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Ce que l’on ne vous a jamais dit sur les stages en banque d’investissement…

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Si vous lisez ceci, c’est que êtes probablement en train de faire un stage d’été dans une banque d’investissement – ou peut-être que vous pensez en faire un l’an prochain. C’est bien, mais je parie que vous n’avez aucune idée de ce que sont vraiment les stages. La plupart des gens rejoignent une banque pour l’été en pensant qu’il s’agira de travailler dur, de faire des tableaux Excel…

Ils ont tort. Rien de tout cela n’a vraiment d’importance. Les stages d’été dans les banques d’investissement ne consistent pas à travailler mais se limitent principalement à trois choses :

1. Décrocher une offre d’emploi à temps plein.

2. En savoir plus sur la finance que lorsque vous êtes arrivé

3. En sortir plus efficace que lorsque vous êtes arrivé

Les stages dans les banques durent généralement 10 à 12 semaines. Dans le cadre du processus de recrutement, leur objectif principal est de vous offrir une offre à temps plein. Si vous n’en avez pas, ce n’est pas la fin du monde (je n’ai pas eu d’offre après l’un de mes stages). Si vous voulez obtenir une offre à temps plein, vous devrez tenir compte de plusieurs éléments…

A. L’équipe recrute-t-elle pour l’an prochain ? En d’autres termes, peuvent-ils vous embaucher s’ils le veulent ? Toutes les équipes n’ont pas ce luxe.

B. Avez-vous les compétences et la personnalité adaptées à l’équipe dans laquelle vous faites votre stage ?

C. Si oui, qui est votre mentor et a-t-il un degré de séniorité suffisant ?

D. Si non, pouvez-vous trouver rapidement une autre équipe qui vous corresponde, où il y a des embauches et où quelqu’un vous soutiendra dans le processus pour devenir un employé à temps plein ?

Une fois cet objectif atteint, vous devez vous assurer que vous en savez plus sur la finance que lorsque vous êtes arrivé. Vous penserez peut-être que cela va de soi, mais seules les meilleures banques ont un programme structuré de stages d’été. Si vous n’êtes pas stagiaire dans une banque Top Tier, vous pouvez être affecté à une équipe qui ne sait pas comment vous utiliser. Dans ce cas, le VP ou l’associate que vous aidez n’aura pas nécessairement le temps de se concentrer sur votre apprentissage. Vous devrez donc prendre les devants…

A. Essayez de rencontrer cinq nouvelles personnes par semaine dans de nouveaux secteurs de la banque que vous ne connaissez pas.

B. Prévoyez des réunions de 30 à 45 minutes avec elles, où vous posez des questions sur ce que vous devriez lire et quelles autres personnes vous devriez rencontrer.

C. Faites un suivi auprès de tous ceux que vous rencontrez après quelques semaines de stage et aussi une fois que vous partez.

Votre objectif final est de sortir du stage en tant qu’employé plus désirable que lorsque vous êtes entré. Cela dépendra de ce que vous avez appris et de qui vous avez rencontré. L’ensemble de votre trajectoire en début de carrière concerne ces deux choses : qu’apprenez-vous ? avec qui construisez-vous une relation ?

Dans toutes les décisions que vous prenez lors de votre stage, optimisez les trois objectifs clés. Un emploi dans la finance n’a rien à voir avec l’université. Vous ne pouvez pas faire ce que l’on vous dit, obtenir toutes les bonnes réponses et vous en contenter. Vous jouez à un jeu différent à présent.

WilowWallStreet est le pseudonyme d’un ancien managing director de Goldman Sachs, auteur du blog What I Learnt on Wall Street.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com

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Cet accessoire vestimentaire qui marque votre appartenance à un hedge fund

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Je me rappelle le rite d’entrée dans le monde du hedge fund. Lorsque j’ai enfin appris que c’était bon. Quand je suis officiellement devenu l’un des maîtres de l’univers. Pas à l’issue de mon premier deal, ni à la fin de ma première année.

En fait, c’est le moment où on m’a donné ma première polaire sans manche.

Ça n’était pas non plus une vieille polaire sans manche. Celle-là portait le logo de la boîte. Je n’avais jamais remporté de master de golf auparavant, mais j’imagine que la sensation doit être assez similaire à la remise de la fameuse veste verte..

D’une certaine façon, le port de la polaire sans manche est incontournable pour les employés en buy-side. Je ne sais ni pourquoi, ni comment on en est arrivé là, mais c’est maintenant le symbole par excellence du hedge fund. Et malgré cela, ma première réaction, quand je l’ai eue, a été de me dire : « oh non, pas ça ! ». En toute franchise, je n’ai rien d’une icône de la mode. Et je ne suis pas non plus une référence en matière de dernier cri. La meilleure description de mon style vestimentaire se rapprocherait plutôt du bobo chic… sans le chic. Je ne suis donc pas vraiment en mesure dire ce qui est à la mode, mais je sais ce qui n’y est pas ! Comme une polaire sans manche, par exemple ! En fait, c’est comme pour les Masters de golf…Ce n’est pas un hasard si on voit peu de golfeurs en veste verte en dehors d’Augusta !

La polaire en hedge fund : un confort surprenant

C’est drôle quand même de voir à quel point on peut être totalement déconnecté de la mode et pourtant s’avérer réticent à porter quelque chose qui nous paraît hors mode. Et bien sûr, je ne fais pas exception à la règle. Tout allait bien dans ma vie, même si je n’avais jamais porté de polaire auparavant. Je ne voyais pas l’intérêt de changer quoi que ce soit. Jusqu’au jour où…

Je n’ai jamais eu froid au bureau. Mais un jour, j’étais frigorifié. Je n’étais peut-être pas suffisamment couvert par rapport à la température extérieure… Ou je couvais quelque chose… Ou quelqu’un avait mis la clim à fond. Quelle qu’en soit la raison, j’avais froid. J’ai bien essayé de boire du thé, mais rien n’y faisait. Devant l’absence d’alternative, je me résignais à enfiler cette fameuse polaire. La première appréhension s’est vite transformée en pur plaisir. J’étais surpris de constater à quel point c’était confortable. Les polaires sans manche tiennent vraiment chaud, tout en vous épargnant les bras façon Bibendum contrairement aux sweat-shirts ! Sans oublier qu’elles présentent un atout majeur : elles sont parfaites pour cacher les taches sur la chemise après le déjeuner !

Je ne porte pas ma polaire tout le temps, et jamais hors du bureau… pas besoin d’afficher à la vue de tous l’identité de mon employeur. Mais j’avoue avoir beaucoup évolué quant au confort qu’elle peut apporter. Peut-être devrais-je envisager de l’accessoiriser, avec une banane par exemple ??? Ce pourrait être les prémices d’une nouvelle tendance après tout…

Margin of Saving a été créé par un analyste en poste dans un hedge fund de plusieurs milliards de dollars pour aider ses lecteurs à apprendre comment investir et économiser.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com

Voici quelques conseils pour partir en vacances sans stress…

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Après une année de dur labeur effectué dans un contexte pas toujours facile, voici venu le temps des grandes vacances. Et ce moment, les Français l’attendent avec impatience : en effet, pour 63 % des Français, partir en vacances est un besoin vital pour lequel ils sont prêts à sacrifier d’autres dépenses.

Mais attention ! Si vacances rime avec détente, un peu d’organisation et de préparation s’imposent pour profiter pleinement des congés estivaux et attaquer la rentrée avec enthousiasme. Voici nos conseils pour faire de vos vacances d’été 2018 un vrai moment de bien-être :

Avant le départ :

  • Bien choisir sa période de congés

Quel est le meilleur moment pour partir en vacances ? Il s’agit tout d’abord du moment qui se trouve en période d’activité creuse. C’est aussi celui qui a été validé par la hiérarchie, et convient à toute l’équipe pour éviter clients laissés à l’abandon et rancœur entre collègues à la rentrée. La clé ? Posez les dates de vos congés en avance et parlez-en avec votre équipe.

  • Clôturer ses dossiers en cours et urgences

Quelques jours avant le grand départ, il faut penser à établir une liste des missions en cours à compléter avant les vacances, mais également celles à transmettre à un collègue et les tâches à reprendre au retour. Pensez aussi aux éventuels problèmes qui pourraient avoir lieu pendant votre absence, anticiper permet toujours de mieux réagir face aux complications.  Déléguer vous permettra de partir la conscience tranquille et vous évitera les coups de fils intempestifs, voire les urgences à régler les pieds dans le sable.

  • Penser à l’intérim

Si personne ne peut assurer votre mission en votre absence ou si la charge est trop lourde, n’hésitez pas à recourir à une agence d’intérimaire. En effet, une personne en intérim prendra le relai sur vos missions et assurera vos obligations pendant votre absence.

  • Prévenir de son absence

Prévenir clients et collègues de son départ en congés est essentiel. Un message d’absence préparé sur la boîte e-mails est une condition sine qua non des vacances réussies : il indiquera les dates de votre absence et la personne à contacter en cas de besoin. Pensez également à établir des règles de réception qui filtreront certains e-mails et vous éviteront les centaines d’e-mails non lus à votre retour.

  • Ranger son bureau

Enfin, laisser derrière soi un bureau propre et des papiers triés, c’est montrer aux yeux de ceux qui restent du respect et un signe d’organisation. C’est aussi et surtout s’assurer une rentrée sereine et plus efficace.

Pendant les vacances :

  • Prévoir une journée d’adaptation

Afin de prévenir le stress des bagages, la course vers la gare ou l’aéroport, la fermeture de la maison en précipitation, l’idéal est de prévoir une journée de battement avant le grand départ. Cette journée installée comme un sas de décompression vous permettra d’entrer dans vos vacances de façon paisible et sans heurt.

  • Faire le bilan de l’année écoulée

Profitez de la douceur estivale pour réfléchir posément à l’année passée, vos réalisations et éventuels échecs, mais également vos missions, projets et envies pour la rentrée. Prendre un peu de recul en dehors du cadre de travail et du quotidien est une étape essentielle vers une nouvelle année productive.

  • Déconnecter

Autorisez-vous une période de transition pour vous glisser dans la peau du vacancier et oublier les tracas professionnels. Ensuite, décrochez complètement : considérez les congés comme une pause obligatoire et le meilleur moyen d’être prêt à affronter les défis de la rentrée avec le sourire. Pensez à Bill Gates et sa cabane en bois. Chaque année, cet immense patron s’autorise une semaine, isolé en forêt.

Si vous devez absolument rester en contact avec le bureau, fixez un moment précis dans la journée pour consulter e-mails et répondre au téléphone. En dehors de ce créneau, débranchez, car vos priorités en cours ont changé.

Karine Doukhan, director chez Robert Half Management Resources


Crédit photo : Jordan Siemens / gettyimages

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Le Top 30 des termes anglais pour travailler en banque d’investissement

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Vous voulez travailler en banque d’investissement ? Encore vous faut-il parler le même langage que les professionnels du secteur qui souvent usent (et abusent) d’anglicismes au sujet de leurs métiers respectifs, la finance demeurant une discipline internationale et l’anglais la langue des affaires.

Sauf que le jargon technique n’est pas toujours compréhensible pour les néophytes, pas plus qu’il ne figure au programme des cours d’anglais à l’Université. Alors pour ne pas rester bouche bée devant un recruteur qui vous demanderait « combien de deals M&A seriez-vous capable de pitcher lors d’un roadshow en tant que VP ? », voici le Top 30 des termes anglais les plus utilisés en banque d’investissement. N’hésitez pas à en suggérer d’autres dans la rubrique commentaires…

Analyst : Si vous rejoignez la banque à un niveau Master, vous entrerez au poste d’analyste. Votre mission : construire les modèles financiers permettant de valoriser les entreprises que vous suivez, avant de réunir vos résultats dans une magnifique présentation PowerPoint.

