’elles grandissent, elles doivent être managées. En fin de compte, web 2.0 ou pas, chaque industrie finit par réinventer le management à sa propre sauce. En terme d’évolution de carrière, la fintech ne pourra pas rester indéfiniment dans le bac à sable et devra bien rejoindre un jour la cour des grands.

Dan Davies est senior research advisor chez Frontline Analysts et ancien analyst bancaire chez Cazenove, Credit Suisse et BNP Paribas.

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C’est le bon moment de postuler chez SGCIB qui renforce son équipe coverage corporate en France

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Après BNP Paribas en début d’année, c’est donc au tour de SocGen de se renforcer un peu plus dans le coverage de ses clients corporate. La banque de la Défense vient en effet d’annoncer la nomination de deux co-responsables Relations Clients et Banque d’Investissement pour la France ainsi que la nomination de deux banquiers conseil en France et le recrutement externe d’une co-responsable Marchés de Capitaux Actions, France, Belgique et Luxembourg.

« Ce renforcement s’inscrit dans la stratégie du Groupe consistant à enrichir le dialogue stratégique avec ses grands clients et à développer davantage l’offre de services et de conseil », commente Thierry d’Argent, directeur Relations Clients et Banque d’Investissement. « L’intensification de notre dispositif d’accompagnement des grands clients en France contribuera à consolider notre positionnement de leader sur l’ensemble de l’offre de solutions de banque d’investissement en Europe ».

Des managers nommés en interne

Jacques Bitton et Jean-Baptiste Giros deviennent ainsi co-responsables Relations Clients et Banque d’Investissement pour la France Tous deux assurent également la supervision des équipes Corporate Finance France, conjointement avec les responsables mondiaux de ces activités. Ils ont pour mission de poursuivre le développement des relations avec les entreprises françaises, en assurant la coordination et le développement des synergies avec l’ensemble des expertises de la banque.

Avant de rejoindre SocGen en 1997 et devenir directeur France des M&A en 2000, Jacques Bitton, diplômé de l’ESC Rouen et titulaire d’un double DESS marchés financiers (Paris Dauphine) et droit des affaires-fiscalité (Panthéon-Sorbonne) a occupé pendant dix ans diverses fonctions au sein des activités Corporate Finance du Groupe BNP où il a dirigé de nombreuses transactions de privatisation, de M&A, et conseillé de nombreuses grandes entreprises dans leurs réflexions stratégiques.

Diplômé de l’ESCP et de l’IEP Paris, Jean- Baptiste Giros a quant lui rejoint SocGen en 2002 au sein de l’Inspection Générale où il a conduit de nombreuses missions avant de rejoindre en 2011 les équipes Marchés de Capitaux Actions (ECM) de SGCIB, en charge de nombreux clients français et belges. Dans ce cadre, il a dirigé de nombreuses transactions (introductions en bourse, augmentations de capital, émissions d’obligations convertibles en actions, placements de blocs accélérés) pour les grands clients de la banque.

Des banquiers seniors “maison”

Laurent Meyer et Guilhem Tosi sont nommés banquiers conseil en charge de la relation globale avec de grandes entreprises françaises. Basés à Paris, ils sont rattachés à Jacques Bitton.

Diplômé de l’IEP Paris, d’un DESS en Affaires Internationales (Paris Dauphine) et d’un MBA en Finance (Wharton School), Laurent Meyer débute sa carrière en 1988 chez Ernst & Young avant de travailler de 1992 à 1998 chez Morgan Grenfell et Deutsche Bank à Londres et Paris. Il rejoint SGCIB en 1998 où il occupe diverses fonctions au sein du département Corporate Finance avant de devenir en 2015 président M&A.

Diplômé de l’École Polytechnique et de l’École nationale d’administration (ENA), Guilhem Tosi a débuté sa carrière au Trésor (ministère des Finances). De 2008 à 2012, il a travaillé dans l’équipe de financement d’acquisitions stratégiques de la banque d’investissement de Société Générale et à la direction financière du Groupe entre 2006 et 2008. Il rejoint Lyxor AM en 2012 en tant que responsable de l’ingénierie financière.

