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Quand le Brexit a pour effet de booster les salaires en finance…

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Dans un contexte de course aux talents, l’impact du Brexit sur les salaires des professionnels de la finance est bien réel. Reste encore à savoir quels sont les métiers impactés et dans quelles destinations.

Sur la base d’échange avec des recruteurs en finance, voici donc les profils des financiers qui pourraient bénéficier de l’effet Brexit sur leur prochaine fiche de paie….

Les expats français de la City

A l’approche du Brexit, grande est la tentation pour les expatriés français à Londres en général et les financiers français de la City en particulier de revenir au bercail. Signe des temps ? Le nombre de candidatures reçues pour des postes à pourvoir dans le fameux quartier d’affaires londonien ont fondu comme neige au soleil ces derniers mois.

Pas vraiment réjouissant d’autant plus que le phénomène n’est pas récent. Une récente analyse du nombre de candidatures envoyées pour les offres d’emplois à Londres publiées sur eFinancialCareers montre une chute de près de 40% en deux ans (entre le premier semestre 2016 et le premier semestre 2018) des CV en provenance de France.

Cela dit, les banques basées à Londres et qui emploient une armada d’analystes quantitatifs issus des grandes écoles françaises d’ingénieurs sont prêtes à augmenter les salaires et améliorer les avantages sociaux des employés pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre qui s’annonce et touchera tous les secteurs. D’après une étude menée en 2017 par Deloitte, 47% des employés non-britanniques qualifiés au Royaume Unis pensent à quitter le pays dans les cinq prochaines années.

Les employés des banques U.S. à Paris

De Bank of America Merrill Lynch à Citi en passant par Goldman Sachs ou Morgan Stanley, on ne compte plus le nombre de grandes banques américaines qui ont décidé faire de Paris leur principal hub de trading post-Brexit. A la clé, des transferts et des créations d’emplois dans la vente, le trading et les fonctions supports.

Encore faut-il pour chacune d’entre elles attirer les talents et se distinguer de la concurrence des autres banques. Plusieurs cabinets de chasse spécialisés en finance indiquent avoir été sollicités cet été par des établissements souhaitant relocaliser des équipes sur la place de Paris. « Point notable, certains établissements, à Paris, ont revu leur politique de rémunération à la hausse en conséquence », indique à ce sujet Denis Marcadet, président de Vendôme Associé.

« Concernant le Brexit, j’ai noté un bon regain de confiance dans le marché, mais il est encore tôt pour dire si cela va booster les salaires », précise pour sa part Olivier Coustaing, associé au sein du cabinet de chasse de têtes Alexander Hughes. « En revanche cela rebat les cartes et génère de nouvelles opportunités intéressantes. Plusieurs décideurs publics et privés m’ont confirmé qu’un hard Brexit se profilait, ce qui allait avantager les acteurs de l’Hexagone, en particulier les maisons étrangères ».

Les spécialistes des fonds au Luxembourg

Le Brexit a déclenché une véritable guerre des talents dans l’industrie luxembourgeoise des fonds d’investissement, rapportait récemment Paperjam. Depuis l’an dernier, d’importants gestionnaires de fonds, comme par exemple le britannique M&G Investments, sont occupés à développer des structures sur la Place grand-ducale pour contourner le Brexit. Résultat: une course à l’embauche qui fait grimper les salaires

Selon le site d’information Ignites Europe, cette chasse aux profils spécialisés a fait grimper les salaires de certaines fonctions de plus de 25%. Les postes les plus en vue concernent principalement les gestionnaires de risques et les fonctions de conformité. Kieron O’Connor, directeur chez KR Recruitment Luxembourg, explique que ce sont souvent ces fonctions de middle management qui sont le plus sollicitées. Et d’indiquer que les commissions de sociétés de recrutement ont augmenté en moyenne de 30%, soit de 13.500 euros à 18.000 euros par candidat. Qui dit mieux ?

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Credit photo : MarianVejcik / gettyimages

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Banque londonienne cherche candidats à Paris et Francfort pour emplois liés au Brexit…

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Au fur et à mesure que le Brexit se rapproche, les banques découvrent l’avantage que procure le fait de déplacer hors de Londres les jobs de vente et de trading, et s’offrent la possibilité de proposer des jobs partout où les meilleurs candidats se trouvent en Europe.

Standard Chartered constitue un exemple typique. La banque basée au Royaume-Uni, spécialisée dans les marchés émergents, a commencé à diffuser des annonces de postes de vendeurs fixed income susceptibles d’être basés à Paris ou à Francfort, en fonction de l’endroit où se trouve « le meilleur talent ».

Standard Chartered recherche ainsi un director of credit sales à Francfort ou à Paris et un director of macros sales dans l’une ou l’autre ville. Les candidats doivent parler respectivement allemand ou français. La banque britannique recherche également un responsable des ventes de crédit sur les marchés émergents qui sera à coup sûr basé à Francfort.

Standard Chartered n’a pas souhaité donner plus de détails sur ces offres d’emploi. Quoiqu’il en soit, les banques semblent accélérer leurs recrutements sur les marchés de front office dans l’Europe continentale en amont du Brexit, à l’image de Barclays qui a annoncé cette semaine le recrutement d’une douzaine de traders fixed income à Francfort.

En mars dernier, l’agence Reuters rapportait que Standard Chartered avait commencé à faire passer des entretiens pour 20 emplois à Francfort. Cependant, on a appris en début de mois que la banque devra peut-être attendre l’automne pour que son agence de Francfort obtienne une autorisation réglementaire en tant que filiale européenne.

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Bon à savoir : un candidat sur deux a réussi le niveau III de la certification CFA en 2018

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Le CFA Institute a annoncé cette semaine que 20.000 candidats avaient obtenu le niveau III de la certification CFA sur les 35.518 candidats ayant passé en juin l’examen final, soit un taux de réussite de l’ordre de 56%, supérieur à celui du niveau I (43 %) et du niveau II (45%) de cette année. Les lauréats du niveau III seront titulaires de la certification CFA à partir du début du mois d’octobre, une fois que leur expérience professionnelle et les autres conditions d’adhésion auront été validées.

Ils rejoindront plus de 154.000 titulaires qui dans le monde travaillent pour les plus grandes entreprises du secteur, comme JP Morgan Chase, UBS, RBC, Bank of America ML, HSBC, Wells Fargo, Morgan Stanley, Citigroup, BlackRock, Crédit Suisse ou State Street pour ne citer qu’elles. En France, les plus gros employeurs de certifiés CFA sont les grandes banques françaises (Crédit Agricole, BNP Paribas, SocGen, BPCE) le plus souvent via leurs filiales de gestion d’actifs (Amundi, Lyxor, Ostrum AM…).

Des candidats plus nombreux

Le nombre total de candidats ayant passé un examen CFA en juin dans le monde a augmenté de 18 % par rapport à l’an dernier (contre 25% pour le niveau I). Une augmentation qui s’explique principalement par la création de nouveaux centres de tests dans les pays émergents et en développement, où le nombre de candidats a doublé au cours des cinq dernières années. L’ouverture d’autres centres est prévue pour les examens de décembre 2018.

Parmi les 10 marchés comptant le plus grand nombre de candidats, il y a la Chine continentale qui arrive en tête avec 50. 642 candidats, suivie des États-Unis (31.988), de l’Inde (18.949), du Canada (13.125), du Royaume-Uni (11.380), Hong Kong (5.862), l’Australie (4.986), Singapour (3.369), la Corée du Sud (2.409) et l’Afrique du Sud (2.359). Malheureusement, le CFA Institute ne publie pas de résultats distincts pour chaque pays.

Concernant la France, tout ce que l’on sait est qu’elle arrive juste après les pays mentionnés ci-dessus, avec précisément 1.869 candidats en 2018 pour les niveaux I, II et III (soit 11 de plus que l’an dernier) comme le montre le tableau ci-dessous. Quand bien même la barre des 2.000 candidats serait franchie, la place de la France reste bien modeste. Si l’on ne retient que le niveau III, la elle représente moins de 1% des inscrits dans le monde.

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Credit photo : FGorgun / gettyimages

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Voici 10 stagiaires d’été français ayant opté pour une banque américaine à Paris

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Après avoir établi la semaine dernière la liste de 10 stagiaires d’été ayant opté pour une banque américaine à Londres, voici 10 autres étudiants et/ou jeunes diplômés français ayant fait le choix d’effectuer leur summer internship dans une grande banque américaine…. mais en restant dans la capitale française.

Tous sans exception peuvent se targuer d’avoir suivi un solide parcours universitaire dans une prestigieuse business school et/ou école d’ingénieurs, voire d’un double cursus. Tous également ont multiplié les stages (notamment dans des petites structures type boutique de corporate finance) et s’investissent dans la vie associative de leur école et dans le bénévolat.