Associate : Au bout de deux ou trois ans à un poste d’analyste, vous serez généralement promu au rang d’associé. Très semblables aux analysts, les associates sont juste un cran au-dessus. Ils gèrent le volume de travail des analysts.

Big Four (ou Fat Four) : désigne les quatre groupes d’audit les plus importants au niveau mondial, à savoir PwC, Deloitte, EY et KPMG.

Bookrunner : banque d’affaires dite « teneur de livre » qui prend en charge la souscription, l’attribution et la période après-vente des titres lors d’une émission de titres.

Bulge Bracket : désigne les plus grandes banques d’investissements américaines, type Goldman Sachs, Morgan Stanley, BoA Merrill Lynch.

CFA (Chartered Financial Analysts) : La formation la plus courante en banque d’investissement. Une préparation de 1.000 heures est recommandée pour décrocher le précieux sésame. A l’issue des trois tests, 40% des candidats sont généralement sélectionnés.

Club Deal : convention par laquelle plusieurs fonds rassemblent les moyens nécessaires à un investissement qui serait impossible à titre individuel, vu la hauteur de l’investissement ou certaines limitations d’investissements spécifiques.

Compliance : Conformité. Permet de s’assurer du respect des règles établies au sein des établissements financiers.

DCM (Debt Capital Markets) : Métier de conseil financier lié au financement par émission d’obligations.

Due Diligence : Ensemble de vérifications qu’opère un investisseur en vue d’une transaction.

ECM (Equity Capital Markets) : Métier consistant à couvrir les besoins de financement en fonds propres des entreprises via le marché (IPO, augmentation de capital, émission d’obligations convertibles).

Equity Research : Recherche Actions (ou Analyse Sell-Side), c’est le département d’analyse financière des banques d’investissements, dont l’objectif est de suivre au quotidien des entreprises d’un secteur donné.

Executive director : stade de carrière entre le vice-président et le managing director. Le directeur exécute des tâches de management mais ne constitue pas un chef de service comme le MD.

FICC (Fixed Income, Currencies & Commodities) : Matières premières, devises et titres à revenu fixe.

FX (Forex) : Trading de devises

IBD (Investment Banking Division) : désigne une partie seulement de la banque d’investissement, à savoir l’activité fusions et acquisitions (M&A), d’émissions d’actions (ECM) et d’émissions obligataires (DCM).

IPO (Initial Public Offering) : Introduction en Bourse.

League Tables : tableaux de classements permettant d’analyser et de comparer un ensemble de données financières (ex : le classement des banques ayant participé en tant que chef de file au montage et au placement d’émissions obligataires).

LBO (Leveraged Buy Out) : Montage juridico-financier de rachat d’entreprise par effet de levier, c’est-à-dire par recours à un fort endettement bancaire.

M&A (Mergers & Acquisitions) : Fusions et Acquisitions. Désigne les opérations de rachat d’entreprise ou de fusion d’entreprises.

Managing Director : Plus haut niveau hiérarchique de la banque d’investissement. Seule une minorité de banquiers accèdent à ce rang pendant leur carrière.

PE (Private Equity) : Capital-Investissement. Consiste à prendre des participations majoritaires ou minoritaires dans le capital de PME généralement non cotées afin de financer leur démarrage, leur croissance, leur transmission, parfois leur redressement et leur survie. Le métier s’exerce sur quatre segments : capital-innovation, capital-développement, capital-transmission / LBO et capital-retournement.

Pitch Book : Document marketing remis aux vendeurs (ou conçu par eux) rassemblant un ensemble d’arguments qu’ils peuvent utiliser lors d’un entretien de vente pour convaincre les prospects ou répondre à leurs critiques. Les argumentaires de vente sont parfois accompagnés d’aides visuelles (PowerPoint) et de documents destinés à être utilisés au cours de l’entretien.

P&L (Profit & Loss) : indicateur très utilisé en banque pour mesurer la performance économique d’un desk, d’une équipe ou d’un trader sur une période donnée.

Prop’trading (Proprietary Trading) : Trading pour compte propre, consiste à spéculer sur les différents marchés financiers avec les fonds propres de la banque.

Roadshow : désigne, lors d’une opération de placement, la période de la campagne marketing durant laquelle les dirigeants d’une société sont mobilisés pour de nombreuses réunions intensives avec des investisseurs sur la plupart des places financières mondiales.

Structured Finance : Financement structuré s’appuyant sur des instruments obligataires adossés à des actifs liés au projet d’investissement.

Summer internship : Stage rémunéré qui dure de huit à dix semaines et qui, comme son nom l’indique, se déroule l’été.

Track-record : Historique des performances d’investissement d’un gestionnaire de capitaux.

Vice-President : Un VP contribue à la gestion des clients au quotidien. Il gère aussi les associates, et, par défaut, les analysts, et s’assure de la bonne réalisation des modèles financiers et des présentations PowerPoint.


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Les astuces des meilleurs banquiers pour recharger les batteries pendant l’été

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Dans la finance, grande est la probabilité de faire un burn-out. Nombreux sont les banquiers qui, à un moment de leur carrière, rentrent chez eux en haïssant leur travail et en se demandant pourquoi ils font ce job.

D’où l’importance de recharger les batteries. Cela fait plus de 17 ans que je vois des banquiers le faire. Certains passent leurs vacances dans de luxueuses résidences aux Bahamas, d’autres partent à l’aventure au Brésil, d’autres enfin préfèrent passer du temps en famille. Il y en a pour tous les goûts…

Cependant, si vous voulez vraiment vous ressourcer, assurez-vous d’inclure certains des exercices suivants pendant votre pause estivale. Cela vous coûtera toujours moins cher que de voyager aux Bahamas.

Deux astuces pour aider les financiers à se rebooster :

La principale raison pour laquelle les gens quittent la finance, c’est qu’ils ne peuvent tout simplement plus supporter la pénibilité quotidienne, les horaires à rallonge, les clients difficiles, le rythme impossible. Ils sont fatigués.

Lorsque vous travaillez dans la finance, vous devez pourtant continuer à aller de l’avant, même si vous êtes fatigué, triste, en colère ou malheureux. Vous devez être en mesure d’avancer, et ce quelles que soient les difficultés et votre état physique et mental.

Et il est facile de perdre les pédales lorsque votre journée consiste à mettre à jour une plate-forme pour la 50e fois ou réviser tel modèle pour la 30e.

Mais il y a moyen de passer outre et éviter le burn-out. J’ai découvert deux astuces utilisées par de nombreux banquiers pour recharger les batteries et reprendre du poil de la bête.

La première, c’est de se remémorer le chemin parcouru. Ils font le point sur ce qu’ils ont déjà accompli, réfléchissent à la façon dont la chance leur a souri, font preuve de reconnaissance et d’émerveillement en se disant que 99% des gens sur cette planète sont nettement moins bien lotis qu’eux, et savent apprécier les opportunités qui s’offrent à eux.

Deuxième astuce : se poser la question du ‘Pourquoi’. Pourquoi sont-ils ici ? Pourquoi veulent-ils faire cela ? Pourquoi est-ce tellement important pour eux ? Comme le disait Nietzche, « Celui qui a un”pourquoi”qui lui tient lieu de but dans la vie peut presque tout supporter ». Ainsi, en vous rappellant quelle est votre place sur l’échiquier, vous pouvez engranger beaucoup d’énergie et de confiance en vous. Le pourquoi du comment est ce qui commande tout le reste.

Répondez à ces questions… et trouvez un mentor:

Si vous voulez vous remotiver, prenez un morceau de papier et commencez à écrire ce qui suit avant le mois de septembre :

1. Les choses dont vous êtes reconnaissants.
2. Une liste de personnes que vous pourriez remercier pour avoir contribué à votre succès.
3. Ce qui est important pour vous.
4. Ce que vous vouliez atteindre et dans quelle mesure vous y êtes parvenu
5. Vos objectifs du moment
6. Vos marges d’amélioration
7. Votre stratégie pour y parvenir

Plus ce sera détaillé, mieux ce sera. Cela permettra de réduire votre anxiété et vous fournira une feuille de route pour votre carrière.

Lorsque vous aurez fait tout cela, parlez-en à une personne de confiance.

Si vous n’avez pas encore de mentor, trouvez-en un. Rien n’aura autant d’impact sur votre carrière que d’avoir quelqu’un avec qui échanger des idées.

L’astuce, pour trouver un mentor, consiste à ne pas solliciter directement quelqu’un, mais de trouver des personnes prédisposées, par exemple quelqu’un qui jadis vous a donné des conseils. Commencez à jouer la carte de la disponibilité. Essayez de les aider. Cultivez la relation. Cela prend du temps. Demandez leur avis sur plus de choses. Construisez la confiance.

Avant que vous ne vous en aperceviez, ils seront devenus votre mentor. Une fois que vous aurez échangé vos idées avec eux, après en avoir débattu et procédé à des réévaluations, et après avoir pris le temps de digérer tout ça, alors vous serez fin prêt pour repartir du bon pied.

Foncez et ne vous arrêtez pas avant de vous retrouver là où vous souhaitez aller. C’est le meilleur moyen d’obtenir tout ce que vous voulez…

L’auteur est un ancien managing director de chez Goldman Sachs et blogueur sur le site What I Learned on Wall Street


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Les 5 conseils d’un recruteur pour rester productif pendant l’été

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L’été est une période compliquée pour beaucoup de secteurs d’activité. Si l’industrie du tourisme se réjouit des beaux jours et de l’afflux de visiteurs, bon nombre d’autres industries pâtissent en revanche d’une baisse d’activité dû aux nombreux départs en vacances. Et le secteur financier n’y fait bien sûr pas exception.

Selon une enquête réalisée par un institut de sondage indépendant pour Robert Half en juillet 2017 auprès de 502 directeurs, managers ou responsables de divisions ou services en France, ces derniers déplorent l’absentéisme (total ou partiel) de leurs employés durant l’été : pauses-déjeuner plus longues (37%), absences imprévues (29%) et arrivées ou départs avant l’heure (28%).

Les directeurs ou managers constatent aussi un relâchement : des tenues trop décontractées (27%), des salariés particulièrement distraits (20%). Ils remarquent également que bon nombre de salariés planifient mal leurs congés d’été (20 %). D’où la nécessité de bien s’organiser en amont…

Cela étant, tous les salariés ne sont pas en vacances en juillet-août… Voici donc les conseils du cabinet international de recrutement spécialisé Robert Half à destination des salariés désireux de rester motivés, même en période creuse, ainsi que pour les managers souhaitant maintenir la productivité :

1 – Utiliser son temps à bon escient

L’avantage pendant l’été, c’est que l’on est moins sollicité par ses collaborateurs ou clients. Il est donc opportun de profiter de ce temps gagné pour s’occuper des tâches laissées de côté pendant l’année : ranger ses dossiers, faire le tri de ses e-mails, mettre à jour sa comptabilité, identifier des prospects si nécessaires, etc.

2 – Parfaire son réseau

Le beau temps et le ralentissement de l’activité créent une combinaison propice aux pauses plus longues, en terrasse durant le déjeuner. C’est donc le meilleur moment de mêler l’utile à l’agréable, on peut proposer à son manager, à un prospect ou un client, de déjeuner avec pour objectif de faire le point sur l’activité de la rentrée ou présenter sa société de façon plus informelle et décontractée.

3 – Rester professionnel

Quand les managers sont en vacances, c’est le moment pour le salarié de se valoriser auprès des clients et collaborateurs et de prouver qu’il est digne de confiance. Son image en ressortira renforcée. A son retour, le manager pourra constater à quel point le salarié est efficace en toutes circonstances, une qualité qui pourra être à nouveau évoquée en fin d’année au moment des évaluations.

