Quantcast
Channel: eFinancialCareersFrench – eFinancialCareers
Viewing all 3721 articles
Browse latest View live

Le top des langages de programmation pour les traders dans les banques, hedge funds et sociétés HFT

$
0
0

Le trading a beaucoup changé. Dans le passé, les traders devaient avoir une voix forte, des coudes acérés et la possibilité d’effectuer dans leur tête des calculs arithmétiques à la vitesse de l’éclair, peut-être avec l’aide d’une calculatrice préhistorique. Les geeks n’étaient pas les bienvenus.

Les choses sont très différentes aujourd’hui. Les salles de marché ont pour la plupart été remplacées par des échanges virtuels, et de nombreux traders ont été remplacés par des algorithmes black box.

Dès lors, est-il encore possible pour un ‘technophobe’ de travailler dans le trading ou un métier dans lequel il convient de maîtriser au moins un langage de programmation ?

La réponse dépend principalement du type de trading que vous faites. Grâce à la règle Volcker, le proprietary trading (« ou prop trading») du côté vendeur (ex : banque d’investissement) est révolu, si bien que les traders sell-side se reconvertissent dans la tenue de marché (market making) ou le buy-side. Dans la plupart des classes d’actifs, la tenue de marché est entièrement automatisée. Moins de traders sont nécessaires, et la plupart de ceux qui restent devront écrire du code. Ici, la vitesse est essentielle, et seuls les langages comme C ++ voire Java sont suffisamment rapides.

Le pricing et la couverture des transactions clients sont toujours effectués par des personnes réelles dans la plupart des banques, mais cela dépend de la sophistication du produit sous-jacent. Des instruments plus exotiques nécessitent toujours le contact humain. Les évaluations de transactions hautement personnalisées seront probablement effectuées dans des feuilles de calcul construites à la hâte. Une bonne connaissance pratique du Visual Basic qui sous-tend nombre de ces tableurs est plus utile ici qu’un doctorat en ingénierie software.

Pendant ce temps, les traders buy-side peuvent être divisés en trois catégories : les traders stratégie quantitative, les traders d’exécution et les traders haute fréquence.

Les traders développant des stratégies quantitatives peuvent être employés en buy-side par des hedge funds ou des gestionnaires d’actifs plus traditionnels, et leur rôle se confond avec celui des gestionnaires de portefeuille quantitatifs. Leur travail consiste à concevoir des stratégies de trading systématique (à l’aide de modèles informatiques, avec une intervention humaine minimale). Les compétences en codage sont essentielles pour passer en revue de grandes quantités de données et créer des stratégies prototypes pour tester de nouvelles idées.

Python est le langage de prédilection de nombreux traders quantitatifs en raison de la grande disponibilité des packages d’analyse de données, tels que SciPy et Pandas. R est également populaire car il est utilisé par défaut pour l’analyse statistique dans de nombreux cours universitaires. Avec de tels langages open source, les alternatives commerciales comme Matlab ne sont plus en vogue.

Les traders d’exécution buy-side ont pour tâche d’implémenter les décisions de rééquilibrage de portefeuille prises par les stratégies quantitatives ou les gestionnaires de portefeuille à l’ancienne. Ils y parviennent de plusieurs manières : en externalisant vers des algorithmes d’exécution tiers (algos) fournis par les banques, en développant leurs propres algos, ou par des échanges manuels (qui surclassent toujours les algos sur certains marchés). Les compétences en matière de codage nécessaires pour développer vos propres algos se chevauchent avec celles des market makers buy-side.

Dans tous les cas, quelle que soit la voie utilisée pour accéder au marché, les desks d’exécution devront constamment évaluer l’efficacité de chaque algo ou trader humain à sang chaud. Cela nécessite des compétences en analyse de données et en codage très proches de celles des traders quantitatifs.

Enfin, les traders à haute fréquence ont un travail similaire à celui des autres traders quantitatifs, mais dans des délais beaucoup plus courts. Cela signifie qu’ils traitent de très gros ensembles de données. Ici. la connaissance de l’écosystème Hadoop devient extrêmement importante. Python est toujours populaire dans le trading haute fréquence (HFT), mais les nouveaux langages tels que Go sont mieux adaptés au traitement simultané des ensembles de données volumineuses.

Une fois qu’une stratégie est créée, en tant que trader haute fréquence vous traitez avec des échelles de temps très courtes, et il est essentiel de minimiser la latence. Comme dans le cas des market makers buy-side, C ++ est probablement le seul langage de haut niveau assez rapide, mais pour avoir un réel avantage, vous devrez probablement vous lancer dans le langage d’assemblage et avoir une compréhension approfondie des réseaux informatiques et du hardware.

Cependant, si pour des contraintes de temps vous ne pouvez apprendre qu’un seul langage de programmation, Python est probablement le plus polyvalent. Comme il est largement utilisé dans d’autres secteurs, il constitue également un excellent plan B si vous ne faites jamais de trading. Ce qui est le cas de beaucoup de monde.

Robert Carver a travaillé dans le sell side en tant que trader options et dans le buy side comme ex-responsable fixed income du hedge fund quantitatif AHL. Auteur de «Systematic Trading» et «Smart Portfolios», il possède toujours sa calculatrice de poche HP17B.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


““


Finance et IT parmi les secteurs où les hausses de salaires seront les plus importantes l’an prochain…

$
0
0

Le cabinet Willis Towers Watson a dévoilé ce mercredi matin les résulats de son enquête Salary Budget Planning Report France réalisée en ligne entre mi-juillet et mi-août 2018 auprès de 375 entreprises et qui analyse les augmentations de salaires des entreprises françaises et des filiales de groupes étrangers opérant en France pour 2018 et 2019.

L’enquête se base sur les taux d’augmentation des salaires fixes que les directions des ressources humaines prévoient lors de l’élaboration des budgets pour l’année 2019. Ce sont donc des prévisions et des vœux, plus qu’une décision finale. Ces propositions des directions RH sont ensuite confrontées aux prévisions financières de l’entreprise dans le cadre du processus budgétaire.

Résultat des courses : les salaires ont progressé en moyenne de 2,4% en 2018 tandis que pour 2019, les DRH prévoient une nouvelle hausse de 2,5%, tous secteurs confondus. Mais d’après l’étude, ce sont dans les secteurs des nouvelles technologies et des services financiers que les hausses salariales seront les plus significatives.

Les entreprises du secteur des nouvelles technologies se démarquent avec des augmentations prévues de 2,6% en moyenne, supérieures à la moyenne du marché. « Dans ce secteur, où le marché de l’emploi est fortement en tension, les entreprises vont continuer à actionner le levier des augmentations salariales pour retenir les talents », indique Jean-Vincent Ichard, Rewards Software and Solutions Leader chez Willis Towers Watson France.

Quant au secteur des services financiers, il affiche des prévisions d’augmentation supérieures pour les populations de cadres (avec des augmentations supérieures à 3% pour au moins un quart des entreprises), dans un secteur en pleine transformation et en forte tension. Là aussi, « les acteurs du secteur misent aussi sur le levier de la rémunération pour attirer et fidéliser sur des nouveaux métiers de spécialité, stratégiques dans un contexte de transformation organisationnelle et digitale notamment », rappelle Jean-Vincent Ichard.

Et qu’en pensent les recruteurs ?

Un constat partagé par les professionnels du recrutement qui interviennent dans ces domaines dans l’Hexagone. « Je confirme effectivement les éléments de cette étude », nous indique Alexis Aufauvre, responsable du pôle recrutement CDI et prestations externes IT au sein du cabinet de chasse Huxley spécialisé dans les métiers de la banque, de la finance et de l’IT.

« Nous avons noté une demande de plus en plus forte de nos clients sur des profils des secteurs des nouvelles technologies et des services financiers », poursuit Alexis Aufauvre. « Cette hausse de la demande face à une pénurie de profils explique naturellement une hausse significative des salaires sur le secteur, où les profils en infra et en digital sont actuellement les plus recherchés ». Vous savez donc où postuler en priorité…

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Credit photo : shutter_m / gettyimages

““

TÉMOIGNAGE : « Comment mes collègues masculins ont rendu stérile la banquière que je suis ».

$
0
0

Je suis une femme qui travaille dans la banque. J’ai un grade de vice-president (VP) et j’ai passé près de dix ans de ma carrière dans la division investment banking (IBD) d’une banque européenne à Londres. Je suis à un âge où je suis susceptible d’être mère. J’aimerais vraiment avoir un enfant, mais je crois que ma carrière bancaire me rend difficile le fait même de procréer.