Autant de compétences que vous devriez développer et ajouter sur votre CV si vous aussi souhaitez un jour faire un stage débouchant sur une offre ferme d’emploi dans une grande banque américaine à Paris étant donné que certaines d’entre elles ont prévu d’y renforcer leurs effectifs ces prochains mois…

Goldman Sachs

Dans le cadre de son Master en Management à l’ESCP Europe, Floriane Robardet effectue depuis janvier 2018 un stage dans le département vente dérivés actions et obligations convertibles chez Goldman Sachs à Paris. L’an denier elle était stagiaire dans la boutique de fusions et acquisitions DC Advisory à Paris ainsi que dans division vente et trading chez UBS à Londres. Titulaire d’un double diplôme Master en Management à l’Universidad Carlos III de Madrid avec ESCP Europe, Floriane a été secrétaire générale de Rue des Enfants (2016-2017), association étudiante de 90 membres travaillant avec plusieurs ONG permettant aux étudiants de voyager dans le but d’aider les enfants à travers le monde.

Depuis juillet 2018, Edouard Cangardel est stagiaire analyst M&A chez Goldman Sachs. Entre janvier et juin 2018, il a été stagiaire dans la boutique de fusions et acquisitions Zaoui & Co. à Londres, et l’an dernier stagiaire M&A chez Rothschild à Paris. Ce diplômé de HEC Paris et de l’Ensae Paris Tech a multiplié lui aussi les expériences dans le bénévolat (enseignant pour l’association Jeunesse Education et bénévole pour l’association d’orphelins Bonne Mine)

Depuis juin 2018, Maxime Cohen est stagiaire ventes cash equity chez Goldman Sachs à Paris. Depuis juin 2017, il est également assistant vendeur cash equity chez Natixis à Paris. Dans une vie antérieure, il a été co-fondateur et responsable des ventes d’une structure d’import-export spécialisée dans les sacs et accessoires de mode à Barcelone. Ce titulaire d’un Master Finance à l’IÉSEG School of Management s’est par ailleurs investi dans le bénévolat (co-fondateur et trésorier de la structure d’aide aux personnes âgées 10’agers, et vice-president de Speed Recruitin’Paris qui aide les stagiaires à décrocher des entretiens).

Dans le cadre de son Master Finance & Stratégie à SciencePo, Hanna Elkain effectue depuis avril 2018 un stage d’analyst en banque d’investissement chez Goldman Sachs à Paris. L’an dernier elle a effectué un stage d’analyse financière chez la boutique de fusions et acquisitions Messier Maris & Associés.. Cette titulaire d’un Master en droit public des affaires (Panthéon Assas Paris II), d’une certification en droit privé (Essec Business School) et d’un Master droit et régulation des marchés (Paris Dauphine) a multiplié les expériences dans le bénévolat (juriste bénévole à l’université Panthéon-Assas et assistante déléguée au Défenseur des droits).

Morgan Stanley

Dans le cadre de son master finance et stratégie corporate à Sciences Po, Bence Kovacs effectue depuis janvier 2018 un stage d’analyst en banque d’investissement chez Morgan Stanley à Paris. Précédemment il a été stagiaire analyst private equity chez Antin Infrastructures Partners à Paris (2017) et stagiaire analyst M&A chez BNP Paribas CIB (2016). Ce diplômé en affaires internationales à la Warwick Business School s’est investi pendant sa scolarité dans le bénévolat et la vie associative (Warwick Entrepreneurs, BDE Science Po…).

Dans le cadre de son master en management chez HEC Paris, Raphaëlle Moustial est stagiaire IBD depuis juillet 2018 chez Morgan Stanley à Paris. Précédemment elle a été analyst venture capital chez iBionext (2017), stagiaire en corporate finance dans le groupe de luxe Kering (2015) et stagiaire business development chez Laboratoires Urgo (2013). Cette titulaire d’un bachelor commerce option finance (McGill University) a multiplié les expériences dans l’associatif (ex : trading simulation volunteer) et l’humanitaire (ex : Habitat for Humanity).

Citi

Dans le cadre de son Master en finance (option corporate finance) à l’ESCP Europe, Hugo Lepage effectue depuis le mois de juin un stage dans la division FIG Corporate and Investment Banking chez Citi à Londres. Déjà titulaire d’un Master International Finance and Business à l’École Supérieure de Commerce Et de Management (ESCEM), il a précédemment travaillé comme analyst risque crédit chez CIC (2015-2017) et dans le contrôle financier chez Crédit Mutuel. Sa maîtrise du chinois des affaires l’a amené à multiplier les expériences en Chine où il a été business developper dans le secteur viticole. Pendant ses études, il s’est investi dans le bénévolat via le projet humanitaire Surfeurs d’eau douce.

Dans le cadre de son master en finance et stratégie à Sciences Po, Claire Guillemin est depuis juin 2018 stagiaire off-cycle en banque d’investissement chez Citi à Paris, après avoir effectué un stage en banque d’investissement chez Nomura au mois d’avril. Cette titulaire d’un double bachelor en arts et économie à Sciences Po et l’Université de Sydney s’est investie elle aussi dans l’associatif via La Péniche (journal étudiant de Sciences Po) et l’association de débat économique (ADE).

Dans le cadre de son Master of Science (majeure Finance) à l’ESCP Europe, Charles Golhen est depuis juillet 2018 stagiaire trading et vente cash equity chez Citi à Paris. Précédemment il a été stagiaire vente produits structurés dans la division Global Banking and Markets chez HSBC à Paris (2017) et stagiaire vente actions européennes et dérivés chez SGCIB à Londres. Ce titulaire d’un Master Finance de l’European Business School Paris est passé par la London School of Economics (LSE) est un passionné des marchés boursiers comme en témoignent les nombreux certificats qu’il a décroché (AMF, Bourse Direct, Academy of Financial Trading).

J.P. Morgan

Pendant son année de césure de Master en Management à l’ESCP Europe, Tiphanie Glasmann effectue depuis juillet 2018 un stage d’analyst M&A chez J.P. Morgan Chase & Co. à Paris. Au printermps 2018 elle avait déjà fait un stage chez Lloyds Bank à Londres, et l’an dernier un stage en corporate finance chez EDF Energy. Enttre 2016 et 2018 elle a été project manager pour la junior entreprise ESCP Europe Conseil.

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Credit photo : Kameleon007 / gettyimages

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Rentrée 2018 : cinq conseils pour reprendre le travail du bon pied

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Le retour des vacances d’été est le bon moment pour repenser son travail. On peut profiter de cette période pour prendre de bonnes résolutions et  mettre de côté ce qui n’allait pas au  bureau avant notre départ, prendre le temps de se fixer de nouvelles habitudes afin  d’améliorer son quotidien.

Si les méthodes de travail appliquées jusqu’alors n’étaient pas, ou peu efficaces, c’est le moment d’en changer et de trouver le bon équilibre. Vous allez peut-être découvrir que ces heures supplémentaires systématiques sont évitables.

Conserver une attitude « zen »

Les vacances sont terminées, mais ce n’est pas pour cela qu’il faut se lancer des défis insurmontables dès son arrivée au bureau. Après une coupure et une période de détente, il est important de ne pas se replonger tête baissée dans les dossiers. Pour cela, il est préférable de ne pas programmer de réunions ou rendez-vous importants à son retour de vacances.

Réorganiser son espace de travail

Quoi de plus désagréable que de revenir et de trouver un bureau qui croule sous les post-it et autres feuilles volantes ? L’une des premières choses à faire en arrivant : ranger son bureau, faire le vide, se débarrasser des papiers inutiles pour y voir plus clair. Un bureau en bazar ne donne pas envie de se remettre au travail. Il est aussi pertinent d’investir dans des accessoires : pour s’organiser au mieux des boîtes de rangement et pour la touche zen une jolie plante verte.

Identifier ses objectifs

La rentrée est le moment des bonnes résolutions. Pour être la/le plus efficace possible, il est indispensable de connaître ses priorités. Au retour des congés estivaux, il faut se concentrer sur l’essentiel, se fixer des objectifs et dresser une « to do list » pour ne rien oublier. Attention toutefois à veiller à ce que chaque objectif soit acceptable et réaliste.

Reconnecter avec son réseau

L’été est un moment où, en principe, tout le monde déconnecte. Le retour au bureau permet  de reprendre le contact ! Pour cela, dresser une liste de ses contacts en interne et en externe et se fixer des objectifs de rendez-vous clairs sur les mois à venir avec un plan d’action adéquat.

S’investir aussi en dehors du travail

Le bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle constitue un facteur essentiel du bien-être au bureau : il est encore la cause de départ de 12% des salariés français (selon une étude développée par Robert Half et menée par un institut de sondage indépendant auprès de 1.000 salariés de plus de 18 ans en France).

