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Les 5 arguments permettant à un profil tech’ de convaincre son employeur des bienfaits du télétravail

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Alors que le Président Emmanuel Macron a modifié en profondeur le Code du Travail en France, la flexibilité gagne du terrain en libéralisant les normes économiques sur le marché du travail. En témoigne le nombre de travailleurs qui se tournent vers le statut de freelance. Selon le cabinet de conseil McKinsey, ils sont 13 millions de français à préférer leur indépendance plutôt que le traditionnel CDI.

Le télétravail ou travail en « remote » est particulièrement apprécié par ces actifs qui préfèrent être libres de choisir (et varier) leur lieu de travail. Chez soi ou dans un espace de coworking, de jour comme de nuit, l’important c’est l’autonomie. Côté entreprise, le « remote » fait encore peur mais c’est aussi parce qu’il demeure assez méconnu en France. Pourtant, cette tendance est avant tout avantageuse pour un employeur, et cela fait déjà plusieurs années que nos voisins d’Outre-Atlantique récoltent les fruits de la « gig economy ».

La start-up française Comet connaît bien le phénomène. En septembre 2016, ses quatre cofondateurs ont créé une plateforme en ligne qui connecte instantanément les meilleurs freelances tech et big data aux entreprises désireuses de travailler avec des experts sur ces problématiques. La start-up vous livre 5 avantages pour un employeur à travailler en « remote » avec des freelances.

1. Ouvrir son périmètre de recherche à des talents inaccessibles auparavant

De la start-up au grand groupe, toute entreprise a besoin des meilleurs talents aux profils techniques et data pour se développer et innover. Mais comment faire lorsque l’on ne dispose pas des compétences techniques en interne ou à proximité ? Faire appel à un large vivier d’experts spécialisés dans des secteurs pointus (nouvelles technologies, intelligence artificielle, big data) sans tenir compte de leur position géographique permet de répondre à ce problème. Car aujourd’hui, recruter un ingénieur ou un développeur pour travailler dans ses bureaux à plein temps peut s’avérer coûteux, chronophage et limité en termes de choix – d’autant plus lorsque les besoins sont urgents et/ou ponctuels.

En outre, ces profils déjà très demandés préfèrent maintenant se tourner vers le statut de freelance, notamment pour pouvoir travailler en « remote ». En effet, le télétravail leur permet de travailler d’où ils souhaitent sur des projets qui leur tiennent à cœur. Pour une entreprise, accepter le « remote » revient à ouvrir son périmètre de recherche à des talents inaccessibles auparavant. En supprimant la frontière géographique, ces organisations se donnent la chance d’accéder aux experts idéaux pour leur projet.

2. Faire le choix du management au résultat plutôt qu’au temps passé

Ne vous êtes-vous jamais dit que vous étiez plus productif à certains moments de la journée ? Les freelances en « remote » ont compris cela mieux que quiconque. Certains préfèrent commencer tôt le matin, faire une pause d’une heure dans l’après-midi pour faire du sport, ou encore travailler la nuit. Après tout, il existe mille et une façons de travailler et chacun adopte la méthode qui lui convient le mieux. Cette attitude est à mille lieues du salarié qui « fait ses heures » au détriment du repos et de l’épanouissement personnel, tous deux vecteurs d’efficacité au travail.

Le freelance en « remote » n’est ni paresseux ni capricieux : au contraire, c’est un travailleur qui sait optimiser son planning et jongler entre ses différents projets (professionnels et personnels). Pour une entreprise, accepter le télétravail pour ses collaborateurs revient à passer d’un système de contrôle à un management du résultat.

3. Collaborer avec des travailleurs responsables et productifs

Malgré la bonne humeur de ses collègues, l’open space n’est pas toujours l’endroit où un individu travaille le mieux. Si les entreprises font beaucoup d’efforts en créant des espaces de travail plus agréables, cela ne suffit pas toujours. Grâce au choix du télétravail, un développeur sait qu’il ne sera pas interrompu entre deux lignes de code par un collègue au mauvais moment. Même lorsqu’il travaille depuis chez lui, un freelance est moins exposé aux distractions que dans un bureau – contrairement aux idées reçues. Tout comme il sait gérer son temps, un freelance sait exactement dans quel environnement celui-ci travaille le plus efficacement.

Dans leur bestseller Remote, les fondateurs visionnaires de Basecamp, société leader dans la gestion de projets, mettent l’accent sur la dualité nécessaire au bon déroulement de toute activité avec d’une part, le regroupement en équipe dédié à la réflexion et la création ; et d’autre part, une démarche de retrait pour l’exécution. Férus de méthodes agiles et d’outils de collaboration comme Slack ou Trello, les freelances en « remote » excellent aussi bien dans la communication au sein d’une équipe (malgré la distance) que dans la rapidité d’exécution grâce au choix de leur cadre de travail

4. Optimiser son budget grâce à de nombreuses économies

Avec un taux journalier moyen de 600€, le revenu d’un expert tech en freelance se situe bien au delà d’un salaire moyen. Mais le travail en « remote » est surtout une source d’économies conséquentes pour un employeur. Tout d’abord, celui-ci n’a aucun matériel ni surface (pensez au prix du m² à Paris) à mettre à disposition du freelance, qui assume ses charges lui-même. Un développeur qui travaille depuis Toulouse n’aura pas les mêmes exigences financières que s’il devait déménager à Paris, grâce à un coût de la vie plus abordable.

De plus, les freelances attachés au télétravail sont sensibles au geste de l’employeur qui l’accepte, dans la mesure où cela ne vient pas bouleverser leurs habitudes (déménagement, transports, etc). En contrepartie, cela peut résulter en un effort sur le tarif de la prestation : une situation où tout le monde est gagnant.

5. Tester des innovations de procédés pour révolutionner le management en interne

Lorsqu’un employeur n’accepte pas le télétravail en interne, c’est avant tout parce qu’il a des doutes sur son efficacité. Pourtant, les indépendants en « remote » ont beaucoup à apprendre aux grands groupes en termes d’organisation et de gestion de projet. Collaborer avec  des freelances à distance permet alors à une entreprise de tester le « remote ». Or, la prise de conscience de l’efficacité du télétravail peut être une première étape avant son implémentation progressive et encadrée au sein du groupe.

Travailler avec des freelances en « remote » est un véritable laboratoire d’innovations managériales pour rendre ses salariés plus heureux et donc plus productifs. Une source d’inspiration plus que souhaitable pour les grands groupes pour qui l’innovation n’a jamais été aussi cruciale. Et si l’alternative des freelances en « remote » était leur meilleure arme face à la menace que représente la disruption dans l’ensemble des secteurs de l’économie ?

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Crédits photo : Westend61 / gettyimages

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TÉMOIGNAGE : « Les profils techno dans les banques sont paresseux, ils devraient être payés moins, pas plus »

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Je n’ai pas choisi le bon job. En tant que sales trader dans une banque, on me rabâche continuellement que mes compétences sont en train de disparaître. Plus personne ne veut qu’un humain analyse les marchés. Tout le monde veut des technologues et autres ‘ingénieurs’ pouvant écrire du code pour faire le travail à ma place. Ces mêmes ingénieurs aiment se plaindre de ne pas être assez payés. « Comment se fait-il que les gens du front office soient toujours mieux payés que les ingénieurs ? », s’interroge l’un d’eux. Peut-être parce que nous travaillons beaucoup plus dur que vous ?

Je travaille beaucoup : 12 heures par jour. Je suis au bureau à 6h30 pour établir ce qui s’est passé en Asie pendant la nuit et pour me préparer pour la journée. Quand les marchés ferment à 16h30, je reste pour parler aux clients et passer en revue ce qui s’est passé. Ce n’est pas un travail de neuf à cinq. De même, je travaille vite. Dans mon job, les choses sont faites avec la notion d’urgence. Je ne suis pas fier d’être pressé tout le temps, mais c’est inhérent au travail dans une salle des marchés. Les marchés se déplacent rapidement.

Dans l’équipe techno, je constate une approche diamétralement opposée. Nos technologistes arrivent deux heures plus tard que moi et repartent au moins une demi-heure plus tôt. Leurs journées se déroulent sur un rythme tranquille avec beaucoup de surf sur Internet. Ils sont toujours «occupés», mais il y a beaucoup de gens qui ne font rien. C’est comme s’ils avaient un concept de temps différent : celui où les choses sont très lentes.

La chose la plus surprenante est que la banque semble abonder dans leur sens. Alors que nous sommes amenés à travailler plus vite pour justifier notre présence, l’équipe technique peut porter des sweats à capuche et réserver des billets pour des festivals de musique pendant le temps de travail La direction les traite comme des enfants : chez J.P. Morgan, ils peuvent même dessiner sur les meubles !

Le pire, cependant, c’est qu’ils se sentent supérieurs. Si vous travaillez dans la technologie, vous êtes cool. Si vous travaillez dans le trading, vous ne l’êtes pas. Beaucoup de ces gens semblent se considérer comme surqualifiés pour les emplois qu’ils occupent ici. Soit c’est cela, soit ils n’aiment pas travailler car je vois peu de signes d’autodiscipline ou d’enthousiasme.

Donc, non – ne les payons pas plus. Payons-les moins et ne les récompensons que pour leurs résultats. C’est comme ça dans le trading depuis des lustres. S’ils n’aiment pas leur job, rien de les empêche de postuler dans des boîtes comme Google ou Palantir qui de toute façon ne les embaucheront probablement pas. Et s’ils aiment leur job, ils peuvent travailler plus dur et plus longtemps qu’ils ne le font. Peut-être devront-ils eux aussi se lever vers 6h30 ? Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’ils pourront commencer à parler d’égalité salariale.