Lorsque vous êtes une femme au milieu de la trentaine, la fécondité ne va pas de soi. Si vous travaillez 80 heures par semaine et que vous êtes épuisée, concevoir un enfant ne se produit pas nécessairement aussi facilement que vous le pensez. Je le sais et je ne suis pas la seule à rencontrer ce problème.

Pour les femmes en finance, la lourde charge de travail, le stress élevé et le manque de sommeil rendent non seulement difficile la recherche d’un partenaire, mais sont également à l’origine de déséquilibre hormonal et de stérilité. Plus ma carrière se prolonge dans la banque, plus j’ai le sentiment de devoir faire un choix entre la capacité de concevoir ou la possibilité de devenir managing director (MD).

 Mes collègues masculins n’ont pas ce dilemme. Non seulement ils sont capables d’avoir des enfants facilement (souvent avec des femmes travaillant en dehors de la banque), mais le fait qu’ils fondent une famille rend encore plus difficile le travail des banquières dans mon cas.

Je m’explique : ces dernières années, plusieurs de mes collègues masculins ont fondé des familles. Tous ont posé un congé paternité (généralement d’un mois, parfois plus longtemps) et lorsqu’ils reviennent, s’attendent souvent à travailler un peu moins. Ainsi, on m’a récemment demandé de prendre en charge un projet supplémentaire d’un collègue devenu père – il a dit qu’il devait passer du temps avec son bébé et ne pouvait pas travailler autant que moi.

Je me retrouve coincée dans un cercle vicieux. Plus mes collègues masculins ont d’enfants, plus je suis censée les couvrir et plus il m’est difficile de concevoir. Vous pouvez aisément comprendre mon désarroi.

Il est temps que cette pratique soit discutée ouvertement. Beaucoup de femmes de mon âge dans la finance ont le même problème. Il n’est pas bienvenu pour elles de dire non lorsque tous les nouveaux pères (et il y en a plusieurs) s’attendent à ce que leurs collègues féminines encore sans enfants travaillent plus intensément qu’eux. Aucun de ces hommes ne prend le temps de comprendre les femmes avec lesquelles ils travaillent ni d’apprécier les sacrifices auxquels elles consentent.

Les hommes et les femmes sont différents. Les femmes peuvent travailler autant que les hommes, mais cela génère souvent un coût physique tangible. C’est pourquoi beaucoup de banquières seniors n’ont pas d’enfants. En comparaison, la plupart des banquiers ont des enfants. Certaines banquières choisissent de ne pas avoir d’enfants, mais pour beaucoup d’autres, elles subissent cette situation. Les hommes dans la banque doivent être plus sensibles à cela – et cesser de se vanter de leur future progéniture tout en s’attendant à ce que leurs collègues femmes sans enfants prennent le relais quand ils commencent à poser des congés supplémentaires.

Laura McDonald est le pseudonyme d’une banquière de rang VP à Londres

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


““

Comment le nouveau plan de Natixis va impacter ses différents métiers…

$
0
0

Natixis a annoncé qu’elle envisageait de vendre à sa maison-mère ses métiers affacturage, cautions et garanties, crédit-bail, crédit à la consommation et titres pour un montant global de 2,7 milliards d’euros. Une opération qui lui permet de devenir une pure investment bank.

En cas de réalisation de cette opération, Natixis investirait ainsi jusqu’à 2,5 Md€ sur la durée de son plan stratégique New Dimension, contre 1 Md€ initialement prévus. Reste à savoir quel sera l’impact sur les différents métiers qui restent dans son giron, à commencer par l’investment banking et la gestion d’actifs…

Début d’élément de réponse dans le document de présentation de Natixis où la banque dévoile les contours de sa stratégie afin que la baisse des revenus de sa banque de financement et d’investissement puisse être limitée à 6% d’ici à 2020.

Produits structurés et M&A à l’honneur

Pour commencer, Natixis précise qu’elle est davantage positionnée sur les solutions (produits structurés), à forte valeur ajoutée, plutôt que sur les produits de flux. Ce qui, en terme d’emplois, se traduira par le renforcement des équipes d’ingénierie financière alors que dans le même temps les activités de flux seront digitalisées. Natixis entend par ailleurs accentuer le développement des activités de dérivés actions et de structurés de crédit tout en favorisant le partage d’expertise et de savoirs entre les équipes.

A titre d’exemple, Natixis a récemment renforcé ses activités FIG et DCM avec les recrutements de Robert Gardiner (ex-HSBC) pour couvrir les pays d’Europe du Nord ainsi que de Thibault Archeray (ex-UBS) pour piloter la zone France-BeLux. Les fonctions IT et middle office ne sont pas oubliées, en témoigne le recrutement de Véronique Sani (ex-SGCIB) qui prendra dès la semaine prochaine ses fonctions de directrice des Opérations et des Systèmes d’Information de Natixis.

Enfin, la filiale de BPCE entend par ailleurs poursuivre sa stratégie du développement d’un modèle multi-boutiques sur les activités de M&A (inspirée en fait de sa stratégie multi-actifs dans l’asset management). Ce qui, d’après les analystes du broker Jefferies, l’opération « renforce la stratégie asset-light de la banque » qui entend aussi « profiter de ses nouvelles marges de manoeuvre pour se développer via des acquisitions ».

Après Leonardo & Co (France) 360 Corporate (Espagne), PJ Solomon (USA) Clipperton (France) Fenchurch Advisory Partners (YK) et Vermilion Partners (Chine), d’autres rachats de boutiques M&A devraient suivre…

Sans oublier la gestion d’actifs

« En donnant à Natixis des moyens supplémentaires pour investir dans ses métiers asset-light et différenciants, principalement la gestion d’actifs, ce projet constituerait une opportunité additionnelle de développement », explique François Riahi, le nouveau directeur général de Natixis. Au printemps dernier, Ostrum Asset Management (ex-Natixis AM) avait déjà indiqué vouloir se recentrer sur son expertise historique en gestion obligataire, ses compétences ciblées en gestion actions et son savoir-faire reconnu en gestion assurantielle.

Les moyens et la marge de manœuvre pourraient ainsi être accrus, et améliorer ainsi la politique de rétention du personnel. En effet, « malgré de bons résulats, l’heure est au dé-recrutement et à l’hémorragie de cadres que ce soit dans la gestion ou l’analyse credit », nous rapportait avant l’été un analyst credit senior sous couvert d’anonymat. Et celui-ci d’ajouter aujourd’hui que « l’opération vise à se délester d’actifs non stratégiques auprès de la maison mère mais en consolidé, tout cela au final reste dans le meme groupe ». De quoi relativiser…

Capture01

Credit image : Natixis

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


““

Inspection générale : le concours qui permet de gravir plus vite les échelons dans la banque…

$
0
0

C’est parti ! Le concours de l’Inspection Générale (IG) de Société Générale a ouvert cette semaine. Idem pour BPCE qui a lancé le sien dès le 4 septembre. Avec à la clé des recrutements.  « Grâce à ce concours externe, la banque ambitionne de recruter entre 35 et 40 inspecteurs chaque année, diplômés Bac +5 d’universités, d’écoles de commerce et d’écoles d’ingénieurs, en France ou à l’étranger », explique Hélène Krief, directrice des recrutements et de la mobilité chez Société Générale.

Pour sa deuxième campagne de recrutement de l’année, l’IG du groupe BPCE recrute environ une quarantaine de candidats par an, jeunes diplômés ou première expérience, pour un parcours allant de trois à six ans. « Nous offrons aux potentiels qui nous rejoignent une intégration sur mesure et un parcours riche de missions en France et à l’international, développant une vision à la fois globale et concrète du groupe », explique Géraud Brac de la Perrière, directeur de l’IG et membre du Comex du Groupe BPCE.

« Les inspecteurs ont la possibilité d’accéder en quelques années seulement à des postes de direction dans différents métiers (banque de détail, financements structures ou activités de marché) et dans les différents filiales du Groupe, en France et à l’étranger », relève pour sa part Hélène Krief. Le concours externe de l’Inspection générale est considéré comme étant la « voie royale » pour accéder en quelques années seulement à des postes de direction aussi bien dans le contrôle de gestion, l’ingénierie financière ou l’audit bancaire. Encore faut-il s’inscrire au concours dans les temps….

