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Premiers pas des stagiaires d’été : « Je m’attends à travailler de 9h à… 2h du matin »

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Si la génération Z est supposée vouloir plus de flexibilité et un meilleur équilibre travail-vie privée, quelqu’un a visiblement oublié de le dire aux jeunes qui s’apprêtent à travailler dans les banques cet été. Ces derniers s’attendent en effet à travailler dur et sont déjà psychologiquement préparés à cela.

« Je suis prêt à travailler de longues heures », affirme un summer analyst qui va rejoindre la division banque d’investissement (IBD) de Morgan Stanley. « Ce sera probablement jusqu’à minuit, mais peut-être jusqu’à 1h ou 2h du matin ». Un autre stagiaire, qui rejoint Rothschild, est encore plus ambitieux : « Je m’attends à travailler de 9h à 2h », explique-t-il. « Ce n’est pas un travail constant tout du long et vous pouvez avoir quelques pauses, mais on m’a de toute façon dit que le travail ne commençait pas vraiment pas avant les dernières heures… ».

Tous les nouveaux stagiaires de 2018 à qui nous nous sommes entretenus ont parlé de leurs attentes pour l’été sous anonymat. Les banques exigent d’eux qu’ils signent des contrats acceptant de ne pas parler aux médias. Et pour cause : les heures de travail des stagiaires sont un sujet délicat depuis que Moritz Erhardt, un stagiaire en banque d’investissement chez Bank of America, est décédé après avoir travaillé 72 heures d’affilée en 2013.

Depuis lors, certaines banques – mais pas toutes – ont imposé des restrictions sur le nombre d’heures que les stagiaires peuvent travailler. Goldman Sachs, par exemple, a publié un règlement en 2015 stipulant que les stagiaires doivent rester hors du bureau entre minuit et 7h du matin en semaine. Pour leur part, les stagiaires de Bank of America ne sont pas censés travailler entre minuit et 9h, ni le week-end.

Dans d’autres banques, les longues heures de stage sont moins fortement proscrites. Chez J.P. Morgan, par exemple, on s’attend à ce que les stagiaires travaillent aux mêmes heures que les autres employés (qui bénéficient d’un week-end complet chaque mois), bien que les heures des stagiaires soient également surveillées et rapportées chaque semaine aux RH. Chez Morgan Stanley, il n’y a pas de restrictions du tout, mais les conditions de travail des stagiaires sont de nouveau soigneusement surveillées.

Les horaires de travail sont les plus longs dans les divisions de banque d’investissement. Les stagiaires des autres divisions bancaires sont moins prêts à affronter un été de privation de sommeil. Une stagiaire de la division des opérations de Goldman Sachs a déclaré qu’elle s’attendait à travailler de 9h à 19h en semaine seulement. Un autre stagiaire arrivant sur le desk de Morgan Stanley a déclaré qu’il s’attendait à ce que la norme soit de 6h30 à 18h00.

Aucun des stagiaires à qui nous avons parlé n’a été forcé de travailler entre 10 à 17 heures par jour par les banques dans lesquelles ils travaillaient. Tous parlent d’un choix personnel. « C’est la culture de l’équipe », indique le stagiaire de Rothschild. « C’est juste implicite ». Un stagiaire chez Morgan Stanley a déclaré qu’il avait été invité à signer un formulaire acceptant de travailler plus de 48 heures par semaine (c’est la norme en vertu de la directive européenne sur le temps de travail et qu’il l’avait fait. – Dans une industrie où plus de 100 personnes postulent pour chaque emploi, refuser de signer peut sonner le glas de votre future carrière bancaire.

Les stagiaires sont bien payés pour leur engagement. Cette année, le montant en vigueur pour 10 à 12 semaines dans une grande banque au cours de l’été à Londres est de 50 k £ (57 k€) au prorata (soit environ 970 £ ou 1.100 € par semaine), plus un bonus de signature de 1 k£. L’année dernière, certains stagiaires nous ont dit qu’ils avaient reçu 48 k£ (55 k€) au prorata pour leurs stages. Preuve que la rémunération des stagiaires semble augmenter…

Quoiqu’il en soit, les nouveaux stagiaires sont invités à se préoccuper de leur santé. L’an dernier, un stagiaire en BFI qui travaillait régulièrement jusqu’à 4 heures du matin s’est plaint de prendre du poids et de perdre des amis. En 2016, un médecin a été convoqué chez Goldman Sachs à Francfort lorsqu’un jeune banquier (pas un stagiaire) s’est effondré à 2h30 du matin. Malgré ce malaise, il continua de venir au bureau et de rester tard parce qu’il travaillait sur un deal en direct.

Les stagiaires de cet été ne vont pas forcément travailler en direct, mais auront l’excitation de concourrir pour une offre d’emploi. Ce faisant, ils ont besoin de se dépasser et de se rappeler qu’il ne s’agit pas seulement d’être le premier ou le dernier. Recevoir une offre à la fin d’un stage d’été, c’est aussi travailler en réseau et établir quelles équipes embauchent ou pas : vous avez beau travailler 17 heures par jour, cela ne fera aucune différence si l’équipe dans laquelle vous êtes n’a pas besoin de recruter des juniors pour 2019.

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Bank of America et Credit Suisse en pincent pour les traders “old-school”

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Depuis plusieurs années, le trading actions fait penser à des scènes dystopiques dignes de Terminator, avec des êtres traders humains relégués au second plan dans des postes de plus en plus précaires, tâchant de se protéger des systèmes algorithmiques et haute fréquence qui ont pris le contrôle de leur quotidien. C’était sans compter sur la résistance des humains.

Certes, le patron de Credit Suisse Tidjane Thiam n’est pas l’émissaire d’un groupe de résistants traders cash actions désireux changer le cours de l’histoire, mais il est significatif qu’une banque qui était historiquement à l’avant-garde du trading algo discute ouvertement de l’importance de ses activités high touch et block-trading ainsi des top managing directors qu’elle a recruté pour les piloter. Dans le même temps, JP Morgan a embauché le mois dernier un trader senior et un sales trader en Europe, tandis que Bank of America a recruté David Kim en tant que responsable (humain) du flow trading

Dans le cas du Credit Suisse, la nouvelle stratégie semble être pilotée par Mike Stewart, responsable mondial du trading actions, qui a quitté l’été dernier UBS pour venir remplacer Tim O’Hara à la suite de pertes importantes de parts de marché, en partie causées par des erreurs de trading algorithmique.Preuve que la part de marché du cash actions n’est tout simplement pas aussi importante qu’on l’imagine, compte tenu des spreads extrêmement faibles.

Les banques cherchent donc à faire des bénéfices dans les activités de block-trading, et cela repose beaucoup plus une affaire de personnes. Les algorithmes avec des flux de données haute fréquence peuvent être riches d’enseignements sur ce que l’on peut déduire de l’offre et de la demande, mais il est beaucoup plus difficile d’avoir une idée de ce que pourrait être le prix de compensation du marché pour les blocs de titres.

Car cela requiert de connaître les positions des investisseurs uniquement à partir d’une relation de confiance-conseil relativement intime; le block trading est le point de rencontre ventes et du trading avec les marchés de capitaux et le conseil. Et le high touch sales trading est juste du block trading avec des blocks plus petits. Son objectif n’est pas tant de faciliter les transactions que le client veut faire que de proposer des transactions que le client ne savait pas qu’il voulait faire avant que quelqu’un ne transmette des informations sur un autre acheteur ou vendeur potentiel. Pour le moment, tout ceci est assez difficile à automatiser, et pour le bon type d’investisseur, c’est extrêmement précieux.

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Les banques françaises parmi les moins généreuses de la City pour les VPs et les directors ?

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Principal sujet de discussion lorsque deux employés de deux banques différentes se rencontrent : ‘qui paie le mieux cette année’ ? Et cette année, l’enquête réalisée par le site de benchmarking de salaires dans le secteur financier Emolument.com pour Financial News montre sans grande surprise que ce sont les banques américaines (en tout cas à Londres) qui paient nettement mieux au niveau VP que leurs consoeurs européennes.

Des données à relativiser vu que l’enquête est basée sur 140 réponses, ce qui certes est suffisant pour constituer un échantillon statistique valide, mais signifie qu’à peine une douzaine de personnes par banque ont été sondées. Les réponses elles-mêmes peuvent être biaisées du fait que ceux qui ont perçu de faibles bonus peuvent avoir honte d’en parler et ceux parmi les mieux lotis ont peut-être autre chose à faire que de répondre à des sondages. Récemment, un sondage similaire avait suscité la surprise en révélant que Nomura était la banque la plus généreuse de Londres.

Mais lorsque l’écart de rémunération entre entre Citigroup (£ 292k) et SocGen (£ 150k) est si grand, il semble que ce ne soit plus un problème de données. Les banques américaines génèrent plus d’argent si bien que leurs employés gagnent plus d’argent. C’est aussi simple que ça. Les données viennent par ailleurs confirmer certaines choses que l’on savait déjà, à savoir que les banques qui paient le salaire fixe le plus élevé sont aussi celles qui paient les plus gros bonus.

Ainsi, en tête de classement, les VP’s de chez JP Morgan ont gagné des bonus équivalent à leur salaire fixe tandis qu’en milieu de classement les bonus avoisinent les 50% du fixe (ex : BNP Paribas et Barclays) et en bas de classement les 20-30% (ex : Deutsche Bank et SocGen). Certaines banques affirment souvent qu’elles paient des salaires fixes afin de maintenir les coûts fixes à un faible niveau, mais qu’elles sont compétitives sur la rémunération totale; ce qui est rarement vrai.

Mais le plus important, et c’est sans doute là la limite de ce type d’enquête, est que la variation individuelle est toujours plus importante que les moyennes. Les banquier n’ayant pas bien performé obtiendront des bonus médiocres, même dans les banques les plus généreuses, alors qu’il est toujours possible de s’enrichir dans une banque même quand celle-ci est défaillante. Il vaut donc mieux être au bon endroit et au bon moment, même si le plus important reste encore de bien faire son job pour toucher le salaire qui va avec !