4 – L’intérim pour maintenir la productivité

Dans les cas où les entreprises se doivent de conserver un rythme de travail normal, elles peuvent envisager le recours aux salariés intérimaires qui assureront les tâches indispensables à la bonne continuité de l’activité.

5 – Anticiper la rentrée

L’été et son rythme de travail adouci doit être vu comme un moment favorable pour anticiper la rentrée en réfléchissant aux stratégies et aux actions à mettre en place dès septembre.


Credit photo: Westend61 / gettyimages

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Neuf choses à savoir au cours de votre stage d’été en salle de marché

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Les summer internships battent leur plein sur les places financières comme Wall Street, la City ou Paris. Si vous voulez savoir comment vous comporter sur le trading floor pendant votre stage en salle de marché, nous vous recommandons de jeter un œil à la liste de conseils ci-dessous, établie sur la base de témoignages d’anciens traders passés par là et qui savent à quelle sauce vous allez être mangé…

1 . Vous avez besoin d’un bloc-notes et d’un stylo

Cela peut sembler idiot et basique, mais le meilleur conseil que je puisse donner à quiconque faisant un stage en trading est toujours d’avoir un bloc-notes et un stylo avec lui “, explique Terri Duhon, ex-tradeuse chez J.P. Morgan et auteure de How the Trading floor really works. “Prenez des notes et écrivez tous les mots dont vous ignorez la signification. Il y a en salles de marché beaucoup de jargon dont vous ne saisirez pas le sens sur l’instant. Et vous ne pourrez pas toujours demander aux autres de vous fournir des explications“, poursuit-elle.

2 . Les gens rechignent à vous parler quand vous les sollicitez

Cela nous amène à souligner un point capital : ce n’est pas parce que vous êtes assis du matin au soir juste à côté d’un trader professionnel que vous devez le harceler de questions. “Il faut savoir quand poser une question et quand se taire“, explique Lex Van Dam, ex-trader chez Goldman Sachs, qui dirige à présent une société de formation en finance éponyme. “Evitez les rafales de questions. Contentez-vous d’observer. Un stage en salle de marché repose autant sur votre sens de l’observation que sur le fait de questionner les collaborateurs“, ajoute-t-il.

Et quand certains daignent enfin vous adresser la parole,  c’est le plus souvent pour critiquer votre travail. C’est classique, ça arrive à tous les stagiaires. Ça ne veut pas dire que vous avez tout faux ni qu’il faille remettre en question votre objectif de carrière. Intégrez simplement la critique pour avancer.

3 . On vous sollicite énormément et vous devrez être à la hauteur

Pas de juste milieu concernant les stages en banque d’investissement : soit vous n’aurez rien à faire, soit on vous en demandera tellement qu’il vous sera difficile d’y faire face. “Si x, y, z vous demandent de faire quelque chose, assurez-vous qu’ils savent que vous suivez plusieurs lièvres à la fois. Vous devez fixer des délais et prioriser les tâches que l’on vous confie. Cela peut sembler simple, mais beaucoup de stagiaires le négligent“, explique Terri Duhon.

Savoir gérer les priorités se résume parfois à savoir dire NON ! Ce que n’a vraisemblablement pas réussi à faire le jeune stagiaire de chez Bank of America Merrill Lynch décédé durant l’été 2013, après avoir passé 72 heures sans dormir. “Il faisait tout à 100 %. J’avais beau lui dire que la vie n’est pas le travail, qu’il devait apprendre à se détendre, rien n’y faisait”, rapportait même l’un de ses anciens professeurs juste après le drame.

Il est parfois difficile de faire entendre raison aux stagiaires surmotivés. Sans compter que les professionnels des salles de marché n’ont pas toujours la fibre managériale. “Les opérateurs de marchés sont des experts talentueux,  individualistes et opportunistes qui interviennent sous contrainte de temps, dans un environnement centré sur la performance, où l’argent et le risque constituent, outre le nerf de la guerre, une préoccupation de chaque instant“, rappelle Béatrice Guynamant-Chiabai, qui a mis a profit ses vingt années d’expérience dans la finance de marché pour écrire Le management des salles de marchés – un ouvrage qui permet de découvrir et comprendre l’environnement spécifique des salles de marchés, le comportement de leurs acteurs, les règles du jeu, le rôle des managers, la responsabilité des traders…

4 . Le jargon

Les salles de marché ont leur propre langage (en anglais de surcroît !). Avant votre arrivée, assurez-vous d’avoir une bonne compréhension des mots suivants : bid, ask, offer, spread, long, short, hedge. Vous trouverez sur Internet des listes complètes d’expressions usuelles en trading, en cliquant par exemple ici, ici ou encore ici. Si vous êtes plus à l’aise avec la langue de Molière, vous pourrez toujours aller surfer sur le site Trader-Finance, qui a établi un lexique finance.

5 . Les acteurs : qui fait quoi ?

Vous devrez vous familiariser avec les fonctions et rôles de chacun : à quoi sert un hedge fund ? Quelle est la différence entre le buy-side et le sell-side ? Qu’est-ce qu’un investisseur institutionnel ? A quoi ressemble un real money investor ? A quoi fait référence l’activité FICC ?

6 . Vous évoluez parmi des cyniques

D’après Lex Van Dam, les traders sont des êtres cyniques. “Ils pensent toujours au pire. Vous devez toujours être en mesure de parler des aspects négatifs plutôt que positifs. Si vous y allez en disant que tout est OK et que les marchés sont à la hausse, vous n’aurez pas l’air crédible“. Au cynisme vient parfois s’ajouter l’intellectualisme, l’arrogance (propre aux traders français?) mais aussi le narcissisme et l’égocentrisme de certains stagiaires, avec qui vous devrez composer. Bref, que du bonheur…

7 . Vous évoluez parmi des farceurs

Les traders aiment aussi jouer à faire des tours pendables, surtout vis-à-vis des stagiaires. Ne laissez donc pas votre travail ni vos courriels personnels ouverts et sans surveillance trop longtemps.

8 . Vous avez besoin d’avoir en stock quelques “private jokes”

Les traders vous apprécieront si vous avez des histoires drôles à leur raconter“, indique Lex Van Dam. Venez bardés d’anecdotes sur la vie à la fac. Evitez bien sûr de les leur raconter quand les marchés sont chahutés.

9 . N’envisagez même pas de vous laisser aller à la vulgarité dans vos courriels

Les banques n’ont à présent plus aucune tolérance pour quiconque rédige des vulgarités dans son courrier électronique. Adieu donc jurons, blagues sexistes et autres suggestions obscènes. Et oui, gardez à l’esprit que tous vos courriels et appels téléphoniques seront surveillés ! Big brother is watching you…

Crédits Photo : Frank Rothe / gettyimages

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Les 10 commandements pour rester élégant(e) au bureau tout l’été

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Malgré la chaleur et la baisse d’activité estivale, il est important de conserver une image adaptée au cadre du travail et ce, même l’été. Selon une enquête exclusive réalisée l’an dernier par un institut de sondage indépendant pour le cabinet de recrutement Robert Half auprès de 200 DRH en France tous secteurs d’activités confondus (y compris la banque et la finance), la présentation professionnelle est l’un des critères auxquels les RH font le plus attention.

Voici donc ci-dessous les dix commandements afin de rester impeccable et garder une apparence professionnelle :

1. Le costume-cravate tu oublieras

L’été est une période plus détendue dans les entreprises, y compris en ce qui concerne les vêtements. Les femmes pourront donc mettre de côté les tailleurs classiques et escarpins, lorsque ces messieurs laisseront plus facilement tomber la cravate et la veste, connues pour être particulièrement désagréables et oppressantes lors de fortes chaleurs. Pour compenser, une chemise impeccable est de mise. Et si la fonction occupée ne permet pas d’abandonner la veste, le mieux est de l’emmener avec soi et de ne la revêtir qu’en cas de réunions ou de rendez-vous importants, ou d’en porter une plus légère.

2. Short, tongs et chemisette tu proscriras

Pendant la période estivale, la chaleur nous met tous au défi de trouver la tenue adéquate. Mais ce n’est pas parce que les températures montent que le laisser-aller est permis. Tout ce qui ressemble de près ou de loin à une tenue que l’on pourrait porter au bord de la plage doit déjà se trouver dans la valise des prochaines vacances : shorts, tongs, robes de plage, chemisettes, t-shirt bariolés et autres fantaisies.

3. Pour la légèreté tu opteras

Savoir jongler judicieusement entre la chaleur moite extérieure et la climatisation des bureaux est un art. Pour les femmes, il ne faut pas hésiter à sortir les robes et jupes d’été afin d’être plus à l’aise. Pour les hommes, c’est  le moment de sortir les pantalons légers en toile ou en lin.

4. Dans la décence tu resteras

La légèreté oui, mais sans pour autant être négligé(e). Pour cela, il faut veiller à l’allure générale de sa tenue ainsi que surveiller les longueurs et les jeux de transparence. Pour les femmes, les jupes trop courtes ou les décolletés trop prononcés sont à éviter. Cela pourrait nuire à votre apparence professionnelle.

5. Ton bien-être tu privilégieras

Pour ceux dont le bureau n’est pas climatisé, triompher de la chaleur est un défi quotidien. Afin d’améliorer le bien-être au quotidien, de petits objets peuvent prendre place à vos côtés : un petit ventilateur, un brumisateur, une bouteille d’eau fraîche… A l’inverse, ceux qui craignent les écarts de températures entre l’intérieur et l’extérieur laisseront au bureau un gilet/pull et un foulard pour être plus confortable.

6. En couleur tu t’habilleras

Pour un style estival élégant et léger, on joue sur la couleur : les gris et marrons sont à oublier et la place du noir est minimisée dans le placard ! On ose les couleurs vives et chaudes sans pour autant tomber dans l’excès.

7. Les matières naturelles tu privilégieras

En été, les matières naturelles sont reines : mieux vaut éviter les textiles synthétiques et privilégier les tissus comme le coton, le lin ou encore la laine. En effet, contrairement aux idées reçues, la laine est un excellent régulateur thermique.

8. Les chaussures tu soigneras

L’été est une période compliquée pour se chausser. Les chaussures qui conjuguent à la fois le confort et la respirabilité ne sont pas toujours faciles à trouver, notamment pour les hommes. Si cela est possible les chaussures en cuir pourront être remplacées par des chaussures bateau plus légères ou des mocassins à picots. Pour les femmes aussi, vigilance : si les sandales et escarpins ouverts sont souvent de mise, ils peuvent se transformer en torture le soir venu. Pour être à l’aise en toutes circonstances, pourquoi ne pas opter pour des chaussures ou sandales légères le jour et garder les talons hauts pour les rendez-vous ou les soirées en terrasse.

9. Du soleil tu te protégeras

Un gros coup de soleil sur le nez peut vite décrédibiliser face à un client ou à son N+1. On dit « oui » aux pauses déjeuner en terrasse, mais avec de la crème solaire ! Pour parfaire son look, le chapeau ou les lunettes de soleil sont autorisés, à condition de rester dans la simplicité : vous êtes dans un cadre professionnel.

10. Les codes de la fonction tu respecteras (toujours !)

Afin d’être rassuré(e) quant à son look estival, le mieux est de se référer aux tenues des autres collaborateurs. Les codes vestimentaires des entreprises sont rarement officialisés sur le papier ; des secteurs restent plus conservateurs quand d’autres se différencient par des consignes moins contraignantes. L’essentiel est de s’adapter à la culture de l’entreprise et à sa fonction. Généralement, ce sont les personnes en contact direct avec les clients qui sont dans l’obligation de maintenir un style formel. Tout est une question d’équilibre !