Un calendrier à respecter

Chez SocGen, les candidats ont jusqu’au 3 décembre 2018 pour s’inscrire en ligne. Ceux qui seront retenus passeront en ligne un test de personnalité et un test de logique. Ensuite, 300 candidats pré-sélectionnés passeront une journée d’épreuves diverses (test d’analyse critique, entretien RH, entretien collectif avec un Inspecteur Principal, synthèse écrite et escape game). Un grand oral pour 100 candidats est prévu devant des dirigeants de banque avant l’annonce des résultats en février 2019.

Du côté de BPCE, les candidats à l’IG, filière bancaire, pourront postuler jusqu’au 14 octobre 2018 sur le site internet du Groupe, sur JobTeaser ou encore sur LinkedIn. A noter que le recrutement des candidats pour les filières informatique et quantitative se déroule tout au long de l’année.

S’achevant, pour les candidats admis, par une intégration en janvier 2019, le recrutement à l’IG s’articule autour de quatre principales étapes : les écrits qui se tiendront le 18 ou le 20 octobre sont la nouveauté de cette deuxième campagne IG de l’année avec une digitalisation intégrale de cette phase; les oraux notamment avec des chefs de mission et inspecteurs principaux se dérouleront – un jour au choix – du 6 au 8 novembre ; les entretiens RH interviennent plus tard, entre le 12 et le 23 novembre. Enfin, le jury composé de dirigeants du groupe prendra sa décision les 28, 30 novembre ou encore le 5 décembre 2018.

Une campagne qui passe par le digital

Déjà enrichi, le dispositif de recrutement continue d’évoluer chez BPCE pour attirer les meilleurs candidats au moyen d’une communication originale. L’IG a choisi d’investir les réseaux sociaux en mettant en avant la proximité avec les inspecteurs, car ce sont eux les meilleurs ambassadeurs de leur métier. Ceux qui le souhaitent, participent donc au recrutement en devenant les ambassadeurs de l’IG au sein d’un programme Groupe BPCE.

Les candidats peuvent ainsi poser toutes leurs questions sur une plateforme d’échange à laquelle les ambassadeurs se connectent pour discuter. Les candidats retenus aux écrits ont quant à eux l’opportunité de participer à des afterworks organisés par l’IG pour rencontrer des inspecteurs en poste, de manière informelle et conviviale.

Sur LinkedIn, la page de l’Inspection générale du groupe BPCE a attiré déjà près de 1.800 followers. Au-delà des offres, la page est très régulièrement enrichie par les actualités de la direction, des conseils pour les candidats, mais aussi des témoignages d’inspecteurs ou d’anciens chefs de mission. Le partage des infographies et photos y sont relayées, ainsi que sur Twitter (via le profil du community manager de l’IG) et sur Youtube. On n’arrête pas le progrès !


Crédit photo : BPCE

““

BofA cherche spécialistes de la compliance et des risques pour son bureau parisien

$
0
0

Bank of America Merrill Lynch senble être LA banque américaine qui recrute en ce moment à Paris en prévision du Brexit. Si des postes de traders et de vendeurs sont facilement transférables depuis Londres (encore convient-il de trouver des volontaires), certaines fonctions comme la compliance ou les risques nécessitent de trouver des talents sur place.

Soucieuse d’être en règle avec les autorités réglementaires françaises et européennes, la banque américaine se retrouve dans la nécessité de dénicher des talents qui maîtrisent les arcanes des textes de loi en vigueur et leur application dans le milieu bancaire. Sur son site carrières, les spécialistes compliance et risques représentent la moitié de la dizaine de postes actuellement à pourvoir sur Paris.

Les recrutements qui se font au grade de VP ou senior VP et concernent de nombreux aspects réglementaires (risques opérationnels, lutte contre la criminalité financière, implémentation de nouvelles lois…). Plusieurs départements sont concernés : compliance, risques, fxed income, changes, matières premières (FICC).

Les profils recherchés ?

Des qualités techniques sont bien évidemment requises pour ce genre de postes. BofA précise dans son annonce que le responsable conformité devra veiller à ce que les exigences réglementaires (Standard Operating Requirements) soient bien respectées et fournir à la direction des rapports détaillés sur les réalisations. Inutile de préciser qu’une expérience en négociation avec les régulateurs est la bienvenue.

Plus généralement, si vous voulez devenir compliance officer en banque d’investissement et intervenir sur les risques de marché, où les salaires sont généralement les plus élevés que pour les risques opérationnels ou stratégiques, alors une expérience en front-office ne sera pas de trop.

Enfin, les soft-skills sont également prisées, et ce quels que soient les postes à pourvoir. « Rigueur, curiosité, sang froid, capacités d’analyse et de synthèse font partie des qualités requises chez un compliance officer”, précise Jézabel Couppey-Soubeyran qui dirige le Master 2 Contrôle des risques bancaires, sécurité financière et conformité à l’Université Paris 1.

Des candidats sollicités…

« Les profils risques et compliance sont très recherchés sur Paris car ils sont plus difficiles à faire venir de Londres », confirme Antony Labylle, consultant Risques, Compliance et Régulation chez Huxley. « BofA, Citi, Goldman Sachs ou Blackrock recherchent toutes ce genre de professionnels parce qu’elles n’ont pas droit à l’erreur si elles veulent éviter de lourdes amendes pour non respect de la conformité ».

BofA n’est donc pas la seule banque américaine à rechercher ce genre de profils. JP Morgan Chase & Co, par exemple, recherche actuellement pour son bureau parisien un associate pour un poste de location control manager qui sera en charge de l’implémentation et de l’exécution des contrôles des risques opérationnels dans la zone EMEA (hors Royaume-Uni). Preuve que d’une banque à l’autre, les intitulés de jobs peuvent être différents. 

« On observe le déplacement depuis Londres de familles de métiers connexes qui gravitent autour de l’activité de trading », poursuit Antony Labylle. « L’idée est de pouvoir réunir en un même lieu tous les professionnels de la banque qui ont l’habitude de travailler ensemble ». De bon augure pour la suite…

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Credit photo : Warchi / gettyimages

““

TÉMOIGNAGE : « Les banquiers seniors commencent discrètement à quitter Londres… »

$
0
0

Il y a un exode des banquiers à Londres. Peu de gens dans l’industrie en parlent, car même dans le secteur bancaire, le Brexit suscite de fortes émotions, mais les gens partent en grand nombre et cela ne va faire que s’amplifier.

Je suis l’un d’eux. J’ai passé plus de dix ans à Londres où j’ai été managing director dans une grande banque européenne, mais cet automne, je retourne travailler dans mon pays d’origine. Et je ne suis pas seul. Je connais beaucoup plus de gens ayant mon degré de séniorité qui ont décidé de déménager en Europe continentale. Davantage de personnes choisissent de quitter Londres qu’à n’importe quel moment de ma carrière – beaucoup plus qu’après la crise financière de 2009-2010 par exemple.

La disparition d’une population de banquiers seniors européens de Londres est rarement discutée dans les banques elles-mêmes. L’exode est trop politique. Le Brexit génère autant d’émotions variées (indifférence, agacement, passion) chez banquiers seniors que dans le reste de la population. Mieux vaut donc laisser certains partir discrètement en Europe, en faisant comme si de rien n’était. .

Pour moi, une sortie préventive semblait la meilleure option. Je sais ce qui va arriver : je faisais partie des discussions internes sur la stratégie de la banque. En tant que membre de l’équipe de vente, je savais que nous allions être invités à déménager rapidement : la banque ne peut tout simplement pas se permettre de se retrouver dans une situation post-Brexit sans pouvoir servir les clients en Europe faute de licence. Un transfert forcé pointait le bout de son nez. J’ai décidé de prendre les devants avant qu’il ne se produise.

Pour mes collègues et moi, le Brexit arrive à la fin d’une décennie difficile à Londres. Nous avons d’abord eu la crise financière. Ensuite, nous avons subi des réductions de coûts brutales – au cours des trois dernières années, mon équipe a été réduite à plusieurs reprises. Le Brexit sert de prétexte à davantage de suppressions de postes et de restructurations. Regardez autour de vous dans une salle des marchés de Londres : les places vides se multiplient du fait de l’exode déjà bien avancée des personnes vers Paris, Francfort, Zurich et Milan. Les choses s’accélèrent.

Beaucoup d’entre nous ont de bonnes raisons financières de partir. Les pays européens ont commencé à se disputer des talents avec de généreux packages fiscaux : si je vais à Milan, je peux désormais payer un forfait de 100 k€ plutôt que d’être soumis à l’impôt sur mes revenus à l’étranger. Si je vais à Paris, je peux bénéficier d’une réduction d’impôt en tant qu’expatrié. Londres est devenue une ville trop chère.