Cyril Lebrun est un pseudonyme

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Cette plateforme de messagerie cryptée prisée par les traders qui recrute en France…

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Ce n’est pas un hasard si la plateforme de collaboration cryptée Symphony basée à Palo Alto dans la Silicon Valley a fait le choix de la France pour son nouveau centre de recherche et développement basé à Sophia Antipolis. « C’est un pays qui forme des ingénieurs très talentueux et qui sait fabriquer des champions internationaux », rappelle son fondateur David Gurlé, ingénieur français ancien cadre chez Skype, Reuters et Microsoft qui a fait carrière aux Etats-Unis.

Un retour aux sources en quelque sorte pour cet originaire de Cannes. Sophia Antipolis a été choisie parmi une pré-sélection de quinze sites en raison de la compétitivité de son écosystème. A terme, David Gurlé compte dédier des ressources supplémentaires à ce centre et y recruter une centaine d’ingénieurs, ainsi que développer son équipe commerciale à Paris amenée à terme à intervenir sur l’ensemble du marché européen.

Sur son site carières, la plate-forme propose actuellement 5 postes en ingénierie à Sophia Antipolis et 2 postes support-vente à Paris. Sur l’ensemble de l’année 2018, une trentaine de développeurs informatiques devraient être recrutés, sachant q’un ingénieur en France coûte 100 000 euros contre 250 000 dollars dans la Silicon Valley. Ces recrutements viendront ainsi gonfler les effectifs mondiaux qui s’élèvent à près de 250 personnes.

Une technologie connue des traders

Déjà implantée à Palo Alto, New York, Hong Kong, Singapour, Tokyo, Stockholm et Londres, Symphony compte plus de 303. 000 utilisateurs, essentiellement des professionnels de la finance, secteur dans lequel la confidentialité des échanges s’avère clé. Méconnue du grand public, cette messagerie instantanée sécurisée est populaire dans les salles de marché où elle rivalise avec les terminaux Bloomberg.

A sa création en 2014, une quinzaine de grandes banques d’investissement (dont Goldman Sachs, son premier actionnaire) ont investi dans l’entreprise. En mai dernier, Symphony a effectué une troisième levée de fonds de 63 millions de dollars, atteignant un total de 234 millions de dollars levés.

La technologie utilisée repose sur le cloud et protège les données de ses utilisateurs en utilisant un cryptage de bout en bout ainsi que des clés propriétaires à chacun d’eux. Le développement de ces services est également adossé à un écosystème d’applications développé par les divers partenaires de Symphony et ouvert aux contributions extérieures.

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Credit photo : Pearl Partner

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Les ex-professionnels marchés émergents de chez BNP Paribas très courtisés, y compris chez Goldman Sachs…

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Vous avez travaillé dans l’équipe marchés émergents (EM) de BNP Paribas ? Alors sachez que votre profil est courtisé ou en passe de l’être, notamment par des banques comme Goldman Sachs qui s’intéressent de près à vos compétences. Il faut dire que les ex-traders de BNP Paribas sont à l’origine de gros bénéfices – ou de grosses pertes – notoires liés à la tourmente économique en Turquie.

Tolga Kirbay, credit trader EM chez Barclays occupant le rang de director est supposé avoir fait face à des pertes de 19 M$ sur un placement turc la semaine dernière. À l’inverse, Niru Raveendran, responsable des opérations de crédit chez Deutsche Bank pour la zone Europe centrale et orientale, Moyen-Orient et Afrique (CEEMEA), aurait engrangé environ 12 M$ la semaine dernière sur une transaction similaire.

Les deux hommes travaillaient auparavant pour… BNP Paribas. En avril dernier, Kirbay a quitté la banque française au bout de six ans et a rejoint Barclays peu après. Raveendran a fait ses premières armes chez J.P. Morgan pendant dix ans, avant de passer deux ans chez BNP jusqu’en février 2015, puis de créer son propre fonds. Il a rejoint Deutsche en octobre 2017, ce qui semble être aujourd’hui une bénédiction pour la banque allemande.

L’équipe de macro trading de BNP est généralement considérée comme l’une des plus robustes, se classant l’an dernier au quatrième rang mondial, selon Coalition. Cependant, la performance en trading de BNP n’a pas été la meilleure au deuxième trimestre et la banque française a perdu du personnel clé dans ses activités EM. Ainsi, Mary Egundebi, l’un des principaux vendeurs des marchés émergents à Londres, est partie pour Standard Chartered en juillet, tandis que Simon Birch, ancien responsable fixed income CEEMEA, a rejoint Highbridge Capital Management en février.

Au milieu du drame que constituent les départs en série chez BNP, un autre ancien membre de l’équipe est arrivé discrètement chez Goldman Sachs. Nous avions indiqué en juin qu’un certain Ivan Levchenko était parti chez Goldman. A présent, il semble que l’ex-responsable de la distribution CEEMEA chez BNP ait atterri chez la banque américaine en tant que directeur exécutif, juste à temps pour la prochaine étape de la crise turque. Levchenko a passé neuf ans chez BNP. Alors qu’il traavaille dans les ventes plutôt que dans le trading, Goldman n’espère pas qu’il réitère l’exploit de Raveendran chez Deutsche Bank, mais la moitié de cette somme serait la bienvenue…

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Pourquoi essayer de surpasser les autres stagiaires en banque d’investissement est une perte de temps…

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Les stages d’été des banques d’investissement sont incroyablement compétitifs pour y entrer, et il y a tellement de jeunes talents de haut niveau qui s’y côtoient que la tension se produit inévitablement. Certains pensent que la meilleure tactique est de considérer leurs pairs comme des concurrents pour des postes à plein temps et passent le plus clair de leur temps à élaborer un plan pour surpasser d’autres stagiaires et impressionner ainsi leur employeur potentiel.

Mais je vais simplement vous rappeler ceci : les stagiaires sont vos amis, ou du moins il n’y a pas de raison pour laquelle la plupart ne devraient pas l’être. A moins d’être dans une boutique qui emploie 15 stagiaires et qui n’a que 5 places à leur proposer, vous n’avez aucune raison de vous inquiéter de ce que font les autres autour de vous. Voici trois raisons pour lesquelles être trop compétitif avec vos collègues stagiaires n’est pas la bonne façon de procéder :

1. Ne soyez pas obsédé par le nombre de postes à pourvoir

Les banques d’investissement ont des stagiaires qu’elles gardent généralement 10 semaines afin d’examiner les recrues potentielles. C’est aussi un bon moment pour investir dans la formation et établir des relations avec les futurs employés.

Leur but est la rétention. Si une banque pouvait proposer des offres à 100% de ses stagiaires et que tous étaient acceptés, ils seraient extrêmement heureux. Sauf que le stage leur permet d’éliminer tous ceux qui, selon la banque, ne constituent pas un bon choix, en termes d’éthique de travail ou de culture.

Beaucoup de stagiaires pensent qu’ils doivent être meilleurs que tout le monde ou éliminer les autres pour se faire embaucher. Ce n’est pas le cas. Un bon travailleur qui a un fort potentiel culturel et fonctionne bien en équipe est ce que les banques recherchent chez un analyst.

Les banques aiment aussi proposer des offres aux stagiaires avec l’espoir qu’ils les acceptent. Elles n’hésitent pas à leur communiquer les taux d’acceptation de l’offre afin qu’ils se fassent une idée sur la façon dont leur banque est perçue par les nouveaux candidats. Cela réduit également leur temps et leur investissement dans la recherche de nouveaux candidats. Si elles embauchent des stagiaires solides, les banques n’ont pas besoin d’aller recruter de nouveaux analysts à plein temps. Beaucoup de banques essaient de faire autant de recrutement de juniors à temps plein que possible.

2. Votre travail parle de lui-même

Certains stagiaires s’intéressent beaucoup à ce que font les stagiaires d’autres groupes au lieu de penser à leur propre travail. Vous pouvez être consterné d’entendre un stagiaire qui dit être allé à un tas de réunions pendant que vous avez passé tout votre temps à élaborer des pitch books.

Un stagiaire qui travaille sur une transaction avec quatre équipes différentes pendant que son homologue passe le plus clair de son temps à élaborer des pitchbooks n’a pas plus de chances de décrocher une offre. À la fin, les deux peuvent obtenir des offres, car peu importe la façon dont ils ont travaillé l’un par rapport à l’autre. Ce qui importe est à quel point ils fonctionnent avec leurs équipes respectives sur chaque tâche confiée.

3. La compétition est malsaine

Beaucoup de stagiaires pensent que la concurrence les motive à réussir. Cela peut se vérifier dans de nombreux cas, mais en tant que stagiaire en banque, si vous voulez rivaliser avec n’importe qui, alors ce devrait être vous-même. Plus vous vous concentrerez sur ce que fait l’autre stagiaire, plus cela sera préjudiciable à votre propre travail. Quiconque fait semblant de travailler finira par se faire surprendre par un membre de l’équipe.

Si vos collègues stagiaires travaillent sur quelque chose et apprennent une nouvelle compétence dont vous considérez qu’elle pourrait vous être utile, demandez-leur de vous l’apprendre. Vous pouvez vous faire des ennemis mais seuls vos amis vous aideront à améliorer votre travail. Il y aura des moments où vous pourriez avoir besoin de quelqu’un pour vous aider à accéder à un fichier ou à imprimer des livres, et c’est à ce moment-là que vos amis en interne seront d’excellents atouts.

Certains stagiaires sont de vraies pipelettes qui dénigrent les stagiaires faisant mal leur travail. La plupart des analysts à temps plein considèrent de façon très négative les commères internes. Personne n’aime quelqu’un avec une mauvaise attitude qui se réjouit de la faiblesse d’autrui. Les banquiers veulent embaucher des gens avec qui ils peuvent s’asseoir à côté 80 heures par semaine. Plutôt que des personnalités hyper-compétitives, ils préféreront ceux qui font toujours du bon travail et travaillent bien en tant que coéquipiers.