Il est ainsi essentiel de ne pas griller toute l’énergie cumulée pendant les vacances en la mettant uniquement au service de son travail. S’investir dans d’autres activités, qu’elles soient sportives, culturelles

Karine Doukhan est Directeur de Robert Half Management Resources


Crédits photo :g-stockstudio / gettyimages

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Ce qui va changer (ou pas) sur la fiche de paie des professionnels de la finance…

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Comme à chaque rentrée, le mois de septembre rime avec la publication d’études sur les augmentations salariales des cadres. Allez-vous être augmenté ? Et si oui, de combien ? Le cas échéant, les chiffres divulgués ci-dessous permettront de vous situer par rapport à une médiane et éventuellement négocier votre salaire actuel à la hausse pour l’année prochaine.

Selon le dernier baromètre publié ce lundi par Expectra, filiale du groupe Randstad, les salaires des cadres ont augmenté de 2,7 % sur un an au premier semestre 2018. Toutes filières confondues, sur la base de plus de 77.000 fiches de paie, le salaire médian brut annuel des cadres se situe à 44.720 euros en 2018. Il s’agit de la plus forte hausse depuis six ans, sachant qu’en 2016 et 2017, les salaires des cadres avaient marqué une progression plus modérée de 1,7% en euros courants.

Ce bond en 2018 s’explique par le « dynamisme soutenu de l’économie française l’année précédente », souligne à l’AFP Christophe Bougeard, directeur général d’Expectra, qui relève par ailleurs une « tendance marquée des entreprises à privilégier les hausses de salaires individuelles » et constate une « guerre des talents », en particulier autour des “profils” numériques.

A noter que la filière comptabilité et finance est parmi celle ayant enregistré les plus fortes hausses de salaires dans le baromètre Expectra. Ainsi, dans le top 10 des meilleurs progressions par métiers figurent le responsable comptabilité (+7,30% avec un médian national de 44.730 € et le comptable trésorerie (+6,7% avec un médian national de 33,620 €).

Des bonus en légère baisse

Quelques jours plus tôt, fin août, c’est Deloitte qui publiait les résultats de son étude annuelle sur les rémunérations réalisée à partir de plus d’un million de bulletins de paie au sein de 400 entreprises. Les augmentations en 2018 ont été de l’ordre de 2,5% pour les cadres, en légère hausse par rapport à 2017. L’inflation en 2017 a été de 1,032%, ce qui a entraîné, pour les salariés ayant bénéficié d’une augmentation, une légère hausse du pouvoir d’achat.

Les montants de rémunération variable individuelle versés (bonus et commission) sont en légère baisse de 6% à 8% par rapport à 2017, année de forte augmentation. Selon les niveaux de responsabilité et la famille de métier, le bonus représente cette année de 8% à 28% du salaire de base. Le pay-out (rapport entre le bonus versé et le bonus cible) est cette année de 88%, légèrement supérieur au niveau des années précédentes.

Des prévisions 2019 encourageantes

« Les prévisions d’augmentation pour l’année prochaine sont plutôt encourageantes, de l’ordre de 2% », déclare Franck Chéron, associé Capital Humain chez Deloitte. « La prévision d’inflation 2019 à 1,7% (dernière projection du gouvernement), plus haute que l’année dernière (1,03%) a probablement incité les entreprises à revoir leurs pratiques ».

Cette année encore, les entreprises avec un chiffre d’affaires de moins de 50M€ pensent distribuer plus que les entreprises avec un chiffre d’affaires de 1Md€ (2% vs 1,7%). Cela s’explique, en partie, par des leviers dont disposent les grandes organisations pour piloter et flexibiliser leur masse salariale. Si vous travaillez dans une grande banque américaine à Paris, vous pourriez voir votre salaire augmenter grâce à l’effet Brexit.

Comme le confirment les précédentes éditions de l’étude Deloitte, le resserrement des budgets d’augmentation, couplé à la nécessité de fidéliser les collaborateurs les plus performants, incitent de plus en plus les entreprises à allouer principalement des augmentations individuelles (44% pour les Non-Cadres, 63% pour les cadres). Moins d’une entreprise sur deux déclare cette année vouloir appliquer un mix d’augmentations individuelles et générales. Et même dans ce cas, la part individuelle représente entre la moitié et les deux tiers de l’augmentation.

Et le prélèvement à la source ?

Le groupe BNP Paribas a décidé qu’à partir de janvier le salaire annuel de tous les salariés français sera versé en douze mensualités au lieu de treize aujourd’hui. Le groupe bancaire entend ainsi « limiter l’incidence de ce prélèvement sur la trésorerie des collaborateurs » alors que «le prélèvement à la source va avoir pour effet de diminuer le montant du net à payer mensuel», explique-t-on chez BNP Paribas.

« Cet aménagement simplificateur améliorera également la lisibilité du bulletin de paie pour le salarié », poursuit un porte-parole de l’institution, qui précise s’être engagée, depuis plusieurs mois, dans la conduite du projet de mise en œuvre du prélèvement à la source. Reste à savoir si le projet en question verra le jour ou non en janvier 2019, et si dans ce cas d’autres banques feront de même que BNP Paribas…

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Credit photo : AndreyPopov / gettyimages

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Mauvaise nouvelle : un quart des banques privées suisses menacé de disparaître

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Vous travaillez dans le private banking et souhaitez rejoindre une banque privée Suisse ? Mauvaise nouvelle : leur nombre d’entre elles ne cesse de diminuer au fil des ans. Tel est le constat d’une récente étude menée par KPMG en collaboration avec l’Université de Saint-Gall réalisée auprès de 90 institutions (hors Credit Suisse et UBS).

Ainsi, depuis 2010, 56 banques privées suisses ont dû fermer leurs portes. Au cours des 18 derniers mois, 7 d’entre elles ont abandonné leur activité commerciale en Suisse, si bien qu’il ne reste que 107 banques privées actives fin juin 2018. « Cette évolution correspond à un recul de 34% depuis 2010, dû principalement à des raisons structurelles; les banques cherchant à se développer par le biais d’acquisitions », soulignent les auteurs de l’étude.

Au total, 23 des 107 établissements encore en activité présentent toujours des bilans fragiles. « Nous pensons qu’environ une trentaine de banques devrait encore disparaître car elles n’ont pas une stratégie claire et qu’il est trop tard pour changer », précise Christian Hintermann, associé chez KPMG. Cette fragilité persistante laisse à penser que la phase de consolidation du marché n’est pas terminée et que des acquisitions ou des ventes sont à escompter dans les mois ou années à venir.

Des signes d’optimisme

La moitié des banques privées suisses ont encore un long chemin à parcourir – et elles sont encore trop nombreuses à affronter un avenir incertain. Malgré tout, la Suisse, en tant que place financière offshore, se trouve aujourd’hui dans une meilleure position qu’au cours des dix dernières années. Un groupe de banques privées très fortes s’est en effet cristallisé («Strong Performers»), représentant environ un tiers du marché.

« Même si le contexte actuel reste source d’incertitudes, l’heure est à nouveau à la croissance », explique August Benz, vice-président de l’Association suisse des banquiers (ASB) qui vient de publier sa dernière édition du Baromètre bancaire. « Les chiffres de l’emploi anticipés par les banques incitent eux aussi à l’optimisme puisque, selon notre enquête, environ un tiers d’entre elles tablent sur une amélioration de la situation de l’emploi dès 2018 ». Plutôt rassurant.

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Credit photo : pixel_dreams / gettyimages

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Une ex-tradeuse dérivés actions de BNP Paribas rejoint une société indépendante de capital risque

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Spécialisée dans la création et de l’accompagnement de start-up développant des innovations radicales dans le domaine des Sciences de la Vie et des Technologies de l’Information, la société indépendante de capital-risque Truffle Capital a annoncé début septembre que Maud Lazare, 41 ans, est nommée Directrice en charge des Relations Investisseurs. Sous la supervision des 3 associés Patrick Kron, Philippe Pouletty et Bernard-Louis Roques, elle aura également la responsabilité de la communication et du marketing pour la société.

Diplômée d’un DEA Méthodes Scientifiques de Gestion (Université Paris Dauphine)et d’une Maîtrise de Mathématiques Fondamentales (Université Paris VI), Maud Lazare a commencé sa carrière comme trader au sein de BNP Paribas dans le département Equity Derivatives. Elle choisit alors la voie de l’Asset Management et du développement commercial et officie pendant 10 ans pour Richelieu Finance (jusqu’en 2008) puis la Française (de 2008 à 2013), participant au développement commercial tant sur la clientèle retail que sur la clientèle institutionnelle.

Elle rejoint alors un multi-family office, Massena Partners, où en plus de la gestion d’un portefeuille de clients privés elle prend la responsabilité du marketing et de la communication, notamment pour la partie des investissements non cotés. En 2017, Massena Partners scinde ses activités de Gestion de Fortune et de Private Equity et elle prend la responsabilité des Relations Investisseurs de la nouvelle entité en charge des investissements non cotés, Essling Capital.