Un recrutement chez BNP

Enfin, Stéphanie Arnaud a été nommée co-responsable Marchés de Capitaux Actions (ECM) pour la France, la Belgique et le Luxembourg, aux côtés d’Alexis Le Touzé qui co-dirige ce département depuis juin 2015. Cette nomination est effective depuis le 2 mars 2018. Basée à Paris, Stéphanie est rattachée à Sylvain Mégarbané, Responsable mondial Corporate Finance et à Luis Vaz Pinto, Responsable mondial adjoint Corporate Finance et Responsable mondial Marchés de Capitaux Actions

Diplômée de l’ESCP Europe, Stéphanie Arnaud a été nommée co-responsable Marchés de Capitaux Actions pour la France, la Belgique et le Luxembourg en mars 2018. Auparavant, elle travaillait chez BNP Paribas au sein de l’équipe Marchés de Capitaux Actions pour la France depuis 2006. Précédemment, elle avait lancé et développé l’activité Equity-Linked de BNP Paribas à Londres.

Si comme elle vous bénéficiez d’une expérience de près de 20 ans en ECM et Corporate Finance au cours desquels vous avez dirigé de nombreuses opérations en France et à l’étranger pour tous types d’émetteurs, alors c’est peut-être le bon moment de postuler, d’autant plus que Thierry d’Argent a d’ores et déjà promis d’autres arrives de profils seniors afin de renforcer le dispositif de la divsion Relations Clients et Banque d’Investissement qu’il dirige. A suivre de près donc…

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Credit photo : directphotoorg / gettyimages

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Petit guide pour travailler en salle de marché pendant la Coupe du Monde

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La Coupe du Monde de la FIFA bat son plein. Goldman Sachs a même mis au point un algorithme qui prédit la victoire du Brésil. En attendant de savoir quel sera le pays vainqueur, il y a certaines choses que vous devez savoir sur la façon de concilier votre job bancaire avec la saison de la Coupe du monde. Pour avoir vécu ce moment plusieurs fois au cours de ma carrière je peux vous dire qu’il faut de bons réflexes. Voici lesquels :

1. Vous devez suivre ce qui se passe

Même si le football n’est pas votre tasse de thé, vous devez vous intéresser à la Coupe du monde. Pendant quatre semaines il aura des plaisanteries, des paris divers et des discussions autour de cet événement. Si vous n’en faites pas partie, vous passerez à côté d’une formidable opportunité de networking – à la fois avec les clients et les collègues. Si occupez un poste de vendeur ou dans la relation client, vous devez absolument pouvoir parler de la Coupe du Monde et pas seulement de la météo ou des vacances d’été.

Et comme dans un salle de marché se trouvent des écrans TV qui diffusent en direct les matchs de la Coupe du Monde, vous n’avez aucune excuse.

2. Évitez d’entrer dans le bureau en agitant le drapeau de votre pays

Les banques sont des lieux où se côtoient de multiples nationalités. Bien que vous puissiez vous permettre d’être un un tantinet patriotique au sujet de votre équipe nationale, un chauvinisme excessif sera mal perçu. Sur le desk, le plus que vous pouviez faire est de planter un petit drapeau sur votre bureau. Tout le monde veut que son équipe gagne, mais c’est une compétition qui doit demeurer très amicale. D’où l’intérêt de rester discret.

3. Si vous n’avez pas déjà réservé des événements clients pour les jours où les équipes majeures jouent, vous avez un wagon de retard

Quand vous travaillez dans les ventes, la Coupe du Monde de Football est l’occasion de divertir les clients. Nous organisons beaucoup d’événements clients dans les bars et clubs ‘rooftop‘. Il s’agit de divertir les clients pendant les matchs clés. Si vous n’avez pas déjà calé de rendez-vous pour les matchs principaux, il est temps de le faire…

4. Lors d’un événement clients bien arrosé, ne revenez PAS au bureau

Mieux vaut éviter de boire de l’alcool à l’heure du déjeuner – en particulier si vous travaillez pour une banque d’investissement. Pendant la saison de la Coupe du Monde, des exceptions peuvent cependant être faites lorsque vous organisez un événement clients, à la condition de ne pas revenir au bureau après le match. La plupart des banques ne vous permettront pas de quitter votre bureau ou la salle des marchés pendant un match (même si c’est votre propre équipe). Les établissements financiers de taille plus modeste et les maisons de courtage pourront se montrer plus indulgents.