Anish Patel est un ancien analyst en banque d’investissement chez BMO Capital Markets et consultant en développement corporate chez Madison Wells Media. Il a créé Valuation University, une ressource pour les étudiants de premier cycle intéressés par la banque d’investissement et qui fournit des conseils sur le développement de carrière, des idées sur la vie au desk et des guides de modélisation et d’évaluation financière. Anish Patel est par ailleurs le fondateur de Tinto Amorio, une start-up spécialisée dans les cocktails à base de vin mousseux.


Photo credit: cherezoff/GettyImages

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Brexit : quand Francfort s’inquiète de l’importance croissante de Paris…

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Dans la perspective du Brexit, nombreuses sont les sociétés financières qui déplacent des emplois de Londres vers le continent européen. Toutefois, l’Allemagne est confrontée à des revers dans la course à ces emplois, selon une enquête de Bloomberg auprès de représentants de l’industrie financière à Francfort.

Surtout, Paris a récemment émergé comme l’un des principaux concurrents de la capitale économique allemande. Ce qui pourrait être un inconvénient pour Francfort, notamment en termes de retombées financières, de l’aveu d’Hubertus Väth, directeur général du groupe de pression Frankfurt Main Finance (FMF), cité cet été dans les colonnes du Handelsblatt.

Et de parler de « grave revers » concernant par exemple le déménagement de l’Autorité bancaire européenne (EBA) de Londres vers Paris. Et ce n’est sans doute là qu’un début : l’organisme de promotion de la place financière parisienne Paris Europlace estime que 10.000 emplois seront transférés de Londres à Paris et que 30.000 emplois supplémentaires pourraient être créés en conséquence indirecte.

Francfort n’a pas dit son dernier mot

Mais les observateurs sont toujours optimistes quant au fait que Francfort puisse également profiter du Brexit. Hubertus Väth prévoit ainsi que sur une période de cinq ans, 10. 000 emplois seront créés dans la région de Francfort. La prévision de la Landesbank Hessen-Thüringen (Helaba) est similaire. Elle prévoit au moins 8.000 nouveaux emplois sur une période de plusieurs années.

Les chiffres d’Oliver Wagner, directeur général de l’Association des banques étrangères en Allemagne, sont légèrement inférieurs. Il estime qu’au cours des deux prochaines années, 20 sociétés financières apporteront une partie de leurs activités à Francfort. Ensemble, elles relogeraient entre 3.000 et 5.000 nouveaux emplois, soit une moyenne de 150 à 200 par institution financière.

Comme en témoignent une douzaine d’annonces postées par Barclays sur son site carrière, Francfort attire des emplois dans le trading qui n’est pourtant pas son domaine de prédilection.

L’un des domaines où Francfort entend tirer son épingle du jeu est la compensation. Eurex Clearing, la chambre de compensation de la Bourse de Francfort, souhaite ainsi rivaliser avec la chambre britannique LCH qui domine actuellement très largement le marché. D’ores et déjà, Deutsche Bank effectue désormais la moitié de sa compensation de dérivés en euro depuis Francfort.

Mais ce transfert ne s’est pas traduit par des emplois, en tout cas pour l’instant. « C’est toujours la même personne basée à Londres qui réalise la compensation de la transaction. Nous avons juste recours à une autre chambre de compensation », a ainsi déclaré au Financial Times Stefan Hoopsle, responsable de la trésorerie et des clients institutionnels de Deutsche Bank. Comme quoi transfert ne rime pas toujours avec création d’emplois.

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Credit photo : Wavebreakmedia Ltd / gettyimages

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Voici les cinq thématiques financières qui cartonnent en 2018

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Comme chaque année, l’Institut Europlace de Finance, fondation reconnue d’utilité publique depuis 2005 et qui a pour ambition de mettre en oeuvre et d’accélérer les synergies entre la recherche/formation en matière d’économie et de finance, et les professionnels de la Place financière, lance un appel à projets de recherche dont les inscriptions seront closes le 31 octobre 2018.

« La Fondation en partenariat avec le Laboratoire d’Excellence (LABEX) Louis Bachelier, se propose de financer 15 projets de recherche, qui bénéficieront pour chacun d’un financement de 10.000 € », précise Elyès Jouini, directeur scientifique de l’Institut Europlace de Finance. A noter que les projets devront impliquer au moins un chercheur affilié à une institution académique française. Les projets impliquant plusieurs équipes, et notamment ceux présentant une réelle dimension européenne, seront étudiés avec un intérêt tout particulier.

En faisant acte de candidature, les porteurs de projet, s’engagent s’ils sont sélectionnés, à développer leur projet en lien (rencontres, échanges avec les équipes) avec un ou plusieurs acteurs de la place financière de Paris. Le cas échéant, les réponses à l’appel à projets pourront faire état de liens déjà existants et susceptibles d’être renforcés dans le cadre du dit projet.

Au delà des chercheurs en finance, cet appel à projet qui s’adresse à l’ensemble de la communauté académique concernée sans aucune restriction en termes de disciplines académiques, est surtout l’occasion pour les professionnels de la finance en poste ou en recherche d’emploi de se faire une idée précise des thématiques considérées d’intérêt majeur dans le contexte actuel. Les voici…

DIGITAL 

• Validation des modèles dans un contexte digital
• Utilisation/impact des données alternatives
• Méthodes d’IA et données alternatives
• Finance et sécurité informatique (risque cyber)
• Gains d’efficience liés au digital dans les métiers du financement
• Nouveaux modes de financement (Crowd funding, ICO) vs financement bancaire / de marché

REGULATION ET EVALUATION 

• Validation, documentation et robustesse des modèles (notamment dans un contexte digital)
• Justification des dires d’experts et modélisation des provisions
• Construction de scénarii économiques
• Évaluation/mesure d’impact des réformes réglementaires et prudentielles (Bâle3, S2, MIFID, PRIIPS… )

MODELISATION 

• Rôle de l’information, déclenchement des corrections, des chocs de volatilité
• Cascades et impact des ventes forcées suite à un choc (illiquidité, transferts et rachats dynamiques)
• Gestion obligataire
• ALM, liquidité, CAPM…
• Abondance de liquidités et impact sur l’économie réelle
• Épargne des ménages, financement des retraites et innovation en matière d’allocation stratégique pour les investisseurs de long terme

EXTRA-FINANCIER

• Climate & Green Finance (risques et financement)
• Critères extra-financiers, innovation et création de valeur
• Mesures d’impact, quelle méthodologie ?
• Financement du développement durable

IMMOBILIER ET INFRASTRUCTURES

• Infrastructures et territoires
• Politique monétaire et prime de risque en immobilier
• Illiquidité et immobilier
• Moments d’ordre élevés et quantification des risques extrêmes
• Finance comportementale appliquée à l’immobilier
• Diversification géographique vs diversification entre classes d’actifs immobiliers

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Crédits photo : NicoElNino / gettyimages

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Machine Learning et Fintech s’invitent au nouveau programme de préparation du CFA 2019

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Le CFA Institute a dévoilé ce mardi le nouveau programme de préparation au CFA pour les candidats qui se présenteront aux examens de juin et décembre 2019. S’appuyant sur un solide processus d’analyse des pratiques qui reflète l’évolution de la profession d’analyste financier, CFA Institute actualise régulièrement ses programmes afin de doter les candidats des compétences et des connaissances nécessaires pour réussir dans un secteur en constante évolution.

Comme nous l’avions annoncé en mai dernier, la fintech et le machine learning figurent parmi les nouveaux sujets traités. « L’intégration des nouvelles connaissances dans nos programmes sur des sujets émergents tels que la fintech et le machine learning garantit que nos candidats sont parfaitement préparés, non seulement à travailler dans ce secteur, mais également à le faire évoluer », souligne Stephen M. Horan, CFA, CIPM, directeur général de la division Credentialing au CFA Institute.

La fintech dans les niveaux I et II

« Il est difficile d’actualiser un programme de près de 9.000 pages et nous prenons cette tâche très au sérieux pour préparer la prochaine génération d’analystes financiers aux exigences des marchés financiers mondiaux », poursuit Stephen M. Horan. Pour assurer son intégrité et sa pertinence, l’association s’appuie sur les conseils de professionnels de l’investissement, de professeurs d’université et d’organismes de réglementation du monde entier qui contribuent à identifier et hiérarchiser les aspects du programme CFA à ajouter, supprimer ou réviser.

L’actualisation du programme CFA 2019 comprend 10 nouvelles sessions, ainsi que des révisions et des améliorations majeures de 18 sessions existantes. Principale nouveauté : la fintech entre dans les niveaux I et II du programme de préparation au CFA, qui examinent l’éventail des technologies et applications financières utilisées pour la gestion d’actifs, le nouveau contenu sur le machine learning et les questions d’éthique dans cet environnement de travail.

Pour rappel, les candidats étudient environ 1.000 heures en moyenne pour maîtriser ce programme de près de 9.000 pages. Ils peuvent accéder au programme de préparation au CFA 2019 sous la forme d’un e-book ou d’une version imprimée, ainsi qu’à d’autres outils via le Learning Ecosystem (programme d’apprentissage en ligne). Pour en savoir plus sur le processus d’analyse des pratiques et les ressources d’apprentissage, rendez-vous sur CFA Program Curriculum.

Entraînez-vous !

Voici pour terminer quelques questions d’entrainement (en anglais) posées par le CFA. Auriez-vous su y répondre ?

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Credit photo : gettyimages

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Connaissez-vous les nouveaux métiers de la fintech, de la blockchain et de la cybersécurité ?

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Face à la transformation digitale, le monde du travail mute et s’adapte. Il en résulte la création de nouvelles professions en adéquation avec les nouvelles technologies. EdFab, le nouveau lieu de Cap Digital consacré aux innovations dans le domaine de la formation, l’éducation et la transformation des métiers vient de mettre en ligne sur sa chaine Youtube les interventions de son dernier meetup consacré aux nouveaux métiers de la blockchain, de la fintech et de la cybersécurité.