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De la gestion d’actifs au private equity

Avec l’arrivée de Maud Lazare, Truffle Capital s’offre donc les services d’une professionnelle ayant passé plus de 13 ans dans l’univers de la gestion privée et de la gestion institutionnelle. On savait les sociétés de private equity férues de profils de professionnels de la banque, mais plus que sa première expérience dans le trading, c’est son expérience dans la gestion d’actifs qui a séduit la société indépendante de capital risque qui a fait de l’asset management son vivier de talents.

Fin septembre 2016 déjà , Truffle Capital avait déjà annoncé l’arrivée d’Olga Koulechova qui a débuté sa carrière dans la gestion d’actifs en tant que responsable recherche chez BFT Gestion en 2000, puis a occupé le poste de Senior sales International au sein de Natixis AM de 2005 à 2007, avant de rejoindre Edmond de Rothschild AM puis en 2011 Idinvest Partners. De la gestion d’actifs au private equity, il n’y a décidément qu’un pas.

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Credit Suisse recrute un associé-gérant de Rothschild & Co pour sa banque d’investissement à Paris

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Credit Suisse a annoncé mardi soir l’arrivée de Christophe Desprez au poste de Vice-Chairman EMEA au sein de l’équipe IBCM de Credit Suisse. Basé à Paris, il rapporte à Mathew Cestar et Jens Welter, respectivement co-responsables des activités banque d’investissement et marchés de capitaux (IBCM) en zone EMEA, ainsi qu’à Bruno Angles, CEO France et Belgique.

Christophe Desprez arrive de Rothschild & Co où il était associé-gérant depuis 1999. Avant de rejoindre Rothschild & Co en 1993, il a occupé différents postes dans la fonction publique, notamment au Trésor, à la division du Développement Industriel ainsi qu’à celle de la Recherche et de la Technologie.

Attirer les meilleurs talents…

Christophe Desprez jouit d’une très grande expérience pour ce nouveau poste et ses responsabilités incluront l’accompagnement senior de nombreux clients français importants de Credit Suisse. Au cours de sa carrière, il a participé à de nombreuses opérations couvrant une variété de secteurs, tels que le transport, l’énergie, les mines et les institutions financières.

Ce recrutement important reflète la stratégie poursuivie par Credit Suisse pour attirer les meilleurs talents et pour investir dans les activités et les implantations à fortes perspectives de croissance. Son arrivée renforce l’équipe déjà en place et dirigée par Bruno Hallak, tout récemment nommé à la tête des activités IBCM France – fonctions qu’il cumule avec celles de vice-chairman of IBCM EMEA occupées depuis septembre 2017.

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Pourquoi dans les banques les profils techno trouvent les traders arrogants et surpayés ?

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Comme vous le savez si vous avez travaillé dans une banque d’investissement, il existe souvent une lutte inhérente entre ceux qui travaillent sur le trading floor et ceux qui travaillent dans la technologie. Il est amplement illustré par un événement de mon passé pas si lointain.

Une nuit après la fermeture des marchés, j’étais dans un pub avec quelqu’un qui travaillait dans la technologie. C’était une personne que mes collègues du service IT souhaitaient débaucher dans une banque concurrente. Mon but était d’essayer de le persuader de faire le saut à l’aide de mon charme naturel et de quelques bières. Les gens de l’IT savaient qu’avant d’être trader, j’avais monté des systèmes informatiques, ce qui peut aider.

Au bout d’une heure, mon sourire s’était transformé en rictus. Le technologue avait une litanie de plaintes concernant les traders chez son employeur actuel.

Il m’a dit qu’ils étaient vagues avec leurs demandes; ils ne distinguaient pas ce qui était de l’ordre du possible et ce qui ne l’était pas; qu’ils changeaient constamment d’avis; qu’ils étaient impatients, mais à l’inverse, n’étaient intéressés par aucun des détails jusqu’à ce que le projet soit livré, et à ce moment-là ils crieraient et gémiraient que le système n’était pas celui qu’ils voulaient.

Par dessus tout, il m’a expliqué que les traders étaient arrogants et trop payés, ce sur quoi mon sourire s’est figé encore un peu plus.

J’ai fait de mon mieux pour le persuader que, dans mon département au moins, nous avions principalement résolu ces problèmes. En fin de compte, mon charme ou la bière ont été convaincants, car il a décidé de venir et, si je me souviens bien, a eu une carrière heureuse et réussie.

Mais les problèmes qu’il décrit sont très répandus dans le secteur bancaire. Ils sont la résultante logique de la nature différente des emplois de traders et de technologues et, s’ils ne sont pas résolus, peuvent provoquer une rupture dans une relation de plus en plus vitale pour le succès de toute banque.

Pour commencer, les traders et les technologues appartiennent très souvent à des départements complètement distincts qui ne se regroupent finalement qu’au niveau de la direction.

Il y a de bonnes raisons à cette structure : avec des systèmes informatiques qui gèrent des flux d’argent gigantesques, mieux vaut que les traders ne supervisent pas les techniciens ou vice versa – pensez à la structure de reporting démentielle qui a permis à Nick Lesson de cacher ses pertes à la Barings.

La gestion des technologues au sein d’un service informatique central permet également de transmettre les meilleures pratiques (par osmose) à l’ensemble de l’organisation : une pratique qui, en théorie, devrait mener à des gains d’efficacité.

Mais ce que cela signifie, c’est que beaucoup de techniciens, affectés temporairement à la création de systèmes pour un domaine, ne sont souvent pas des spécialistes des produits : ils doivent soit être formés, soit avoir des spécifications très précises. Les problèmes sont pris en compte dès le début.

Les deux groupes ont également des priorités quotidiennes légèrement différentes. Les professionnels de l’informatique veulent prendre le temps de créer des systèmes informatiques à l’épreuve des balles, car il incombe au département informatique de réparer les problèmes, le cas échéant, tout au long de la nuit ou le week-end.

Les traders, eux, habitués aux pressions minute par minute des marchés, veulent souvent des choses sur le champ et ne supportent pas les retards. Ce choc culturel peut souvent causer des «difficultés».

Je me souviens d’une réunion, il y a des années, où un technicien avait la responsabilité de prendre en charge une série de feuilles de calcul qu’un trader entreprenant avait conçu pour exécuter un nouveau produit assez complexe. Lorsque le technicien a découvert que les données étaient uniquement stockés sur le disque dur de l’ordinateur sous le bureau du trader, il est devenu pâle (en fait, blanc) et a poussé un petit cri de panique involontaire comme un passager nerveux lors de turbulences dans un avion.

Portées au pinacle, ces différences culturelles peuvent mener à l’insatisfaction exprimée avec tant de force par mon compagnon au pub : les consignes claires du début cèdent vite la place à des plaintes sur les retards (“combien de temps cela peut-il prendre?”); puis une guerre à grande échelle lorsque le projet – insatisfaisant – est finalement livré.

Mais il y a un moyen de contourner cela : il s’agit du travail d’équipe et d’une communication constante.

Les projets couronnés de succès sont ceux qui dès le début ont impliqué les responsables informatiques aux côtés des traders et des vendeurs dans la planification et la compréhension des systèmes. Ce qui leur permettent d’exprimer leurs points de vue et de maîtriser la stratégie, et pas seulement d’être des travailleurs subalternes.

Les projets réussis sont également ceux qui fournissent des définitions détaillées et précises de chaque aspect de ce qui est requis. Ne vous contentez pas de déléguer cela aux gens de l’IT. C’est un peu pénible, mais c’est crucial. Les parties impliquées se rencontrent constamment tout au long du processus pour s’assurer que le projet est en bonne voie et pour régler les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent.

J’ai eu une fois la visite d’un haut responsable d’une autre division de la banque qui avait été envoyé pour nous demander comment nous gérions la technologie dans le département FX: nous avions la réputation d’être bons dans ce domaine; son département ricanait. « Que voulez-vous dire par une communication constante? », a-t-il demandé, « Trimestrielle ? ».

Je l’ai emmené sur le trading floor en lui montrant les nombreux technologues et traders assis côte à côte dans des équipes mélangées. « A moins qu’ils ne soient tous victimes du syndrome d’Asperger, lui ai-je dit (ce qui, pour connaître des informaticiens et des traders, n’est pas une probabilité nulle, je l’admets), je suppose que c’est toutes les quelques minutes ». La mâchoire de mon interlocuteur s’est resserrée.

En fin de compte, tout se résume à ceci : si les traders et les vendeurs traitent leurs collègues informatiques comme des subalternes ou, au mieux, comme des caddies (avec des traders dans le rôle glorieux de Tiger Woods), le désastre n’est pas loin. Par contre, si les cadres dirigeants sont totalement impliqués et les technologues traités avec respect comme des membres à part entière, bien que spécialisés, de l’équipe au sens large, le succès peut suivre.