5. N’allez pas croire que vous allez moins travailler

Ce n’est pas parce que vous aimez suivre la Coupe du Monde que c’est nécessairement le cas de vos clients. Certains d’entre eux seront toujours très clairs sur le fait qu’ils veulent que les choses se passent comme d’habitude durant la saison de la Coupe du monde et qu’ils ne ralentiront pas le rythme. J’ai même eu un client qui m’a dit qu’il détestait la Coupe du monde à cause de l’effet de relâchement qu’elle suscite.

Howard Smith est le pseudonyme d’un vendeur à la City de Londres

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Ces ex-banquiers qui veulent créer le Trip Advisor de la gestion d’actifs…

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Vous travaillez dans la banque et voulez rejoindre la fintech ? Alors vous pourriez vous inspirer de l’exemple de ces quatre anciens banquiers qui ont décidé de lancer Lili, une place de marché d’allocations d’actifs décentralisée utilisant la blockchain pour désintermédier et rémunérer directement les acteurs présents sur la place de marché (experts et investisseurs).

Conçue pour créer des circuits courts, pour partager une information infalsifiable et jouer la plus grande transparence entre ceux qui produisent, ceux qui conseillent et produisent (les experts) et ceux qui achètent/investissent, Lili se donne un objectif réaliste dès 2019 : promouvoir une épargne moins chère, plus simple, plus performante.

Cette place de marché permettra comme dans le tourisme, l’hôtellerie ou les vols aériens de comparer les allocations (fournies par les experts), de profiter de la puissance de la communauté (« peers ») et de choisir au regard de ses objectifs d’investissement, de ses projets de vie et de son appétit au risque.

Une équipe expérimentée

A elle seule, l’équipe fondatrice cumule plus de 100 ans d’expérience dans tous les métiers de l’asset management (gestion, IT, opérations, distribution). Jugez plutôt : le CEO Jean-François Andro, qui a fondé trois sociétés d’édition de logiciels de gestion pour le front et le middle office, accumule 30 ans d’expérience dans l’IT pour la Banque et l’Asset Management. Le COO Serge Balatre possède lui 25 ans d’expérience en Asset Management et Securities Services à la tête d’équipes chez Invesco AM et Société Générale.

Joseph Cordahi est quant à lui spécialiste de l’IT et des progiciels pour l’Asset Management depuis plus de 20 ans pour des firmes comme BNP Paribas, Dexia, Diagram, Reuters et NeoXam. Enfin, Edouard Villier, consultant, était précédemment COO adjoint de JP Morgan Mansart Investments (ETF, fonds structurés, fonds de fonds) après 15 ans passés chez JP Morgan. Aux membres fondateurs vient s’ajouter une équipe de 8 experts chargés de les conseiller sur les aspects juridiques, fiscaux, financement, comptabilité, conformité, distribution, ISR, marketing, IA et blockchain.

Une stratégie bien ficelée

Après avoir été labellisée Finance Innovation en décembre 2017, la startup Liliane a mis sur pied une stratégie bien ficelée. La première étape du projet a consisté à organiser début avril 2018 la 1ère édition du championnat de gestion d’allocation à laquelle ont participé 255 étudiants issus de 15 écoles et universités. « L’objectif est de capter l’attention des étudiants engagés sur un Master Finance. Une compétition entre grandes écoles de management et de commerce est le meilleur moyen de drainer les futurs professionnels sur Lili », précise Edouard Villier.