« L’idée est de donner la parole à des individus qui exercent ou connaissent des métiers en transformation, émergent ou complètement nouveaux », explique Benjamin Gans, directeur d’EdFab du pôle Cap Digital. Si les professions telles que trader bitcoin/éthereum, architecte de registre distribué ou expert cryptographie & sécurité vous sont inconnues, alors vous feriez bien de jeter un coup d’oeil sur les témoignages suivants…

Digital Trust Appraiser

Architecte Open API

Hacker éthique

Certificateur de données clients

Computational linguist

Data Scientist Privacy & Blockchain

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Banque, assurance et comptabilité parmi les secteurs les plus menacés par l’IA

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Certains métiers semblent plus menacés que les autres par l’intelligence artificielle et l’automatisation. Parmi les professions qui devraient avoir complètement disparu à l’horizon 2050 figurent les comptables, employés de banque ou d’assurance. Tel est l’inquiétant constat d’une l’étude intitulée L’Impact de la révolution digitale sur l’emploi et publiée ce mardi par l’Institut Sapiens.

Pour établir ce classement, le think tank libéral spécialisé dans les problématiques liées aux nouvelles technologies s’est appuyé sur des données de la Dares – le service des études statistiques du ministère du Travail – regroupant les effectifs des emplois classés par familles professionnelles sur trente ans. Résultat : la profession d’employé de banque, dont les effectifs ont fondu de 40 % entre 1986 et 2016, pourrait disparaître totalement à l’horizon 2050, soit quelques années avant les comptables – dont la date d’extinction prévue est en 2056.

Extinction prochaine et rapide

A terme, les employés de banque et d’assurance sont donc les plus menacés. Le secteur ne compte plus que 253 000 employés, contre 323 000 en 1986. Il risque de n’en compter plus aucun d’ici 2038 à 2051, soit une véritable extinction prochaine et rapide d’un métier qui embauchait encore près de 2% de la population active il y a 30 ans.

« Le secteur de la banque connaît un fort bouleversement sous l’effet du numérique », explique Erwann Tison, directeur des études de l’Institut Sapiens. « Le développement des Fintech disrupte un secteur qui était jusque-là relativement protégé ».

Les effectifs assimilés au métier d’employés de la banque et des assurances (principalement les agents de guichets, téléconseillers, employés de services techniques et commerciaux) ont ainsi connu une perte de 39% entre 1986 et 2016, alors que la population active a progressé de 21% sur la période. La plus forte baisse concerne la période 2010-2016 avec une chute de 22% des effectifs qui correspond à l’émergence des technologies financières mais aussi de la digitalisation de la plupart des services bancaires.

Des comptables en sursis

Les employés de la comptabilité ne sont guère mieux lotis. Depuis 2004, les effectifs ont diminué de près de 23% pour atteindre 300.000 actifs, ce qui s’explique par le développement de logiciels destinés à la comptabilité. La tendance est depuis quelques années à l’externalisation du métier de comptable, où celui-ci est partagé entre plusieurs entreprises afin de mieux en réduire le coût.

La seconde vague de diminution aura comme origine la technologie, où des logiciels intelligents dédiés pourront ainsi effectuer les tâches comptables sans intervention humaine. Et il n’y a pas que les “petites mains” à être concernées. Certains s’interrogent par exemple sur le devenir du métier d’expert-comptable.

« La période d’extinction que nous avons estimé relève d’un constat terrible pour cette profession : les jeunes étant actuellement en formation de comptable ne pourront exercer ce métier toute leur vie, et seront obligés de se réorienter et donc suivre une nouvelle formation au cours de leur carrière », relève Erwann Tison.

Se former à de nouveaux métiers

Néanmoins, il existe selon nous une condition indispensable pour permettre aux actifs ayant perdu leur emploi d’en trouver un nouveau, c’est la possibilité de se former tout au long de sa vie par la formation professionnelle. Ne sachant pas avec certi­tude ni la nature des métiers qui embaucheront demain, ni les compétences qui seront alors recherchées, il faut dans ce cas permettre aux actifs d’accéder à une palette large de nouvelles compétences leurs permettant de devenir « employables », peut-on lire dans l’étude.

A ce titre, le développement de formations courtes, professionnalisantes et qualifiantes, axées sur l’apprentissage des soft skills (qui sont les capacités à s’exprimer en public, à travailler en groupe, à mener un projet à terme, à analyser et résoudre un problème donné) et des humanités permettront aux actifs de devenir employable en étant com­plémentaire là où l’IA et la machine ne seront pas présents.

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Credit photo : peshkov / gettyimages

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L’été propice aux réorganisations dans les banques d’investissement françaises

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Plusieurs grands établissements financiers profitent de la période estivale pour remanier leurs états-majors. Ce qui se traduit généralement par un jeu de chaises musicales mais également parfois par des créations de postes en interne. Surtout, ces mouvements indiquent quelles sont les activités considérées comme stratégiques et donc susceptibles de recruter.

Lors d’un entretien d’embauche, le simple fait de mentionner les noms de celles et ceux qui tirent les manettes de la division pour laquelle vous voulez travailler démontrera à vos interlocuteurs que vous êtes au fait des dernières évolutions de l’organigramme de direction, et permettra de vous distinguer des autres candidats qui ont postulé eux aussi pour le poste.

SGCIB : nominations au sein du groupe FIG

Fin juillet, Société Générale Corporate & Investment Banking a annoncé plusieurs nominations au sein de l’équipe Relations Clients et Banque d’Investissement dédiée aux institutions financières qui regroupe à la fois une équipe de banquiers conseils en charge de la relation clients et des experts dédiés en financement d’acquisition, ECM et M&A.

Stefan Goetz est ainsi nommé Responsable Corporate Finance, en charge depuis Londres des activités M&A, ECM et financement d’acquisition. Ce titulaire d’un MBA en finance (Université de Columbia), d’un Doctorat en loi internationale (université de Bâle) et diplômé du programme Advanced Management (Harvard) a commencé sa carrière chez Credit Suisse dans l’équipe en charge des institutions financières, avant de devenir responsable de la stratégie corporate et M&A puis responsable M&A pour les banques et les assurances en Europe.

Grégoire Audibert est nommé Responsable adjoint Corporate Finance pour le Groupe Institutions Financières. Basé à Paris, il est également Responsable Marchés de Capitaux Actions pour les institutions financières. Ce diplômé de l’EM Lyon a commencé sa carrière chez Arthur Andersen puis a occupé des postes à la Direction Financière d’AXA et au sein des activités DCM de Dresdner Kleinwort Wasserstein avant de rejoindre SocGen en 2007 dans l’équipe de structuration de capital hybride avant d’évoluer en ECM pour les institutions financières.

Thierry Bastos est nommé Banquier Conseil, en charge depuis Zurich de la relation globale auprès d’un portefeuille de clients institutions financières et entreprises suisses. Ce diplômé de l’ESCP Europe a rejoint SocGen en 1998 au sein de l’Inspection Générale avant de co-diriger, à partir de 2005, le département en tant qu’Inspecteur Principal. Il était depuis 2016 responsable ECM et Structure de Capital au sein du Groupe Institutions Financières qu’il co-dirigeait depuis 2012. Auparavant, il était Directeur Mondial adjoint du Financement Stratégique et d’Acquisitions pour les institutions financières.

CACIB : réorganisation au sein de la DG

Mi-juillet, le Conseil d’administration de Crédit Agricole CIB a validé la demande de son directeur général Jean-Yves Hocher de faire valoir ses droits à la retraite d’ici la fin de l’année et a nommé pour lui succéder Jacques Ripoll, un ex-banquier de Santander. Ont également été validées les nominations de deux nouveaux directeurs généraux adjoints. Enfin, une nouvelle répartition de la supervision des métiers et fonctions support au sein de la direction générale a été mise en place.

Responsable des risques et du contrôle permanent depuis 2016, Jean-François Balaÿ, 53 ans, devient directeur général adjoint et supervise les financements structurés, le pôle distribution et optimisation de la dette, la direction des actifs dépréciés, le commerce international et la banque commerciale. Responsable mondiale des marchés chez Crédit Agricole CIB depuis 2015, Isabelle Girolami, 54 ans, devient directeur général adjoint, poste à partir duquel elle supervisera les activités de marchés de capitaux et de dérivés actions et le coverage des institutions financières.

Directeur général délégué  en charge de la supervision des fonctions support depuis 2016, François Marion, 60 ans, conserve la supervision des fonctions support. Directeur général délégué, Régis Monfront, 61 ans, conserve la supervision du coverage clients, du réseau international, de la direction des Régions de France, ainsi que des activités de la banque d’investissement. Directrice adjointe du coverage et du réseau international en mars 2015 puis responsable de Global Coverage Organisation depuis septembre 2017, Alexandra Boleslawski, 56 ans, devient responsable des risques et du contrôle permanent

Natixis : des femmes à des postes clés

Au tout début de l’été, Véronique Sani a été nommée directrice des Opérations et des Systèmes d’Information de Natixis, membre du Comité de direction générale. Elle prendra ses fonctions le 18 septembre 2018. Cette diplômée HEC Paris a débuté sa carrière en 1994 à la Banque Indosuez au sein de l’Inspection Générale, avant d’être nommée Chargée de clientèle Grandes entreprises. Elle a rejoint la Société Générale en 2002 comme responsable des middle offices au sein des Dérivés actions, avant de devenir responsable mondiale des opérations sur OTC et Dérivés actions. En 2012, elle est nommée Managing Director des Opérations chez SGCIB à New York, puis CEO de Société Générale Global Solutions Centre en Inde en juin 2015.

Depuis le 6 août, Natixis a une nouvelle directrice financière : Nathalie Bricker. Diplômée de Skema, titulaire d’une MSTCF de l’IAE de Nice et du DESCF, elle débute sa carrière en 1991 chez KPMG. En 1995, elle rejoint la Caisse des Dépôts et Consignations puis entre chez CDC IXIS en 2000. Elle devient directrice des normes et systèmes comptables de Natixis en 2005 et directrice comptable en 2007. En 2013, elle devient directrice Comptabilité et Ratios au sein de Natixis, elle entre au Comité exécutif de Natixis en juin 2016.