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Voici pourquoi les recruteurs en finance vous ignorent…

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Essayer de parler avec un recruteur en finance s’apparente assez à établir le contact avec un ado : ils répondent rarement aux messages et quand bien même, exclusivement lorsqu’ils ont besoin de vous ; leurs téléphones semblent perpétuellement éteints ou vos appels sont automatiquement redirigés vers la messagerie ; voire, ils vous ignorent pendant des semaines.

Et pourtant, les recruteurs restent plutôt des gens raisonnables. S’ils sont parfois insaisissables, ils ont leurs raisons. Si vous avez laissé six messages sans réponse, peut-être faut-il envisager de ne pas rappeler. Il y a des raisons assez évidentes pour lesquelles votre candidature peut être ignorée.

Mais comme en la matière les recruteurs en finance sont plutôt prolixes, nous avons décidé de compléter la liste des faux-pas pour éviter de vous faire black-lister. Voici ce que ces recruteurs de renom, qui témoignent sous couvert d’anonymat, nous ont confié à propos de ces candidats qui hantent leur quotidien…

  1. Les recruteurs vous ignorent si vous paniquez et postulez à tout et n’importe quoi

Le directeur d’un cabinet de recrutement spécialisé en finance avoue : « On voit régulièrement des candidats postuler à cinq ou six jobs par semaine. Ils regardent le titre du poste et cliquent sur ‘Envoyer’ sans envisager, ne serait-ce qu’un instant, que leur expérience n’a rien à voir avec ledit poste ».

Pour ce recruteur plutôt compréhensif, le découragement guette cette catégorie de candidats : leurs précédentes candidatures sont restées sans réponse, et ils multiplient frénétiquement les envois, sans penser qu’ils ne font qu’hypothéquer leurs chances pour l’avenir.

  1. Ils vous ignorent si vous vous méprenez sur le processus de recrutement

Il existe deux sortes de prestataires en recrutement : les chasseurs de têtes (ou consultants en ‘executive search’) avec un mandat exclusif de leur client et les cabinets de recrutement rémunérés ‘au succès’. Vous pouvez envoyer votre CV aux cabinets de recrutement, mais pas aux chasseurs de têtes. Ces derniers ne publient pas d’annonces et n’approchent que les candidats qui les intéressent.

« Beaucoup de gens nous appellent, reconnaît un chasseur de têtes. Mais nous ne pouvons pas trouver un job à n’importe qui. Nos clients nous donnent toujours des instructions précises pour trouver des profils bien spécifiques. Et si le profil ne correspond pas au cahier des charges, alors nous n’avons aucun moyen de l’aider ».

  1. Ils vous ignorent si vous considérez qu’un poste senior vous ouvre toutes les portes

Avoir occupé un poste de managing director (MD) ou avoir exercé plusieurs années dans la banque ne constitue en rien un sésame pour tous les postes senior. Un recruteur nous explique qu’il cherche actuellement pour un poste de responsable M&A.

« Parmi les postulants, j’ai un MD en trésorerie, un analyst spécialiste des relations investisseurs doté de six ans d’expérience ou encore un responsable mondial des opérations, qui a travaillé le plus clair de sa carrière à faire de la réconciliation bancaire. Les gens pensent qu’un poste de MD leur confère une légitimité pour postuler à tout et n’importe quoi », se désole-t-il.

  1. Ils vous ignorent aussi si vous postulez auprès d’une banque leader sans avoir travaillé chez un concurrent direct

Le milieu de la banque raisonne beaucoup en termes de marque. Avoir travaillé chez Morgan Stanley en 2008 ne constitue en rien un passeport pour intégrer J.P. Morgan en 2018.

Pour preuve, cet exemple d’un autre recruteur : « Un MD m’appelle régulièrement en me demandant de pousser sa candidature auprès de banques de Tier 1. Je dois à chaque fois lui rappeler qu’il n’a travaillé pour aucune d’entre elles depuis huit ans, et qu’en conséquence il n’a aucune chance de retenir leur attention ».

  1. Ils vous ignorent parce qu’ils sont débordés

Les recruteurs en finance sont tout simplement épuisés par le volume de candidatures à traiter. L’un d’eux avoue : « 80% des postulants ne correspondent en rien au profil requis pour le job auquel ils prétendent. Environ 5% sont réellement dans la cible, et les 10-15% restant sont susceptibles d’intégrer notre base de données. On aimerait pouvoir accorder un entretien à chacun, mais c’est juste inenvisageable. Le temps nous est compté au point que seule une réponse automatique reste possible. »

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Crédits photo : H. Armstrong Roberts/ClassicStock

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Goldman Sachs continue d’étoffer son équipe vente dérivés actions à Paris

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Les arrivées sur le desk vente dérivés actions de Goldman Sachs à Paris se poursuivent. Preuve en est avec l’arrivée ce mois-ci de Louis de Vuyst, vendeur dérivés actions chez Bank of America Merrill Lynch à Londres depuis septembre 2016 et qui vient de rejoindre Goldman Sachs à Paris au grade de vice president (VP).

Diplômé du Master 222 en Asset Management à l’Université Paris Dauphine, Louis de Vuyst a commencé sa carrière professionnelle en 2011 chez ING Financial Markets en France comme assistant vendeur dérivés actions et produits structurés puis assistant vendeur produits structurés chez Societe Generale Corporate Investment Banking (SGCIB) avant de rejoindre en 2012 ING Belgium en charge de la distribution des Turbos et produits structurés ING en France.

Surtout, il n’est pas le seul à quitter l’activité dérivés actions de Bank of America. Avant lui sont partis Whitfield Hines (head of EMEA equity derivatives flow sales), Guillaume Arnaud (head of EMEA solutions sales and structuring), Roy Martins (head of global equity swaps distribution), Alexandre Fleury (global head of exotics trading) et Florent Sabot (head of exotic equity trading EMEA & Asia). Et plus récemment Rene Maier, managing director et head of equity derivative sales pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse parti rejoindre… Credit Suisse.

Des recrutements plus nombreux…

Goldman Sachs n’en est pas à son premier coup d’essai puisqu’en février déjà, la banque américaine avait recruté comme vendeur dérivés actions à Paris Guillaume Paulhac, qui a passé plus de cinq ans et demi dans les ventes dérivés actions chez UBS à Londres. D’autres recrutements devraient suivre sachant par ailleurs que Richard Gnodde, responsable de Goldman Sachs International, a déclaré mi-juin que Goldman prévoyait de déplacer “des dizaines” de banquiers londoniens vers Paris d’ici la fin du mois.

Et ce n’est visiblemlent là qu’un début puisqu’au cours des trois à cinq prochaines années, Goldman Sachs prévoit de doubler la taille de ses équipes bancaires en Europe continentale, Paris étant clairement une priorité avec en toile de fond le Brexit. Le renforcement du bureau parisien concernera des banquiers ayant l’habitude de travailler avec des clients à travers la France et les pays frontaliers comme la Belgique et le Luxembourg.

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Credit photo : scyther5 / gettyimages

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BlackRock renforce sa présence en France. C’est le moment de postuler…

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Et si vous postuliez chez BlackRock qui fait partie des 10 employeurs préférés des financiers dans le monde ? La plus grosse société de gestion d’actifs mondiale qui emploie 13.500 employés (dont 2.500 experts en investissement) est partie prenante des négociations avec les représentants de la place financière parisienne pour rapatrier sur Paris une partie de ses 2.000 employés londoniens dans le sillage du Brexit.

En attendant, BlackRock multiplie les recrutements externes. Le géant de la gestion d’actifs a ainsi recruté Henri Chabadel, ex- responsable multi-asset et ingénierie financière chez Groupama AM, comme Chief Investment Officer pour la France, la Belgique et le Luxembourg. Basé à Paris, il offrira aux clients locaux un accès plus direct et plus personnalisé à l’expertise mondiale de BlackRock en matière d’investissement, de construction de portefeuille et d’expertise de marché.

Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris, Henri Chabadel a débuté sa carrière à l’Inspection Générale de la Société Générale en 1998. De 2002 à 2008, il a travaillé chez HSBC Banque Privée comme responsable de la gestion des risques, puis gestionnaire de portefeuille multi-asset. Il a rejoint Groupama AM en 2008, où il a occupé différentes fonctions dont celles de responsable solutions d’investissement et responsable de Sigma Management (Absolute et Total Return).

Autre recrutement ce mois-ci, celui de Bettina Mazzocchi-Mallarmé, ex-responsable des activités en France et à Monaco de Pimco, qui devient directrice de la distribution de BlackRock pour la France, la Belgique, le Luxembourg et Monaco. Diplômée de l’IEP Paris, elle débute sa carrière en 2000 chez Credit Suisse First Boston sur les marchés de dette avant de faire partie entre 2003 et 2007 de l’équipe en charge des dérivés de crédit chez Morgan Stanley et de celle des produits structurés de crédit chez Bank of America, avant de rejoindre Pimco en 2008.

Cap sur l’activité ETF…

Vous ne savez pas à quel poste postuler chez BlackRock ? Et si vous deveniez gérant ETF, un métier très recherché dans l’Asset management ? Dans ce cas, vous devriez essayer d’envoyer votre candidature chez iShares, l’activité ETF (fonds indiciels cotés, exchange traded funds) qui, pour rappel, a lancé le premier ETF en Europe en 2000 et est le plus grand fournisseur sur le marché des ETF en termes d’actifs gérés avec un encours de 1.800 milliards de dollars.