La seconde étape consiste au lancement d’un ICO dont les prévente et vente publique de jetons Lili se feront à partir du 22 juin 2018 pour financer le développement de la place de marché mais également l’internationalisation du projet. Car Liliane la française grandit et devient Lili l’internationale pour séduire au-delà des frontières et partir à la conquête d’un marché évalué en 2020 à plus de 180.000 milliards de dollars. A noter qu’une partie importante de la levée (50%) sera consacrée au marketing et à communication avec le recrutement prévu de 5 community managers afin de toucher une clientèle de millénials.

Start up et/ou grand groupe ?

Vous aussi hésitez à faire le grand saut de la banque à la fintech ? « Je ne pense pas que de nos jours il y ait un parcours type ; lors de nos début de carrières, nous n’avions pas beaucoup de choix, il n’y avait que des sociétés grandes taille », explique Edouard Villier. « Aujourd’hui les millenials peuvent davantage choisir :soit faire leurs armes au sein de grands groupes soit tenter une aventure entrepreneuriale, voire enchaîner ; cela dépend profondément de leurs envies et de leur caractère ».

Alors, startup et/ou grand groupe ? « Chacun offre des attraits, mais il est vrai qu’un certain nombre de cadres bancaires tentent de lancer des startup après avoir vécu au sein de grands groupes pour mettre en œuvre un constat permettant de résoudre un ‘problème’.. mais aussi se réaliser plus ‘concrètement’ et de « manière plus visible », répond Edouard Villier.

« En tout état de cause, je crois fondamentalement a la collaboration des grands groupes et des startups ; l’agilité des uns servant les besoins des autres dans un synergie fructueuse et complémentaire au service de l’amélioration des services et produits », poursuit-il. Vous avez désormais toutes les cartes en main pour faire le bon choix…

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Voici les secteurs et métiers de la finance au top en France pour l’été 2018…

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Aujourd’hui est le premier jour de l’été. C’est aussi la date choisie par le cabinet de chasse de têtes parisien Vendôme Associés spécialisé dans les métiers de la finance pour publier son Baromètre Métiers & Tendances – Eté 2018. Comme nous l’avions fait pour le baromètre précédent, nous avons demandé à Denis Marcadet et Corinne Orémus, respectivement président et directrice générale déléguée de Vendôme Associés, de commenter en exclusivité les métiers ayant le vent en poupe en cette période de l’année, commentaires que nous avons complétés par des exemples concrets…

« Les indicateurs sont au vert mais pas de façon aussi tranchée que lors de notre précédent baromètre. Cela dit, il n’est pas un secteur qui ne recrute pas », relève Denis Marcadet. Qui plus est, dans un contexte compliqué au Royaume-Uni, « les incertitudes liées au Brexit et le regain de «glam» et d’attractivité de la place parisienne, nombre de banquiers basés à Londres envisagent sérieusement un retour en France », poursuit le président de Vendôme Associés.

Avec à la clé des transferts de desks de trading mais aussi de desks de financements spécialisés ou de financements leveraged, sans oublier les différentes fonctions coverage (clients et produits) et les fonctions supports amenées elle aussi à se déplacer dans le sillage des différents desks.

BANQUE D’INVESTISSEMENT, FINANCEMENTS & MARCHÉS

« Dans la finance de marché, sont courtisés coté vente des bons «sales» générateurs de P&L et coté ingénierie des structureurs/ingénieurs  talentueux », note le président de Vendome Associés. Le marché est aujourd’hui ouvert, segmenté par type de client. Les besoins sont exprimés tant côté développement clientèle que gestion (un grand établissement national cherchera plus un farmer créatif, qui sait gagner la confiance, pour travailler et optimiser sa clientèle quand son concurrent étranger privilégiera le développeur).

Dans la banque de financement, le marché est animé. « Les banques françaises comme étrangères renforcent leurs équipes. Et cela vaut aussi bien pour les financements d’acquisition corporate ( y compris les LBO ) que les financements  infrastructures  », constate Corinne Orémus. Les profils recherchés ? Cela va du junior au senior, avec une appétence particulière pour les fonctions d’analystes dotés d’un bon savoir-faire technique et d’une dimension internationale.