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TÉMOIGNAGE : « MiFID II m’a sauvé d’une vie de soirées arrosées… »

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Dieu soit loué pour MiFID II. Les nouvelles régulations peuvent causer des problèmes à certains vendeurs ne parvenant plus à persuader les clients potentiels de décrocher le téléphone par peur d’être accusés, mais elles procurent aussi un avantage de taille : le cycle infernal du divertissement client est en train de disparaître.

MiFID II préconise des règles strictes sur les incitations clients tandis que l’Autorité de “bonne conduite” financière britannique (FCA) a émis des recommandations sur les divertissements n’améliorant pas directement la qualité du service client. Deux mesures qui, combinées entre elles, rendent le divertissement client moins important que jadis.

Cependant, la vraie nouveauté est la recommandation de MiFID II selon laquelle les transactions doivent être exécutées de la manière la plus efficace possible. Il n’est plus possible de faire du business avec un courtier simplement parce qu’il vous a diverti la veille. Il n’est donc plus nécessaire pour des courtiers comme moi de malmener leur foie en buvant avec des clients jusqu’à 3 heures du matin.

C’est une bonne chose. Le divertissement client peut être à la fois avilissant et épuisant. La retenue n’est pas souvent de mise : j’ai connu des traders en chef qui confiaient des affaires à des courtiers qui se blessaient et se retrouvaient dans une ambulance. C’est ni plus ni moins de la connivence, à un niveau excessif.

Qui plus est, c’est mauvais pour votre santé. Dans mon job, la soirée typique avec les clients débute dans un restaurant de steakhouse, de sushi ou de cuisine moléculaire et termine dans un bar ou un club de la City ou de Mayfair. Les nuits sont longues et l’apport calorique est énorme. Comment rester en bonne santé en mangeant et buvant aux aurores avant de vous asseoir à votre bureau pendant 10 heures à partir de 6h30 ?

Certaines fois je ne suis pas rentré chez moi. Quand vous êtes en retard et que vous devez être ponctuel, il ne sert à rien de retourner dans la banlieue éloignée de Londres. J’ai dormi au travail plutôt que de perdre des heures précieuses dans un taxi : si vous vous réveillez à 5h30 du matin, vous pouvez aller à la salle de gym et prendre une douche avant que tout le monde arrive. Ce n’est pas idéal, mais c’est toujours mieux que de ne pas dormir et de ne pas faire d’exercice.

Merci à MiFID II, tout cela est désormais révolu. Je voudrais féliciter les régulateurs pour avoir sauvé ma santé et pour m’avoir rendu mes soirées – et par la même occasion ma famille.

Bruno Beauvais est le pseudonyme d’un courtier qui travaille à Londres

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Expert en Brexit : UN nouveau métier pour les professionnels de la banque et du conseil ?

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Les établissements financiers ont bien compris l’intérêt du Brexit et tentent de se positionner en conséquence, notamment vis-à-vis de leurs clients corporates dont certains, qui ont des intérêts avec le Royaume-Uni, sont avides de conseils. Parallèlement aux banques, les Big Four se sont eux aussi lancés sur ce segment. Dans l’Hexagone, Deloitte France a choisi de mettre en ligne un site online dédié au Brexit où interviennent de nombreux consultants venus d’horizons différents.

Nous avons décidé de poser quelques questions à l’un d’entre eux, à savoir Jean-Marc Liduena, Associé Monitor Deloitte, responsable des secteurs Consumer & Industrial Products de Deloitte France, afin de savoir si Expert en Brexit était LE nouveau métier des professionnels de la banque et du conseil…

Depuis quand exactement conseillez-vous vos clients sur le Brexit ?

« Deloitte a monté une “task force” Brexit en amont du référendum anglais, avec des représentants de tous nos métiers (consulting, audit, risk management, fiscal…), en France, en Grande-Bretagne et dans la majorité des pays européens. Ceci afin d’être prêts à répondre aux interrogations de nos clients dès le lendemain matin de la décision du Brexit.

Nous les conseillons donc depuis le premier jour, cette task force recensant de façon très précise l’ensemble des requêtes de nos clients, directement adressées à nos Associés, ou bien via notre site online dédié au Brexit.

Quelles sont les thématiques les plus concernées ?

Nous pouvons synthétiser et grouper les demandes de nos clients en 4 thématiques :

A-  L’explication des modalités de sortie de l’UE, le processus, les étapes, le calendrier etc. aux deux niveaux européen et national.

B- L’impact économique, financier, juridique, social, fiscal pour tel ou tel secteur : les acteurs de la finance, de l’industrie, du tourisme, de la distribution entre autres nous consultent activement.

C- L’identification des risques liés au Brexit (réglementaires, fiscaux, sociaux etc.) mais aussi des opportunités engendrées à court et à long terme. La relocalisation potentielle d’un siège social ou d’une usine est un exemple concret qui présente à la fois des risques majeurs et des opportunités massives.

D- La modélisation de différents scénarios stratégiques pour l’entreprise en fonction des événements attendus, pour maximiser les gains potentiels et pour minimiser les risques : c’est cela que les clients attendent le plus de Deloitte devant la complexité et l’incertitude liées au Brexit. Pour cela, nous proposons aux clients une offre “clé en main” de scenario-planning et de war-gaming appelée Brexit Lab, qui se déroule en une journée au sein d’un laboratoire dédié à l’innovation stratégique et collaborative “Greenhouse”.

Combien de temps les conseils liés au Brexit vous prennent-ils dans votre travail ?

Tous nos clients ayant une exposition internationale en Europe sont concernés et nous posent la question de l’impact du Brexit sur leur secteur et sur leur entreprise. C’est donc une préoccupation constante.

Cet impact n’aura pas lieu à très court terme, mais il convient de bien l’anticiper : c’est pourquoi une portion de notre temps est dédiée à cette réflexion stratégique. Notre task force est très impliquée dans la rédaction de points de vue, dans la modélisation d’impacts sectoriels, et dans la collaboration avec nos clients.

Ce matin encore un fonds d’investissement anglais nous sollicitait pour une étude sectorielle.

Comment devient-on expert en Brexit ?

Il n’existe pas d’experts Brexit, puisque cet événement politique est une première mondiale très récente. On sait qu’il faut à un artisan environ 15.000 heures de travail pour devenir un véritable expert reconnu dans son domaine… Aucun consultant dans le monde n’est encore un “expert Brexit” et nul ne pourrait y prétendre.

En revanche, chez Deloitte nous avons mis en place une équipe Brexit multi-fonctionnelle, regroupant toutes les expertises nécessaires à la maîtrise des risques et à la réflexion stratégique et opérationnelle. Cette équipe applique son savoir-faire à la problématique nouvelle du Brexit.

Cette pro-activité nous permet d’être en avance de phase sur nos clients, et à leur apporter d’ores et déjà les éléments pertinents pour leurs décisions à prendre face au Brexit, à court et à moyen terme. C’est ce que nos clients apprécient par dessus tout ».

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Crédits : Leontura / gettyimages

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Voici 10 stagiaires d’été français ayant opté pour une banque américaine à Londres…

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Brexit ou pas, un certain nombre d’étudiants et de jeunes diplômés français ont fait le choix d’effectuer leur summer internship au Royaume-Uni, et plus précisément dans une grande banque américaine. Tous sans exception peuvent se targuer d’avoir suivi un solide parcours universitaire dans une prestigieuse business school et/ou école d’ingénieurs, voire d’un double cursus.

Tous également ont multiplié les stages à l’international (dans les domaines de la finance mais pas seulement, ce qui traduit une certaine ouverture d’esprit), pratiquent souvent un sport intense (l’aviron par exemple), maîtrisent parfois une “langue rare” (ex : le chinois) et s’investissent dans la vie associative de leur école et dans le bénévolat.

Autant de compétences que vous devriez développer et ajouter sur votre CV si vous aussi souhaitez un jour travailler pour une grande banque américaine à la City de Londres et pourquoi pas à Paris étant donné que certaines d’entre elles ont prévu d’y renforcer leurs effectifs ces prochains mois…

Goldman Sachs

Alban Capitant est Strat Intern chez Goldman Sachs à Londres depuis le mois de mai. Il a précédemment été stagiaire en structuration dérivés actions chez Natixis à Londres (2016) et chez BNP Paribas CIB (2015). En seconde année du Master of Science de l’Université Pierre et Marie Curie (spécialité probabilités et finance, ex-DEA El Karoui), il est par ailleurs diplômé d’un Master en Management, Économie et Marchés Financiers à l’ESCP Europe où il s’est impliqué dans la vie associative (trésorier / project manager du challenge junior consulting, vice-président de l’association d’improvisation théâtrale).

Louis Jeannerod effectue depuis avril un stage trading exoctic chez Goldman Sachs à Londres. L’an dernier, il a effectué un stage de recherche dans le département de mathématiques appliquées (“Financial Mathematics”) de l’Imperial College London. Passionné d’aviron, cet étudiant est en Master de Probabilités et Finance de l’Université Pierre et Marie Curie et Polytechnique Fort d’une formation d’élève officier de l’armée de terre dans les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, il a été adjoint à un chef de section pour diriger des formations de soldats durant 4 mois. Il a également été compagnon aux Scouts et Guides de France où il a participé à un projet humanitaire au Bénin pour venir en aide à des orphelins.

David Wern est actuellement stagiaire juridique chez Goldman Sachs au Royaume-Uni comme il l’avait été l’an dernier à la même époque pour une période de trois mois. Précédemment, ce titulaire d’un Master en en Management chez HEC Paris et d’un Bachelor in business law à l’Université de Lorraine a effectué d’autres stages chez Allen & Overy (2016) et PwC Luxembourg (2015).