Bien sûr, cela pourrait changer. Mais pour le moment, Londres n’est pas the place to be. Les banques n’investissent pas à Londres : il y a moins de bonnes opportunités d’emplois à la City. Cela n’est pas passé inaperçu. Les professionnels de la finance sont flexibles : ils déménageront en Asie si c’est là que se trouvent les meilleurs jobs. Pour le moment, toutefois, certaines des meilleures opportunités semblent se trouver à Paris, Francfort ou Milan – nombre de ces marchés sont sous-développés, en particulier sur le buy-side. Les banquiers seniors ont saisi l’occasion de se positionner en amont et, comme moi, beaucoup sont déjà passés à l’acte.

Henri Ouvrard est le pseudonyme d’un managing director ayant récemment quitté une banque d’investissement européenne à Londres.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


 

““

À quels salaires vous attendre en 2019 dans la BFI, la gestion d’actifs et la banque privée ?

$
0
0

L’édition 2019 de l’Étude de rémunérations PageGroup vient d’être publiée. Elle présente les évolutions des besoins en recrutement du secteur bancaire qui opère actuellement une mutation significative. Le Brexit, l’évolution réglementaire, la digitalisation et la protection des données annoncent une année particulièrement chargée pour un secteur qui a déjà connu une réorganisation majeure ces dernières années avec l’émergence des Fintechs et des néo-banques.

« Ces nouveaux acteurs transforment l’offre et les services bancaires, entraînant une évolution des besoins en recrutements au profit d’experts sur les métiers de l’IT, du digital et de l’expérience clients », analyse Marie-Hélène Agard, directrice senior chez Page Personnel. « Les banques traditionnelles, les banques en ligne et les Fintechs ont dû s’adapter à des clients toujours plus exigeants et demandeurs de solutions digitales. C’est pourquoi 58 % des embauches en CDI sont des commerciaux ».

Les banques de financement et d’investissement (BFI) commencent, quant à elles, à profiter de l’amélioration générale de la conjoncture économique. Le règlement de multiples contentieux et l’application d’un cadre réglementaire plus strict apportent un renouveau à l’activité, considérée plus contraignante mais aussi plus sûre. Après une première période de latence, les activités de marché en France commencent quant à elles à bénéficier d’un appel d’air lié à la préparation du post-Brexit.

Pour sa part, le marché́ de la gestion d’actifs connaît une période de reprise grâce à un excellent niveau de collecte en 2017. « L’activité est en pleine évolution, avec le développement de la gestion passive, la mise en place de nouvelles normes et la tendance à l’externalisation de certaines tâches vers les dépositaires », commente Guilhem Jeannin, practice manager chez Michael Page. « Ces évolutions entraînent une reprise des recrutements sur les profils de gérants ainsi qu’en back-office, middle-office et conformité ».

Voici donc ci-dessous les rémunérations annuelles brutes fixes en milliers d’euros parmi les postes qui rémunèrent le mieux (donc essentiellement en front-office) selon le nombre d’années d’expérience. A noter tous ceux qui occupent ces postes verront leur rémunération augmenter par rapport à l’an dernier.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Source : matejmo / gettyimages

““


Ce banquier M&A parti de BNP Paribas comme vp et qui revient comme… managing director

$
0
0

Partir pour mieux revenir. Telle pourrait être la devise de Stéphane Benouaich, 40 ans, qui a quitté BNP Paribas il y a plus de dix ans (en mars 2007 précisément) et vient d’y faire son retour mi-septembre 2018 comme managing director dans l’équipe dédiée aux transactions M&A sur le segment Midcaps.

Pendant ce laps de temps, ce diplômé de l’EM Lyon ayant débuté sa carrière en 2001 comme associate M&A chez Rothschild & Cie, a participé en 2007 à la création de Partanéa, banque d’affaires indépendante cédée au groupe Oddo et fusionnée avec sa filiale Oddo Corporate Finance. Il a ensuite été managing partner chez Oddo CF jusqu’en 2016 avant de rejoindre la boutique de corporate finance DC Advisory comme managing director.

Si le passage d’une grande banque d’investissement à une boutique de M&A est chose fréquente dans l’industrie financière (et cela vaut aussi pour la gestion d’actifs), l’inverse est plus rare. D’après les recruteurs en finance, nombreux en effet sont les banquiers qui, après quelques années d’expérience, quittent l’univers de la banque qui peine à les faire émerger pour rejoindre celui des boutiques de corporate finance où ils se voient généralement confier davantage de responsabilités.

Un banquier maison mais pas seulement

Certes, le fait que Stéphane Benouaich connaisse bien la maison (rappelons qu’il a été banquier d’affaires généraliste et professionnel de l’exécution M&A au sein du département Corporate Finance de BNP Paribas entre 2004 et 2007) a sans doute joué dans la décision de la banque de la rue d’Antin de le recruter, mais c’est surtout sa connaissance de marché midcap qui a fait la différence.

Chez Oddo Corporate Finance, il a ainsi été en charge de la couverture des entreprises de taille intermédiaire, sociétés familiales et fonds de private equity, et plus spécifiquement responsable des secteurs technologie, médias, digital et loisirs. Chez DC Advisory, il était également spécialisé dans les transactions midcaps, dans le domaine des TMT et des loisirs.

Preuve que les deals de taille intermédiaire ne sont plus l’apanage des seules boutiques. Ces dernières années, « face à la baisse de l’activité M&A post-crise financière et à la pénurie de mega-deals, de nombreuses grandes banques ont investi le terrain du M&A midcap », rappelle un contributeur du blog AlumnEye.

Si vous aussi avez un profil VP et l’impression de faire du surplace dans la banque qui vous emploie, alors un passage en boutique M&A qui vous permettra d’acquérir une réelle capacité à originer, notamment concernant les deals midcaps, pourrrait bien relancer votre carrière professionnelle plus vite que vous ne le pensez…

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Credit photo : DNY59 / gettyimages

““

L’EBA recherche des profils experts IT et banque à Londres amenés à être rapidement transférés vers Paris

$
0
0

C’est officiel depuis mi-septembre : l’Autorité bancaire européenne (ABE, ou EBA en anglais) actuellement située dans le quartier financier londonien Canary Wharf va déménager dans la tour Europlaza à Courbevoie, avant la date du Brexit, fixée au 29 mars 2019. Le superviseur bancaire européen emploie près de 200 personnes d’une trentaine de nationalités, dont une majorité d’intérimaires (134 personnes recensées l’an dernier dans un document interne) suivis de contrats à temps plein (33 personnes) et de travailleurs détachés (17 personnes).

Des places sont à prendre puisque selon le site d’informations Politico, près de 75% des employés actuels pourraient quitter le superviseur européen. Et pour cause : au vu de leur salaire, certains d’entre eux peuvent prétendre à de généreuses indemnités (pouvant atteindre jusqu’à 90.000 euros par an pendant trois ans) s’ils ne trouvent pas un nouvel emploi.

Des postes plutôt bien payés…

Sur le site carrières de l’EBA, si aucun poste contractuel n’est actuellement à pourvoir, une quinzaine de postes intérimaires sont proposés ainsi que quelques postes de travailleurs détachés. Ils concernent pour l’essentiel des profils spécialisés dans l’IT (project manager, portolio manager, support officer) ou la banque-finance (analystes, experts banque, reporting financier ou bien encore lutte contre le blanchiment sachant que Bruxelles veut muscler l’EBA dans ce domaine).

Côté salaires, sachez que la plupart des employés de l’EBA (qui occupent le grade AD7) touchent un salaire de base mensuel de plus de 5.500 euros. Des rémunérations qui progressent avec l’ancienneté. Sur le site glassdoor, un director de l’EBA indique toucher 73-78 k£ (soit 83-88 k€ ) et un expert senior entre 145-155 k£ (soit 165-175 k€).

Attention cependant : ne rentre pas à l’EBA qui veut. Parmi les 47 postes vacants en 2016, il y a 948 personnes qui ont postulé – soit un ratio de 1 sur 20 – et seulement 113 ont été conviées à un entretien d’embauche. Cela dit, d’autres postes pourraient devenir vacants, tout le monde n’ayant pas forcément envie de traverser la Manche. Et les Frenchies, qui représentent déjà avec une quinzaine d’employés la quatrième nationalité des effectifs derrière l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne, pourraient voir leur poids augmenter à l’avenir. Alors, à vous de jouer…

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Credit photo : grynold / gettyimages

““

Voici la journée-type d’un trader systématique dans un hedge fund…

$
0
0

Certains des meilleurs jobs dans le trading actuel sont pour les traders systématiques travaillant avec des hedge funds quantitatifs. Ce sont des traders qui conçoivent des stratégies de trading en utilisant des modèles informatiques, qui tradent automatiquement.