ASSET MANAGEMENT

Les grands gestionnaires d’actifs français sont toujours soumis à des réorganisations et plans (fusion de Lyxor AM et SGPB qui devient SG Wealth & Asset Management, BNP AM, AXA IM…) parfois source de départs de fidèles collaborateurs. « Chez Natixis AM (devenu Ostrum) l’heure est au dé-recrutement et à l’hémorragie de cadres que ce soit dans la gestion ou l’analyse credit……malgré les bons résultats ! », rapporte un analyst credit senior.

De son côté, Axa IM, filiale de gestion de l’assureur Axa a confirmé en début de semaine un plan d’économies de 100 millions d’euros qui devrait se traduire par la suppression de 210 postes dans le monde, dont 160 en France. Cela dit, les recrutements se poursuivent. « Car dans le même temps, les équipes de sociétés de taille petite/moyenne ont étoffé leurs équipes en vue de diversifier les gammes, investiguer un nouveau segment de marché ou se développer à l’international », relève Corinne Orémus.

M&A

Le baromètre rappelle que 2018 reste une période active, même si la tendance est en deçà de celle de 2017. L’anticipation d’un inversement de tendance en 2019 ou 2020 se confirme. En attendant, les mouvements de banquiers parisiens seniors se multiplient dans les départements fusions et acquisitions des grandes banques d’investissement et concerne des banquiers seniors ayant un bon P&L et/ou un solide carnet d’adresses. A contrario, le baromètre fait état d’une carence de profils juniors (associate, jeunes vp) dans les M&A.

Et pour cause : « Les jeunes diplômés sont de moins en moins attirés par les métiers du M&A, qui ne correspondent pas à leurs aspirations de life style et de quête de sens. Les banques doivent redoubler d’efforts pour les recruter et les perspectives de rémunération ne suffisent plus à les motiver. Peut-être est-il temps pour le métier de se réinventer ? », s’interroge Denis Marcadet.

PRIVATE BANKING

Contrairement aux années précédentes, les équipes banque privée des grands réseaux bancaires se montrent plus attentifs aux opportunités de marché . Les  recherches concernent  des profils de développeurs chargés de prospecter de nouveaux clients et de « farmers » chargés de suivre et renforcer les actifs des clients déjà existants. « Nous constatons également des recrutements chez des acteurs plus petits et moins nombreux comme par exemple les multi Family Office », souligne Corinne Orémus.

Des recrutements qui peuvent parfois être significatifs. KBL Richelieu a ainsi annoncé mi-juin l’arrivée au sein de ses équipes parisiennes et lyonnaises douze nouveaux collaborateurs : quatre banquiers privés, un chargé de partenariat clientèle professionnelle, un gestionnaire crédit, un gestionnaire middle office, un gestionnaire middle office securities, un gestionnaire RH, un administrateur systèmes et réseaux et deux assistantes banquier privé.

PRIVATE EQUITY

Des investissements directs dans le non-côté plus attractifs et la multiplication des opérations de refinancement de LBO contribuent à dynamiser les recrutements. Dans un contexte de taux bas et de surliquidité, le secteur est prospère, les investissements et levées sont au rendez-vous et les équipes sollicitées. Selon la taille, la classe d’actifs et les stratégies des fonds, les profils sont différents, la personnalité fait l’objet de toutes les attentions, souligne Vendome Associés.

Les mouvements sont nombreux, tant côté jeunes analystes que directeurs d’investissements. A titre d’exemple, Azulis Capital a récemment annoncé l’arrivée d’Astrid Cloarec, 37 ans, en qualité de directrice d’investissement. Diplômée de Sciences Po Lille et de l’EM Lyon, elle a fait ses premières armes chez PAI Partners. Après avoir passé près de 5 ans chez LBO Partners, elle rejoint début 2015 CEREA Capital en tant que Directrice d’Investissement et accompagne plusieurs opérations.