Morgan Stanley

Simon Appert est stagiaire en M&A chez Morgan Stanley à Cambridge depuis janvier 2018. Titulaire d’un Bachelor en sciences et mathématiques (Panthéon Sorbonne) et d’un Bachelor en sciences économiques et sociales (Sciences Po Paris), il a également passé un an à la Columbia University à New York puis d’intégrer l’Université de Cambridge où après avoir décroché un Mphil in Economics il a été admis à poursuivre un PhD. Précédemment il a notamment été stagiaire dans la division Advisory / ECM chez HSBC Global Banking and Markets à Paris (2017), stagiaire M&A chez Fredericks Michael & Co. (2017), assistant de recherche pour Jean-Charles Bricongne, économiste à la Banque de France (2014-2015) et stagiaire produits structurés chez UBS à Paris (2014).

Après avoir obtenu son diplôme universitaire de technologie en Génie Électrique et Informatique Industrielle, Alexandre Proy, étudiant en 3e année de cycle ingénieur à l’ENSIMAG, est depuis mars 2018 en stage de fin d’études dans l’équipe technologie de Morgan Stanley à Londres. L’an dernier, il a effectué un stage d’assistant ingénieur chez United Technologies Research Center à Cork en Irlande Ce passionné de nouvelles technologies, de systèmes embarqués et de sports, tout particulièrement l’aviron qu’il pratique maintenant en compétition depuis 8 ans, n’a pas hésité à déménager à Turin où il a fait un semestre d’échange à Politecnico di Torino avant de rejoindre Morgan Stanley à Londres.

Saphina Siming Zhuge est depuis janvier 2018 stagiaire off-cycle dans le département Leveraged Finance de Morgan Stanley à Londres. Titulaire d’un Bachelor en affaires internationales à la Warwick Business School et d’un Master analyste financière à la London Business School, elle a effectué plusieurs stages notamment dans l’analyse credit chez China Minsheng Banking Corp (2013), analyse sales coverage chez Rothschild Asset Management (2015), analyse recherche high yield fixed income à La Française (2016) et dans le département leveraged finance & financial sponsors chez HSBC à Londres (2017).

J.P. Morgan

Étudiante à l’université Paris Dauphine en Bachelor Finance, Amélie Louzier effectue depuis le mois de juin son stage d’été chez JP Morgan à Londres où elle a pour mission de préparer des rapports externes, rassembler des données internes et externes, établir un budget ou des prévisions financières. Présidente de la junior entreprise Dauphine Junior London Consulting, elle a l’an dernier enchaîné les expériences professionnelles avec un stage découverte en banque d’investissement chez FreshLook Investment Banking à Londres, un autre chez Schroders à Londres et un stage dans la division services financiers de Michael Page UK.

Mathieu Servio est stagiaire off cycle en recherche quantitative chez JP Morgan Chase & Co à Londres. Titulaire d’un Master of Science (Msc) Arts et Métiers ParisTech, d’un Msc Mechanical Engineering à l’Imperial College London et d’un Msc en finance quantitative ( ex-DEA El Karoui) à Polytechnique, il a multiplié les expériences professionnelles en étant analyste quantitatif chez Rolls-Royce à Londres (2013-2014), analyste quantitatif risques de credit chez Deloitte à Paris (2014-2015). Durant son parcours universitaire, il s’est investi dans la vie associative et le bénévolat (Imperial College Finance Society, volunteer math teacher à l’Ensam).

Citi

Dans le cadre de la préparation de son double Master Management & Corporate Finance à l’Edhec Business School, Pierre Lagarde est depuis janvier 20018 stagiaire off cycle dans la division EMEA Energy & Natural Resources – Corporate Finance de l’activité corporate & investment banking CIB de Citi à Londres. Précédemment, il a été stagiaire en syndication de prêts chez SGCIB à Paris (2017) et a été analyst marché chez Fine Art à Londres (2016) où il a développé un nouveau produit dérivé sur le marché de l’art conforme à la réglementation de la FCA. Côté bénévolat, il a été coordinateur en 2014-2015 de l’Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon).

Dans le cadre de son Master en finance (option corporate finance) à l’ESCP Europe, Hugo Lepage effectue depuis le mois de juin un stage dans la division FIG Corporate and Investment Banking chez Citi à Paris. Déjà titulaire d’un Master International Finance and Business à l’École Supérieure de Commerce Et de Management (ESCEM), il a précédemment travaillé comme analyst risque crédit chez CIC (2015-2017) et dans le contrôle financier chez Crédit Mutuel. Sa maîtrise du chinois des affaires l’a amené à multiplier les expériences en Chine où il a été business developper dans le secteur viticole. Pendant ses études, il s’est investi dans le bénévolat via le projet humanitaire Surfeurs d’eau douce.

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Les 10 conseils pour réussir sa rentrée au bureau

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Le retour de vacances fait toujours l’effet d’un coup de massue. D’abord vous allez revoir vos chers collègues bien-aimés. De surcroît, septembre marque la « rentrée », avec une pression forte pour remplir ses objectifs annuels et déjà anticiper le restant de l’année 2018. Au point que l’on se retrouve très vite noyé dans les dossiers, grignoté par la réunionite, et voilà les bénéfices de la pause estivale envolés en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Là c’est décidé, le burnout ne passera pas par vous ! Certes, mais à quoi servent les bonnes résolutions de rentrée si ce n’est pour être enterrées ? Eh bien non. Si cette fois-ci vous faisiez différemment, en faisant bien les choses pour vous (votre job, votre carrière) et pour les autres (votre équipe, vos clients, vos collègues, votre entourage) ?

1 – Surtout ne pas se plonger immédiatement dans l’action !

Il faut se laisser le temps de se remettre dans le bain, conseille Corinne Oremus, ancienne banquière, aujourd’hui directeur général délégué du cabinet parisien Vendôme Associés, spécialisé dans l’executive search et également en gestion de carrière et coaching de dirigeants. Plutôt que de foncer sur ses emails, mieux vaut commencer par se poser ces questions : « Qu’est ce qui va me redonner envie ? Qu’est ce que mon patron attend de moi ? Comment me remotiver sur les objectifs à atteindre d’ici la fin de l’année ? », énumère-t-elle. Avant de s’évaporer dans l’action, il faut consacrer un peu de temps –  ne serait-ce que 2 heures –  pour prendre de la distance et se concentrer sur votre feuille de route pour les 4 derniers mois de l’année ».

2 – Faire une « cartographie de l’essentiel » et dresser une « to do list »

Ce zoom arrière va permettre de se concentrer sur vos « livrables », qu’ils soient quantitatifs ou qualitatifs. Pourquoi ne pas dresser alors une sorte de « cartographie de l’essentiel » en identifiant parallèlement les freins et les blocages mais aussi les supports que l’on peut identifier en interne ou en externe pour vous aider à remplir vos objectifs, suggère Corinne Oremus.

De son côté Sylvie Petit, directeur associé de la practice Banque du cabinet Oasys Consultants, qui accompagne les transitions de carrières, rappelle l’importance de la formalisation des actions à ce stage. « Un sales pourra ainsi dresser une liste de ses prospects dans une optique de développement commercial et définir également impérativement une ou plusieurs actions, des objectifs de rendez-vous, des deadlines – le tout de manière structurée dans un tableau Excel par exemple », suggère-t-elle.

3 – Appliquer la loi de Pareto et fixer des objectifs ‘S.M.A.R.T’ !

Tout ce qui vient d’être dit n’est valable et utile qu’à condition de savoir gérer préalablement vos priorités. Depuis plusieurs années déjà, l’industrie financière n’est plus étrangère à l’industrialisation et au « lean management » qui accroit les exigences en termes de reporting notamment. Ou comment faire plus avec moins. Du coup, il est facile de perdre de vue l’essentiel et d’avoir le sentiment de n’avoir pas de prise sur les choses.

« À ce moment précis de l’année  alors que la pression des objectifs de fin d’année monte d’un cran, il faut plus que jamais arriver à faire la part entre l’important et l’urgent, insiste Corinne Oremus. Nous avons tous le sentiment d’avoir trop de choses à faire, mais l’on oublie trop souvent les enseignements du principe de Pareto ou la loi des 80/20, selon laquelle environ 80 % de vos résultats sont le produit de seulement 20 % de vos actions ! ».

De même, cette consultante rappelle l’intérêt de se fixer des objectifs ‘S.M.A.R.T’, acronyme pour spécifique, mesurable, acceptable, réaliste et temporellement défini, à défaut de quoi vos bonnes résolutions seront enterrées en un rien de temps.

4 – La « règle de trois » ou comment faire le point sur ses compétences

Vous avez fait le point sur ce que l’on attendait de vous dans votre poste actuel. « Il est aussi judicieux d’établir en rentrant de vacances sa propre feuille de route personnelle. Si vous souhaitez évoluer de poste en 2018, c’est maintenant qui faut poser les jalons en interne comme en externe », indique Corinne Oremus.

Cela vous oblige à réfléchir bien évidemment à votre projet professionnel, à vous demander où vous en êtes dans votre courbe d’expérience (sur une fin de cycle après 3 ou 4 ans dans un poste par exemple), si vous avez envie de changer d’employeur…. Avec ses conclusions en tête, Eric Beaudouin, président-fondateur du cabinet d’Oasys Consultants, conseille de dresser une liste de vos trois principales forces (qu’il s’agira d’entretenir et de valoriser) et vos trois principales faiblesses. « L’idée est d’identifier où est votre marge de progression et de décider des actions à mettre en œuvre en conséquence. Avez-vous besoin plutôt de conseils, de formation, de coaching, d’un bilan de compétences… ? », suggère le consultant, qui rappelle que le « désir d’apprendre » est le premier moteur des cadres dans leur poste et dans leur recherche d’un nouvel emploi.