Crédits Photo : Daniel Zuchnik / Getty Images

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Cinq conseils pour changer de job pendant l’été

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Avec le ralentissement de l’activité, l’été est un moment privilégié pour faire du rangement dans ses dossiers, dans ses idées ou pour décider de changer de travail. Contrairement aux idées reçues, les offres d’emploi et les recrutements ne cessent pas en juillet et août, car les entreprises souhaitent avoir les ressources nécessaires pendant les congés d’été, mais aussi composer des équipes solides pour la rentrée.

Alors que beaucoup de candidats font un break dans leurs recherches et qu’il y a de fait, moins de concurrence, il faut en profiter pour saisir les opportunités et aussi renforcer son réseau professionnel.

1. Se fixer des objectifs atteignables

Que ce soit pour évoluer en interne, changer d’entreprise ou trouver un emploi, il est essentiel de définir son plan d’action et ses objectifs en fonction de son temps et de ses capacités à l’instant T. Si certains se fixent pour objectif de signer pour un nouveau job à la fin de l’été, ils vont devoir organiser leur temps entre leurs tâches quotidiennes au travail et leurs aspirations personnelles.

En fonction de votre situation, soyez méthodique, établissez votre programme entre la prise de connaissance des annonces, l’envoi des CV ou des lettres de motivation, plutôt le matin avant de rejoindre votre travail ou le soir pour éviter la précipitation. Pour les autres, vous pouvez aussi postuler sur votre smartphone dans le jardin ou les pieds dans l’eau.

2. Mettre à jour son CV et se mettre au “Personal Branding”

La mise à jour du CV et de son parcours sur les réseaux sociaux professionnels est une première étape indispensable. Au-delà de l’outil même, cela permet de faire le point sur toutes ses expériences passées, savoir les hiérarchiser et les valoriser. En fonction des postes visés, il est possible de faire plusieurs CV mettant en avant différentes expertises afin d’être le plus réactif possible pour répondre aux annonces.

Sur les réseaux sociaux professionnels, il faut penser au « Personal Branding » c’est-à-dire sa propre publicité, avoir une « belle vitrine », publier des articles, participer à des groupes de discussions. Pour les plus impliqués, créer son propre site, son blog, via des plateformes de création clés en main.

3. Réseauter

S’il est essentiel de se doter des bons outils, il est encore plus important de savoir activer les bonnes personnes et entretenir au quotidien son réseau. Pour cela, prendre le temps de déjeuner ou terminer ses journées avec ses contacts pour identifier de possibles opportunités.

C’est aussi le moment d’aller à la rencontre de cabinets de recrutement qui pourront prendre le temps de faire le point avec vous sur votre parcours et proposer votre candidature le cas échéant.

Pour évoluer en interne, c’est l’occasion de déjeuner avec sa hiérarchie ou ses collègues des départements visés pour être mieux identifié.

4. Être proactif

Enfin, il ne faut pas hésiter à être proactif et envoyer son CV à l’entreprise de ses rêves. Les DRH sont moins sollicités et plus attentifs à regarder et même rencontrer des profils désireux de rejoindre l’entreprise. Entre « les moins de concurrence, de barrages et le plus de temps », les initiatives spontanées et proactives ont de belles perspectives.

5. Penser à l’Intérim

Pour ceux qui ne sont en recherche, l’été est une bonne période pour les missions de remplacements, un excellent moyen de stopper l’inactivité sur un CV et d’améliorer son employabilité. Surtout ne jamais oublier qu’une mission en intérim ou un CDD constitue le plus fiable levier pour la signature d’un CDI.

Noémie Cicurel est directrice associée d’OfficeTeam, une division du groupe Robert Half.



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BNP Paribas pourrait devoir couper dans ses effectifs de trading

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Les choses ne se passent pas vraiment comme prévu pour BNP Paribas.

Dans le cadre du plan de développement 2017-2020 de la banque, le pôle Corporate and Institutional Banking (CIB) vise une hausse de revenus de 4,5% par an en moyenne (5% pour la division Global Markets). Le compte n’y est pas en 2018. Non seulement le chiffre d’affaires en CIB ne progresse pas, mais il recule.

BNP Paris a publié ce matin ses résultats du deuxième trimestre. D’avril à juin, le chiffre en CIB a chuté de 7% par rapport à la même période de 2017. Pour les six premiers mois de l’année, les revenus sont en baisse de 8% par rapport à l’an dernier. En cause – du moins en partie – la performance des commerciaux et traders de BNP en Global Markets, avec des résultats inférieurs de 10% cette année. La baisse est de 11% pour le pôle CIB. Ils sont en revanche légèrement en hausse en Securities Services.

Dans l’immédiat, BNP Paribas ne voit rien de problématique dans ces résultats. Elle les impute à des événements indépendants de sa volonté, parmi lesquels un environnement fragilisé pour les traders taux en Europe, et la faiblesse du marché des changes et du trading crédit. Mais comme le montre le tableau ci-dessous, la division vente et trading en fixed income n’a pas vraiment tiré son épingle du jeu. Pour preuve, ses résultats du deuxième trimestre sont (même) inférieurs à ceux de Deutsche Bank.

C’est pourtant un problème dans la mesure où, un peu comme Barclays, BNP attend son heure de gloire. Oui, il y a bien un plan de réduction des coûts, mais relativement limité (1,1 milliard d’euros, soit 13% pour cette année) et axé sur la rationalisation et la simplification plutôt que sur des coupes franches au sein des salles de marché. Alors que cette réduction s’opère en douceur, le navire BNP est censé profiter de la vague que la banque décrit comme ‘une pénétration accrue des produits Global Markets au sein de la franchise institutionnelle’, la vente de ‘solutions transfrontalières’ et des relations approfondies avec les clients. En réalité, le navire n’est porté par rien, et BNP pourrait bien devoir dégraisser…

Cependant, bien des raisons portent à croire que la banque devra engager des réductions de coûts plus tranchées dans les six mois à venir. Sur le 1,1 milliard d’euros d’économies prévu dans le plan pour cette année, 394 millions seulement ont été réalisés au premier semestre. Le CBI devra probablement payer le plus lourd tribut : à ce jour déjà, 42% des réductions de coûts engagées sur l’ensemble de la banque depuis le lancement du plan stratégique sont issus de cette division.

BNP Paribas va-t-elle pour autant décider que 2020 est une chimère ? Pas dans l’immédiat. Pour l’instant, la banque semble s’accrocher à l’idée qu’elle peut se sortir de cette mauvaise passe. Elle est en effet réputée pour la performance de ses traders, forts d’excellents résultats par le passé. Néanmoins, Coalition indique que le trading fixed income de BNP se classe généralement 10è ou moins. Acteur marginal sur un marché concurrentiel, BNP pourrait devoir procéder à quelques choix radicaux dans un futur proche si la tendance ne s’inverse pas.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com



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Vice-president et director : aujourd’hui les pires postes en banque d’investissement ?

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Oubliez le terrible apprentissage des banquiers d’investissement juniors et ayez plutôt pitié pour leurs supérieurs, les vice-présidents (VP) et directors. Qui pourrait aujourd’hui envier ces banquiers confirmés, situés quelque part entre middle et senior management ? Leur poste est devenu précaire dans un contexte où les banques cherchent à comprimer les coûts (et l’on ne parle même pas de ceux qui sont basés à Londres et craignent pour leur carrière suite à la victoire du Brexit). En outre, ces professionnels se retrouvent bloqués dans leur évolution de carrière : moins susceptibles d’être promus et moins débauchés que par le passé. Dans la classique dynamique « up or out » du secteur, le « out » semble désormais prédominer

« Être VP en M&A est plus stressant que d’être un associate, témoigne Ferdinand Petra, ancien VP chez Barclays Capital à Londres et ex-associate chez JPMorgan. En tant que VP, vous avez peut-être moins les mains dans le cambouis mais vous êtes davantage responsable de votre propre P&L. Le poste de director est pire encore car la probabilité de perdre votre job à ce niveau est plus importante. Vous commencez à avoir vos propres clients et si vous ne faites pas votre P&L, vous êtes invité à prendre la porte ».

Menaces sur les VP

Un chasseur de têtes parisien confirme que les suppressions de postes ont été importantes ces dernières années, y compris sur la place financière française : « de nombreuses banques d’affaires, notamment Lazard et Citi, ont fait sortir des directors ». Dans les établissements, le dilemme se pose souvent ainsi : « Faut-il promouvoir les executive directors et réduire le nombre de MD ou bien faire de la classe des executive directors une génération sacrifiée, confie l’un de ces derniers employé par une banque d’affaires américaine à Paris. Et c’est souvent la deuxième option qui est privilégiée ».

Conséquence : « on constate un vieillissement du top management, tandis que la pression est accrue pour les executive directors qui, en plus de continuer à travailler sur le marketing et l’execution des deals générés par leur MD, doivent parallèlement trouver une niche, développer une expertise propre et une nouvelle « practice » pour pouvoir ainsi revendiquer une clientèle et espérer passer MD », témoigne ce banquier parisien senior.

Les VP pris en étau

Si les directors sont peut-être aujourd’hui dans une situation plus précaire que les VP, le cas des VP n’est pas forcément plus enviable. « Il y a moins de monde en-dessous d’eux du fait des récents gels d’embauches donc ils ont une charge de travail plus élevée, constate le chasseur parisien. Et au-dessus d’eux, ça bouchonne, par conséquent l’avancement de carrière est plus compliqué : ils deviennent des super-associate plutôt que de véritables apprentis directors invités à participer à l’origination des deals trustée par leurs supérieurs ».

Côté marchés, même son de cloche. Clarke Pitts, un ancien MD dans le trading des dérivés actions chez JPMorgan puis Daiwa, après avoir occupé le poste de directeur général (executive director) chez Barclays, est convaincu que ce sont les VP et les directors qui ressentent le plus la pression lorsque les conditions de marché sont difficiles. « Vous absorbez le stress des deux côtés – les gens qui travaillent pour vous sont stressés et les gens pour qui vous travaillez sont stressés. Les postes de middle-management dans l’environnement de marchés sont des postes à haut-risques », assure ce professionnel.

Stress et charge de travail

Alexandra Michel, ancienne associate dans la banque d’investissement devenue professeur assistant à l’Université de Californie, a mené une étude pionnière sur le stress dans le secteur. «  Après cinq ans, les efforts réalisés par les professionnels commencent à se traduire par des soucis de santé, d’abord mineurs, indique-t-elle. Cependant, parce que les banquiers sont portés par l’exigence de performance et parce que ces difficultés de santé commencent à altérer leurs résultats, ils se donnent encore plus à fond. Au point que cette détérioration de santé, au départ légère, peut conduire à une incapacité de travail ».

Tout le monde n’est pas cependant persuadé que les VP et les directors sont ceux qui portent le plus lourd fardeau. Pour Pete Rodgers, président de la City Mental Health Alliance à Londres, et directeur juridique chez KPMG, tous les professionnels du secteur, sans exception, travaillent plus encore qu’auparavant dans un contexte où  l’insécurité de l’emploi est omniprésente.