CONSEIL

Le marché continue d’enregistrer de forts taux de croissance (les plus forts depuis 10 ans !). Conséquence : « Les profils senior managers, directeurs et partners sont très recherchés. Mais paradoxalement, du fait que les cabinets de conseil et d’audit ont en ce moment beaucoup de projets et de missions en cours, les processus de recrutement ont tendance à s’allonger », observe Corinne Orémus. « Parfois certains candidats doivent passer une dizaine d’entretiens avant d’être recrutés »..

Après des recrutements très orientés sur les Finances et Risques, le cap est renforcé sur les métiers comme les spécialistes BFI mais aussi ceux en lien avec la digitalisation (data/ analytics, efficacité opérationnelle, cyber sécurité, e-commerce, IA, blockchain…). La robotique et l’automatisation sont également dans l’esprit de tous les consultants à l’heure où les clients, particulièrement dans le secteur des services financiers, cherchent à simplifier les processus et à réduire leurs coûts dans le back office.

Surtout, il n’y a pas que les Big Four qui recrutent. Le cabinet BM&A regroupant plus de 130 collaborateurs et 18 associés a annoncé début juin l’arrivée d’un nouvel associé. Diplômé de l’IEP Bordeaux et d’un MS de l’ESCP, Guillaume Bouclier, 45 ans, a débuté sa carrière en intégrant en 1997 le département Audit puis Corporate Finance du cabinet Deloitte, à Paris, Lyon et Londres. A partir de 2010 il a pris la responsabilité de missions de due diligence et de restructuration financière comme associé du cabinet Deloitte.

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Credit photo : PrettyVectors / gettyimages

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CFA : comment survivre le jour J de l’examen ?

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Ce samedi aura lieu la session de juin des examens 2018 du CFA. Si vous faites partie de l’un des dizaines de milliers de candidats inscrits pour passer les examens, alors bonne chance. Ils ne sont pas faciles, comme le reflète le taux de réussite. Cependant, ayant moi-même réussi les trois niveaux et étant CFA Charterholder, je veux que vous sachiez qu’il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour vous facilier la tâche…

Un trou de mémoire ? Allez aux toilettes !

Les trous de mémoire pendant les examens CFA sont plus fréquents qu’on le le pense. À chaque niveau, je me souviens d’avoir ouvert le cahier d’examen, survolé les questions et eu régulièrement un trou de mémoire. Si cela vous arrive, mon conseil est de répondre à quelques questions dans les domaines où vous êtes fort afin de renforcer votre confiance et, espérons-le, gagner des points. Si votre cerveau atteint le stade où vous êtes incapable de vous souvenir d’une formule ou d’un sujet précis, allez aux toilettes ou au distributeur d’eau (même si vous n’en avez pas besoin). Le fait de s’éloigner de votre copie va vous aérer l’esprit. Ne reste plus à espérer que vous retrouviez toute votre tête lorsque vous reviendrez.

Optez pour des bouchons d’oreilles

Les bouchons d’oreilles sont autorisés dans la salle d’examen. Ils sont particulièrement utiles si la personne à côté de vous tousse et a besoin de s’éclaircir la gorge par intermittence. Cela peut aussi couvrir le bruit dans certains centres d’examens comme celui de London Excel qui est assez proche de l’aéroport de London City et où l’on entend des avions passer…

Posez votre stylo lorsqu’on vous le demande

Lorsque le surveillant dit : « Arrêtez d’écrire et posez votre stylo», cela signifie d’ARRÊTER D’ECRIRE ET DE POSER VOTRE STYLO. Si vous continuez, vous aurez échoué à suivre des instructions très simple en plus d’avoir enfreint le code de déontologie du CFA. A la fin de mon examen de niveau III, il y avait un gars quelques rangs devant moi qui continuait à remplir son QCM. Il a été aperçu par un surveillant qui a relevé son numéro de candidat. Imaginez la douleur d’être disqualifié lors du dernier obstacle.