« Les ETF révolutionnent l’investissement. Dix-huit ans après le lancement du premier ETF en Europe, les caractéristiques, qui ont attiré les investisseurs pionniers dans l’utilisation de cette solution d’investissement, sont appréciées par un nombre croissant d’investisseurs et stimulent la croissance du secteur, catalysée par MiFID II », explique Stephen Cohen, responsable de l’activité iShares pour la zone EMEA.

friande d’anciens sales et traders

Surtout que là aussi, l’heure est au renforcement. BlackRock a en effet nommé mi-juin Arnaud Gihan comme responsable de l’activité iShares pour la France en remplacement de Benoît Sorel devenu responsable de l’offre produits pour la zone EMEA) d’iShares. Avant de rejoindre BlackRock en 2011, Benoît Sorel était en charge de la vente dérivés actions et des produits structurés pour les clients investisseurs institutionnels chez Credit Agricole CIB et Bank of America.

Diplômé du master de Finance 203 de Paris Dauphine, Arnaud Gihan a commencé sa carrière en tant que trader dérivés actions chez JP Morgan en charge de l’activité de market making des ETF. Chez BlackRock, il a été en charge des activités de services d’exécutions ETF pour l’Europe continentale avant de rejoindre l’activité iShares en octobre 2010 comme responsable de la distribution des solutions indicielles aux gestionnaires d’actifs en France.

« Les ETF répondent parfaitement au besoin constant d’outils efficaces pour la construction de portefeuille » déclare Arnaud Gihan. « Ma priorité, avec l’équipe d’iShares France, est de poursuivre notre mission dans ce domaine et de travailler en étroite collaboration avec les investisseurs de toutes catégories afin d’offrir les meilleures solutions de gestion pour qu’ils puissent atteindre leurs objectifs financiers ». A bon entendeur…

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Brexit : un duo féminin pour encadrer les activités trading de Bank of America à Paris

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Bank of America a décidé de transférer de Londres à Paris trois de ses hauts cadres dirigeants en charge de son activité de trading fixed income, rapporte ce mercredi l’agence Reuters. Il est intéressant de constater que deux des trois senior bankers en question sont des femmes. Sanaz Zaimi, l’actuel directrice du « fixed income », des devises et des matières premières (FICC) et responsable mondiale du trading devises G10 devrait en plus de ces fonctions prendre en charge des opérations pour le marché français.

Selon un memo interne de la banque américaine, elle sera secondée dans ses nouvelles fonctions par une autre femme, Vanessa Holtz, actuellement responsable mondiale du trading et co-responsable G10 FX trading qui deviendra également responsable du trading FICC pour l’UE. Vient s’ajouter un un représentant de la gent masculine en la personne d’Othmane Kabbaj, responsable ventes FICC marchés émergents EMEA qui deviendra en plus responsable des ventes FICC pour l’UE.

Tous trois devraient être transférés de Londres vers Paris courant 2019. A noter qu’ils ont pour point commun d’avoir effectué une partie de leur scolarité en France : Sanaz Zaimi et Vanessa Holtz sont passées par La Sorbonne tandis qu’Othmane Kabbaj vient d’HEC Paris. Un exemple à suivre donc pour les femmes qui, comme le rappelle, Sanaz Zaimi « ont trop souvent tendance à ne pas avoir suffisamment confiance en elles pour prospérer dans la finance ».

Des traders mais pas seulement…

D’autres annonces de transferts devraient suivre et compléter ainsi les équipes parisiennes (sachant que sur Linkedin on recense près de 160 personnes travaillant pour Bank of America à Paris dont la plupart dans l’analyse, le trading et les ventes). Il faut dire que BofA a choisi de faire de la capitale française son hub de trading continental. D’ores et déjà, le géant de Wall Street qui a prévu de relocaliser à Paris plusieurs centaines de salariés a signé un bail pour plus de 10.000 m² de bureaux rue La Boétie dans d’anciens locaux de la Poste entièrement rénovés.

Bank of America envisage désormais de transférer plus de postes qu’elle ne le prévoyait initialement, ce qui pourrait constituer l’un des plus importants déménagements au sein du secteur financier en prévision du Brexit. Une première vague de départs de la capitale britannique sera lancée début 2019 et concernera environ 400 postes dans les équipes de marchés, de trading, de ventes et d’actifs obligataires.

Et il n’y a pas que dans la finance de marché où Bank of America Merrill Lynch veut se renforcer en France. La banque a ainsi récemment annoncé le recrutement de Bernard Mourad (ex-Morgan Stanley) pour diriger en septembre son activité de BFI nouvellement créée pour la France et reconquérir ainsi des parts de marché dans le conseil M&A en France où elle a été classée à la douzième place du classement des banques d’affaires dans l’Hexagone l’an dernier.

Des banquiers (encore) réticents

« Dans un contexte compliqué au Royaume Uni, les incertitudes liées au Brexit et le regain de «glam» et d’attractivité de la place parisienne, nombre de banquiers basés à Londres envisagent sérieusement un retour en France », rappelle Denis Marcadet, président du cabinet de chasse Vendôme Associés. D’autres recruteurs en finance nous confirment cette tendance, sans citer spécifiquement Bank of America.

Et pour cause : parmi les 4.500 employés de Bank of America travaillant à Londres, nombreux sont ceux qui se montreraient réticents à se porter volontaires pour partir à Paris ou ailleurs, d’après des sources citées par le Financial Times. D’ailleurs, la banque n’aurait pas encore décidé d’un nombre précis de transferts ni approché individuellement les gens concernés, et pourrait en conséquence être amenée à sous-louer des espaces inocuppés de ses bureaux parisiens.

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Credit photo : manop1984 / gettyimages

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Ces 10 banquiers susceptibles de vous recruter à votre retour de vacances d’été…

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Vous vous apprêtez bientôt à partir en vacances et vous demandez quels sont les établissements financiers susceptibles de vous recruter à votre retour ? Pour le savoir, nous avons établi une liste de 10 banquiers récemment nommés ou recrutés à des postes stratégiques en France et qui viennent de prendre leur fonctions (ou les prendront au plus tard à la rentrée en septembre).

Tous sont susceptibles de recruter dans les prochains mois afin d’étoffer les équipes dont ils sont chargés du développement en France (et parfois aussi en Belgique et au Luxembourg). De la banque de financement et d’investissement à la gestion d’actifs en passant par les M&A et la banque privée, ce n’est pas le choix qui manque…

BFI

François Riahi, CEO, Natixis

Depuis début juin, la filiale de banque de financement et d’investissement du groupe BPCE est dirigée par un nouveau patron, François Riahi, chargé de mettre en œuvre le plan stratégique New Dimension. Diplômé de l’École Centrale de Paris, de l’Institut d’Études Politiques de Paris, du Stanford Executive Program et ancien élève de l’ENA, François Riahi, 45 ans, a débuté sa carrière en tant qu’inspecteur des Finances à l’Inspection générale des Finances de 2001 à 2005.

Il est nommé en 2007 conseiller technique à la présidence de la République en charge de la réforme de l’État et des finances publiques avant d’intégrer en 2009 le Groupe BPCE où il devient directeur général adjoint, en charge de la stratégie. En 2016, il intègre le Comité de Direction Générale de Natixis, en tant que co-responsable mondial de la Banque de Grande Clientèle. Depuis le 1er janvier 2018, François Riahi est membre du directoire de BPCE, en charge des finances, de la stratégie et du secrétariat général.

Stéphanie Arnaud, co-responsable ECM France, Belgique, Luxembourg, SGCIB

Stéphanie Arnaud a été recrutée comme co-responsable Marchés de Capitaux Actions (ECM) pour la France, la Belgique et le Luxembourg, aux côtés d’Alexis Le Touzé qui co-dirige ce département depuis juin 2015. Diplômée de l’ESCP Europe, elle travaillait auparavant chez BNP Paribas au sein de l’équipe Marchés de Capitaux Actions pour la France depuis 2006. Précédemment, elle avait lancé et développé l’activité Equity-Linked de BNP Paribas à Londres.

Si comme elle vous bénéficiez d’une expérience de près de 20 ans en ECM et Corporate Finance au cours desquels vous avez dirigé de nombreuses opérations en France et à l’étranger pour tous types d’émetteurs, alors c’est peut-être le bon moment de postuler, d’autant plus que Thierry d’Argent, directeur Relations Clients et Banque d’Investissement, a d’ores et déjà promis d’autres arrivées de profils seniors afin de renforcer le dispositif de la division Relations Clients et Banque d’Investissement qu’il dirige.

Charles-Henry Gaultier, responsable ECM, Lazard

Charles-Henry Gaultier a rejoint ce mois-ci les équipes de Lazard en tant qu’associé-gérant en charge de l’ECM pour la France. Basé à Paris, il accompagnera également l’activité d’ECM dans toute l’Europe continentale. Au cours de sa carrière, ce titulaire d’un DEA en économie appliquée de Sciences Po Paris et d’un DESS “Entreprises Publiques” des Universités de Paris IX-Dauphine et Paris Sud-Sceaux, a travaillé pour les plus grands noms de la banque.

Il débute sa carrière en 1997 comme analyst chez Deutsche Bank au sein de l’équipe Corporate Finance à Paris, avant d’intégrer l’équipe ECM à Londres en 1999. En 2002, il rejoint Credit Suisse comme responsable ECM France et Belgique, puis UBS en 2005 en tant que responsable ECM pour la France, le Benelux, le Moyen-Orient et le Portugal. Il devient responsable ECM pour le Benelux, la France, la Scandinavie et la Suisse chez Bank of America Merrill Lynch à Paris de 2010 à 2015 avant de rejoindre Deutsche Bank comme responsable de l’activité ECM pour la France.