L’executive director parisien s’étonne, de son côté, de voir les juniors s’accrocher : « ils travaillent encore plus intensément que par le passé pour une rétribution et des perspectives de carrière diminuées. Tous ces efforts valent-ils encore le coup ? »

Un chasseur de têtes londonien spécialisé dans le secteur M&A indique que ce sont en effet plutôt les analysts et les associates qui s’épuisent le plus à la tâche tandis que les VP se retrouvent aujourd’hui dans une meilleure situation, prêts à surfer sur l’accroissement des volumes d’affaires attendus au cours des prochaines années et obtenir une promotion. Les directeurs, selon lui, sont les moins bien positionnés : encore trop nombreux dans la plupart des banques, des opportunités de promotion au rang de MD peu nombreuses, ils se retrouvent concurrencés, en dessous d’eux, par des VP ambitieux…

Petit rappel : les grades en banque d’investissement

– Analyst

– Associate

– Vice President

– Director

– Executive director

– Managing Director

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Comment doper votre rémunération variable en tant que cadre financier

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Si la rémunération variable semble indissociable du package d’un cadre commercial, qu’en est-il pour les cadres financiers en entreprise ? C’est pour répondre à cette question que le cabinet de recrutement Hays et l’Association des directeurs financiers et contrôleurs de gestion (DFCG) ont réalisé une enquête intitulée Métiers financiers et part variable auprès d’une population de plus de 400 cadres financiers (DAF, contrôleur financier, responsable contrôle de gestion, directeur comptable) sur l’ensemble du territoire français.

Résultat des courses : dans 60% des cas, les DAF disposent d’une part variable. Et celle-ci est supérieur à 15% du salaire fixe dans 45% des cas. Les directeurs comptables aussi ont une part variable dans 60% des cas, mais celle-ci est majoritairement (75%) comprise entre 5 et 10% du salaire fixe. Au final, un tiers des DAF peut se prévaloir de gagner plus de 80k bruts annuels, et 50% entre 50 et 80k€ (contre 65% pour les managers comptables).

Si vous ne faites pas encore partie des heureux élus, voici donc comment toucher une rémunération variable, ou bien le cas échéant augmenter le bonus que vous percevez déjà :

Faites du chiffre !

Parmi les éléments qui déterminent la part variable arrive en tête l’amélioration du résultat net de l’entreprise, cité dans plus de 60% des cas. Sur ce sujet, les leviers à la disposition du DAF sont multiples : optimisation fiscale, placements, négociations bancaires, identifications et suppressions de coûts cachés…

Fiabilisez les process

Vient ensuite la fiabilisation de process, citée dans 50% des cas. Plus concrètement, il s’agit d’améliorer le délai de reporting, optimiser les délais de recouvrement ou bien encore les contrôles fiscaux dont l’issue n’entraine aucune pénalité.

Pilotez des projets

Enfin, dans 40% des cas, le pilotage d’un projet et sa réussite, sont sources de gratifications exceptionnelles. Parmi ces projets variés, on peut notamment citer les opérations modifiant le périmètre de l’entreprise (fusion, cession, acquisition…), celles liées aux systèmes d’information comme le déploiement d’un ERP ou encore l’obtention d’un crédit d’impôt recherche.

Travaillez plutôt pour une grande structure

Dans l’étude, quatre grands types d’entreprises ont été sondées : les Petites et Moyennes Entreprises (PME), les Etablissements de Tailles Intermédiaires (ETI), les Filiales Françaises de Groupe Internationaux (FFGI) et les Groupes Français d’Envergures Internationales (GFEI).

Résultat : seules 40% des personnes interrogées disposent d’une part variable lorsqu’elles travaillent dans une PME. Pour les ETI, le taux passe à 60% des sondés, et à 80% s’agissant des travailleurs en GFEI ou FFGI. Plus l’entité est structurée et ouverte à l’internationale, plus elle conçoit la part variable comme un outil de mesure de la performance des collaborateurs et de fidélisation.

Identifiez les critères sur lesquels est basé votre variable

L’étude montre que le DAF Europe d’un groupe américain se verra verser une rémunération variable essentiellement selon des critères d’amélioration de la marge et de la gestion du cash flow.

Pour sa part, le directeur comptable d’un groupe français à dimension internationale verra le montant de son bonus dépendre de la certification des comptes (sans réserve du CAC), de réussite de croissance externe ou bien encore de l’évolution du Système d’Information (SI).

Quant au responsable administratif et financier (RAF) d’une PME, les critères retenus pourront être le volume de trésorerie, la baisse du nombre de dossiers à risques ou bien la réduction de délais de reporting.

Enfin, profitez des entretiens !

Pour finir, l’étude souligne que seules 20% des personnes sondées sont à l’origine de leur part variable. Elles ont abordé ce sujet durant l’entretien de recrutement (dans 50% des cas) ou bien au cours de l’entretien annuel (dans 25% des cas).

A vous de jouer donc. Et n’hésitez surtout pas à négocier, à l’image de ce DAF de PME qui a accepté une baisse de salaire en contrepartie de la perception de 1% du résultat.


Crédits Photo : kieferpix / gettyimages

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Pourquoi le personnel Tech des banques n’obtient-il pas de promotion ? Comment y remédier ?

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Si vous occupez un poste de technicien au sein d’une banque d’investissement, vous souhaitez sûrement être promu. Qui ne veut pas monter les échelons ? Mais vous devez également être conscient qu’à chaque fois que des listes de directeurs généraux sont publiées, le personnel Tech semble sous-représenté. Arriver au sommet dans le secteur de la Tech n’est pas toujours facile. En tant que personne ayant effectué sa carrière dans la technologie des finances, j’ai vu beaucoup d’espoirs déçus.

La bonne nouvelle est que vous pouvez agir sur nombre de raisons faisant obstacle à votre promotion. Si vous pouvez les résoudre, il y a toujours l’année prochaine.

Comment est votre savoir-être ?

Lorsque des techniciens s’adressent à moi pour une demande de promotion, je pose toujours la même question : « Pourquoi ? Pourquoi devrais-je vous proposer en vue d’une promotion plutôt qu’un autre ? »

La plupart du temps, ils me répondent : « Je suis un technicien de haut niveau, je travaille dur, j’ai des résultats et je trouve que je le mérite ».

C’est souvent vrai : Leurs compétences techniques sont généralement excellentes, à l’instar de leur travail et de leurs résultats. Mais une promotion nécessite autre chose : vous devez également avoir de bonnes compétences relationnelles.

Observez vos managers dans l’organisation. Comment sont vos compétences relationnelles en comparaison des leurs ? Que font-ils de différent ? Comment vous situeriez-vous par rapport à eux dans un rapport de performance ? Et – chose plus importante – voudriez-vous vraiment faire ce qu’ils font tous les jours ?

Si la réponse à la dernière question est oui et qu’il y a des lacunes à combler relativement à votre savoir-être, il vous faudra développer vos compétences personnelles au moyen de tâches et projets élargis. Les banques ont des comités de promotion, lesquels demandent des preuves : si vous désirez prendre une longueur d’avance, vous devrez participer à des projets qui permettront à votre manager de la fournir.

Avez-vous vraiment eu un impact ?

Si vous voulez être promu, vous devez aussi sérieusement examiner ce que vous avez réellement fait. Vous pouvez être exceptionnel dans votre fonction quotidienne mais que faîtes-vous en dehors ?

Par exemple, quelle influence avez-vous exercé sur l’équipe, le département, les affaires et l’ensemble de l’organisation ? Avez-vous rapproché l’équipe de la stratégie ? Avez-vous parrainé de jeunes membres de votre équipe ? Est-ce que les gens peuvent parler de votre impact ? – Est-ce que l’on vous reconnaît pour cela ? Qu’avez-vous effectivement amélioré ?

Est-ce que votre manager vous bloque ?

C’est un peu plus délicat mais j’ai vu des techniciens qui n’étaient pas promus dû à un manque de soutien, planification ou préparation de leur manager. It peut arriver que ce dernier les ait intégré dans le processus de promotion avant qu’ils ne soient prêts – ils peuvent être perçus de façon critique par l’équipe. À défaut, le manager les a présentés trop tard si bien qu’il n’y a pas suffisamment de temps pour préparer l’entretien qui mène à la promotion, ou encore, le manager a mal présenté un technicien de haut niveau au comité de promotion.

Si c’est le cas, vous devez l’identifier chez votre manager. Soit vous devez l’aider dans la préparation, soit trouver un nouveau manager au sein de l’organisation ou ailleurs.

Les nombres sont contre vous

Pour finir, ne le prenez pas trop à cœur si vous n’obtenez pas de promotion. Il n’est jamais facile d’arriver en haut de l’échelle dans une banque d’investissement – de par leur nature, ces banques ont seulement un nombre limité de places. Cela peut être encore plus difficile dans le secteur technique.

Les comités de promotion se voient généralement attribuer un nombre cible annuel de candidats en vue d’une promotion. Les candidats sont classés : si vous tombez en dessous de la ligne, vous devrez attendre jusqu’à la prochaine occasion.

La cible pour les promotions techniques est souvent réduite. En raison l’attention continue axée sur la rationalisation des sites à coûts élevés, avec accueil et délocalisation de vendeurs, il n’a jamais été plus difficile d’obtenir une promotion de DG à Londres ou à New York. Si cela n’arrive pas, ne le prenez pas personnellement. – Mais si vous pouvez travailler sur vos compétences personnelles, impact et « story », cela deviendra plus probable.

Nick compte plus de 15 ans d’expérience en leadership dans la technologie des finances et exerce actuellement en tant que conseiller leadership et carrière : il aide les dirigeants à avoir une carrière réussie, fructueuse et enrichissante – nicholas-foster.com.

Équilibre des temps de vie dans la banque : votre manager joue-t-il le jeu ?

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Co-pilotée par l’Observatoire de l’Equilibre des Temps de vie et de la Parentalité en entreprise et du secrétariat d’Etat à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, la Charte pour l’équilibre des temps de vie vise, par des engagements concrets pour les collaborateurs, à concilier vie professionnelle et vie privée.

Plus précisément, la charte entend favoriser une culture managériale plus respectueuse de cet équilibre, allant du bon usage des e-mails à l’optimisation des réunions. De nombreuses banques l’ont déjà signée : BNP Paribas et SocGen en 2014, Natixis en 2016, Banque Populaire en janvier 2017 ou bien dernièrement les Caisses d’Epargne en juin 2017.

« Je me félicite que les présidents du directoire des Caisses d’Epargne signent à leur tour la Charte pour l’équilibre des temps de vie, qui porte des engagements concrets, applicables au quotidien, pour le bien-être et l’efficacité de tous ! », a indiqué à ce sujet Catherine Halberstadt, directrice générale en charge des Ressources humaines et de la Communication interne du Groupe BPCE.

Mais qu’en est-il dans les faits ? Votre management joue-t-il vraiment le jeu ? Pour le savoir, jetez donc un coup d’oeil aux 15 bonnes pratiques de la charte. Et n’hésitez pas à réagir dans notre rubrique commentaires située au bas de cet article.

Exemplarité des managers

Chaque manager est le premier garant de l’équilibre de vie et de la cohésion de son équipe. Il ou elle doit :

1. Incarner, par ses comportements, l’esprit d’équipe, le respect, les qualités d’écoute, de réalisme et de professionnalisme qu’il ou elle souhaite inspirer à ses collaborateurs.

2. Valoriser dans son discours et faciliter par ses pratiques l’équilibre de vie et le bien-être au travail.

3. Prendre en compte les particularités de chacun tout en veillant à la cohésion du groupe.

Respect de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle

Pour un climat de travail efficace et serein, le manager doit respecter cet équilibre pour lui-même et veiller à :

4. Préserver des horaires de travail raisonnables pour ses collaborateurs.

5. Anticiper des délais réalistes pour les différents projets, en définissant clairement des priorités.

6. Éviter de les solliciter le week-end, le soir ou pendant les congés sauf à titre exceptionnel.

Optimisation des réunions

L’optimisation des réunions est gage d’une meilleure gestion du temps de travail et du temps personnel.