C’est un travail qui peut sembler peu exigeant – vous concevez un algorithme informatique performant qui trade pour vous et le travail est fait. Ce n’est pas exactement comme cela que ça se passe, affirme Robert Carver, l’ancien responsable du trading quantitatif chez AHL, qui nous dévoile à quoi ressemble une journée type…

07H25 – Prends le train pour aller au bureau

Lorsque je travaillais pour une banque d’investissement, je devais être à mon bureau à 7h30. Mais la plupart des traders systématiques ne font pas de trading – leurs systèmes sont entièrement automatisés. Il y a donc plus de flexibilité dans les horaires de travail : parce que c’est un job créatif, il est préférable de travailler quand cela vous convient.

8H15 – Arrivée au bureau : vérification du risque de la nuit, des nouvelles du marché et de la stratégie profit & loss

Cette partie du travail est la même pour tous les traders. J’ai managé une équipe et nous avons effectué à tour de rôle cette tâche relativement ennuyeuse mais importante. Trop de «quants» se retrouvent dans le monde abstrait des modèles financiers et perdent le contact avec le marché.

9H00 – Réunion quotidienne inter-équipes

Dans les fonds systématiques, les traders travaillent en étroite collaboration avec les développeurs de logiciels. Nous avons même adopté certaines de leurs méthodes de travail, y compris cette réunion. Chaque matin, nous discutons des progrès réalisés et de ce qui nous empêche d’avancer . Cette réunion est parfois appelée «stand-up» : personne n’a le droit de s’asseoir – ce qui garantit que tout est terminé rapidement.

9H15 – Travail avec une nouvelle datasource

Les données sont le moteur du trader systématique et de nouvelles sources de données apparaissent sans cesse. Mais utiliser de nouvelles données n’est pas simple. Les datas doivent être sourcées, nous devons déterminer comment les intégrer dans nos bases de données et il faudra probablement les nettoyer pour supprimer les entrées erronées.

10H00 – Réunion client

Nous avions une équipe dédiée de managers clientèle, mais en tant que senior manager, je devais toujours me présenter à des réunions avec des clients importants. Mes vêtements de tous les jours étaient des jeans et des chemises décontractées, mais les jours où les clients venaient, j’enfilais un costume et une cravate. Les clients étaient généralement intéressés par de nouvelles idées et nous étions assez ouverts pour en discuter. Plus vous pouviez donner d’informations sur vos stratégies, plus vous étiez susceptibles de générer des investissements.

11H00 – Tests stratégiques

Une fois que vous avez des données, l’étape suivante consiste à tester et à développer une stratégie de trading utilisant ces données. C’est probablement la partie la plus excitante du travail – rien ne vaut le moment «Eureka!» où vous trouvez quelque chose de nouveau qui semble être rentable. Cependant, ce n’est que le début: la stratégie doit être soigneusement testée pour s’assurer qu’elle est robuste.

12H30 – Déjeuner

À midi, je descendais à la cantine de notre bureau. Le menu changeait tous les jours et il y avait même un bar (malheureusement pas ouvert le midi – probablement une bonne chose!). Si j’étais vraiment occupé, je prenais juste un sandwich à manger à mon bureau, mais généralement je prenais le temps de m’asseoir et retrouver des collègues.

13H30 – Rédaction

Toutes les recherches doivent être écrites avant que l’idée puisse aller plus loin. Il est également important de documenter les idées qui n’ont pas fonctionné, faute de quoi quelqu’un perdra du temps à essayer la même idée.

15H00 – Réunion de recherche

Certains fonds opèrent en «silos» où vous développez vos propres idées et les gardez secrètes. Mais j’ai travaillé dans une entreprise collaborative où nous avons travaillé ensemble et partagé des informations. Cela a contribué à améliorer les bonnes stratégies et à réduire le risque que de mauvaises idées soient mises en œuvre. L’inconvénient est qu’il y a beaucoup de réunions !

16H00 – Programmation avec un développeur

Tous les traders systématiques doivent pouvoir coder, sinon vous ne pouvez pas gérer de données ou de tests stratégiques. Cependant, il est peu probable que le prototype de code écrit pour tester la stratégie soit suffisamment robuste pour être tradé avec de l’argent réel. Les développeurs de logiciels professionnels codent l’algorithme de production en «live», en étroite collaboration avec les traders.

17H00 – Réunion d’implémentation

En fait, implémenter une stratégie dans le trading en direct est un travail d’équipe impliquant des personnes de toute l’entreprise, y compris la technologie, les opérations, la conformité, le risque et bien d’autres. Les fonds systématiques n’ont généralement pas la mentalité «rock star» des autres hedge funds où les traders vedettes attirent toute l’attention. La contribution de chacun est importante et reconnue.

18H00 – Quitte le bureau. Lis dans le train

Le voyage de retour est l’occasion de faire le point sur les dernières recherches universitaires. J’espère qu’elles m’inspireront pour imaginer une nouvelle idée pendant mon sommeil.

Robert Carver est un ancien responsable fixed income au sein du hedge fund quantitatif AHL. Désormais à la retraite, il ne porte plus de costume mais continue de faire du trading systématique pour compte propre. Il est l’auteur de «Systematic Trading» et de «Smart Portfolios».

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


““

Top 5 des fintechs qui recrutent des banquiers d’investissement en France

$
0
0

La fintech londonienne Kantox a annoncé ce mercredi avoir recruté Tim Muehlenbach en tant que responsable des partenariats et relations avec les banques. Cet ancien executive director de Goldman Sachs a travaillé plus de 17 ans dans les marchés mondiaux de capitaux et les solutions de gestion d’actifs dans de multiples pays européens, notamment chez Royal Bank of Scotland et BNP Paribas.

« Sa longue expérience dans la banque et ses compétences spécialisées nous permettront d’accélérer l’intégration et le déploiement de nos solutions de change aux banques et autres partenaires commerciaux », a déclaré au sujet de cette nomination Philippe Gélis, cofondateur et CEO de Kantox, qui figure parmi les financiers français les plus influents de la City de Londres.

Cette annonce est surtout pour nous l’occasion de lister les sociétés fintechs domiciliées en France et qui elles aussi recrutent (ou ont recruté) des banquiers d’investissement (le plus souvent seniors), quand elles n’ont pas pour certaines d’entre elles été fondées par un senior investment banker… Bien évidemment, il ne s’agit là que de quelques unes des sociétés fintechs qui recrutent régulièrement des profils bancaires dans l’Hexagone.

WeshareBonds (crowdfunding)

Les plates formes de financement participatif sont particulièrement friandes de profils de financiers d’entreprise… mais également de banquiers. C’est notamment le cas de WeShareBonds qui est en recherche permanente de talents passionnés, à l’esprit entrepreneurial, pour compléter son équipe d’une vingtaine de personnes.

L’an dernier, elle a ainsi confié la direction du développement commercial de sa plateforme à… un banquier d’affaires de chez Rothschild. Il s’agit de Damien Beurier, 33 ans, qui affiche 7 années d’expérience dans le conseil en M&A et financement. Diplômé de l’Edhec et titulaire d’une Maîtrise de Droit des Affaires à Assas, il a auparavant travaillé chez BNP Paribas en financement structuré avant de rejoindre en 2011 Messier Maris & Associés comme conseil en M&A et en financement, puis d’intégrer en 2014 l’équipe Global Advisory de la Banque Rothschild où il sera nommé VP.

Nalo (robo-advisor)

Il est toujours intéressant d’identifier les fintechs françaises qui ont récemment levé des fonds et ont donc les moyens de recruter. C’est le cas par exemple de Nalo, un service d’investissement financier en ligne. La société fondée par Guillaume Piard, un ex-banquier de Nomura à Londres revenu depuis à Paris pour créer son robo-advisor, a de vrais besoins en recrutement et recherche des profils de développeur web, conseiller en investissement financier, content manager et marketing.

Elle a recruté en début d’année deux ex-banquiers, à savoir Albert d’Anthoüard (ex-banquier privé de chez Neuflize OBC) au poste de Directeur de la clientèle privée ainsi que Numa Jequier (ex-Inspection générale du groupe SocGen) au poste de directeur des opérations.