5 – Organiser un déjeuner avec votre manager

Vous avez structuré votre réflexion et mis en place une feuille de route professionnelle et personnelle avec des actions concrètes. Parfait. Le risque à ce stade est que tout cela reste lettre morte faute d’impliquer les gens autour de vous, et en premier lieu votre n+1. Une étude d’eFinancialCareers montrait que 7 financiers français sur 10 estiment ne pas être reçus régulièrement en entretien individuel par leur management pour évoquer leur évolution de carrière. À vous de prendre le taureau par les cornes et de « demander à votre manager de le rencontrer – plutôt qu’un rendez-vous dans une salle de réunion, préférez un déjeuner informel pour lui demander comment lui voit les 12 prochains mois pour vous, pour l’équipe…», préconise Eric Beaudouin.

C’est le moment de lui soumettre vos réflexions. Qu’en pense-t-il ? Comment peut-il éventuellement vous aider ? « En plus d’évoquer les vrais sujets en tête-à-tête, et quelle que soit sa réaction à vos suggestions, votre démarche proactive ne peut que vous donner l’image d’un(e) professionnel(le) mature, autonome, avec l’envie d’aller de l’avant », insiste Corinne Oremus.

6 – Lister vos contacts réseaux et planifier des rendez-vous

Vous avez commencé à travailler sur votre « personal branding » auprès de votre management, ne vous arrêtez pas en si bon chemin ! Dresser une liste de vos contacts en interne et en externe. Et, comme pour votre feuille de route professionnelle, il faut ici vous fixer des objectifs de rendez-vous clairs et réalisables. N’oubliez pas la loi de Pareto et des indicateurs S.M.A.R.T, c’est tout aussi pertinent pour le réseautage. Un objectif de 5 rencontres en deux mois par exemple est un objectif raisonnable, d’après Corinne Oremus.

7 – N’oubliez pas les RH

Sylvie Petit rappelle que 60% des recrutements des cadres supérieurs et de direction au sein de grands groupes se réalisent en interne. Aussi, « renseignez-vous auprès des RH sur les outils et autres programmes mis en place pour favoriser la mobilité interne. Et pourquoi ne pas demander un rendez-vous pour échanger en direct et demander conseil sur les parcours à envisager ? », lance Sylvie Petit.

8 – Si vous saviez le pouvoir d’un bon profil LinkedIn… et d’un bon CV

Alors que vous avez pris du recul sur votre parcours professionnel et échangé avec votre management, vos RH et vos pairs, il serait dommage de ne pas utiliser toute cette matière pour mettre à jour votre CV. « Jusqu’à 5 ans, un CV a seulement besoin en principe d’être ‘rafraichi’ ou updaté. Au-delà, mieux vaut repartir de zéro », rappelle Mathilde de Saintignon chargée de conseiller les candidats dans la mise en œuvre de leur recherche d’emploi au sein du cabinet Oasys Consultants.

En parallèle, assurez-vous que votre profil LinkedIn est optimisé. Saviez-vous qu’ajouter une photo augmentait de 14 fois les chances que votre profil soit consulté, préciser votre industrie de 15 fois, ajouter vos « skills » de 13 fois, rejoindre des groupes/forums de 5 fois, etc. ?

9 – Rentrée studieuse aussi pour les managers

« Septembre est le moment le plus rude pour les managers avec le mois de janvier, à la différence qu’en rentrant de vacances d’été il y a en plus le sentiment d’urgence dû à la fin d’année approchant. Le défi est alors de créer une dynamique et de semer au plus tôt (septembre-octobre) pour récolter le fruit des efforts sur les deux derniers mois de l’année », explique Corinne Oremus. Cette ancienne banquière de chez HSBC connaît bien la tentation de tous les managers de repartir tête baissée dans les projets, sans prendre le temps d’embarquer correctement son équipe.

Le manager doit être capable de fixer ses priorités managériales, de plusieurs ordres, selon elle : 1 – régler les éventuels conflits ; 2 – réfléchir et organiser les montées en compétences des collaborateurs (confier un nouveau projet, élargir le périmètre d’expertises ou les responsabilités…), en portant une attention particulière aux meilleurs éléments qu’il s’agit de fidéliser ; 3 – Identifier les besoins complémentaires et anticiper mobilités, évolutions, recrutements…

10 – S’investir en dehors du travail, la clé d’un équilibre durable

Il n’y a pas que le travail dans la vie. Rentré(e) de congés, vos batteries sont rechargées jusqu’aux prochaines vacances, si tout va bien. Encore faut-il ne pas griller votre énergie trop vite, en la mettant uniquement au service de votre travail, de votre équipe, de vos clients… S’investir ailleurs, dans une activité qu’elle soit sportive, culturelle, associative ou pourquoi pas réaliser du « mentoring » – tout cela « permet d’enrichir ses émotions, contribue à un meilleur équilibre global, et permet de montrer la profondeur de sa personnalité », assure Corinne Oremus. Ce dernier point est essentiel pour les professionnels de la finance car – et c’est la chasseuse de têtes en finance qui parle –  « la personnalité est devenue le premier critère de différenciation dans une short list de candidats ».

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Crédits photo : John Lund / gettyimages

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Après 20 ans dans la finance, voici mon conseil aux jeunes banquiers qui veulent investir dans la crypto…

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En tant qu’analyst ou associate dans une banque d’investissement, avez-vous déjà acheté des crypto-actifs ? Peut-être devriez-vous déjà l’avoir fait, comme de nombreux jeunes traders et investisseurs. Cependant, en tant que managing director en banque avec une expérience de vingt ans au compteur, je voudrais vous rappeler ces paroles de Warren Buffet :

Règle numéro 1 : Ne perdez pas d’argent.

Règle numéro 2 : N’oubliez pas la règle numéro 1.

Pour être honnête, à chaque décennie, chaque génération a ses bulles et l’excitation qui va avec. À 22 ans, en 1999, les valeurs techno étaient en plein essor. Les actions montaient et descendaient de 5 à 10% par jour et vous pensiez que vous deviez en être. Je me souviens d’avoir ouvert un compte de trading Charles Schwab à 20 ans à l’université pour commencer à négocier des actions AOL et Yahoo. Cela a duré comme ça pendant un moment, avant de s’arrêter.

Quelques années plus tard, en 2006 et 2007, j’ai vu le même cycle. Le capitalisme crée de nouvelles idées, ces nouvelles idées créent une excitation et une «ruée vers l’or». Cela conduit à une hausse des prix. Cela conduit à un afflux de capitaux. C’est un cycle intemporel. Ce n’est pas le seul cependant. Il y a un autre cycle à Wall Street, celui de la peur et de la cupidité. Peur et cupidité. Souvenez-vous-en.

L’avantage de travailler dans la finance depuis près de deux décennies est que vous commencez à comprendre la nature humaine. Vous commencez à voir la façon dont les gens pensent, la façon dont ils se comportent. Certes, les technologies, les acronymes, les entreprises changent, mais le comportement humain reste le même et c’est la beauté des marchés.

Mon conseil avant d’investir ou de faire du trading, que ce soit dans la crypto ou ailleurs, est donc d’étudier la nature humaine. Étudiez le comportement humain. Faites votre introspection : qu’est-ce qui vous fait investir dans la crypto ? Qu’est-ce qui vous a tellement excité ? Avez-vous peur de passer à côté de quelque chose ?

Si c’est le cas, restez vigilant. Ce que j’ai appris à propos de la peur de passer à côté de quelque chose, c’est que quoique vous fassiez, les marchés ne cessent de monter et descendre. Si vous trouvez quelque chose de vraiment attrayant actuellement, suivez-le, comprenez-le, et croyez-moi, vous aurez le temps de l’acheter plus tôt que vous ne pensez.

Les moments où j’ai vu des gens se désagréger financièrement, c’est quand ils ont pris des décisions basées sur l’envie et parce qu’ils voyaient d’autres personnes le faire. Oubliez combien d’argent les autres gagnent. ARRÊTEZ de penser rationnellement. PENSEZ honnêtement si la bonne chose à faire est maintenant. Ignorer le troupeau.

Si – après avoir fait ce travail, en utilisant votre meilleur jugement et en pensant de manière rationnelle – vous décidez toujours que vous voulez investir dans la crypto ou autre chose, alors allez-y.

Une astuce simple de Warren Buffet pour ralentir votre cerveau reptilien, peureux et cupide consiste simplement à noter vos décisions. Par exemple, j’achète du Bitcoin maintenant parce que … Je m’attends à ce que cela se produise, pour la raison suivante…. Je me tiendrai à telle chose si cela se produit, à telle autre si cela ne se produit pas. Bref, un plan de trading simple.

C’est ce que font les meilleurs traders et investisseurs. Plongez-vous dans leurs thèses d’investissement puis testez leurs prédictions par rapport à ce qui s’est réellement passé. C’est le meilleur conseil que je puisse vous donner.

WilowWallStreet est le pseudonyme d’un ancien managing director de Goldman Sachs, auteur du blog What I Learnt on Wall Street.

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Après les Millennials, les Perennials bienvenus dans le monde de la banque ?

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Les perennialsun terme apparu en 2016 – sont des personnes dont la vitalité n’est pas affectée par les années qui passent. Les perennials reprennent des études à la quarantaine et créent des entreprises à la soixantaine. Ils peuvent changer de régime alimentaire tels des adolescents et se lancent dans des road trips à l’âge où d’autres découvrent le plaisir des croisières.

Bref, les perennials se comportent à cinquante, soixante ou même soixante-dix ans de la même façon qu’ils le faisaient à trente. Telle est la description de cette génération d’un nouveau genre qu’en a récemment donné le cabinet de conseil et d’audit KPMG dans sa rubrique décryptage. Mais si en matière de marketing, les perennials sont peut-être appelés à prendre le relais des millennials ultra-connectés, qu’en est-il dans le secteur bancaire ?