Dans un monde où les banques sont un peu plus que des personnes et des ordinateurs et où les entreprises technologiques représentent le plus grand défi à long terme, tout ce qui précéde n’est pas simplement à ranger dans la rubrique «bon à savoir», mais peut constituer un véritable guide de survie.

Kevin Rodgers a débuté sa carrière en tant que trader en 1990 chez Merrill Lynch à Londres, avant de rejoindre une autre banque américaine, Bankers Trust. Puis il a été managing director chez Deutsche Bank pendant 15 ans, notamment en tant que responsable mondial des changes. Son livre, Why Aren’t They Shouting?: A Banker’s Tale of Change, Computers and Perpetual Crisis, a été publié par Penguin Random House en juillet 2016.

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Le géant américain de l’assurance Chubb recrute à Paris en prévision du Brexit

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Cela fait pratiquement un an que le géant américain de l’assurance Chubb a annoncé avoir choisi Paris pour son nouveau siège européen post-Brexit. Cet été, il a obtenu le statut européen et pourra donc être domicilié à Paris au 1er janvier 2019. Si on ignore à ce stade le nombre d’emplois susceptibles d’être relocalisés depuis Londres, des recrutements de profils locaux ont bel et bien bien lieu sur la place parisienne.

Pour preuve, Chubb a annoncé ce mercredi la nomination à effet immédiat de Jean-Marie Haquette au poste de directeur souscription IARD France. Basé à Courbevoie, il est par ailleurs membre du comité de direction et reporte directement à Nadia Côté, directrice générale de Chubb en France.

Dans le cadre de sa mission, Jean-Marie Haquette a la responsabilité de gérer et développer les lignes de produits dommages aux biens, responsabilité civile, risques techniques, transports, risques financiers (y compris le cyber), risques environnementaux et caution.

20 ans d’expérience dans l’assurance

Diplômé de l’Essec et titulaire d’un DESS en administration et gestion des entreprises, Jean-Marie Haquette a travaillé pendant plus de 20 ans dans l’assurance. Après avoir travaillé chez Mutuelles Unies et AXA Re, il a occupé entre 2005 et 2015 différents postes de senior management chez Zurich Corporate France avant de devenir directeur de la succursale parisienne de Mapfre Global Risks.

Ce n’est donc pas un hasard si Jean-Marie Haquette a retenu l’attention du géant de l’assurance américain qui emploie 3.000 personnes dans le monde. « Il possède une excellente expertise de l’assurance IARD et une grande connaissance du marché français », indique Nadia Côté, directrice générale de Chubb France. « Son expérience à différents postes de Direction lui donne tous les atouts pour manager nos équipes de souscription et développer notre portefeuille et notre offre de produits ». En attendant d’autres recrutements à venir…

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Credit photo : LaDéfense.fr

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Brexit : que s’est-il passé à Paris pendant que vous étiez en vacances ?

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Pendant que la plupart d’entre nous se prélassait au soleil pendant la période estivale, certains professionnnels de la finance n’ont pas chômé. Qu’ils soient chasseurs de têtes, juristes ou représentants d’organismes institutionnels, tous ont été solllicités pour répondre à des besoins bien précis générés par le Brexit.

Que ce soit en matière de recrutement, de montages juridiques ou d’élaboration de mesures d’atttractivité pour la place financière parisienne, voici une petite revue des travaux estivaux qui, pour la plupart d’entre eux, se prolongeront dans les mois qui viennent et jusqu’a la fin mars 2019, date officilelle de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Des recrutements qui se poursuivent

Les recruteurs en finance n’ont pas chômé cet été. Plusieurs cabinets de chasse spécialisés en finance indiquent avoir été sollicités cet été par des établissements souhaitant relocaliser des équipes sur la place de Paris.

Certes, les banques installées à Londres et concerncées par la relocalisation de leur hub de trading à Paris procèdent dans un premier temps à des transferts en interne, mais la réticence de certains financiers de la City à venir s’installer dans la capitale française fait qu’il leur est indispensable de recruter des talents sur place.

Bank of America souhaite par exemple créer au moins 200 postes à Paris. Or, seul « un petit nombre d’employés » (essentiellement des research analysts) sont actuellement sur les rangs pour rejoindre les nouveaux locaux parisiens de la rue de la Boétie, siège de son hub européen. Des recrutements sont donc à prévoir dans les prochains mois. Et le constat vaut pour d’autres banques comme Goldman Sachs, Citi (qui a recruté cet été deux ex-banquiers d’UBS) ou JP Morgan pour ce citer qu’elles.

Des acteurs financiers qui affinent leur plan Brexit

Cet été, HSBC a choisi de rattacher ses activités européennes à sa filiale française. Pour ce faire, HSBC France a annoncé l’acquisition de filiales irlandaise et polonaise de HSBC Bank plc au 1er août, et l’acquisition à venir de sept succursales européennes « actuellement rattachées à HSBC Bank plc ».

L’acquisition et le rattachement juridique à la filiale française de ces sept entités – situées en Belgique, en Espagne, en Irlande, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en République tchèque – devraient être effectifs courant du premier trimestre 2019, soit dans les semaines précédant l’entrée en vigueur du Brexit à la fin mars.

De son côté, le géant de l’assurance américain Chubb, qui a choisi en septembre dernier de faire de Paris son siège européen post-Brexit européen, a annoncé la réalisation d’une étape réglementaire importante pour domicilier ses activités en France dans le cadre de son plan Brexit.

Chubb a en effet reçu l’autorisation de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) permettant à deux de ses entités d’être domiciliées en France au 1er janvier 2019, sous réserve que certaines exigences administratives soient remplies d’ici la fin de l’année 2018.

Cela permettra ainsi à ses clients de bénéficier d’un service ininterrompu, quel que soit le résultat des négociations sur le Brexit entre le Royaume-Uni et l’UE, et aux deux entités concernées de poursuivre leurs activités à la fois dans l’UE et au Royaume Uni à travers une succursale.

« À chaque étape du processus, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les régulateurs et les autorités françaises et britanniques, qui nous ont beaucoup aidés dans l’exécution de notre stratégie », explique David Furby, président regional de Chubb European Group, qui a par ailleurs commencé à recruter des talents locaux qui connaissent bien le marché français.

Des initiatives sur l’attractivité post-Brexit

Les membres du Réseau Thématique French Tech Fintech (French Tech Best+, LORnTECH, French Tech Montpellier, Finance Innovation et France Fintech) n’ont pas chômé eux non plus cet été. Ils ont réalisé un nouvel argumentaire intitulé « A booming Fintech ecosystem » sur l’attractivité de la France en matière de fintech et publieront courant septembre un document de promotion de l’écosystème Fintech à l’international.

En attendant, dans la feuille de route qu’ils ont élaboré, une partie est dédiée au Brexit. Vos amis bossent à la City ? Alors vous êtes vivement encouragé à « inviter les Vcs du monde entier aux événements portés par les entrepreneurs de la diaspora française, fédérés au sein du French Tech Hub de Londres pour valoriser les effets post-Brexit ». En voici une bonne résolution pour cette rentrée de septembre !

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Credit photo : Gabriel-m / gettyimages

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Le dynamisme des dérivés actions, une bonne nouvelle pour les banques françaises ?

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Pour les professionnels de la banque d’investissement, c’est le bon moment de travailler dans les dérivés actions ou les commodities. Tel est le principal enseignement de la derière étude de la société de recherche Colalition.

Comme le montre le tableau ci-dessous (compilé par nos soins), les professionnels de ces deux activités ont connu un excellent début d’année, loin devant toutes les autres activités. Ainsi, les revenus issus des dérivés actions et des commodities ont augmenté respectivement de 35% et 39% au cours du premier semestre 2018.

 

Si concernant les dérivés actions les Etats-Unis ont mieux performé que l’Europe et l’Asie, il n’en demeure pas moins que les deux principales banques françaises que sont BNP Paribas et SocGen (rejointes il est vrai depuis quelques années par Natixis) se démarquent depuis longtemps des autres établissements bancaires dans les activités de dérivés actions et sont régulièrement primées pour leur politique d’innovation dans ce domaine.

Quel impact sur l’emploi ?

Les bonnes performances de certains métiers ne se répercutent hélas pas sur les offres d’emploi en front office qui, au cours des six premiers mois de l’année 2018, ont même diminué de 1% à 51.900 personnes, rappelle Coalition. La hausse des revenus cumulée à la baisse des effectifs conduit à une hausse de la productivité, et idéalement des salaires. Ce qui reste à confirmer.

Cela dit, une hausse des salaires permettrait sans doute à une banque comme SocGen de ne plus voir ses talents dans les dérivés actions filer vers la concurrence. Actuellement sous pression afin de mettre un terme aux sous-performances de la division banque d’investissement, Séverin Cabannes reconnaît lui-même que l’activité dérivés actions ne sera plus à terme un facteur de différenciation de la division qu’il dirige .