Ditto Bank (néobanque)

Et si vous passiez d’une grande banque à une banque mobile ou une néo-banque ? C’est le pari qu’a fait Christophe Montoya quand il a rejoint Ditto Bank, une banque mobile dédiée à la gestion des devises qui a officialisé mi-février son lancement commercial en France.Arrivé en juin 2015 comme Product Manager digital banking, il a été nommé deux ans plus tard Head of Customer Experience & Product Development. Bref, une ascension plutôt rapide pour ce diplômé d’Audencia passé par BNP Paribas, ING Bank France et Credit Agricole CIB.

Ditto Bank emploie près de 120 personnes (80 salariés à temps plein et 40 consultants) dont l’âge moyen est de 35 ans. La plupart sont des Français ayant vécu à l’étranger ou des étrangers vivant en France. Récemment encore, Ditto Bank recherchait un Compliance Analyst en CDI avec une expérience dans la banque. Mai au-delà des diplômes et des précédentes expériences, ce sont les personnalités et les esprits créatifs attirés par l’innovation qui sont privilégiés par cette néobanque en mode recrutement.

SETL (paiements)

Si Kantox est une fintech française basée à Londres, rien de vous empêche de postuler pour une fintech londonienne… basée à Paris. Ce qui est le cas de la fintech SETL qui déploie une infrastructure de règlement et de paiement institutionnels multi-devises, multi-actifs, fondée sur la technologie blockchain, et qui l’an dernier a ouvert un bureau à Paris.

Pour ce faire, elle n’a pas hésité à débaucher un haut fonctionnaire du Trésor. Depuis, d’autres recrutements ont eu lieu comme celui de David Poupardin (ex- OFI AMM et Groupama AM) nommé Business Development Officer dans l’équipe de SETL France. Présidée par Sir David Walker, ancien président de Barclays et de Morgan Stanley International et dirigée par Peter Randall, fondateur du groupe boursier Chi-X. la société SETL compte aujourd’hui 60 personnes réparties entre Londres, Paris et Tokyo dont 20 à Paris.

Liquishate (blockchain)

Rejoindre une fintech sans vraiment quitter la banque, c’est possible. Il suffit de postuler pour une start-up technologique créée… par une ou plusieurs banques, comme la fintech européenne LiquidShare qui bénéficie du soutien de Paris Europlace et de sept grandes institutions financières (BNP Paribas, Caceis, Caisse des Dépôts, Euroclear, Euronext, S2iEM et SocGen).

Liquidshare, qui ambitionne d’améliorer l’accès des PME aux marchés de capitaux, en facilitant la sécurité et la transparence des opérations de post-négociation grâce à la technologie blockchain, a confié sa direction à un banquier senior débauché chez…. Deutsche Bank. Diplômé de l’IAE Paris et de l’ENSI de Caen, Thibaud de Maintenant, 52 ans, cumule 17 années d’expérience chez Deutsche Bank où son dernier poste était responsable de la banque transactionnelle de Deutsche Bank en France.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Crédit photo : tap10 / gettyimages

““

Comment les chasseurs de têtes en finance choisissent-ils leurs candidats ?

$
0
0

Un quart des recrutements des cadres passe par les chasseurs de tête et cabinets de recrutement. Comment procèdent-ils, quels critères orientent leurs choix ? Pour répondre à ces questions, OasYs Consultants, spécialiste de la transition et gestion de carrière, a interrogé, pour la quatrième fois, 130 cabinets représentatifs (dont 15% intervenant dans les métiers de la finance). Pour éviter les réponses “trop commerciales” ou “politiquement correctes”, il a été garanti une stricte confidentialité de leurs propos

L’étude fait apparaître des points d’évolution intéressants. « Malgré la reprise et la tension sur certains métiers, les cabinets comme leurs clients se montrent de plus en plus rigoureux dans les processus de sélection », relève Karine Lair, directrice générale adjointe d’OasYs Consultants. « Les candidats doivent en avoir conscience, et travailler notamment à mieux mettre en avant leur valeur ajoutée. C’est pour eux le moyen d’émerger, face à des recruteurs qui cherchent, avant tout, à limiter la prise de risque ».

« C’est encore plus vrai pour les postes à forte criticité comme les project managers,les business analysts ou les fonctions top et middle management », nous explique Adrien Toul, en charge de l’activité IT du cabinet de recrutement Huxley où il accompagne les clients banque/assurance/hedge fund dans leur recrutement de profils IT et Digital. Voici donc les évolutions constatées dans l’étude que nous avons complétées par des témoignages de professionnels du recrutement en finance…

Des critères de sélection en évolution

Pour 98% des consultants interrogés, l’expérience métier et la personnalité restent, comme en 2007, 2011 et 2014, les deux critères les plus importants pour leurs clients. « Nous recherchons à la fois des compétences fonctionnelles fortes, une bonne compréhension de l’environnement (notamment réglementaire) et des soft-skills comme la capacité à communiquer, à présenter ses projets, à être à l’écoute du recruteur pendant l’entretien », explique Adrien Toul

Parmi les critères en hausse, on voit apparaître le critère de la mobilité géographique, en France et à l’International, qui devient indispensable pour 66% des consultants recruteurs. En baisse : la formation initiale et l’expérience secteur, même s’ils restent des critères essentiels pour les clients. Quant à l’expérience “digitale”, elle entre dans le classement mais n’apparaît pas encore comme un critère déterminant : 37% jugent ce critère important.

C’est encore plus vrai dans la finance. « Les banques traditionnelles, les banques en ligne et les Fintechs ont dû s’adapter à des clients toujours plus exigeants et demandeurs de solutions digitales. C’est pourquoi 58 % des embauches en CDI sont des commerciaux », rappelle Marie-Hélène Agard, directrice senior directrice des recrutements sur les métiers bancaires chez Page Personnel.

Des clients de plus en plus prudents

Malgré la sortie de crise, les clients restent frileux lors des recrutements. 72% des chasseurs interrogés indiquent que leurs clients leur demandent un “clone” (c’est-à-dire un candidat dont la formation et l’expérience sont identiques à celle de son prédécesseur) dans plus de 2 missions sur 4. Résultat : les candidats issus d’autres secteurs ne sont guère appréciés par ces clients. Et les chasseurs, logiquement, leur en présentent peu. Seuls 11% présentent “souvent” des candidats récemment formés à un nouveau métier.

Le temps moyen des missions s’est considérablement rallongé. Il est aujourd’hui de quatorze semaines, contre 11,5 en 2011. Évidemment, cela varie en fonction des secteurs et des métiers. « Le processus de recrutement d’un développeur doit durer idéalement 2- 3 semaines entre le moment où le cabinet identifie le candidat et le moment où l’offre est faite au candidat », relève notre Senior consultant IT – Data & analytics chez Huxley.

« Avec le retour de la croissance, les entreprises renouent avec la création d’emplois, et les candidats reprennent les commandes du marché du recrutement », fait remarquer Olivier Gélis, directeur général France de Robert Half. « L’optimisme qui en découle oblige les entreprises à accélérer les processus de recrutement sous peine de perdre des talents, dans le cadre de marchés tendus, les candidats les plus compétents sont rapidement embauchés. »

Toujours des freins à l’embauche…

Sur un marché de l’emploi plus tendu, les clients des chasseurs de tête ont assoupli certains de leurs critères. Ainsi, 46% des chasseurs affirment qu’aujourd’hui, le fait qu’un candidat soit en poste ou en recherche d’emploi n’a pas d’importance aux yeux de leur client… tant que ce chômage ne dure pas depuis plus d’un an.

« Dans l’IT Finance, ce serait plutôt six mois. J’encourage les candidats à s’autoformer durant cette période, sachant qu’il existe de nombreuses formations en ligne sur le machine learning ou l’Intelligence Artificielle si le candidat a des appétences pour la data science », explique Adrien Toul. « Ils peuvent aussi monter en compétences sur des langages comme Python ou bien reprendre leurs études en passant un MBA par exemple »

La seule discrimination qui résiste, et même s’aggrave, concerne l’âge. Malgré l’interdiction légale d’en faire un critère discriminant, selon 75% des consultants, il reste un facteur essentiel pour leurs clients. Pour la majorité des consultants en recrutement, le seuil critique démarre à partir de 45 ans. 34% des chasseurs déclarent n’avoir placé aucun candidat de plus de 50 ans lors des dix dernières missions.