L’expérience, un vrai atout

Le monde de la finance regorge d’exemples de septuagénaires – voire d’octogénaires ou nonagénaires – toujours en activité. En témoigne le retour chez Lazard de Felix Rohatyn qui, du haut de ses 90 ans et un demi-siècle passé dans la prestigieuse banque d’affaires, est depuis 2010 conseiller spécial du PDG Kenneth Jacobs, qui ne tarit pas d’éloges sur sa recrue : « Felix est une légende dans notre industrie et je suis honoré qu’il revienne dans une maison qu’il a contribué à créer ».

Dans le private banking, les recruteurs semblent être particulièrement friands de profils très seniors, ayant parfois dépassé l’âge légal de la retraite. Pour preuve, Dominique Benoit, directeur général de la banque Pictet en France, a fait le choix ces dernières années de recruter des seniors ayant souvent dépassé la soixantaine et qui travaillent comme agents exclusifs de la banque. « Dans ce métier, l’expérience est un vrai atout. », précise-t-il.

L’âge, principale discrimination

Pourtant, ces cas isolés ne sauraient cacher la triste réalité du marché de l’emploi en banque. « Ce sont ceux âgés de plus de 45 ans – et déjà classés dans la catégorie senior dans certaines banques – que l’on a le plus de mal à placer. Les recruteurs nous font comprendre qu’ils ne sont pas intéressés par ce type de profils », avoue sous couvert d’anonymat un chasseur de têtes en évoquant le sort malheureux de certains ‘vieux’ vendeurs sur les marchés et en gestion d’actifs restés sur la touche.

Il n’y a d’ailleurs pas qu’à l’embauche que l’âge pose problème. Ainsi, la direction des recherches sur le vieillissement de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a jadis publié une étude réalisée à partir d’entretiens menés auprès de salariés d’âge varié et de responsables RH d’une entreprise bancaire, qui pointe une gestion défaillante des carrières des seniors, notamment en termes de mobilité, de formation ou de promotion. C’est certain, les perennials ont dont encore du pain sur la planche avant de pourvoir détrôner les millenials dans le secteur bancaire.

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Credit photo : boggy22 / gettyimages

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Qui mieux qu’un spécialiste des marchés pour diriger le métier titres de SocGen ?

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Société générale a annoncé lundi soir dans un communiqué la nomination de David Abitbol comme prochain directeur du métier titres (services aux investisseurs) en remplacement de Bruno Priget qui a décidé de prendre sa retraite après plus de 38 ans de carrière au sein de la banque française dont 27 dans le service du métier de titres.

Bruno Prigent continuera de diriger Société Générale Securities Services (SGSS) jusqu’à fin 2018 et assurera, à compter de ce jour, une transition avec David Abitbol qui prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2019 et deviendra aussi, à cette occasion, membre du comité de direction de la Société générale. Basé à Paris, il sera rattaché à Séverin Cabannes, directeur général délégué en charge des activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs.

Un banquier maison expérimenté

Titulaire d’un Master Finance et Mathématiques de Paris Dauphine, David Abitbol a effectué toute sa carrière professionnelle chez SocGen. Il a d’abord rejoint la direction financière en 1992 en tant qu’actuaire, puis responsable d’études et des opérations de funding au sein du département ALM. Depuis mars 2014, il était depuis chief operating officer de la banque française pour la région Asie-Pacifique et chief executive du groupe à Hong-Kong.

« L’expérience internationale de David Abitbol, sa solide connaissance des marchés financiers et son expertise des opérations post-marché seront des atouts clés pour continuer à développer nos services titres », a indiqué Frédéric Oudéa, directeur général de Société Générale. Les professionnels des marchés sont donc les bienvenus dans le métier titres.

« Ils peuvent légitimement être attirés par ce métier où les besoins, sans être pléthoriques, sont, malgré la concentration du secteur, réguliers, du fait notamment d’un environnement en forte mutation tant au plan infrastructure, réglementaire, technique qu’activités », rappelle Chantal Deschamps, spécialiste des activités support des banques chez Vendôme & Associés.

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Credit photo : SocGen

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Ces petites sociétés de gestion qui recrutent chez les grands noms de l’asset management…

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Certains gérants n’hésitent pas à quitter de grands noms de la gestion d’actifs pour rejoindre de petites structures. Pour preuve, cet été, la société de gestion entrepreneuriale spécialiste de la gestion actions de conviction Mandarine Gestion, qui vient de fêter ses 10 ans d’existence, a ainsi débauché un gérant actions chez Axa et un gérant actions senior chez Allianz. « Le recrutement de gérants expérimentés vient renforcer notre expertise sur les grandes capitalisations européennes », a déclaré Marc Renaud, PDG de Mandarine Gestion.

Ces recrutements auprès des deux géants de l’assurance concernent des profils relativement expérimentés. Jugez plutôt : Adrien Dumas, 35 ans, possède plus de 10 ans d’expérience dans la gestion d’actifs et Thierry Le Clercq, 42 ans, plus de 15 ans d’expérience des marchés financiers. Tous deux prennent la responsabilité du fonds Mandarine Active et de la gestion du fonds Mandarine Opportunités en tant que gérant actions et gérant senior actions européennes.

De grands noms de l’AM sur le CV

Diplômé d’un Master en Science des Risques et Gestion d’actifs de l’Edhec, Adrien Dumas, a débuté sa carrière à Londres en 2006 en tant qu’analyste actions marchés émergents au sein de Société Générale Asset Management. Il a ensuite rejoint la Financière de l’Échiquier en 2007, où il a d’abord occupé le poste d’analyste avant d’être promu gérant actions. En 2016, il est recruté par Axa Investment Managers en qualité de gérant des fonds propres du groupe pour l’exposition actions européennes.

Titulaire d’un Troisième cycle en finance de l’Université Aix-Marseille et d’un Master en Finance de l’Université Paris-Dauphine, Thierry Le Clercq, a démarré sa carrière en 1999 chez Exane en tant qu’analyste financier actions françaises Small & Mid cap. En 2001, il rejoint Fideuram Wargny en qualité d’analyste spécialiste du secteur financier. Il est recruté en 2005 par Allianz Global Investors pour assurer le suivi des valeurs européennes, avant d’être promu gérant de portefeuille actions européennes en 2007.

Comme on peut le constater, les deux nouvelles recrues peuvent se targuer d’avoir travaillé pour de grands noms de la gestions d’actifs. Alors pourquoi dans ce cas rejoindre une structure comme Mandarine Gestion qui emploie 35 collaborateurs dont 10 gérants ? La réponse est peut-être à aller chercher auprès de certains qui avant eux ont déjà franchi le pas comme cet ex-analyste crédit de chez Oddo devenu gérant privé chez Sagara Financière qui emploie 6 personnes.

Small is beautiful

La possibilité de grimper plus rapidement dans la hiérarchie (avec le salaire et les responsabilités qui vont avec) peut sans conteste expliquer l’attrait exercé par les petites structures auprès de certains financiers. Ainsi, Jean Raoul-Duval a été nommé gérant privé et associé de Sagara Financières six mois seulement après avoir été embauché.

En outre, la varitété des missions que l’on peut y exercer peut finir par décider les plus récalcitrants au changement. Dans ses nouvelles fonctions chez Sagara Financière, Jean Raoul-Duval est désormais en charge du développement de la structure au sein de la gestion privée, de la gestion de portefeuilles de clientèle privée et du suivi clients (patrimonial, fiscal,…). Bref, pas vraiment de quoi s’ennuyer !

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Credit photo : Tsezer / gettyimages

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Encore un financier d’entreprise qui rejoint une société fintech…

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La plateforme de financement participatif Happy Capital a annoncé ce mercredi la nomination d’Antoine Dubas, 40 ans, en tant que directeur du développement associé. Celui-ci, qui avait rejoint la société fintech début mai, se voit donc confirmé dans ses fonctions.

« Au-delà de son enthousiasme naturel, Antoine va nous apporter son œil neuf, son expertise de la Finance d’Entreprise et son appétence pour les nouvelles technologies, bases de notre future diversification », commente Philippe Gaborieau, fondateur d’Happy Capital dont le siège se trouve à Bordeaux et qui emploie une demi-douzaine de personnes.

Ancien élève de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et diplômé du Programme Grande Ecole de HEC en Finance d’Entreprise, Antoine Dubas a débuté comme Consultant au sein de Capgemini Consulting Financial Services puis a rejoint le Groupe Casino au Contrôle de Gestion. En 2009, il rejoint la filiale de Groupe Casino, Banque Casino, pour prendre la responsabilité du Plan Stratégique.

En 2011, il participe à l’expansion du Groupe Bernard Magrez au sein duquel il a développé l’activité de vente directe des vins hors place de Bordeaux en France et à l’étranger, l’activité des caves de Paris et Pessac et son Institut Culturel. En 2015, il participe en tant que DAF Adjoint à l’introduction en Bourse de Immersion, société qui œuvre dans le secteur de la réalité virtuelle et augmentée, au second marché.

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Profils financiers bienvenus

Ce n’est pas un hasard si les fintechs sont friandes de profils de financiers d’entreprise expérimentés. Happy Capital est en effet très active dans le secteur du financement des PME. Depuis sa création en 2013, elle a levé plus de 7 millions d’euros et accompagné une vingtaine de sociétés. Qui mieux donc qu’un financier d’entreprise pour assurer son développement ?

C’est pourquoi de plus en plus de fintechs cherchent à étoffer leurs équipes en recrutant un directeur financier expérimenté. Professionnel financier avec plus de 11 ans d’expérience en audit interne, en financements bancaires et de marché, et en gestion de trésorerie, Emmanuel Perez-Duarte a ainsi été directeur financier d’Unilend entre 2014 et 2017.

Enfin, certains décident carrément de fonder leur propre société : après tout, pas moins de 73% des fondateurs de sociétés fintech ont une longue expérience dans les services financiers, rappelle une récente étude du cabinet de conseil en stratégie et management Exton Consulting. Il ne tient donc plus qu’à vous de franchir le pas…

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Credit photo : erhui1979 / gettyimages

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