8. Planifier les réunions dans la plage 9h-18h, sauf urgence ou activités spécifiques.

9. Éviter les réunions lorsque certains participants ne peuvent être présents (notamment le mercredi).

10. Favoriser l’usage des audio ou visioconférences, et privilégier les réunions courtes.

11. Ne pas considérer toutes les réunions comme obligatoires ; déléguer dès que possible.

12. Organiser des réunions efficaces : objectif clair, ordre du jour prédéfini, participants réellement concernés, concentration (pas de mails ou d’appels téléphoniques), respect de l’heure et du temps prévus, rédaction rapide et systématique d’un relevé de décisions.

Du bon usage des e-mails

13. Ne pas céder à l’instantanéité de la messagerie : gérer les priorités, se fixer des plages pour répondre, se déconnecter pour pouvoir traiter les dossiers de fond, favoriser si possible le face à face ou le téléphone.

14. Limiter les envois de mails hors des heures de bureau ou le week-end.

15. Rester courtois, écrire intelligiblement et ne mettre en copie que les personnes directement concernées


Crédits : Morsa Images

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Paris continue de séduire dans l’optique du Brexit

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Alors que la rencontre du week-end dernier entre la première ministre britannique Theresa May et le président Macron n’a pas permis d’exclure l’éventualité d’un « hard Brexit », la montée en puissance de la capitale française, amorcée il y a quelques mois, semble se poursuivre au cœur de l’été.

HSBC choisit de rattacher ses activités européennes à sa filiale française

Dans un communiqué de presse présentant ses résultats semestriels, HSBC France vient d’annoncer l’acquisition de filiales irlandaise et polonaise de HSBC Bank plc au 1er août, et l’acquisition à venir de sept succursales européennes « actuellement rattachées à HSBC Bank plc ». L’acquisition et le rattachement juridique à la filiale française de ces sept entités – situées en Belgique, en Espagne, en Irlande, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en République – devraient être effectifs courant du premier trimestre 2019, soit dans les semaines précédant l’entrée en vigueur du Brexit à la fin mars.

Bank of America persiste et signe

Toujours confrontée à l’incertitude quant à l’avenir de Londres au centre des services financiers après la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, Bank of America s’apprête pour sa part à transférer ses research analysts dans les nouveaux locaux parisiens de la rue de la Boétie, siège de son hub européen. Deux sources bien informées précisaient hier que ces analystes faisaient partie « du petit nombre d’employés » sur les rangs en vue d’une délocalisation, alors que la banque vise à créer au moins 200 postes dans la capitale française.

Après les transferts annoncés de Sanaz Zaimi, Vanessa Holtz et Othmanne Kabbaj sur le site parisien, ce nouveau mouvement vient confirmer la volonté d’anticipation du géant américain.

Credit Suisse suit le mouvement

A l’encontre des tendances du printemps, Credit Suisse aussi a préféré Paris à Londres. C’est en effet la capitale française qui accueillera la direction EMEA de sa division Debt Capital Market. Aux dernières nouvelles, l’un de ses responsables ne serait autre que Khalid Krim, parti en 2011 chez Morgan Stanley.

Ces annonces s’inscrivent dans la même veine que celles de BlackRock et Citigroup, qui avaient dévoilé courant juillet leurs intentions d’investir plus largement en France, avec le recrutement de personnalités d’envergure et la perspective de créations de poste pour accompagner leur relocalisation de ce côté-ci de la Manche.

Crédit photo : Getty Images

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Envie de devenir data scientist dans une banque ? Visionnez donc la web série décalée de SocGen

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Au début de l’été, Société Générale a posté sur YouTube une web série destinée à faire découvrir les coulisses de différents métiers bancaires : data scientist, développeur ou bien encore conseiller clientèle. Le ton est volontairement décalé et SocGen a choisi l’humour pour aider les candidats à mieux comprendre ces différents jobs au travers de saynètes d’une durée de 2-3 minutes chacune. Pour interpréter les différents rôles, la banque au logo rouge et noir a fait appel à des figurants.

Directement inspiré de l’émission de télévision Vis ma vie où une personnalité partage le quotidien professionnel d’un inconnu généralement le temps d’une journée, le concept “Vis Mon Job” est une initiative qui tend à se multiplier dans le monde de l’entreprise en permettant aux collaborateurs qui le souhaitent de découvrir leurs collègues, un autre service, un autre métier, le temps d’une journée ou plus.

“Vis ma vie”… version corporate

Il faut dire que le concept est simple et efficace : passer une journée avec un de ses collègues afin d’observer son travail et voir ainsi les éléments qui composent son quotidien. Cela permet de révéler les enjeux, les contraintes, les problématiques rencontrées mais aussi de partager le plaisir du salarié ainsi observé.

Reste à savoir si la web série décalée de SocGen suscitera (ou pas) des vocations en interne ou bien auprès des jeunes diplômés. En attendant, n’hésitez pas à réagir à ces vidéos dans notre rubrique commentaires située en bas de cet article…


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Réussir un entretien collectif : les clés pour se démarquer

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Les entretiens collectifs sont une pratique de recrutement de plus en plus employée par les entreprises. Rassemblant généralement 10 à 15 candidats, ils proposent un exercice ou une mise en situation pour observer comment chacun se comporte et s’implique au sein d’une équipe. Les clés pour se démarquer et réussir son entretien d’embauche collectif :

Soignez votre comportement 

Les entretiens d’embauche classiques sont généralement une source de stress pour bon nombre de candidats. Cette appréhension est décuplée lors d’un entretien collectif, puisqu’il s’agit d’un entretien en présence d’une dizaine d’autres candidats convoitant le même poste que vous.

La préparation que vous allez accorder à cet entretien est donc primordiale, pour pouvoir vous montrer sous votre meilleur jour. L’objectif est de réussir à vous démarquer et à retenir l’attention du recruteur, sans « écraser » les autres candidats et se montrer trop autoritaire. Lors de la mise en situation ou de l’exercice proposé, votre manière d’interagir avec les autres candidats, votre capacité à garder votre calme et à exprimer clairement vos idées, la qualité de vos interventions seront évaluées et permettront au recruteur de savoir si vous êtes un leader ou un suiveur, si vous êtes plutôt spontané ou plutôt réfléchi dans vos décisions.

Pour autant, inutile de changer votre manière d’être uniquement pour réussir votre entretien d’embauche ; vous seriez recruté pour des qualités qui ne sont pas les vôtres et vous risquez de ne pas convenir au poste si vous êtes sélectionné. L’important est d’être lucide sur vos qualités et de savoir comment les mettre à profit pour le poste à pourvoir. Par ailleurs, lors d’un entretien collectif, la confiance en soi, l’aisance orale, la sincérité, la capacité à convaincre sont des qualités indispensables.

Vos compétences ont aussi leur importance

L’entretien collectif implique forcément une notion de compétition entre plusieurs candidats briguant un même poste. Pour vous démarquer, n’hésitez pas à « réviser » toutes les notions liées à votre poste et dont vous pouvez avoir besoin.

Pensez également à vous renseigner à propos de l’entreprise auprès de laquelle vous postulez. Secteur d’activité, concurrents, éventuelle fusion ou acquisition à venir : maîtrisez votre sujet au maximum pour prouver que vous vous intéressez au poste, et pour répondre avec un maximum de pertinence aux questions qui vous seront posées.

Enfin, souvenez-vous que le mieux est l’ennemi du bien. Mieux vaut prendre la parole pour apporter un élément constructif à la discussion plutôt qu’intervenir à tort et à travers pour attirer l’attention. Si c’est le cas, le recruteur risque de retenir votre nom, mais pas forcément pour les bonnes raisons…


Banque par banque, qui recrute et qui réduit ses effectifs ?

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Voici les dernières tendances banque par banque, et leurs conséquences d’ici à la fin de l’été.

ABN AMRO

A la même période l’an dernier, ABN AMRO ne parlait que de structurer sa banque de financement et d’investissement (BFI). Douze mois plus tard, elle semble avoir changé d’avis. La banque néerlandaise a en effet annoncé ces derniers jours qu’elle envisageait 250 suppressions de postes au sein de sa BFI et de se recentrer sur son marché domestique, alors qu’elle cherche à améliorer sa rentabilité financière. De quoi sonner comme un avertissement pour qui serait tenté de rejoindre une banque européenne en pleine crise expansionniste.

Barclays

Recrutements de masse et licenciements a minima : championne des recrutements en 2017, Barclays semble bien partie pour être une nouvelle fois le gros créateur de postes en 2018. De janvier 2017 à juin 2018, la banque britannique a indiqué avoir recruté plus de 30 managing directors (MD) pour sa division Global Markets, au nombre desquels s’est récemment ajouté Dean Galligan, MD de Goldman Sachs. Barclays s’est attachée à renforcer sa division Equities Sales and Trading, placée sous la responsabilité du nouveau venu Stephen Dainton au niveau mondial, mais en poussant parallèlement sur la BFI avec un recrutement ‘offensif’ de banquiers pour couvrir l’Europe continentale. Cela dit, elle a tout de même procédé à quelques réductions d’effectifs – à la fois en crédit et en actions.

Et ensuite ? Barclays réalloue son capital aux secteurs à haut rendement de sa banque d’investissement et sans parler ouvertement de nouveaux recrutements, il est probable qu’elle s’engage sur cette voie. Lors de la présentation des résultats de la banque pour le deuxième trimestre, son CEO Jes Staley a déclaré que Barclays était maintenant « en mesure de considérer de nouveaux investissements et opportunités pour accroître ses revenus et bénéfices ».

Bank of America

En manque de banquiers M&A ?  Bank of America ne l’a pas formulé exactement dans ces termes, mais un rapide coup d’œil à ses résultats du deuxième trimestre laisse à penser qu’elle pourrait avoir besoin de quelques nouveaux banquiers M&A pour le marché américain. Bloomberg indiquait en juin que BofA avait perdu 14 managing directors de sa division Conseil, dont 10 aux Etats-Unis. Pour une raison inconnue, les revenus M&A de BofA ont accusé une baisse de 36% au premier semestre 2018 par rapport à la même période en 2017, alors que dans le même temps, ses rivales comme J.P. Morgan et Morgan Stanley affichaient des hausses de 20%.

Brian Moynihan, CEO de Bank of America, n’a pas évoqué spécifiquement d’éventuels recrutements en M&A lors de la téléconférence investisseurs du deuxième trimestre. Il a simplement déclaré : “nous savons que nous pouvons mieux faire et l’équipe y travaille ».

BNP Paribas

Censée recruter, pourrait tirer un bénéfice de réductions d’effectifs : BNP vise la croissance pour sa division CIB (Corporate and Institutional Banking). Comme nous l’indiquions la semaine dernière, la banque française vise un taux de croissance annuel moyen pour les années à venir grâce aux opérations transfrontalières, à une meilleure pénétration des produits global markets auprès de ses clients institutionnels et des relations clients approfondies en général. Mais pour l’instant, les revenus sont en baisse.

Il y a bien des recrutements en cours chez BNP, qui vient entre autres de débaucher James Moi, trader en crédit structuré chez Credit Suisse. Elle recrute également pour son équipe vente dérivés actions. Cependant, la banque de la rue d’Antin doit encore réduire ses coûts de 1,1 milliard d’euros sur l’année 2018. Si le CIB a été jusqu’ici la cible privilégiée – 42% des économies réalisées à ce jour l’ont été dans cette division, les résultats en Global Markets sont en deçà des attentes et le discours sur la recherche d’efficacité ne varie pas. Une réduction d’effectifs paraît donc inévitable.