Kim Tran, CEO First Abu Dhabi Bank France

Comment faire carrière aux Émirats arabes unis sans quitter Paris ? Sachez que début mai, Kim Tran a rejoint First Abu Dhabi Bank France au poste de CEO France où il sera en charge de la plateforme en France et assurera son développement futur, un an et demi après la création du groupe et de son introduction en bourse. Fort d’une vaste expérience à l’international (Vietnam, Liban, Emirats Arabes Unis…), Kim Tran saura mettre à profit son réseau et son leadership pour mener à bien les grandes ambitions du groupe en France et gérer les activités existantes.

Kim Tran a démarré sa carrière en 2003 chez JP Morgan en tant qu’associé en Investment Bank. En 2006, il rejoint le groupe HSBC et occupe les postes successifs de Deputy Head Global Banking au Vietnam, Vice-Président du Marketing Stratégique en 2008, chef du Corporate Banking au Liban en 2010 puis à la tête des Ventes Commerciales et Management Client aux Émirats Arabes Unis en 2011. En 2013, il poursuit sa carrière à la National Bank of Abu Dhabi en tant que Chef des Opérations Commerciales de la banque au niveau mondial, puis à la tête des Opérations Commerciales et Conseil en Europe et en Amérique en 2016.

M&A

Bernard Mourad, responsable BFI Paris, Bank of America

Bank of America Merrill Lynch a annoncé mi-juin le recrutement de Bernard Mourad pour diriger en septembre son activité de banque de financement et d’investissement nouvellement créée pour la France.

Après avoir été banquier chez Morgan Stanley jusqu’en janvier 2015 avant d’être nommé directeur d’Altice Médias puis devenir en 2016 conseiller spécial d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, Bernard Mourad, 43 ans, devrait permettre à la banque américaine de reconquérir des parts de marché dans le conseil en fusions et acquisitions en France, sachant qu’elle est tombée de la quatrième à la douzième place du classement des banques d’affaires dans l’Hexagone l’an dernier.

Hubert Preschez, co-responsable BFI, HSBC France

Début mai, HSBC France a indiqué que Hubert Preschez allait rejoindre en tant que managing director sa BFI (hors activités de marchés) dont il sera co-responsable avec Frédéric Coutant qui vient parallèlement d’être nommé Head of Corporate, Financials and Multinational Banking (CFMD) pour l’Europe Continentale. Hubert Preschez prendra ses fonctions en septembre 2018.

Diplômé en droit de l’université Paris-V et de Sciences-Po Paris, Hubert Preschez travaillait auparavant au sein de la Société Générale CIB où il était banquier conseil pour certaines des plus grosses entreprises françaises ainsi que pour le gouvernement français. En plus de 20 ans de carrière, à Londres et à Paris, Hubert Preschez a conseillé beaucoup d’importantes opérations de fusions-acquisitions concernant des entreprises françaises.

Cyrille Perard, managing director, Perella Weinberg

Jusqu’à présent était co-responsable des fusions et acquisitions chez Goldman Sachs pour la France, la Belgique et le Luxembourg, Cyrille Perard a rejoint mi-juin comme managing director la banque d’affaires Perella Weinberg dont la filiale française ouvrira fin août à Paris afin que la banque puisse continuer à exercer son métier dans l’UE après le Brexit.

Cyrille Perard sera chargé de développer l’activité M&A de Perella Weinberg qui, au cours de ces cinq dernières années, a conseillé plus de 80 milliards de dollars de transactions dans l’Hexagone sans même y être implantée directement. Ce qui la place au troisième rang des boutiques de fusions-acquisitions en France, derrière Rothschild (340 milliards) et Lazard (280 milliards), selon le classement Thomson Reuters.

A noter que Perella Weinberg semble particulièrement apprécier les banquiers d’affaires français puisqu’une vingtaine d’entre eux officient déjà dans l’équipe londonienne. Et sans surprise, c’est à un Français, David Azéma, ex-banquier de Bank of America Merrill Lynch et ancien commissaire aux participations de l’Etat, que la banque d’affaires a confié les rênes de son développement en France en mars 2017.

ASSET MANAGEMENT

Henri Chabadel, Chief Investment Officer France, Belgique et Luxembourg, BlackRock

Le géant de la gestion d’actifs a recruté Henri Chabadel, ex- responsable multi-asset et ingénierie financière chez Groupama AM, comme Chief Investment Officer pour la France, la Belgique et le Luxembourg. Basé à Paris, il offrira aux clients locaux un accès plus direct et plus personnalisé à l’expertise mondiale de BlackRock en matière d’investissement, de construction de portefeuille et d’expertise de marché.

Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris, Henri Chabadel a débuté sa carrière à l’Inspection Générale de la Société Générale en 1998. De 2002 à 2008, il a travaillé chez HSBC Banque Privée comme responsable de la gestion des risques, puis gestionnaire de portefeuille multi-asset. Il a rejoint Groupama AM en 2008, où il a occupé différentes fonctions dont celles de responsable solutions d’investissement et responsable de Sigma Management (Absolute et Total Return).

Jean-Louis Scandella, directeur des gestions actions, Ostrum AM

Jean-Louis Scandella, 54 ans, a rejoint début avril Ostrum Asset Management (ex-Natixis Asset Management) en tant que directeur des gestions actions/Equity Chief Investment Officer. Il supervisera les équipes de gestion actions basées à Paris et Singapour, composées de 27 experts, qui gèrent aujourd’hui plus de 23,6 milliards d’euros pour des clientèles institutionnelles, particuliers et distributeurs externes.

Ce diplômé de l’Institut des Études Politiques de Paris l’IEP Paris a débuté sa carrière en 1990 comme analyste financier sell-side à Paris. En 1992, il intègre la banque d’investissement de la Société Générale à Francfort puis y développe à Londres l’activité Société Générale European Emerging Markets. En 2006, il rejoint Comgest en tant que gérant actions émergentes puis, en 2014, il est nommé directeur des gestions actions chez Barings Asset Management à Londres.

PRIVATE BANKING

Jacques Prost, Directeur général, Indosuez Wealth Management

Jacques Prost est depuis le 18 juin le nouveau directeur général du groupe Indosuez Wealth Management. Membre du Comité de direction de Crédit Agricole S.A, il supervisait précédemment les activités de marchés et de financement de Crédit Agricole CIB comme directeur général délégué depuis 2013. Son expérience dans les métiers de la banque de financement et d’investissement et sa bonne connaissance du Crédit Agricole constituent des atouts majeurs pour le développement du métier mondial de Gestion de Fortune, une des composantes de la stratégie de la banque universelle du groupe.

Diplômé de l’IEP Paris et titulaire d’un DESS marchés financiers (Paris-Dauphine), il débute sa carrière en 1986 au département Corporate du Crédit Lyonnais à Londres. En 1988, il rejoint la banque Paribas où il sera nommé responsable des financements de projets de Paribas à Milan en 1996. Il rejoint le groupe Crédit Agricole en 2000 en tant que responsable des financements structurés de la BFI en Italie. En 2008, il devient responsable mondial de la Direction immobilier et hôtellerie à Paris puis responsable mondial des financements structurés en 2011.

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Les banquiers de BNP Paribas et SocGen satisfaits de leurs rémunérations ?

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Êtes-vous satisfait du montant de salaire que vous gagnez pour votre job en finance ? Si la réponse est oui, vous ne faites pas partie de la majorité. En effet, d’après notre récent sondage mené auprès d’environ 3.100 professionnels de la finance à l’échelle mondiale, le secteur est divisé presque également entre ceux étant satisfaits de leur rémunération (30%), ceux ne l’étant pas (34%) et ceux étant neutres à ce sujet (32%).

Cependant, comme le montre le graphique ci-dessous, certains professionnels de la finance ont plus de chance d’être mieux rémunérés que d’autres en fonction de la banque qui les emploie. Plutôt surprenant, l’enquête montre que ce ne sont pas dans les banques américaines que les salariés sont les plus satisfaits de leurs salaires, mais chez Deutsche Bank et Barclays. Il est vrai que la banque allemande s’est montrée particulièrement généreuse en termes de bonus versés au titre de l’année 2017.

A contrario, les banquiers les moins satisfaits de leur rémunération travaillent chez Citi, SocGen et Credit Suisse. Chez SocGen, ils ne sont que 23% à être satisfaits de leurs salaires, ce qui fait que la banque française se retrouve en queue de peloton. Mais est-ce vraiment une surprise ? Après tout, les banques françaises figurent parmi les moins généreuses de la City pour les VPs et les directors. Les juniors eux semblent être mieux lotis

Chez BNP Paribas, le taux d’insatisfaction est bien moindre (34%) que chez SocGen mais ce n’est pas pour autant que les banquiers qui y travaillent se disent satisfaits de leurs salaires (à peine 26% satisfaits contre 40% de neutres). Pour rappel, en glissement annuel, les enveloppes globales de bonus 2017 des salariés les mieux rémunérés sont en en baisse chez BNP Paribas (-6%) et SocGen (-20%). Peut-être un début d’explication.

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Le CV parfait pour un cadre financier expérimenté

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Après plusieurs années passées à un même poste, il n’est pas toujours facile pour un cadre financier de se familiariser de nouveau avec l’exercice du CV. Combien de pages ? Quels détails mentionner ? Quelle forme privilégier ? C’est pour tenter de répondre à ces questions – et d’autres – que nous vous proposons quelques conseils pour rédiger un CV parfait adapté à votre expérience en finance, sur la base de témoignages de recruteurs et de chasseurs de têtes. Voici donc ce qu’il convient de retenir :

La taille de votre CV

« La lecture moyenne d’un CV prend moins d’une minute, donc le document doit être synthétique et lisible, afin de transmettre l’essentiel », nous explique Olivier Coustaing, associé chez Managers by Alexander Hughes Paris. « Les financiers expérimentés pourraient être tentés d’exprimer trop de détails et nuire ainsi à l’impression générale : ne pas oublier que le CV donne une première photographie et sert à susciter l’intérêt et la rencontre ».