Pas question pour autant de baisser les bras, bien au contraire. La banque a recruté au printemps dernier un nouveau responsable pour son département actions et dérivés actions au sein des activités de marchés afin de « renforcer la position de premier plan de la banque sur les dérivés ». D’autres recrutements sont donc à prévoir….

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Credit photo : Dina Mariani / gettyimages

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Au tour de Morgan Stanley d’embaucher des vendeurs dérivés actions à Paris…

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Si des emplois de front-office doivent quitter les banques à Londres à cause du Brexit, ce seront des emplois dans la vente – Après le Brexit, les vendeurs vantant les produits auprès des clients de l’Union européenne devront certainement être présents dans cette même Union européenne. Pour cette raison, il va falloir composer avec le transfert de nombreux postes dans la vente d’ici à mars 2019.

Comme nous l’avions annoncé fin juin, Goldman Sachs a déjà constitué son équipe de vendeurs produits dérivés actions à Paris. A présent, il semble que Morgan Stanley la copie. La banque américaine vient en effet de recruter Francesco Ponti en tant que vice-président vente dérivés actions. Cet ancien associé chez Credit Suisse à Londres est arrivé début septembre chez Morgan Stanley à Paris.

Morgan Stanley n’a pas souhaité commenter la présence parisienne de Ponti, mais des sources internes à la banque considèrent qu’elle n’est pas liée au Brexit. Quoiqu’il en soit, cela fait suite à des rumeurs de l’été dernier selon lesquelles la banque américaine avait commencé à demander à ses vendeurs actions basés à Londres d’envisager de déménager dans les pays qu’ils couvraient. En janvier, le président de Morgan Stanley, Colm Kelleher, a déclaré que la banque renforcerait ses bureaux à Dublin, à Paris et à Francfort en raison du Brexit.

Pour le moment, toutefois, rien n’indique que Morgan Stanley recrute des vendeurs supplémentaires à Paris. Antti Kari et Sean Flanagan, respectivement managing director dans les ventes dérivés actions et responsable mondial de la structuration de produits dérivés actions, que Morgan Stanley a débauché auprès de Deutsche Bank en juin, viendront bientôt à Londres.

Morgan Stanley a déjà une présence importante à Paris dans les métiers actions, avec des vendeurs de longue date comme Rafael Parrilla, qui a été débauché chez BNP Paribas en 2010. Bank of America devrait bientôt elle aussi faire venir des vendeurs actions à Paris, après l’arrivée de vendeurs seniors fixed income au mois de juillet.

Un professionnel de la vente produits dérivés dans une banque suisse à Londres a déclaré que des professionnels de la vente se trouvaient dans des bureaux régionaux. Bien qu’il soit peu probable que Paris devienne une plaque tournante principale, il estime qu’elle bénéficiera du retour des vendeurs français et des professionnels du coverage du Benelux. « Mon manager a dit que la banque dira oui à tout vendeur qui tenterait de déménager à Paris. Nous nous attendons à ce que cela se produise début 2019 », a-t-il ajouté.

Pendant ce temps, il y a des signes d’activité à Francfort. Comme l’a rapporté mercredi notre éditeur allemand, UBS (qui verse en moyenne 393 K€ à ses banquiers d’investissement à Francfort) a commencé à faire la promotion de 25 nouveaux jobs dans la ville allemande, principalement dans le middle-office, la conformité et la réglementation.

Un rapport publié mercredi par le groupe de réflexion New Financial a révélé que même si Londres perdait un quart de son secteur financier à la suite du Brexit, elle représentera toujours le double de la taille de n’importe quelle autre place financière européenne.

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TÉMOIGNAGE : « J’ai eu six jobs en finance en huit ans – voici comment j’ai géré cela en entretien d’embauche… »

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La banque d’investissement est une industrie dans laquelle rien n’est certain. C’est aussi une industrie où les gens sont généralement conscients qu’ils sont là pour l’argent plutôt que pour changer le monde. Malgré tout, les recruteurs en banque d’investissement apprécient la cohérence et l’engagement. Si un candidat a trop souvent changé de job, cela peut signifier un manque de loyauté ou des problèmes de travail avec autrui. Ou pire encore : ce peut-être des employés qui, plutôt que d’être licenciés ou signalés pour violation de conformité, sont autorisés à démissionner discrètement et à postuler à un autre emploi afin d’éviter tout scandale public. Ils constituent la hantise des régulateurs.

Donc, si vous avez exercé un tas d’emplois dans le passé au point que vous devez réclamer une feuille de papier supplémentaire pour remplir votre dossier d’activité des cinq dernières années, cela aura tendance à ressurgir pendant les entretiens. Je le sais car entre 1998 et 2007, j’ai exercé pas moins de six emplois différents dans l’analyse actions, dont certains chez des courtiers qui n’existent plus (Robert Fleming, Cazenove, ABN Amro, Lazard Panmure Gordon, Exane BNP Paribas et Credit Suisse).

A la fin, cette liste impressionnante d’employeurs était devenue le sujet principal de mes entretiens, alors j’ai dû me débrouiller pour me justifier. Les explications suivantes sont celles qui semblaient fonctionner. Pour des raisons de confidentialité, je ne dirai pas lesquelles j’ai mis en œuvre, ni chez quels employeurs.

« Le courtier a fermé ses portes ou a été racheté »

Tout le monde considère cela comme assez naturel. Si vous êtes à un niveau relativement junior, votre départ ne peut être consécutif à une faute que vous auriez commise et cela ne devrait pas être trop gênant sur votre CV. Une grosse restructuration secoue toujours les gens. Dans quelques cas, on m’avait offert un emploi dans l’entreprise fusionnée, mais comme j’avais commencé mon processus de recherche d’emploi dès l’annonce de l’opération, j’ai fini par partir. Les employeurs ont tendance à comprendre cela.

« C’était une opportunité qui ne se refuse pas »

Une fois, j’ai réussi un entretien où le responsable actions s’est contenté de me demander : « Pourquoi avez-vous changé de job si souvent ? » et moi de lui répondre : « On m’a proposé un meilleur salaire ». Si vos changements de jobs sont principalement motivés par une promotion ou bien par le fait que quitter une petite boîte pour une grande enseigne, dites-le simplement. Cela a tendance à être perçu non pas comme une preuve de déloyauté, mais comme quoi vous aviez de l’ambition et que d’autres sociétés vous considéraient comme sous-employé.

« Ce n’était pas possible de rester »

Là, c’est beaucoup plus compliqué. En règle générale, critiquer les anciens employeurs est une mauvaise idée. cela vous donne l’air amer et comme si vous blâmiez les autres pour vos problèmes. Mais ce n’est pas une règle totalement hermétique. Il y a quelques endroits dans l’industrie qui sont largement connus pour être des environnements toxiques et qui ont une réputation de turnover élevé. Si vous êtes absolument certain que c’était le problème et que vous croyez sincèrement que d’autres personnes seraient d’accord avec votre évaluation de l’entreprise que vous avez quitté, vous pouvez parfois vous en sortir. Il est utile de faire un peu de recherche sur la personne qui vous interviewe, car si elle a déjà travaillé dans le même enfer, cela peut même constituer un facteur de lien entre vous.

Après cette période, j’ai fini par rester dans la même équipe pendant huit ans, ce qui, je l’espère, montre que le Credit Suisse a eu raison d’accepter mes explications. Vers la fin, cela devenait un peu ridicule et je ne recommande pas nécessairement de changer de job tous les dix-huit mois comme le meilleur moyen de faire carrière. Mais mon expérience m’a montré que cela ne représentait pas un obstacle aussi important que l’avaient dit les responsables RH. En aucun cas ce ne doit être la raison pour laquelle un jeune refuse une opportunité.

Dan Davies a finalement pris sa retraite après avoir travaillé pour neuf entreprises. Il a notamment été senior research advisor chez Frontline Analysts et analystz bancaire chez Cazenove, Credit Suisse et BNP Paribas.

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Quelles chances pour les juniors d’être recrutés dans les M&A où les profils seniors abondent ?

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Plusieurs établissements financiers ont récemment recruté des banquiers vedettes dans l’Hexagone pour renforcer leur franchise M&A. C’est le cas par exemple de Bank of America Merrill Lynch qui a recruté cet été Bernard Mourad pour qu’il dirige son activité de banque de financement et d’investissement nouvellement créée pour la France. Ou bien de la banque d’affaires Perella Weinberg qui a recruté Cyrille Perard (ex-Goldman Sachs) comme managing director de la practice fusions et acquisitions de sa filiale française ouverte fin août à Paris afin que la banque puisse continuer à exercer son métier dans l’UE après le Brexit.