Citi

Ajouter des talents, éliminer l’inefficience : selon le discours tenu lors de son dernier Investor day, Citi est censée augmenter les revenus de sa banque d’investissement en investissant justement dans les talents, avec en ligne de mire les deals dans les secteurs de la technologie, des institutions financières et de l’énergie. La banque américaine a d’ailleurs embauché en juillet pour le marché français deux banquiers M&A d’UBS qui rejoindront son antenne parisienne.

La présentation de la journée investisseurs a également indiqué la volonté « d’exploiter au mieux le réseau global » en fixed income et « de capitaliser sur les investissements [existants] dans les talents et la technologie » dans la division Equities Sales and Trading. Dans les actions, les choses semblent conformes aux plans : les revenus de Citi en vente et trading actions ont enregistré une hausse de 29% au premier semestre 2018 – devancés seulement par Barclays qui affiche une progression de 30%. On ne peut pas en dire autant du fixed income : avec une baisse de 7% sur les six premiers mois de l’année dans ce secteur, Citi se retrouve au niveau de Bank of America. Seule Deutsche Bank a fait moins bien, avec des revenus fixed income en chute de 19%.

Comme la plupart des banques, Citi réduit les coûts. Son CEO Mike Corbat, a indiqué, lors de la présentation investisseurs des résultats du deuxième trimestre, les intentions de la banque américaine de gagner en efficience pour réduire les coûts à hauteur de 2,5 milliards de dollars sur l’ensemble des entités à l’horizon 2020. Si 1,5 milliard doit provenir de la division Global Consumer Banking, il est cependant peu probable que l’Institutional Clients Group sorte indemne des projets portant sur « l’optimisation, la rationalisation et la réingénierie des processus d’affaires ».

Credit Suisse

Renforcement des effectifs en equities et disparition mystérieuse de centaines d’emplois en Global Markets : Credit Suisse réduit les coûts de sa division Global Markets. La banque suisse aspire depuis longtemps à les amener en deçà de 4,8 milliards de francs suisses par an. Ils étaient encore de 2,5 milliards CHF au premier semestre 2018, soit tout juste 1% de moins que l’an dernier à la même période, laissant entrevoir un long chemin à parcourir pour atteindre l’objectif.

Parallèlement à la réduction des coûts, il semble que Credit Suisse procède aussi à des coupes sombres dans ses effectifs. Comme nous avons pu l’observer par le passé, la présentation des résultats de la banque indiquait très clairement une baisse des effectifs en Global Markets – 350 personnes de moins entre avril et juin – même si, en interne, on insiste sur le départ de « dizaines » de personnes seulement.

Quoi qu’il en soit, les recrutements ne semblent guère à l’ordre du jour : les effectifs nets ont chuté dans toutes les divisions de Credit Suisse au deuxième trimestre, exception faite du Corporate Centre où 10 personnes ont fait leur entrée.

Les nouvelles embauches semblent avoir baissé progressivement en Equities, où Mike Stewart, nouveau responsable mondial du trading actions, a enregistré des revenus en baisse de 1% au premier semestre, malgré un recrutement intensif l’an dernier et un effort pour accéder au Top 5 mondial. Ce qui ne signifie pas pour autant que le recrutement en actions est terminé : Mike Stewart va devoir renouveler son équipe suite à plusieurs départs chez Barclays, où Stephen Dainton, lui-même ex-Credit Suisse, s’attache à débaucher ses anciens collègues, dont Mathew Cousens et Kevin O’Connor pour ne mentionner que les derniers transfuges. Chris Marsh, responsable Advanced Executions Services pour l’Europe chez Credit Suisse, a lui aussi fait défection pour rejoindre UBS.

Dans ce contexte, Credit Suisse va donc devoir pallier un sérieux manque de ressources dans son équipe electronic equities. Pendant ce temps, son CEO Tidjane Thiam n’a d’yeux que pour la division International Trading Solutions, au sein de laquelle les équipes global markets fournissent des produits aux clients en gestion de fortune. Les gens y sont très « heureux et enthousiastes » précise-t-il. Reste à savoir si la banque compte augmenter leurs effectifs…

Deutsche Bank

Des milliers de licenciements à venir, en particulier en back office : Deutsche Bank en a théoriquement fini avec les licenciements en front office de sa BFI. Mais elle est loin du compte pour les autres divisions.

Son CEO Christian Sewing déclarait en mai dernier prévoir la fin des licenciements en front office avant la fin juillet 2018. La banque allemande révélait fin juin avoir procédé à 1700 suppressions de postes sur l’ensemble de la banque au cours des trois derniers mois, dont 983 en BFI. En dépit des départs de juillet, il semble que Deutsche Bank n’en ait pas terminé avec les licenciements, loin s’en faut, pour atteindre l’objectif fixé par Christian Sewing, soit plus de 7000 au total. Les personnels de middle et back office seront les prochains sur la liste.

Dans le même temps, il y a peu de signes d’embauche au sein de la banque d’investissement de DB cette année – à part pour les nombreux jeunes diplômés arrivant sur le marché.

Goldman Sachs

Les embauches d’executive directors, traders et ingénieurs se poursuivent : malgré l’arrivée prochaine de David Solomon au poste de CEO, le scénario stratégique de Goldman Sachs reste gravé dans la présentation d’Harvey Schwartz – alors COO – en septembre dernier. La banque vise un milliard de dollars de revenus supplémentaires par an en FICC, et 500 millions de dollars supplémentaires pour chacun des secteurs actions et banque d’investissement (M&A, ECM, DCM). Elle recrute par ailleurs à l’extérieur plus qu’elle ne l’a jamais fait par le passé.

Les recrutements externes restent une priorité chez Goldman en 2018, avec de nouvelles embauches aux grades d’executive director et vice-président (VP) et l’arrivée de divers managing directors (MD) dans les secteurs touchés par des départs, comme le desk macro européen. Durant la conférence investisseurs du deuxième trimestre, le COO de la banque Marty Chavez déclarait que Goldman cherchait toujours à « exploiter les possibilités » de gagner des parts de marché en low touch (trading électonique).

Il n’est pas exclu que David Solomon apporte quelques modifications mineures à sa prise de fonction, eu égard à son parcours en banque d’investissement. Néanmoins, les premiers indices quant à ses intentions laissent supposer qu’il continuera de pousser le trading systématique et les produits de flux, tout en étendant la couverture de Goldman sur les clients de la banque d’investissement mid-market dans le monde.

J.P Morgan

Des recrutements en toute discrétion : J.P. Morgan semble bien recruter pour sa banque de financement et d’investissement mais reste d’une rare discrétion sur le sujet. La banque américaine a créé 109 postes en BFI dans le monde au deuxième trimestre. Elle recrute activement en Chine, où elle veut étoffer ses équipes de banque d’investissement de 40% à 50%. Même si les recrutements de J.P. Morgan pour les activités de courtage actions (cash equity) appartiennent pour l’essentiel au passé, la banque reste cependant ouverte à des embauches sélectives pour soutenir ses activités européennes, comme celles annoncées en juin dernier de Mark Coetzee et Gil Peleg, deux anciens traders de Citigroup.

Morgan Stanley

Recrutements en mode camouflage : si Morgan Stanley recrute, la banque américaine est peu bavarde sur le sujet. Alors qu’elle obtient avec constance de solides résultats au fil des trimestres, la seule déclaration récurrente de son CEO James Gorman consiste à dire que Morgan Stanley a la bonne taille pour le marché et que si « le marché va bien, nous allons bien sur le marché ». Toutefois, Morgan Stanley s’attache à renforcer son équipe infrastructures américaine, et vient de s’attacher en toute discrétion ce mois-ci les services d’un spécialiste crypto de Credit Suisse pour prendre la tête des marchés des actifs numériques à Zurich.

SocGen

En pleine intégration des activités EMC de Commerzbank : SocGen se débat dans ce qu’elle qualifie de « recentrage du groupe » induisant « un strict contrôle des coûts » dans sa banque d’investissement. Les signes ne trompent pas : les revenus de la division Equities au deuxième trimestre ont été médiocres, en baisse de 2% alors même que ses rivales européennes comme Barclays enregistraient de fortes hausses. SocGen a déclaré que les dérivés actions avaient été particulièrement faibles durant le trimestre, à l’inverse de Credit Suisse qui voit dans les dérivés actions une force.

Malgré cela, les changements au sein de la banque d’investissement de SocGen dans les six mois à venir resteront probablement limités à l’assimilation des activités Equity Markets and Commodities de Commerzbank. Lors de la présentation de ses résultats du deuxième trimestre, la banque a déclaré vouloir utiliser cette acquisition pour devenir un acteur majeur en Allemagne et un acteur mondial du trading des produits de flux.

UBS  

UBS ne fait pas l’unanimité. Andrea Orcel, responsable de la banque d’investissement, déclarait lui-même à Financial News en juillet : « je reconnais que la banque d’investissement d’UBS et sa culture ne conviennent pas à tout le monde. Mais si vous choisissez de venir y travailler, on attend de vous un engagement total par rapport à sa vision, sa stratégie et sa culture ».

C’est finalement peut-être une bonne chose que tout le monde n’apprécie pas de travailler chez UBS car la banque suisse a quelques licenciements à son actif. Elle a réduit le mois dernier les effectifs du desk trading taux avec, parmi les victimes, David Steckl, ex Institutional Head of U.S. rates sales, récent transfuge de Deutsche Bank à la mi-2017.

UBS continue cependant de recruter : la banque suisse fait un gros effort sur la zone Amériques, pour laquelle elle a un plan d’expansion très agressif, et la volonté de recruter « des banquiers old-school avec des relations ». Cela pourrait toutefois prendre un moment : Andrea Orcel avait précisé auparavant que la banque aimait prendre le temps de recruter sur la base du bouche à oreille, et laisser à ses nouvelles recrues le temps de prendre leurs marques.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


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Ces nouvelles formes de travail qui révolutionnent les métiers de la finance…

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Pas toujours facile de travailler toute la journée au bureau, surtout avec les températures qui grimpent. Sachez que certains financiers ont opté pour des formules de travail autres que le salariat classique. D’autant plus que les nouvelles formes de travail ont tendance à se développer : intrapreneuriat, travail à temps partagé, management de transition, télétravail…. Bref, ce ne sont pas les formules qui manquent !

Encore faut-t-il réussir à faire la bascule, ce qui n’est pas si facile étant donné que tous les établissements financiers ne jouent pas le jeu. Sans parler de la difficulté de travailler en solo ou de se mettre à son compte. Pourtant, certains s’en sortent plutôt bien. Sur la base de témoignages de professionnels de la finance, voici tout ce qu’il faut savoir sur ces nouvelles formes de travail dont l’une d’entre elles sera peut-être un jour votre quotidien…

L’Intrapreneuriat ou comment monter sa boîte tout en restant salarié

Vous lisez bien : 72% des salariés français sont intéressés par l’intrapreneuriat. Tel est le résultat de l’enquête de Deloitte sur le sujet, réalisée auprès de 4,000 salariés. « Cette démarche entrepreneuriale qui se crée et se développe au sein d’une organisation, permet de développer des services ou produits innovants, ou d’explorer le champ de nouvelles technologies, procédures, stratégies, utilisées par l’entreprise », explique Philippe Burger, associé responsable Capital humain chez Deloitte.

La majorité des répondants qui ont déjà eu une expérience d’intrapreneur se disent prêts à retenter l’aventure. Cette démarche séduit car elle comporte peu de risque, n’engage que le savoir-faire du salarié et non ses avoirs financiers et biens personnels. Pour ces raisons, 74% des participants à l’enquête souhaitent commencer la démarche d’intrapreneur d’ici les 3 prochaines années. C’est également un bon tremplin pour se lancer dans l’entrepreneuriat : 65% estiment que leur expérience d’intrapreneur les a incités à devenir entrepreneur.