« Le CV doit être rédigé de telle sorte qu’il doit donner envie au chasseur de têtes de vous rencontrer », nous confirme Denis Marcadet, président du cabinet de chasse Vendôme Associés, qui préconise que le CV tienne idéalement sur une page, voire une page et demi au maximum.  La plupart des recruteurs interrogés insistent sur le fait que le CV doit être concis et aéré, et tenir sur un recto. Cependant, « Avec 10 ans d’expérience ou plus, un CV de deux pages est tout à fait toléré. Au-delà, le recruteur peut se demander si un effort de synthèse suffisant a été réalisé pour valoriser son parcours », indique le cabinet de recrutement Michael Page sur son blog.

Rien n’empêche maintenant aux candidats seniors qui se sentiraient frustrés de condenser leur riche expérience en finance en quelques bullet points de préparer un CV synthétique d’une page ou deux comme le souhaitent les recruteurs, et d’avoir en réserve un CV bien plus détaillé sur plusieurs pages, comme certains candidats nous ont indiqué le faire, et qui pourra toujours servir dans une phase ultérieure du processus de recrutement, pendant les entretiens d’embauche par exemple.

La présentation générale de votre CV

« Côté présentation, indiquer d’abord vos grands domaines de compétences permet au recruteur d’identifier ce que vous pourrez apporter à l’entreprise, avant même la lecture complète de votre CV. Détaillez ensuite ces compétences dans les différentes expériences que vous mentionnerez », recommande Michael Page, spécialiste du recrutement de cadres confirmés.

« Faites figurer un titre de fonction en tête de CV : DAF, contrôleur de gestion, etc. », recommande Thierry Carlier-Lacour, CEO chez Traditions & Associés Executive Search Consultants. « Le déroulé du CV se fait par ordre chronologique d’expérience, de la plus récente à la plus éloignée. Faites figurer les compétences techniques clés sollicitées à chacune des étapes ».

Si vous voulez quitter la banque d’investissement pour rejoindre un autre domaine comme le corporate finance par exemple, « précisez-le sur un bandeau en en-tête du CV », indique pour sa part Denis Marcadet. Tout ce qui, d’une façon ou d’une autre, facilitera le travail des chasseurs de têtes sera in fine apprécié par ces derniers.

La rubrique « Expérience professionnelle »

« Votre CV doit couvrir les thèmes principaux : titre et responsabilités de chaque expérience, diplômes, certifications, affiliations professionnelles, compétences spécifiques (actifs et volumes gérés pour l’asset management, type de transactions exécutées pour le corporate banking, taille des équipes gérées si applicable, etc.) », relève Olivier Coustaing. « Enfin des réalisations clés pour chaque poste, étayées de chiffres illustrant l’impact et la valeur ajoutée du professionnel ».

« Un CV évolue et doit être mis à jour tous les 6-12 mois », rappelle pour sa part Karine Doukhan, director chez Robert Half Management Resources. « Il doit d’abord valoriser les succès emblématiques obtenus : projets menés à terme, clients ou contrats gagnés, réalisations ayant contribué à la croissance ou innovations transformées… etc.) et aussi si il y a lieu ses capacités de management d’équipes ».

« Enfin, il faut retirer d’autres éléments devenus obsolètes car ne correspondant plus aux attentes (mentionner « Maîtrise de l’informatique » par exemple ne fait plus sens). Si la forme classique est toujours appréciée et recommandée, rechercher les dernières tendances de son secteur pour avoir une présentation valorisante permet de se démarquer et de prouver son acuité », poursuit Karine Doukhan.

La rubrique « Formation »

Si cette rubrique est absolument nécessaire pour un jeune diplômé, elle l’est nettement moins pour un cadre expérimenté. « Une ligne ou deux suffiront amplement. En revanche, si vous avez récemment effectué un MBA ou suivi un MOOC, indiquez-le et précisez en une ligne ou deux ce que cela a ajouté à votre expérience », conseille Michael Page.

A défaut de créer une rubrique dédiée, l’endroit dans votre CV où vous ferez mention de votre formation est stratégique. « Mettre en avant la formation seulement si elle est d’excellence – en haut à droite par exemple – sinon la faire figurer en bas de CV », fait observer Thierry Carlier-Lacour.

La rubrique « Langues »

« Les atouts linguistiques seront à préciser car cela peut s’avérer différenciant » note Olivier Coustaing. Nombreux en effet sont les cabinets de recrutement qui pointent régulièrement le trop faible niveau en anglais des cadres français en finance.

« Mettre en avant le niveau d’anglais s’il est courant (sous le titre par exemple) », conseille pour sa part Thierry Carlier-Lacour.

La rubrique « Autres » ou « Centres d’intérêts »

« Si ce que vous indiquez permet au recruteur d’obtenir des renseignements sur votre personnalité, des points applicables au monde de l’entreprise, n’hésitez pas !», recommande Michael Page. « A l’inverse, si remplir cette rubrique est une corvée, alors faites l’impasse : vous risqueriez de conclure votre candidature avec une note inutile voire négative ».

Et, pour finir, les annexes…

Thierry Carlier-Lacour évoque, pour les candidats expérimentés seulement, « la possibilité de joindre au CV un document complémentaire listant et précisant les dossiers significatifs traités ou décrivant les expertises techniques ». A vous de jouer…

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Le métier de trader matières premières vu par… un stagiaire à Genève

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Le trading graduate programme s’articule autour d’une combinaison de rotations entre différentes positions qui permettent de découvrir la totalité de la chaîne de valeur et de développer les compétences nécessaires pour devenir un trader de matières premières.

Chacun des graduates (« trainees ») intégrant le programme de LDC se voit assigner à une plateforme de trading pour une durée de 9 mois (oléagineux, sucre, café, coton, fret maritime, grains, etc.) et changera ensuite de plateforme et/ou de position. Au bout d’environ 18 mois, le graduate trader qui a su faire preuve de bons résultats et de son potentiel, se verra offrir une position permanente qui correspond à son profil et ses préférences. Ce programme est donc une opportunité unique de tester plusieurs métiers et différents marchés. Il permet un quotidien varié et offre des perspectives toujours nouvelles au graduate.

Les marchés sur lesquels intervient LDC évoluent à des rythmes différents et dans des zones souvent soumises à des perturbations, ce qui a un impact direct sur le quotidien des traders.  Le marché du fret par exemple est ce que l’on appelle un « fast-pace market », marqué par une forte volatilité pouvant gagner ou perdre plusieurs milliers de dollars US en quelques heures. Ainsi, le graduate assigné à ce marché devra se montrer extrêmement vigilant lors de l’exécution des transactions, suivra attentivement les évolutions du marché et analysera le « hedging » des transactions physiques. Dans un tout autre registre, le graduate évoluant sur un marché moins volatile tel que les grains, aura l’occasion de dédier une grande partie de son temps à la recherche quantitative et qualitative, au « controlling » (finance) ou à l’exécution physique des transactions.

D’autre part, les tâches attribuées au graduate diffèrent selon les matières premières et les besoins de la plateforme sur laquelle il travaille. Par exemple, si un graduate parle couramment le russe et qu’un « desk » souhaite développer le marché russe, les traders n’hésiterons pas à le solliciter, en lui donnant d’importantes responsabilités sur ce marché ou voire même en l’envoyant sur place en Russie. Dans une autre mesure, si l’équipe finance du desk a un besoin immédiat, alors le graduate consacrera une partie de son temps au controlling, etc.

Les principales tâches s’articulent autour des compétences requises pour être trader, à savoir l’exécution des transactions physiques, le controlling, le marketing, la recherche et la gestion des risques. Ainsi, au bout de 18 mois, le graduate aura été exposé à l’ensemble des métiers que doit maîtriser un bon trader :

· La phase de recherche consiste à étudier de manière très détaillée l’offre et la demande pour la matière première en question, par pays, régions et continents, afin de donner l’information la plus précise aux traders et qu’ils puissent maximiser leurs gains.

· L’exécution (ou l’opération) consiste à faire en sorte qu’une transaction physique exécutée par un trader soit réalisée du mieux possible, c’est-à-dire que l’acheminement de la matière première d’un point A à un point B dans le monde se fasse sans encombre, dans les délais impartis et dans le respect des conditions négociées avec le client. (Stockage, transport, qualité du produit, facturation, assurance, lois maritimes…)

· Le controlling (ou finance) consiste en le suivi des positions physiques et papiers des traders, ainsi qu’au calcul du « Profits & Losses » (P&L) du desk, le suivi du « Market Risk », du « Hedging du desk » et l’exposition total du desk par rapport à la taille du marché, et à la taille de LDC.

· Une rotation en marketing permettra au graduate, sous la supervision d’un trader senior, de maintenir et développer des relations avec les clients et contreparties tout en implémentant les stratégies de trading.

Dans le cadre de ces rotations, les graduates sont également exposés aux débats quotidiens et aux prises de décisions qui forment la stratégie de trading, les préparant progressivement à développer leur influence sur la stratégie locale ou globale de leur plateforme. Au-delà des tâches exposées, les graduates chez LDC sont fortement encouragés à participer activement au développement de nouvelles idées. La prise de risque mesurée est encouragée.

Aussi, LDC est l’un des derniers « light asset trading shop », qui réalise la majorité de ses revenus grâce à ses activités de « pur trading » et qui par conséquent investi beaucoup dans le développement de ses futurs traders. Ainsi, les Graduates suivent également des cours de trading, assurés par des traders seniors, ou des membres du management de LDC au quotidien et dans le contexte de la Trading Academy. L’idée est de transmettre leur savoir et d’assurer la pérennité des techniques de trading propre à LDC.