Il va sans dire que les banquiers seniors ayant un bon P&L et/ou un solide carnet d’adresses sont les plus courtisés. Mais pas seulement. « Dans un contexte de marché ‘bullish’, les banques doivent même aller chercher de nouveaux profils senior hors des métiers de la banque d’affaires », rappelle Denis Marcadet, fondateur du cabinet Vendôme Associés. Ainsi, l’an dernier a été marqué par plusieurs retours d’anciens banquiers, partis en corporate notamment, et revenant à leur métier d’origine. Mais qu’en est-il du recrutement de juniors à des postes d’analysts ou associates ?

Carence de profils juniors

Certes les recrutement de juniors ne font pas les gros titres des journaux mais la demande est belle et bien là. Dans l’ensemble, les recruteurs en finance basés à Paris observent même une carence de profils juniors (analysts, associates, jeunes vp’s) dans les M&A. Et pour cause : « Les jeunes diplômés sont de moins en moins attirés par les métiers du M&A, qui ne correspondent pas à leurs aspirations de life style et de quête de sens », fait remarquer Denis Marcadet à ce sujet.

Nombreux d’ailleurs sont les profils juniors davantage tentés d’envoyer leur CV dans les sociétés de private equity. C’est pourquoi, d’après lui, les banques doivent redoubler d’efforts pour les recruter sachant que les seules perspectives de rémunération ne suffisent plus à les motiver. « Peut-être est-il temps pour le métier de se réinventer ? », avance-t-il. Car les professionnels des M&A sont bien connus pour ne pas compter leurs heures de travail. « C’est encore plus vrai pour les profils juniors, parfois corvéables à merci, même si des efforts ont été faits ces dernières années par les grandes banques concernant les horaires de travail », témoigne un autre recruteur sous couvert d’anonymat.

Enfin, il reste toujours aux juniors qui ont la fibre entrepreneuriale de postuler dans des boutiques de corporate finance où les horaires sont certes à rallonge mais où les tâches qui leur seront confiées seront plus variées et ne se limiteront pas élaborer des feuilles de calcul sur des tableurs Excel. Après tout, une carrière réussie en M&A ne se résume pas au nombre ni à la taille des deals sur lesquels vous avez travaillé…

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Credit photo : Morsa Images / gettyimages

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Vous rêvez d’un job de Machine Learning en finance ? Cela pourrait être moins palpitant que vous ne le pensez…

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Le Machine Learning (ML) est probablement la chose la plus en vogue en finance quantitative en ce moment. Mais il est également mal compris.

Pour les débutants, le machine learning n’est pas vraiment clair. Le terme évoque des images de cyborgs artificiellement intelligents générant des flux de données financières, proposant de nouvelles stratégies de trading qu’ils testent et modifient sans aucune supervision humaine. Certaines techniques ésotériques de ML ressemblent un peu à ceci. Les algorithmes génétiques, par exemple, peuvent se modifier pour améliorer leurs performances.

Cependant, le machine learning ne se limite pas à cela. D’autres méthodes dites d’apprentissage automatique semblent définitivement dépassées. Beaucoup de gens vont jusqu’à ranger dans le ML des techniques statistiques classiques telle que la régression linéaire. Ces techniques plus anciennes nécessitent un apprentissage étroitement supervisé – un être humain doit spécifier les variables d’intérêt et l’équation générale qui les relie. La machine ne doit pas faire plus que trouver quelques valeurs de paramètres.

Vous pensez probablement que le machine learning est une innovation récente. Ceci est une erreur. La plupart des techniques de ML existent depuis des décennies – la nouvelle technologie passionnante des réseaux de neurones remonte aux années 1950. Là où le ML s’inspire des statistiques traditionnelles, il y a encore plus d’antériorité : la régression linéaire a été inventée au 19ème siècle.

Cependant, deux tendances récentes ont mis en lumière le machine learning. Pour commencer, les data scientists disposent de plus de puissance informatique brute que jamais auparavant. Cela est dû en partie à la loi de Moore – la croissance exponentielle continue de la performance des puces individuelles. Mais c’est aussi grâce au cloud computing, qui permet aux programmeurs ML d’accéder à des machines beaucoup plus puissantes que leur ordinateur de bureau ou de serveurs locaux. Par conséquent, des techniques informatiques intensives de ML sont désormais réalisables.

L’autre changement a été la disponibilité du «big data» : des ensembles de données plus importants pour le ML. Dans le monde traditionnel des données, les prix d’accès sont maintenant relativement peu coûteux et accessibles, générant un ensemble de données beaucoup plus riche que les prix minute par minute. Il y a également eu une croissance significative des données alternatives telles que les publications sur les médias sociaux; ce qui en théorie pourrait donner des indices sur l’humeur des consommateurs et donc sur l’évolution des actions individuelles.

Mais ces tendances ne se traduisent pas automatiquement par des profits énormes pour quiconque essaie d’utiliser l’apprentissage automatique pour prédire les cours des actions. Même la technique de ML la plus sophistiquée ne sera pas capable de trouver une relation qui n’est pas là. Pire encore, le danger est qu’ils découvrent un modèle qui n’est pas vraiment là ou qui ne persistera pas à l’avenir. Ce problème de «suréquipement» pose problème de même que toutes les tentatives de prédire l’avenir en utilisant des données du passé, mais il est particulièrement problématique pour les méthodes compliquées de ML. Là où le ML trouve une relation, il se peut qu’il découvre simplement quelque chose qui aurait pu être trouvé avec des outils plus rudimentaires.

Les données alternatives peuvent également ne pas être à la hauteur de la publicité que l’on en fait. La chaîne de causalité entre de nombreuses sources de données alternatives et les prix des actifs est probablement très ténue, même si elle existe. La plupart des ensembles de données de remplacement n’existent pas depuis très longtemps et les techniques de ML ont besoin de longues séries de points de données pour trouver des effets relativement faibles.

Un domaine sans doute plus prometteur est la bataille en cours entre les desks d’exécution buy-side et les prop’traders à haute fréquence qui essaient de les surpasser. Ici, les deux parties peuvent utiliser le ML pour voir les faibles empreintes de leurs concurrents dans de grands ensembles de données sur les prix et modifier leurs stratégies en conséquence.

Ironiquement, les véritables réussites en matière d’apprentissage automatique dans la finance sont très éloignées du monde clinquant du front-office des banques et des hedge funds. Au lieu de cela, elles se trouvent dans le monde beaucoup moins glamour de la banque de détail. Le ML est particulièrement efficace pour identifier les emprunteurs de cartes de crédit et les créanciers hypothécaires qui sont plus susceptibles de faire défaut sur leurs paiements.

Ces domaines ont des ensembles de données importants et bien établis pour que les techniques de machine learning s’imposent, mais plus important encore, le comportement des individus semble plus prévisible que leurs interactions sur les marchés financiers. Si vous voulez un emploi dans l’apprentissage automatique, c’est probablement ici que vous devriez concentrer votre attention.

Robert Carver est ancien responsable fixed income du hedge fund quantitatif AHL, et auteur de «Systematic Trading» er «Smart Portfolios».

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Bank of America serait-elle LA banque américaine qui recrute actuellement sur Paris ?

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Les transferts de Bank of America Merrill Lynch en France dans le cadre du Brexit se multiplient. Fin juin, on apprenait que la banque américaine avait décidé de transférer courant 2019 de Londres à Paris trois de ses top managers en charge de son activité de trading fixed income. Parmi eux, Sanaz Zaimi, l’actuelle directrice du « fixed income », des devises et des matières premières (FICC) et responsable mondiale du trading devises G10.

« Je confirme que BoA ML prépare une pénétration assez significative dans l’Hexagone, tout comme HSBC », nous indique Olivier Coustaing, associé au sein du cabinet de chasse de têtes Alexander Hughes basé Paris. « L’arrivée de Sanaz Zaimi est un signal fort ; avec les transferts de la City et les nouveaux recrutements, le groupe va jouer un rôle intéressant dans les prochaines années sur le Vieux Continent ».

Car la banque ne se contente pas de transférer du personnel depuis Londres mais recrute également sur place. Et pour cause : « Beaucoup d’entre eux ne veulent pas aller à Paris », rappelle un chasseur de têtes senior fixed income basé à Londres, s’exprimant sous couvert d’anonymat. Il lui faut donc recruter des traders et des vendeurs pour étoffer son bureau parisien pouvant accueillir jusqu’à 1.000 personnes.

Des recrutements pas que seniors…

Bank of America Merrill Lynch est bien sûr friande de profils qui connaissent bien le marché français. En juillet, par exemple, elle a recruté Valentin Duittoz qui était précédemment vendeur cross asset chez BNP Paribas Wealth Management et Exane. Qui plus est, ce diplômé d’un Msc Risque et Finance et d’un Master en Management à l’Edhec connaît bien les rouages internes de la banque américaine pour y avoir travaillé comme vendeur dérivés actions à Londres en 2016 et y avoir effectué son off-cycle d’analyst dans la vente actions et le trading ETF en 2015.