Encore méconnu, l’intrapreneuriat concerne aujourd’hui peu de monde : seuls 12% des répondants sont intrapreneurs, alors que les entrepreneurs sont plus nombreux (38%). Perçu aujourd’hui comme une démarche de niche, l’intrapreneuriat est une tendance qui devrait néanmoins s’étendre dans les prochains mois et années à venir, et ce pour l’ensemble des secteurs, y compris la banque et la finance.

Des efforts restent encore à faire. « Les conditions de travail non favorables à l’émergence de démarches intrapreneuriales au sein des entreprises peuvent expliquer le faible développement de l’intrapreneuriat », fait ainsi remarquer Vincent Guesdon, directeur innovation chez Deloitte. Selon les répondants à l’enquête, seulement 9% des entreprises possèdent actuellement un programme d’intrapreneuriat, et celui-ci est relativement récent. A vous donc de convaincre votre employeur de s’y mettre, si ce n’est déjà fait…

Le travail à temps partagé, source d’équilibre…

Le travail à temps partagé permettrait un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. « Les professionnels ayant des engagements privés empiétant sur les périodes habituellement travaillées se retrouvent souvent en tension avec les entreprises qui les emploient et qui pourront considérer, souvent à tort, que cette disponibilité en pointillé est signe d’une implication et d’une efficacité plus limitées », relève Stéphane Astruc, directeur du réseau Finaxim, réseau national d’experts en temps partagé sur les fonctions RH, Finance, Informatique, Marketing Digital, et Achats.

Et d’ajouter : « Le travail par mission est un soutien à ceux qui souhaitent préserver ces plages de temps non professionnel, et notamment les femmes. En effet les entreprises utilisatrices ne sont comptables que des journées d’intervention planifiées dans leurs locaux, le reste de l’emploi du temps appartenant totalement à l’intervenant ».

Pour la gente féminine, cette formule peut donc être un moyen de renforcement de leur positionnement professionnel. « Dans le travail à temps partagé, ou le management de transition, la décision de recourir à l’expertise d’un professionnel échappe aux logiques de carrière interne aux entreprises », souligne Emmanuel de Prémont, président de Finaxim. « Les femmes et les hommes intervenant en mission se retrouvent en égalité de chances et de rémunération, s’ils disposent de la disponibilité requise par la mission et des compétences pour la réaliser ».

… témoignages à la clé

De plus en plus de cadres financiers optent pour cette formule. « Après une première expérience professionnelle dans de grands groupes en tant que salarié et au sein de PME, j’ai opté pour le travail a temps partage sous statut indépendant », témoigne David Bibard, 40 ans contrôleur de gestion a temps partagé depuis 2010. « Ce nouveau mode d’organisation de travail m’a permis de mieux gagner ma vie et d’avoir du temps pour mieux gérer ma vie de famille, étant père de deux enfants ».

Il reconnaît que le statut d’indépendant nécessite, pour trouver des clients, d’avoir une démarche de réseau très active, car selon lui, « 95% des affaires arrivent par le réseau que l’on se construit soi-même ». Et d’ajouter : « Pour exercer ce métier en statut d’indépendant il faut avoir une âme entrepreneuriale et avoir une première expérience professionnelle en tant que salarié ». Pas question donc de rester dans sa coquille…

« Cette organisation de travail me permet aujourd’hui de repartir ma semaine en trois : le professionnel sur la base de 3/4 jours par semaine, le familial et amical et l’associatif sur la base chacun d’un jour par semaine », témoigne pour sa part Marie Hélène Marot, DAF à temps partagé depuis 2011 et qui a ainsi eu le temps de créer le groupe féminin au sein de l’association DFCG pour faire évoluer le rôle de la femme de la finance dans les entreprises.

Selon elle, les atouts de la formule sont indéniables. Sur les fonctions finance, ils permettent un meilleur rééquilibrage des responsabilités et des rémunérations entre hommes et femmes. « On ne remarque jamais de réticence a faire entrer un DAF a temps partagé femme en entreprise versus en mode salarié », explique-t-elle. « Les femmes ont des qualités particulières pour réussir en temps partage : leur intérêt pour le jeu collectif et leur aptitude a mener plusieurs vies de front ». Avis aux amatrices…

Le management de transition, testé et approuvé !

Delville a réalisé avec la junior-entreprise de l’Essec une enquête professionnelle sur le management de transition et dont les résultats « montrent encore une fois l’importance grandissante du management de transition au sein des entreprises, avec un niveau de satisfaction toujours aussi élevé », commente Anthony Baron, co-fondateur de Delville Management.

Dans cette enquête une plus grande part des répondants a eu recours à un manager de transition (43% contre 35% en 2015). Ces même clients ont, également, fait appel aux managers de transition plus souvent : 21% y ont eu recours 2 à 3 fois, contre seulement 16% l’an dernier. Et parmi les secteurs qui renouvellent le plus leur expérience (2 à 3 fois), on trouve la banque-assurance. Pour les répondants, les directions financières tiennent toujours la part la plus importante avec 37% des missions proposées. Certes, la plupart des missions sont courtes et durent moins de 12 mois, mais côté salaire, rien à redire : pour un directeur administratif et financier, la rémunération la plus couramment pratiquée (29% des répondants) est comprise entre 900 et 1.199 euros/jour.

Signe de la vitalité du secteur, les cabinets spécialisés en management de transition recrutent en ce moment à tour de bras, notamment des professionnels issus du conseil en stratégie. C’est le cas par exemple de EIM, leader européen du secteur fondé en 1989 par Egon Zehnder et dont les 10 Partners du bureau de Paris traitent une nouvelle mission tous les deux jours. Dans ce contexte, guère étonnant que EIM ait annoncé ce mois-ci le renforcement de ses équipes avec l’arrivée en tant qu’associés de Florent Chapus (ex-Boston Consulting Group) et de Thierry Fournier (ex-Arthur Andersen et Bain & Company).

Télétravail : pas dans la culture managériale

Selon une étude publiée cette semaine par le think tank économiste libéral Fondation Concorde, près de 25 % des actifs français seraient éligibles au télétravail, soit près de 6,7 millions de travailleurs. Toujours selon cette étude, le télétravailleur moyen est âgé d’environ 42 ans, majoritairement urbain et titulaire d’un diplôme minimum Bac + 3. Pour des raisons assez évidentes (secret bancaire, confidentialité des informations, nécessité de travailler en équipe…), les métiers de la banque d’investissement ne permettent généralement pas de travailler à distance, à quelques exceptions près, comme la recherche actions.

Pourtant, des marges de progression sont possibles notamment par rapport à d’autres pays où cette forme de travail à distance est bien plus développée. C’est notamment le cas des pays anglo-saxons et scandinaves où l’on compte entre 20 et 35% de télétravailleurs, contre 2% en France. Deux rasions expliquent pourquoi le télétravail est très peu développé dans l’Hexagone : il ne s’inscrit pas (encore) dans la culture managériale, et la réglementation inhérente est trop rigide et pas assez incitative.

Ne reste là aussi plus qu’à convaincre votre hiérarchie des avantages (nombreux) du télétravail… Pour vous y aider, voici selon France Stratégie les avantages pour l’employeur et l’employé :

  • Baisse de 5,5 jours par an d’arrêts maladies
  • Augmentation du temps de travail de 2,5%
  • Augmentation de la productivité de 22%
  • Augmentation du temps de sommeil de 45 min par journée télétravaillée
  • Temps moyen gagné en moyenne par jour télétravaillé : 37 min
  • 96% de satisfaction des 2 parties prenantes


Crédits photo : Kelvin Murray / gettyimages

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« Les projets blockchains sont de plus en plus développés et la recherche de développeurs est de plus en plus grande »

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Le financier que vous êtes doit-il passer une certification Blockchain ? Et si oui, quels critères retenir pour choisir une formation ? Rencontre avec l’organisme de formation sur la technologie blockchain Eureka Certification qui s’adresse à un large vivier de professionnels : développeurs, DSI, entrepreneurs, financiers, assureurs, ingénieurs.

Eureka Certification a été créé en 2014 par Edwige Morency, ingénieur spécialisé dans les systèmes, réseaux et télécommunications et Alexandre David, expert en nouvelles technologies et spécialiste de la blockchain, qui a bien voulu répondre à nos questions…

Comment vous est venue l’idée de lancer une formation sur la Blockchain ?

Nous avons constaté un manque de pédagogie sur les technologies des Protocoles de Registres Distribués qui utilisent des structures de données chaînées appelées « blockchains ». Nous avons souhaité faciliter l’accès à l’éducation de ces technologies, la compréhension des concepts de décentralisation et des théories des jeux. Pour ce faire, nous avons mis en place, à travers notre organisme, des certifications pour les candidats qui passent nos formations.

Nous souhaitons répondre à la demande des employeurs qui cherchent des candidats compétents et qualifiés sur le marché pour développer des projets « blockchains ». Nous avons développé des partenariats avec des écoles d’ingénieurs telles que l’ECE ou l’ESGI et avec des acteurs internationaux, influents de la sphère tech telles que Andreas Antonopoulos, Peter Todd, Gavin Wood, et William Mougayar.

Quelles sont les certifications que vous proposez ? A quel public s’adressent-elles ?

Eureka Certification propose un catalogue de formations variées. Nous proposons des formations pour tous les profils (DRH, Juriste, Avocat, Directeur des systèmes d’information, Directeur Informatique, Développeurs, Ingénieurs, Managers, Directeur de l’innovation, Investisseurs, Traders) avec des spécialités Business par exemple pour aider les investisseurs à comprendre les différents marchés et levées de fond.

Dans le catalogue, on retrouve également une formation Juridique qui regroupe les différentes jurisprudences indispensables pour accompagner les équipes de développement à anticiper les problèmes de réglementation, mais aussi une formation plus technique pour comprendre Bitcoin, Ethereum et les DLT. Enfin, l’organisme permet aussi, à travers une formation Trading de 3 jours dispensée par des traders de crypto-monnaies, de se former à la gestion d’actifs numériques.

Justement, quel est l’impact de la technologie Blockchain sur les métiers de la finance ?

Aujourd’hui, il y a très peu d’impact de la technologie « blockchain » sur les métiers de la finance. Les grandes entreprises sont plutôt vouées à devenir des fournisseurs d’accès à la « blockchain ». On aura de plus en plus besoin de tiers pour «  franchir le gouffre » (en anglais : « crossing the chasm »), c’est à dire aller au delà des early-adopters pour atteindre le mainstream. Les Protocoles de Registres Distribués peuvent faire peur à priori, mais ceux-ci restent centralisés en périphérie. Vous stockez des bitcoins ? Alors vous êtes un acteur centralisé.

En quoi une certification blockchain peut-elle constituer un effet de levier sur une carrière en finance ?

L’objectif d’une certification est d’évaluer et de valider des acquis pour attribuer des compétences aux candidats et les légitimer sur le marché. Les projets « blockchains » sont de plus en plus développés et la recherche de développeurs est de plus en plus grande. Avec la certification, les employeurs se sentent plus en confiance lorsqu’ils recrutent des candidats pour développer des projets « blockchain » qui reposent sur une importante quantité d’argent.

Les formations autour de la blockchain ont tendance à se multiplier. Quels sont les critères de choix à retenir ?

Le premier critère pour bien choisir sa formation est de se renseigner sur les profils des formateurs, notamment sur leurs spécialités et expériences respectives. Le second critère important à prendre en compte concerne les événements organisés par l’organisme de formation. En effet, il est important de connaître leur portée, quelle soit nationale ou internationale. Très souvent, les formateurs internationaux sont des experts et des pédagogues, mais ils sont également des parties prenantes influentes issus de secteurs innovants, ce qui est très important dans le choix d’une formation.


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