Jean-Sébastien Manuel est stagiaire en trading commodities au sein de LDC (Louis Dreyfus Company) à Genève

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Credit photo : gorodenkoff / gettyimages

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TÉMOIGNAGE : « Je suis assistante personnelle en banque d’investissement. Voici mes secrets… »

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Si vous travaillez en front-office dans une banque d’investissement et n’êtes pas satisfait de votre salaire, vos horaires ou votre statut, vous devriez vous reconvertir en assistant personnel. Je suis le ‘PA’ d’un managing director et de son équipe d’environ 40 personnes. C’est une tâche généralement ingrate, mais avec des ‘avantages anthropologiques’.

Alors que vous êtes tranquillement assis dans la salle des marchés, sûr de votre salaire à six chiffres et du bonus qui va avec, vous ne réalisez probablement pas que beaucoup d’entre nous sont embauchés sur une base contractuelle. Nous n’avons pas un travail sécurisé à temps plein et n’obtenons donc aucun de vos avantages (assurance complémentaire, retraite). En tant que sous-traitants, nous ne faisons pas partie du bonus pool. Et pour ceux d’entre nous qui sont salariés, nos bonus sont généralement minimes voire inexistants.

Cependant, je ne suis pas PA dans une banque pour l’argent : je suis PA pour observer les autres. Vous pouvez ne pas me voir, mais moi je vous vois.

Pour commencer, j’ai accès à la boîte mail du managing director. J’organise pour lui des réunions et supprime ses courriels non pertinents. Je lis aussi des choses que la plupart d’entre vous ne voit jamais et ne connaîtra jamais. Je vois vos montants de rémunération. Je sais lequel d’entre vous est susceptible d’être licencié. Je vois les sujets dont discute le top management. Parfois, je suis en conflit : un de mes amis était sur la liste de licenciement le mois dernier; Je n’ai rien dit.

Je vois certaines de vos connaissances et je vois toutes vos habitudes de dépenses. On m’a demandé de réserver des déjeuners pour des banquiers seniors et leurs petites amies, et on m’a demandé de réserver des déjeuners pour les mêmes banquiers seniors et leurs épouses. On me demande souvent de gérer les dépenses : je sais qui dépasse le budget; qui aime manger dans des restaurants chers, qui est frugal.

Parfois, je suis impliquée dans vos problèmes de santé. Nous avons eu un MD en provenance de New York avec un estomac fragile. Je vous laisse deviner qui a acheté le médicament pour sa diarrhée… Certains d’entre vous me demandent de réserver des taxis et voitures : je suis votre concierge. D’autres me demandent sans cesse de modifier leurs billets d’avions.

Pour tout cela, je reçois un salaire qui ne représente qu’une petite partie du vôtre, plus – généralement – un généreux cadeau de Noël reflètant votre niveau de satisfaction à mon égard au cours de l’année. On me demande parfois d’assister à des dîners clients (pour qu’il y ait un visage féminin) et je reçois parfois des avances de ceux d’entre vous qui passent tellement de temps au bureau que toute rencontre avec une femme ‘apparemment mariable’ doit être exploitée. Je suis parfois flattée, mais je dis toujours non. Je sais qui sont les banquiers. Je n’ai aucune envie de passer plus de temps avec eux.

Sylvie LeGaz est le pseudonyme d’une assistante personnelle dans une banque d’investissement américaine

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Qu’est-ce qui ne va pas avec l’activité dérivés actions de SocGen ?

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L’activité de dérivés actions de SocGen est un bel exemple de ce qui peut arriver lorsque les meilleurs talents partent en masse. Un article paru ce lundi dans le Financial Times s’interroge sur ce qui a pu se passer dans une division surnommée jadis le “Goldman Sachs de la banque française”.

Certes, tout ne va pas si mal chez SocGen dans ce domaine puisque la banque française occupe toujours la deuxième place mondiale pour les dérivés actions en 2017 selon Coalition. En contrepartie, elle a développé l’activité fixed income pour réduire sa dépendance à l’égard des instruments dérivés actions et constituer ainsi une «maison à actifs multiples».

Mais les détracteurs soulignent que les revenus dérivés actions n’ont pas suivi le rythme des banques concurrentes au premier trimestre 2018. Qui plus est, une proportion relativement élevée de personnes chez SocGen ne sont pas satisfaites de leur salaire, et les coûts dans le fixed income sont considérés comme étant disproportionnellement élevés.

Pour certains initiés, les choses ont commencé à se dégrader lorsqu’une génération de ses meilleurs traders est partie il y a maintenant 10 ans. « Ils ont perdu de vrais leaders sur le terrain qui ont joué un rôle déterminant dans la direction de SocGen », déclare ainsi au FT un ancien trader actions de chez SocGen passé à la concurrence.

« C’est une vraie honte pour la fantastique franchise que représentait l’activité dérivés actions », poursuit-il. Difficile de ne pas penser à Jean-Pierre Mustier, l’actuel directeur général d’UniCredit, qui a été pressenti comme un possible CEO de Deutsche Bank, ou du groupe résultant de la fusion entre Commerzbank et Unicredit, voire même Unicredit et SocGen. Dans ce dernier cas, ce serait pour celui qui avait dû quitter la SocGen après l’affaire Kerviel l’occasion de revenir par la grande porte.

Actuellement sous pression afin de mettre un terme aux sous-performances de la division banque d’investissement, Séverin Cabannes reconnaît lui-même que l’activité dérivés actions ne sera plus à terme un facteur de différenciation de la division qu’il dirige . Mais pas question pour autant de baisser les bras, bien au contraire. La banque a recruté le mois dernier un nouveau responsable du département actions et dérivés actions au sein des activités de marchés.

« L’expérience internationale d’Alexandre Fleury ainsi que sa solide connaissance des marchés financiers, et des produits dérivés en particulier, sont des atouts clés pour poursuivre le développement de nos activités Actions et Dérivés Actions », a indiqué Frank Drouet, directeur des activités de marché qui entend bien à travers cette nomination « renforcer la position de premier plan de la banque sur les dérivés ». SocGen n’a pas dit son dernier mot !

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Credit photo : jacoblund / gettyimages

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Des financiers suisses très optimistes sur leurs perspectives professionnelles

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Malgré des effectifs et des rémunérations revus globalement à la baisse, les salariés du secteur financier en Suisse jugent les perspectives en matière d’emploi favorables. Près des deux tiers d’entre eux (61,4%,) jugent bonnes, voire très bonnes, les perspectives professionnelles offertes par le secteur financier en Suisse, contre 41,3% cinq ans plus tôt.

Tel est le principal enseignement de la 7e édition de l’enquête annuelle du portail d’informations financières finews.ch réalisée auprès de 658 employés et menée en collaboration avec le Swiss Finance Institute (SFI) qui, pour information, proposera bientôt une formation suisse en finance en Français).

Une initiative qui vient à point nommé puisque d’après le sondage, la formation et le perfectionnement professionnels sont plus que jamais de mise. Selon Et les sondés, les compétences les plus recherchées sont liées à l’informatique (76,9%), la flexibilité face aux changements au sens large (57%) et les connaissances spécifiques en matière financière (57,3%).

Et ce malgré des emplois moins nombreux…

« Le premier semestre 2018 a été marqué par une croissance significative », expose Charles Franier, Executive director chez Michael Page. « La demande a été particulièrement forte pour tous les techniciens spécialisés, et ce toutes fonctions confondues, y compris IT et contrôle bancaire et financier ».

Il n’empêche, 60% des financiers sondés prévoient la poursuite du recul du nombre d’emplois (contre 66% il y a cinq ans). Il faut dire que les perspectives de carrière sont jugées plus prometteuses dans le domaine de l’informatique (66,6% des sondés), les affaires juridiques (58,5%), la gestion de fortune (41,2%) et la gestion d’actifs (35%).

Parmi les activités jugées les moins attrayantes, les sondés mentionnent le back office (66,8%), la banque de détail (52,6%) et la banque d’affaires (38,3%). Guère étonnant que lorsqu’ils sont interrogés sur leur choix de carrière, près d’un tiers (30,9%) des sondés affirment qu’ils s’orienteraient plutôt vers les activités de gestion de fortune, de fonds de placement ou encore les fintechs, jugées tout autant attrayantes que celles des banques classiques.

…. et des rémunérations en berne

Près d’un tiers (29,3%) des sondés ont indiqué avoir perçu au titre de l’année 2017 un bonus en baisse par rapport à l’exercice précédent, voire aucune gratification supplémentaire. Douze mois plus tôt, cette proportion atteignait 43,2%.

Conséquence de l’évolution favorable des marchés, 36% des employés de la branche ont indiqué avoir obtenu un bonus identique à celui versé en 2016, alors que 34,7% des sondés ont signalé à ce titre un montant en hausse, voire en très forte augmentation.

Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt : presque la moitié (42,9%) des collaborateurs interrogés anticipent une baisse de leur rémunération fixe, et une majorité (56,4%) un baisse de leur bonus. De quoi peut-être doucher l’optimisme de certains.

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Credit photo : Wavebreakmedia / gettyimages

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Rachat par SocGen des activités de marché de Commerzbank : quel impact sur l’emploi ?

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SocGen a annoncé ce mardi avoir conclu un accord en vue de l’acquisition des activités Equity Markets and Commodities (EMC) de Commerzbank. L’opération inclut les activités de flux (produits structurés, produits dérivés et produits d’investissement) ainsi que les activités de gestion d’actifs dans le monde entier, y compris les capacités associées en matière de tenue de marchés, de vente et de structuration. Par contre, les activités courtage actions (cash equity) et couverture de matières premières sont exclues du périmètre de la transaction.

Cette opération vise à consolider le leadership mondial de SocGen sur les dérivés (où elle est quelque peu à la peine en ce moment) et les solutions d’investissement sur l’ensemble des classes d’actifs. Côté gestion d’actifs, l’opération de contribuer au développement de Lyxor en Europe par le renforcement de sa franchise ETF et d’enrichissement son offre de solutions de gestion active.