« Passé cet âge, mieux vaut postuler pour des fonctions de direction des systèmes d’informations plutôt que pour un poste d’ingénieur », reconnaît Adrien Toul. Il arrive cependant que certaines banques fassent exceptionnellement appel à des seniors de 50 ans qui maîtrisent des langages devenus obsolètes (ex: Cobol) lorsqu’il s’agit de basculer d’un système informatique à un autre.

Éléments-clés pendant l’entretien..

Même si les candidats sont de mieux en mieux préparés aux entretiens, 44% des chasseurs estiment que les candidats savent insuffisamment mettre en avant leur valeur ajoutée, et 36% jugent que leur projet professionnel n’est pas clair. 64% des cabinets (contre 54% en 2007) ont recours aux tests et aux questionnaires, principalement pour évaluer la personnalité des candidats. La maîtrise des langues étrangères n’est pratiquement plus testée, mais elle est fréquemment évaluée lors des entretiens en face-à-face.

« Le parcours de carrière du candidat doit être clair, pas opportuniste. Pendant l’entretien, nous lui demandons comment il interagit, comment il prend les remarques de son manager, comment il conçoit le travail en équipe et dans quel environnement de travail le candidat s’épanouit le plus avec à chaque fois des exemples à l’appui », poursuit notre senior consultant IT – Data & analytics. « Pour évaluer les connaissances techniques d’un candidat, nous utilisons la plateforme CodinGame, et pour les tests de personnalité la plateforme AssessFirst ».

Enfin, sachez que les références fournies par les candidats sont quasi-systématiquement vérifiées (87% des cas). 45% des consultants en recrutement mènent ces contrôles auprès de l’ancienne hiérarchie directe du candidat, suivant les références qu’il a lui-même données. Mais plus de 31% des consultants prennent des références qui ne sont pas uniquement données par le candidat : anciens N+1, anciens N-1, anciens fournisseurs ou clients… En moyenne, les consultants vérifient quatre références par candidat. Vous voilà prévenu !

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Credit photo : rudall30 / gettyimages

““

Les BFI françaises plutôt à la traîne dans les classements mondiaux

$
0
0

La société de recherche Coalition a publié ce jeudi son classement des banques d’investissements au premier semestre 2018. En terme de revenus mondiaux, ce sont les grandes banques américaines qui arrivent largement en tête, que ce soit dans la BFI (M&A, ECM, DCM), les actions (cash, dérivés, prime services, futures et options) ou les FICC (fixed income taux, devises, matières premières).

BNP Paribas et SocGen sont parmi les dernières (respectivement à la 11e et 12e place), excepté dans les dérivés actions où la banque de la Défense se retrouve sur le podium derrière JP Morgan et Goldman Sachs et à égalité avec Morgan Stanley et UBS comme l’illustre le tableau ci-dessous. SocGen perd cependant une place par rapport au même classement réalisé en 2017 où elle arrivait seconde toujours derrière JP Morgan mais devant Goldman Sachs.

Ce qui n’est pas vraiment une surprise. Si la robustesse de SocGen dans les dérivés actions n’est plus à démontrer. Certains observateurs avaient souligné que les revenus dérivés actions n’avaient pas suivi le rythme des banques concurrentes au premier trimestre 2018. SocGen a d’ailleurs développé l’activité fixed income pour réduire sa dépendance à l’égard des instruments dérivés actions et constituer ainsi une «maison à actifs multiples».

top tier banks

Concernant les revenus en fonction des différentes zones géographiques, les banques françaises sont largement distancées dans la zone Amérique (BNP Paribas n’apparaissant qu’à la 12ème place) et dans la zone Asie (BNP Paribas est classée 10ème et SocGen 12ème). Par contre, les deux banques sont relativement forte en Europe, BNP étant classée 7e et SocGen 9e.

Là encore, SocGen s’illustre dans les actions où elle conserve sa troisième place. Pas question donc pour elle de baisser les bras, bien au contraire. La banque a recruté au printemps dernier un nouveau responsable pour son département actions et dérivés actions au sein des activités de marchés afin de « renforcer la position de premier plan de la banque sur les dérivés ».

top tier bank

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Crédit photo : z_wei / gettyimages

““

La plus grosse erreur de ma carrière en hedge fund ? Avoir emmené ma femme en voyage d’affaires…

$
0
0

J’ai travaillé sur le buy-side pendant de nombreuses années. Comme je m’en était déjà plaint, le salaire n’est pas assez élevé (il ne l’a jamais été), mais il y a bien un domaine où il n’y a vraiment rien à redire : les hôtels.

Il y a de nombreuses années, alors que je faisais le tour des business schools, je dormais dans des motels Super 8. Étaient-ils cleans ? Non. S’y sentait-on en sécurité ? Pas vraiment. Étaient-ils bon marché ? Absolument ! Est-ce que cela me dérangeait ? Pas du tout.

Autant que je m’en souvienne, en tant que simple associate sell-side, cela me semblait normal que de dormir dans des chaînes d’hôtels bon marché. A présent que je travaille pour un grand hedge fund, je vais toujours dans des cinq étoiles. Ce n’est pas mon choix, car sinon je prendrais la chambre la moins chère que je peux trouver et mettrais l’argent de côté. Sauf que tout est toujours prépayé.

Lorsque vous travaillez sur le buy-side, les hôtels de luxe sont un avantage majeur. Le professionnel buy-side aime les conférences. Lorsque vous passez votre vie à suivre les dernières nouvelles et à déterminer comment cela affecte vos positions, une conférence peut être l’occasion inespérée de vous détendre. Dans ma vie antérieure en tant qu’ingénieur, je faisais des breaks une fois les projets terminés. Maintenant que je n’ai plus de projets, je ne fais plus vraiment de longues pauses. Certaines choses suivent un calendrier bien précis, mais pas les infos. Si vous êtes sur la plage et qu’une entreprise annonce un changement de direction, vous devez vous y coller. Finie la belle journée de détente…

C’est en partie pour cette raison que dans le buy-side je ne prenais qu’une semaine de vacances à la fois. A mes débuts, on m’a dit qu’il n’y avait que deux fois où vous étiez autorisé à prendre deux semaines de congé consécutives. L’une pour votre lune de miel (pas sûr si cela compte pour un deuxième ou un troisième mariage). L’autre pour un enterrement (et mieux vaut dans ce cas que ce soit le vôtre…). Avec seulement une semaine de congé, difficile de visiter un pays lointain, surtout quand le trajet à lui seul prend deux jours.

Les voyages d’affaires sont donc un petit plaisir. Ils ne durent pas longtemps, mais permettent de sortir de la routine dans un hôtel de luxe où tout est payé. Parfois, ils peuvent même se trouver à l’étranger.

Lorsque vous êtes un analyste travaillant de longues heures avec peu de vacances, grande alors est la tentation d’emmener avec vous votre conjoint pendant ces voyages. Mon conseil : ne le faites pas. Si vous emmenez votre conjoint à l’occasion d’une conférence sur les hedge fund, votre vie ne sera plus jamais la même. Croyez-moi : j’en ai fait les frais.

Tout d’abord, une fois que votre conjoint aura pris goût à ces voyages, vous ne pourrez plus jamais voyager en solo. Ensuite, vous ne passerez pas de temps ensemble : vous serez assis dans une salle de conférence climatisée pendant que votre conjoint se la coulera douce dans un hôtel cinq étoiles, probablement à vos frais. Et enfin – et c’est là le point clé – votre conjoint va goûter aux équipements luxueux et au service haut de gamme, ce qui signifie que vous ne pourrez plus jamais passer des vacances ensemble dans un hôtel économique.

A cause de mon erreur, je suis maintenant obligé de débourser un maximum quand nous partons en vacances ! Vous êtes prévenu. Épargnez-vous cela pendant que vous le pouvez encore.

Margin of Saving (https://www.marginofsaving.com/) a été créé par un analyste en poste dans un hedge fund de plusieurs milliards de dollars pour aider ses lecteurs à apprendre comment investir et économiser.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


““


Ce hedge fund créé par des ex-SGCIB qui recrute doucement… mais sûrement

$
0
0

Vous voulez travailler dans une “start-up hedge fund quantitatif” sans quitter Paris ? Dans ce cas, vous pourriez peut-être postuler chez One Eleven Capital situé rue de la Paix et lancé en juillet 2017 par Maxime Kahn, l’ancien responsable du trading actions en Europe chez SGCIB qui a notamment permis de déboucler les positions de 70 milliards d’euros de Jérôme Kerviel en 2008.