Comme quoi celles et ceux qui sont actuellement en stage chez Bank of America ont toutes les chances d’être prochainement embauchés à Paris, comme l’ont été au mois de juillet Alexandre Larnicol (MSc Finance & Stratégie à Science Po) en tant qu’analyst en banque d’investissement ou bien encore Baptiste Lê Dinh (Master Management, Msc Corporate Finance & Banking, Edhec) comme assistant sales trader actions. Bref, que vous soyez un trader ou un vendeur aguerri ou débutant, vous devriez envisager BofA en particulier et les banques anglo-saxonnes en général  comme une sérieuse option de carrière…

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Et si vous travailliez pour un gestionnaire d’actifs ou de fortune français… en Allemagne

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Plusieurs sociétés de gestions d’actifs ou filiales d’asset management et de private banking de grandes banques françaises renforcent actuellement leur présence en Allemagne via des rachats externes et des recrutements de professionnels sur place.

Voici donc à quelles portes frapper si vous êtes un professionnel maîtrisant la langue de Goethe et désireux de travailler outre-Rhin pour un grand nom français de la gestion d’actifs ou de fortune..

La Française à l’affût de gestionnaires quantitatifs

La Française a annoncé ce lundi l’acquisition, sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires, du groupe Veritas qui gère plus de 7 milliards d’euros d’actifs pour le compte d’investisseurs institutionnels et particuliers. La Française verra ainsi ses encours gérés en Allemagne atteindre 8 milliards d’euros d’actifs et disposera d’une force de frappe locale de 48 professionnels, répartis à Hambourg et Francfort.

« Dans notre stratégie de développement, l’Allemagne a été rapidement identifiée comme étant un marché prioritaire », relève Patrick Rivière, directeur général de La Française. « Cette acquisition nous permet d’asseoir notre positionnement comme un acteur local majeur, avec une expertise en valeurs mobilières et en immobilier ».

Si vous êtes spécialiste de la gestion quantitative, c’est peut-être le bon moment de postuler à La Française qui cherche à dupliquer dans ses autres fonds en France l’approche risque propriétaire de Veritas, ainsi que son expertise en gestion multi-asset quantitative.

BNP Paribas AM renforce son équipe commerciale

« Le marché allemand est l’un de nos principaux marchés en Europe, avec la France, l’Italie, l’Autriche et la Suisse », rappelle Isabelle Bourcier, responsable des gestions quantitative et indicielle au sein de l’équipe Multi-Actifs, Quantitatif et Solutions de BNP Paribas AM. « Nous avons sensiblement renforcé notre présence commerciale et notre visibilité sur ces marchés avec notamment, depuis deux ans, le recrutement régulier de nouveaux collaborateurs »

Dernier recrutement en date: celui de Florian Schoeps qui compte près de 15 ans d’expérience dans l’industrie de la gestion d’actifs. Ce dernier a été recruté début août à Munich au poste de Commercial ETF et Solutions Indicielles de l’équipe ETF et solutions indicielles de BNP Paribas Asset Management.

« Son profil et ses compétences seront particulièrement appréciées par nos clients qui souhaitent être davantage accompagnés dans la compréhension, la sélection et l’utilisation de ces solutions d’investissement indicielles », précise Claus Hecher, responsable du développement commercial pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse Alémanique.

Rothschild & Co développe sa banque privée

La division Private Wealth de Rothschild & Co accélère le développement de ses activités en Allemagne, avec l’ouverture d’un nouveau bureau à Düsseldorf dont la direction est confiée dès le 1er octobre prochain. à Friedrich Rogge qui dispose de plus de 30 ans d’expérience dans la gestion d’actifs et la gestion patrimoniale, tant auprès de clients institutionnels que privés.

« Notre activité de banque privée en Allemagne s’est considérablement développée ces dernières années », relève Laurent Gagnebin, responsable de Wealth Management and Trust. « Nous avons renforcé notre position sur le marché allemand et étendu notre offre, notamment à destination des entrepreneurs ».

C’est également pour être en mesure de capter la fortune des entrepreneurs du Mittelstand que BNP Paribas est en train de muscler ses équipes de banquiers privés outre-Rhin. La banque de la rue d’Antin s’est ainsi fixé comme objectif de recruter 150 personnes d’ici à trois ans, afin de porter ses effectifs à quelque 200 personnes. Pour piloter ces équipes, elle devrait annoncer incessamment sous peu le recrutement d’une pointure du métier.

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Credit photo : MicroStockHub / gettyimages

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Brexit : ces acteurs de la City autres que les banques susceptibles de vous recruter à Paris…

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Non, il n’y a pas que les grandes banques d’investissement anglo-saxonnes implantées à la City de Londres à vouloir s’installer et recruter à Paris dans le sillage du Brexit. Il y a également des compagnies d’assurances comme le géant américain Chubb ou bien des sociétés de gestion d’actifs comme Schroeder ainsi que des gérants français comme Clerville Asset Management, Eleva ou Smart Lenders qui redéploient leurs équipes dans la capitale française.

D’autres sociétés londoniennes intervenant dans des secteurs auxquels on ne pense pas spontanément (intermédiation financière par exemple) ont elles aussi débarqué dans l’Hexagone (ou sont en passe de le faire) et sont à la recherche de talents financiers locaux pour compléter leurs équipes déjà transférées. Voici quelques exemples significatifs….

Des plateformes de trading (ex : Aquis)

Le groupe de services britannique Aquis, qui emploie une trentaine de professionnels et exploite la plate-forme de trading paneuropéenne Aquis Exchange, a annoncé ce lundi vouloir ouvrir un bureau à Paris en vue du Brexit. La direction de la société explique que cette décision visait à assurer la continuité de ses services à ses clients après le Brexit.

Pour ce faire, une demande a été déposée auprès des autorités françaises compétentes (AMF, ACPR) afin qu’elle puisse devenir une entreprise d’investissement autorisée à exploiter une plateforme de trading multilatérale à Paris. C’est donc le moment de postuler, notamment si vous avez des compétences dans le trading cash actions qui est le domaine de prédilection d’Aquis Exchange.

Des sociétés de courtage (ex : TC ICAP)

Début août, le courtier interbancaire britannique TP ICAP coté à la Bourse de Londres et spécialisé dans l’intermédiation de produits financiers, a choisi Paris comme futur siège européen post-Brexit. Le groupe qui emploie plus de 5.000 personnes dans une vingtaine de pays a donc sollicité l’enregistrement d’une filiale auprès des régulateurs français.

Une décision hautement stratégique pour TP ICAP qui a remercié son directeur général au mois de juillet et a d’ores et déjà prévenu que ses profits opérationnels seraient inférieurs aux attentes des investisseurs cette année en raison d’une augmentation de ses coûts liée au Brexit et aux nouvelles règles de transparence des marchés d’instruments financiers (MiFID II).

Des hedge funds (ex : Chenavari)

Selon une information discrètement parue cet été dans L’Agefi, l’imminence du Brexit a poussé Chenavari à se rapprocher de ses racines françaises. Fondé par le français Loïc Féry, le hedge fund dont les bureaux se situent à Londres entre Hyde Park et Buckingham Palace serait sur le point d’ouvrir une antenne à Paris.

Chenavari Investment Managers est la société de gestion d’actifs obligataires de Chenavari qui investit également via des sociétés de financement spécialisées qu’elle possède (leasing, crédit a la consommation, crédit hypothécaire). A la recherche de professionnels des marchés de crédit, elle semble particulièrement apprécier les Frenchies comme en témoigne le recrutement au mois de juin de Benjamin Jacquard, ex-responsable mondial des activités de crédit BNP Paribas CIB, en qualité de directeur associé et responsable des développements stratégiques. Serez-vous le prochain à être recruté ?

Des sociétés fintech (ex : SETL)

Fondée en 2015 à Londres, la fintech SETL qui déploie une infrastructure de règlement et de paiement institutionnels multi-devises, multi-actifs, fondée sur la technologie blockchain, avait annoncé l’an dernier l’ouverture d’un bureau à Paris dirigé par Pierre Davoust,un haut fonctionnaire du Trésor débauché pour la circonstance.

Depuis, d’autres recrutements ont eu lieu comme celui de David Poupardin  (ex- OFI AMM et Groupama AM) nommé Business Development Officer dans l’équipe de SETL France. Présidée par Sir David Walker, ancien président de Barclays et de Morgan Stanley International et dirigée par Peter Randall, fondateur du groupe boursier Chi-X. la société SETL compte aujourd’hui 60 personnes réparties entre Londres, Paris et Tokyo dont 20 à Paris.

Début 2018, SETL a annoncé que Citi et le Crédit Agricole étaient entrés à son capital, rejoignant ainsi Computershare, Deloitte et S2iEM en tant qu’actionnaires de la société. SETL développe désormais des infrastructures de marché telles qu’IZNES, première plateforme pan-européenne d’achat et de vente de fonds en blockchain et qui regroupe aujourd’hui 20 sociétés de gestion de premier plan. A suivre de près donc…

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