Jérôme Legras, directeur de la recheche chez Axiom Alternative Investments qui connaît bien le dossier pour avoir travaillé 12 ans à la Société Générale en tant que responsable adjoint de l’activité Structured Capital Finance, parle d’une opération “assez logique” pour la banque française, les activités rachetées étant assez proches de celles de sa filiale Lyxor.

Le montant de l’opération n’a pas été communiqué mais sachant que d’autres banques comme Goldman Sachs, BNP Paribas et Unicredit étaient sur les rangs selon Bloomberg, on peut aisément deviner que SocGen a dû débourser le prix fort pour racheter ces activités. La presse allemande a même révélé ces derniers mois que Commerzbank espérait céder cette entité (qui a généré l’an dernier un chiffre d’affaires brut de 381 millions d’euros) pour un montant…. à 9 chiffres !

Des synergies importantes…

« Les franchises de Société Générale et les activités EMC de Commerzbank sont complémentaires et offrent un potentiel de synergies important », a déclaré dans un communiqué Séverin Cabannes, directeur général délégué de SocGen en charge des activités de banque de financement et d’investissement. « Cette acquisition renforcerait davantage nos activités de banque de grande clientèle et solutions investisseurs, et s’inscrirait dans la ligne de notre plan stratégique 2016-2020 ».

Sont notamment concernées les activités de marché outre-Rhin où en plus de ses activités de vente SocGen pourra désormais avoir en plus des activités de trading. Il est bon de rappeler que l’Allemagne est devenue une destination stratégique pour les grandes banques d’investissement fançaises dans le sillage du Brexit. Société Générale y emploie environ 3.500 salariés, principalement dans le crédit à la consommation, le financement d’équipement et la BFI.

Plus globalement, le rachat des activités EMC de Commerzbank devrait apporter aux clients de SocGen un champ d’action et une présence géographique étendus, une gamme de produits élargie sur l’ensemble des classes d’actifs, des technologies et des expertises renforcées par l’association des deux plates-formes. Une fois les activités intégrées, l’opération aurait un impact positif sur le Return on Tangible Equity (ROTE) et pour Commerzbank, elle devrait permettre de réduire la base de coût d’au moins 200 millions d’euros d’ici à fin 2020.

Des doublons à venir ?

Une fois validée, l’opération devrait inclure le transfert de Commerzbank vers SocGen des books de trading, de la franchise clients ainsi que d’une partie de l’infrastructure informatique des activités marchés actions et matières premières. L’intégration des activités et des équipes associées se feraient de manière graduelle à partir de fin 2018, sachant que les activités concernées emploient environ 500 personnes basées à Francfort, Londres, Hong Kong, Paris, Luxembourg et Zurich.

« Il est encore un peu tôt pour savoir quel sera l’impact en terme d’emplois », nous fait savoir une source interne à la banque. Et pour cause : la réalisation de l’opération reste soumise à la revue préalable des autorités fiscales, à son approbation par d’autres autorités compétentes, à la satisfaction des procédures requises vis-à-vis des partenaires sociaux ainsi qu’à la finalisation de la documentation juridique. Société Générale prévoit d’obtenir les autorisations au 2ème semestre 2018.

Tout au plus sait-on que les employés du front office ainsi que de certaines fonctions support devraient rejoindre les rangs de la banque française, selon un communiqué distinct publié par Commerzbank. So wait and see…

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Credit photo : Commmerzbank / gettyimages

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Vous voulez rejoindre le secteur fintech en France ? Voici les toutes dernières tendances à connaître…

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Le cabinet de conseil en stratégie et management Exton Consulting spécialisé dans les services financiers a dévoilé les premiers résultats d’une étude exclusive intitulée « L’attractivité de la France pour le développement du secteur FinTech » et menée en partenariat avec Finance Innovation sur l’état des lieux des FinTech/InsurTech en France et l’attractivité de l’Hexagone pour le développement de la filière.

Cette étude est l’aboutissement d’une enquête menée au printemps 2018 auprès de plus d’une centaine de jeunes pousses ; de visites d’accélérateurs à la rencontre de chargés d’incubation et dirigeants de FinTechs pour comprendre comment ils évaluaient l’écosystème dans lequel ils évoluaient ; et enfin d’échanges avec des personnalités clés de entrepreneuriat et l’industrie financière.

Les enseignements complets de cette étude qui dresse un panorama complet de la FinTech française en mettant en exergue les vagues et dynamiques de créations, les différentes typologies de structures par taille, le profil des dirigeants, le niveau d’internationalisation de ces start-ups… seront délivrés en septembre 2018. En attendant, voici les principales tendances et chiffres-clés à retenir si vous envisagez de faire carrière dans la fintech…

Un écosystème structuré et créateur d’emplois

L’écosystème FinTech s’est considérablement structuré et densifié ces dernières années. Rien que sur les 6 derniers mois, près d’une dizaine de programmes d’accompagnement dédiés à la FinTech et l’InsurTech ont été lancés sur l’ensemble du territoire. La dynamique entrepreneuriale est forte puisque 30% de ces start-ups ont été créées il y a moins de 2 ans.

La FinTech est également un secteur créateur d’emplois dans les TPE/PME, alors que l’industrie financière traditionnelle en perd. Elle attire la génération Y et des Millenials, qui constituent l’essentiel des 9.500 recrues. Ces emplois directs bénéficient majoritairement au bassin parisien où sont situées près de 80% des FinTechs.

A noter que deux tiers des FinTechs ont également recours à des Freelancers, des emplois indirects non négligeables. 53% sont encore de très petites structures de moins de 10 salariés et 86% de moins de 25 employés.

Des profils financiers expérimentés

Les entrepreneurs FinTech, 40 ans en moyenne, sont des profils expérimentés qui ne sont pas là par hasard :73% des fondateurs ont une longue expérience dans les services financiers, 46% sont des « serials entrepreneurs ». Ils entreprennent essentiellement pour « répondre à une vocation », « avoir un impact et moderniser la filière ». Un bémol : le secteur peine encore à se féminiser, la filière n’embauchant que 26% de femmes, et dans 9 cas sur 10, les fondateurs sont des hommes.

Des structures encore fragiles

Malgré de belles croissances enregistrées par certaines étoiles montantes, ces structures sont encore fragiles. Plus de 50% peinent à atteindre les 300k€ de revenus, 26% sont encore en stade d’amorçage et pré-commercialisation et moins de 20% déclarent être rentables, un peu plus pour celles opérant en B2B2C (le modèle B2 « particuliers » imposant des coûts d’acquisition clients trop élevés).

Cap sur l’international

La France a cependant su faire émerger des FinTechs prometteuses, qui se démarquent déjà à l’international en enregistrant des fortes croissances et en étant parvenu à lever plusieurs dizaines de millions d’euros en 2017. Les levées de fonds sont globalement de plus en plus conséquentes dénotant une volonté des FinTechs françaises de changer d’échelle et d’accélérer leur expansion internationale.

En 2017, 290 M€ ont été levés pour 60 deals (voir graphique ci-dessous). Le ticket médian se situe désormais à 2,25 millions d’euros (+150% vs 2016, et multiplié par 4 en 3 ans). Ce montant reste encore faible par rapport à d’autres places FinTech (US, UK, Singapour) et insuffisant pour transformer ces FinTechs en licornes.

Extongraph

Source : Exton Consulting

Banquiers et assureurs de la partie

Enfin, les nombreuses initiatives d’open-innovation mises en place par les banquiers et assureurs traditionnels sont accueillies très positivement par ces jeunes pousses : 75% saluent cette volonté d’ouverture à leur encontre, 67% ont noué au moins un partenariat avec un corporate du secteur (Proof of Concept ou contrat sur une plus longue durée), mais pas nécessairement en France. Elles déplorent encore la lenteur, la complexité des interactions ainsi que les lourdeurs dans les processus de contractualisation.

« Les acteurs traditionnels ont désormais compris que ces FinTechs, grâce à leur capacité à rapidement délivrer des solutions innovantes et facilement intégrables au travers d’APIs, étaient des partenaires crédibles et nécessaires à la modernisation de la filière » se félicite Sophie Zellmeyer, directrice innovation, au sein d’Exton Consulting. « Le train de l’open-innovation dans l’industrie financière est résolument mis en marche ».

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Credit photo : metamorworks / gettyimages

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Les professionnels des marchés de BofA à Londres craignent un exode parisien

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Une certaine appréhension règne sur le trading floor de Bank of America à Londres depuis que la banque américaine a annoncé la semaine dernière son intention de transférer Sanaz Zaimi, sa responsable fixed income, devises et matières premières (FICC) à Paris. Nombreux sont ceux qui à cette occasion ont réalisé que le Brexit n’était pas quelque chose à prendre à la légère, et que BofA ne serait pas épargnée.

« Les managing directors de BofA appellent et disent qu’ils sont nerveux », relève un chasseur de têtes senior fixed income, s’exprimant sous couvert d’anonymat. « Beaucoup d’entre eux ne veulent pas aller à Paris, mais ils savent qu’ils n’auront peut-être pas le choix ».

Pourtant, BofA possède des bureaux parisiens chics dans un bâtiment art déco qui était autrefois un bureau postal dans le huitième arrondissement de Paris. L’arrivée de Sanaz Zaimi – avec Vanessa Holtz et Othmane Kabbaj respectivement à la tête du trading et des ventes FICC pour l’UE – peut accueillir jusqu’à 1.000 personnes, ce qui traduit bien que le transfert des emplois de la City vers “La Poste” sera porté à son niveau maximum. Certains prétendent même que le nouveau bureau de Paris deviendra le hub mondial des ventes de BofA, avec une forte migration d’emplois prévue d’ici la fin du troisième trimestre.