Informez les surveillants si l’on vous importune

Quand j’ai passé mon examen de niveau II, la personne devant moi secouait vigoureusement sa jambe. Je ne pouvais qu’imaginer à quel point c’était perturbant pour son voisin de table (sachant qu’au Excel à Londres, il y a deux personnes par table). Dans ces situations, dire à un surveillant (comme il l’a fait) semble évident. Vous voulez optimiser vos conditions d’examen et pas que les nerfs d’une personne vous coûtent six mois de dur labeur.

Prenez le petit déjeuner et le déjeuner, mais mangez léger

Ce seront deux des repas les plus importants que vous aurez le jour de l’examen. Ne mangez rien qui puisse perturber votre estomac. J’ai vu un type avaler deux gros hamburgers pendant la pause déjeuner (probablement par stress). J’ai ensuite vu le même type dans la salle d’examen disparaître pendant 15 minutes (certainement aux toilettes) dans la session de l’après-midi. Je ne suis pas sûr qu’il ait réussi à finir son devoir.

Évitez votre téléphone pendant le déjeuner

Ce conseil est personnel, mais il vaut la peine d’en tenir compte. Utilisez la pause déjeuner pour déjeuner. Il y avait un gars qui a passé 45 minutes de sa pause au téléphone, en parlant de la dureté de l’examen du matin. Avant qu’il ne le sache, il était temps de rentrer, et je suis sûr que son estomac ne l’a pas remercié. En outre, parler de la dureté de la session du matin a probablement eu un impact négatif sur sa confiance pour la session de l’après-midi. Vous voici prévenu.

Jai Doshi, CFA Charterholder, travaille dans la recherche hedge funds chez Mercer Investment Consulting

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Que répondre à un recruteur qui vous demande ce qu’est une BFI ?

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Vous êtes bien décidé à travailler en banque de financement et d’investissement (BFI). Mais connaissez-vous exactement toutes les activités qui sont regroupées sous cette appellation ? Et surtout, êtes-vous capable de tenir plus de 5 minutes à expliquer à un recruteur qui vous poserait la question : qu’est-ce que qu’une BFI ? Sous entendu : quelles sont ses activités, le fonctionnement de celles-ci, éventuellement leurs interactions, les différents grades en usage, etc.

La question est d’autant moins anodine que certains candidats ont tendance à confondre banque d’affaires, banque d’investissement et banque de financement, d’après les recruteurs en finance.

Pour vous y retrouver, le candidat que vous êtes devrait commencer par jeter un rapide coup d’oeil à cette vidéo diffusée par la Fédération des banques françaises (FBF) qui explique à quoi servent les BFI, sur la base de témoignages de 5 acteurs économiques allant de la PME (Showroom Privé) aux grands groupes (Airbus, Engie), en passant par une coopérative agricole (Axéréal) ou encore la collectivité locale d’Ile de France.

Les BFI exercent donc des activités de conseil, d’intermédiation et d’exécution ayant trait aux opérations dites de haut de bilan (introduction en Bourse, émission de dette, fusion/acquisition). Ces activités sont généralement scindées en entités distinctes, habituellement désignées par des anglicismes : les opérations de Corporate Finance (finance d’entreprise), de Global Capital Markets (marchés financiers), et de Structured Finance (opérations de financement). Traditionnellement, les BFI fournissent, entre autres, des services de conseil en fusions-acquisitions et de levée de capitaux sur les marchés financiers.

Quant à savoir quelles professions recouvrent toutes ces activités, l’Observatoire des métiers de la banque a jadis publié une étude métier qui récapitule les différentes fonctions. Surtout, les organismes professionnels ne sont pas les seuls à faire un travail de vulgarisation.

Les banques françaises elles-mêmes n’hésitent pas à réaliser des vidéos pédagogiques sur ce qu’est la BFI, à l’instar de SG CIB qui explique comment une banque de financement et d’investissement apporte des services qui permettent au projet de voir le jour, en partant d’un cas concret d’une société qui a un projet de bâtir une nouvelle génération d’éoliennes… Les quatre grands services proposés consistent à apporter des conseils stratégiques, organiser le financement, accompagner le client dans la gestion des risques financiers et trouver des solutions d’investissement adaptées.

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