BofA n’a pas fait pas de commentaires sur ses projets, mais un trader sales de BAML à Londres s’attend à ce que les traders et les vendeurs fixed income soient déplacés en premier, suivis des traders et des vendeurs actions. « Nous nous attendons à être approchés un par un et à ce que l’on nous fasse part des termes de notre nouveau contrat », a-t-il déclaré, ajoutant que le manque de communication de la banque est source de confusion. « J‘ai besoin de faire des projets à cause de mes enfants, mais on ne nous a rien dit, je préférerais déménager bientôt pour pouvoir trouver une maison et une école avant tout le monde ».

Car déménager le plus en amont possible est important, Bank of America n’étant pas la seule à délocaliser des emplois à Paris cet été. Goldman Sachs a déclaré en juin qu’elle avait l’intention de déplacer “des dizaines de banquiers” vers la capitale française avant l’arrivée de l’automne. Les banquiers qui arrivent de Londres suffisamment tôt devraient avoir l’avantage du premier arrivé premier servi en termes de logement et d’éducation.

Certains peuvent être en mesure de rester au Royaume-Uni et faire la navette avec Paris, ou bien travailler une partie de la semaine dans les deux villes. Les banquiers de BofA ayant des connaissances en France pourraient s’inspirer de l’exemple de Sanaz Zaimi qui, après avoir étudié à la Sorbonne, aurait eu un point de chute à Paris et un autre à Londres pendant un certain temps. Ou bien de l’exemple de Marc Tempelman, ex-responsable DCM et Corporate Banking de BofA en zone EMEA (parti rejoindre une start-up parisienne en janvier) qui, pendant des années, a travaillé une partie de la semaine à Paris et l’autre partie à Londres.

Avec les écoles internationales à Londres qui se vident soudainement, laisser la famille à Londres pourrait encore s’avérer la meilleure option. Certains professionnels du middle-office chez BofA nous disent qu’ils travaillent déjà en partie en Europe continentale et en partie à Londres en préparation du Brexit. Cependant, les vendeurs et les traders qui ont besoin d’être à Paris tôt le matin pour l’ouverture du marché pourraient finalement décider qu’il vaut mieux s’investir pleinement dans la capitale française française plutôt que faire la navette. Pour eux, cet été ne rimera sans doute pas avec vacances en Méditerranée. Ils ont encore beaucoup de choses à régler…

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Le match entre banques françaises et américaines pour les M&A en France

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Début juillet est la période de publication des fameuses league tables qui classent les banques conseils qui sont intervenues dans des opérations de fusions acquisitions au premier semestre. Ce qui a le mérite de voir d’un coup d’œil quelles sont les banques qui ont été les plus actives sur les six premiers mois de l’année et sont donc susceptibles d’étoffer leurs équipes (analyse, origination, exécution).

Force est de constater qu’en France le marché des M&A a plutôt été dynamique et que les banques d’affaires françaises comme américaines se livrent à une concurrence acharnée. Dans les faits, cela se traduit par des débauchages de banquiers vedettes afin de consolider les franchises M&A. Goldman Sachs a ainsi récemment recruté Anne Bizien, en charge de près d’une vingtaine de comptes du CAC 40 chez JP Morgan, pour en faire sa co-responsable des fusions-acquisitions à Paris d’ici fin août.

Le mois dernier, Bank of America Merrill Lynch a annoncé le recrutement de Bernard Mourad (ex-Morgan Stanley)pour diriger en septembre son activité de BFI nouvellement créée pour la France. De son côté, HSBC France a recruté Hubert Preschez (ex-SGCIB) comme managing director sa BFI (hors activités de marchés). Enfin,, Cyrille Perard, co-responsable des fusions et acquisitions chez Goldman Sachs pour la France, sera quant à lui chargé de développer l’activité M&A de Perella Weinberg.

L’hégémonie américaine

Les banques américaines occupent les premières places des différents classements. C’est JP Morgan qui s’impose sur le marché français, devant Lazard et Morgan Stanley et Rothschild. Il faut dire que la banque américaine a réalisé sur la période plus de 46 milliards de dollars de transactions, soit près de la moitié des volumes en France et plus que tous les deals qu’elle a conseillés en 2017. Résultat : dans le classement de Thomson Reuters, elle passe ainsi de la 14ème… à la 1ère place !

Excepté Lazard et Rothschild, les banques françaises sont distancées par leurs concurrentes américaines. Pour preuve, BNP Paribas et Credit Agricole arrivent respectivement à la 8ème et 9ème place du classement Thomson Reuters, toutes deux en recul par rapport à l’année précédente. Un constat qui vaut également pour le classement réalisé par Dealogic. SGCIB, classée 5ème l’an dernier, est quant à elle sortie du Top10.

Le renforcement des franchises M&A de Goldman Sachs et Bank of America laisse présager qu’elles pourraient faire leur apparition dans le prochain top10. Dans ce contexte tendu, les banques françaises n’auront d’autre choix que de renforcer elles aussi leur practice M&A, comme elles l’avaient fait début 2017 alors qu’elles étaient mal classées dans les league tables. De nouveaux recrutements sont donc à prévoir…

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Credit photo : Delpixart / gettyimages

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Où les jobs en intelligence artificielle chez SocGen se trouvent-ils ?

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Société Générale organise cette semaine pour la deuxième année consécutive sa TechWeek, un événement consacré à l’innovation technologique qui a lieu au technopole Les Dunes à Val-de-Fontenay et au siège du Groupe à La Défense. Réservé aux équipes et prestataires internes de la banque ainsi qu’à des candidats et partenaires, il avait cette année pour thème : “l’application de nouvelles technologies aux métiers de la Banque”.

Au programme, les dernières innovations au cœur de la transformation numérique du groupe, et notamment d’Intelligence Artificielle (IA). Parmi les initiatives de la banque on peut citer le lancement d’une application dotée d’intelligence artificielle visant à authentifier les pièces justificatives des clients. C’est une équipe interne de développeurs installée à Bangalore, dans le sud de l’Inde, qui a conçu l’application.

Évidemment, si vous êtes un spécialiste de l’intelligence artificielle et souhaitez rejoindre le monde de la banque, il n’est pas besoin de s’expatrier aussi loin. Sur le site carrières de la banque, de nombreux postes sont à pourvoir sur le site des Dunes implanté à Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne qui abrite déjà un Data Lake mis en place par les équipes de Xavier Lofficial, directeur de la transformation, des processus et des systèmes d’information de la Société Générale.

Les métiers de l’IT mais pas seulement…

Surtout, il n’y a pas que les départements IT qui recherchent des professionnels de l’Intelligence Artificielle. Les départements risques et compliance sont eux aussi friands de ce genre de profils. Dans l’Hexagone, environ 85 postes avec des connaissances en IA sont à pourvoir chez Société Générale, et une vingtaine chez SGCIB.

« Ce qui est extraordinaire, c’est de voir des gens de profils divers. Évidemment, on a nos équipes IT mais en plus on a tous les métiers embarqués sur la transformation numérique », résume Chris Leblanc, Directeur des Ressources et de l’Innovation, à l’occasion de la TechWeek.

Même le département RH n’y échappe pas. Les experts RH sont désormais soutenus par une nouvelle application qui les aide à identifier rapidement les profils les plus pertinents en fonction d’un poste à pouvoir. Une nouvelle façon pour l’Intelligence Artificielle d’enrichir l’expertise métier en automatisant des fonctions à moindre valeur ajoutée.

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Credit photo : xijian / gettyimages

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Les plus gros employeurs de financiers certifiés CFA en France

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Le CFA Institute, qui délivre la certification la plus cotée de l’industrie financière, est lui-aussi entré dans une nouvelle ère de transparence. Avec sa base de données, il met de fait à disposition les contacts de tous les certifiés CFA dans le monde – à ce jour plus de 154.000 financiers.

Cet annuaire fournit noms, coordonnées, localisation, intitulés de poste et noms des employeurs de tous les professionnels de services financiers à travers le monde, pourvu qu’ils aient réussi les trois niveaux d’examen du CFA. Les chasseurs de têtes en finance n’auraient pas rêvé mieux ! Les financiers concernés se montreront peut-être moins enthousiastes de voir leur contacts ainsi disponibles sur Internet… Dans une clause, le CFA Institute n’oublie pas néanmoins de préciser que ce répertoire ne peut être utilisé à des fins commerciales.

Une recherche sur le nouvel annuaire nous indique la présence de 1.159 CFA « charterholders » basés en France. Où travaillent-ils ? Quels sont les acteurs de la finance française les plus friands de la certification CFA ? Ce tableau, ci-dessus, a été réalisé par la CFA Society France, implantée dans l’Hexagone depuis 1998, grâce à des données consolidées. Sans surprise, les grands noms de la banque et de la gestion d’actifs sont en tête.

Ce classement est aussi un peu l’arbre qui cache la forêt, car de très nombreuses sociétés emploient un ou deux certifiés CFA. Ce constat correspond à la réalité de l’industrie de la gestion en France, très éclatée, très entrepreneuriale avec ses 632 sociétés de gestion enregistrées auprès du régulateur français au 20 janvier 2018.

Par ailleurs, « ces chiffres révèlent que les certifiés CFA ne séduisent pas seulement le monde de la gestion au sens strict, commente Myriam Ferran, présidente de CFA Society France. On les retrouve partout dans l’industrie des services financiers (big four, assureurs, private equity, opérateur boursier, régulateur…) mais aussi chez des grands corporates qui disposent d’équipes de trading ou de corporate finance comme EDF ou Engie ».

Un élargissement de la base qui s’explique aussi par la popularité croissante de la certification dans l’Hexagone. Le CFA connaît depuis ces dernières années un écho certain en France, où le nombre de membres actifs a gonflé de quasiment 75% en 5 ans. Cette diversité, on la retrouve aussi dans le profil de ses membres. Si la CFA Society France est une association de professionnels de l’investissement avant tout, ses membres occupent des fonctions finalement assez variées dans le monde de la finance, comme l’indique ce graphique ci-dessous.

MembresCFA

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Crédits photo : Andrew Baker / gettyimages

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