Certains banquiers de SocGen ont décidé de rejoindre l’aventure dès le début, à l’été 2017. Bruno Belmondo, l’actuel chief technical officer, était ainsi responsable technique du système de trading equity finance chez SGCIB. Idem pour le trader quantitatif Louis-Marin Carlier (ex-développeur trading haute fréquence chez SocGen), le portolio manager Pierre Kervella (jadis responsable indexation et services financiers titres) ou bien le trader quantitatif Olivier Petrucci (qui occupait la même fonction chez SGCIB).

En avril 2018, l’un des co-fondateurs Nicolas Grandemange a quitté Capital Fund Management où il travaillait depuis 8 ans, d’abord comme ingénieur R&R Market Data puis comme Front Office Statistical Arbitrage Associate, pour rejoindre 111 Capital au poste de manager risque et opération. Au fil de cette année, plusieurs stagiaires sont venus grossir les rangs dans la recherche, la stratégie et le trading quantitatifs. Résultat, la société emploie aujourd’hui une dizaine de personnes, stagiaires compris.

Data scientists bienvenus

Si vous voulez rejoindre l’équipe composée de traders quantitatifs d’analystes et de développeurs IT, sachez que One Eleven Capital se définit avant tout comme “une start-up hedge fund quantitatif”, lancée “par des personnes très expérimentées qui unissent leurs compétences pour offrir de robustes performances avec une faible volatilité”. Elle précise qu’elle investit dans des actions et des dérivés cotés, et promet une “création pure alpha sans exposition au marché”.

One Eleven Capital dit être « à la recherche de candidats motivés dans le domaine de la data science avec une solide expérience en statistiques, en machine learning, en mathématiques ou physique, ainsi que de solides compétences en développement. « Nous sommes toujours à la recherche de personnes talentueuses (à plein temps / en stage) diplômées de grandes écoles d’ingénieurs ou de cursus universitaires scientifiques ou technologiques » est-il précisé sur son site. A vous de jouer…

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Crédit photo : Samantha Stein / gettyimages

““

Voici les deux meilleurs étudiants en finance quantitative primés par Natixis…

$
0
0

La Fondation d’entreprise Natixis pour la recherche et l’innovation a décerné jeudi soir dans les locaux parisiens de Natixis le Prix 2018 Natixis du meilleur mémoire de master en finance quantitative. Sur les 21 mémoires reçus, deux ont été récompensés par le jury composé de Michel Crouhy, président du Conseil Scientifique de la Fondation et de responsables de programmes de masters.

Petite nouveauté de l’édition 2018 : « Avec l’explosion des applications digitales dans la finance, nous avons décidé d’étendre les domaines de recherche aux innovations numériques, au big data et à l’analyse des données », précise Jean Cheval, président de la Fondation d’entreprise Natixis pour la recherche et l’innovation. « A noter que les deux lauréats ont recouru dans leur travail de recherche aux techniques de machine learning pour les deux sujets traités : la prévision et l’estimation des matrices de corrélation », précise Michel Crouhy.

Il s’agit de Soufiane Hayou pour son mémoire Cleaning the Correlation Matrix réalisé chez Bloomberg à NewYork et de Redwan Bouizi pour son mémoire Financial Times Series Forecasting Using Wavelet Transformation and Reservoir Computing Paradigm, réalisé chez Quant Finance. Tous deux ont reçu un diplôme et un chèque de 2.000 euros.

Soufiane Hayou

Titulaire d’un Master M2 Probabilités et Finance à l’École Polytechnique et l’Université Pierre et Marie Curie, Paris VI (le fameux “Master El Karoui”), Soufiane Hayou prépare actuellement un doctorat (PhD) en Mathématiques, Statistiques et Probabilités à l’Université d’Oxford.

Côté expérience professionnelle, ce polyglotte qui parle quatre langues et maîtrise parfaitement le C++ a travaillé dans la recherche quantitative chez Bloomberg à New York (2017) et chez JP Morgan Chase & Co à Londres (2016). Précédemment, il a effectué un summer internship comme FX analyst chez Kantox à Barcelone (2015) et comme data analyst chez Snecma en région parisienne (2014).

Redwan Bouizi

Diplômé de l’École Supérieure des Mines de Nancy et titulaire d’un Master (MSc) de Mathématiques et Finance à l’Imperial College de Londres (où il a avait déjà rédigé une thèse sur la recherche dans la finance quantitative), Redwan Bouizi travaille depuis presqu’un an chez BNP Paribas à Londres comme stratégiste en trading algorithmique FX.

Les changes n’ont plus de secret pour lui puisque précedemment il a effectué un stage d’analyste quantitatif FX chez Credit Agricole CIB à Londres. Il parle trois langues et maîtrise plusieurs langages infomatiques (C/C++, Python, R, Matlab). Bref, de quoi vous inspirer si vous aussi voulez travailler dans la finance quantitative…

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


““

Ce qu’on ne m’a jamais dit sur les carrières de vente en banque d’investissement…

$
0
0

J’ai travaillé dans des emplois de vente chez Morgan Stanley et Goldman Sachs à Londres. Si vous n’avez jamais travaillé dans ce domaine et envisagez de postuler, laissez-moi vous dire que cela n’a probablement rien à voir avec ce à quoi vous vous attendez.

Le travail ne consiste pas à être sociable. Le contenu, l’expertise et la fiabilité importent plus.

Lorsque vous travaillez dans un job de vente dans une banque, vos clients s’attendent à ce que vous soyez sympathique avec eux, mais entre deux personnes ayant le même degré de sympathie, ils choisiront celle qui possède les meilleures connaissances techniques et qui est la plus fiable. Un vendeur qui connaît bien son métier et qui est disponible quotidiennement pour le client ira très loin. Comme partout ailleurs, la cohérence et la persévérance figurent parmi les indicateurs les plus solides de la réussite professionnelle. Si vous pensez pouvoir faire carrière uniquement en invitant vos clients à boire et à manger dans des endroits coûteux, vous faites fausse route.

Quand vous vous trompez, contentez-vous de vous excuser

Vous commettrez des erreurs, ce qui aura le don de fâcher les clients et les traders. Acceptez-le dans le cadre de votre apprentissage professionnel. Lorsque l’erreur se produit, levez la main et dites : « Je suis désolé ».

Tout ce que vous pensiez pouvoir dire après ces trois premiers mots ne devrait même pas sortir de votre bouche. Pas de demi-excuses. Faire des excuses devrait être un processus rapide de va-et vient. Plus vous vous confondrez en excuses, plus vous gagnerez en respect de la part de vos clients et de vos collègues.

Les clients ont besoin de quelqu’un qui écoute leurs besoins, pas qui les harcèlent

J’ai rapidement appris que le pitch d’une idée générale à tous mes clients (le courriel classique en copie cachée) ne fonctionnerait jamais. En fait, pitcher une idée à un client qui ne peut rien en faire minera votre crédibilité.

Les clients ont des systèmes de réservation et des limites de gestion des risques différents si bien qu’ils se concentreront sur certains produits et pas sur d’autres. Votre première responsabilité en tant que vendeur est de connaître les positions de votre client, les limites de risque et les choses qu’il fera ou ne fera pas dans le cadre de ses opérations de trading régulières. Une fois que vous connaissez ces choses, vous pouvez alors vous concentrer sur la vente.

J’ai toujours avec moi un tableur avec toutes les positions de mes clients et les devises qu’ils suivaient à un moment donné (j’étais vendeur FX). Il n’y a rien de plus gratifiant que d’appeler un client avec une mise à jour, lorsque les mouvements du marché affectent sa position. Être au courant de tout cela contribuera grandement à établir une bonne relation avec vos clients.

Un bon vendeur résoudra VITE les problèmes des clients

Les clients font également des erreurs. Par exemple, ils peuvent faire une transaction dans le mauvais sens, en vendant une action alors qu’ils voulaient l’acheter.

Lorsque cela se produit, vous avez deux options: 1) Mettez-vous à leur place, minimisez l’impact financier et trouvez une solution rapide et équitable, ou 2) N’ayez aucune empathie et marmonnez-leur que désormais vous allez « avoir les pieds et mains liés ».

C’est un fait : lorsque votre client a des problèmes (et il en aura), vous avez une énorme opportunité de faire évoluer votre relationnel avec lui. C’est à vous de prendre l’initiative et de faire preuve de leadership dans le processus. Un client reconnaissant deviendra probablement un excellent client pour la suite des événements.

Rafael Sarandeses est un ancien responsable des ventes institutionnelles de devises pour l’Europe du Sud chez Morgan Stanley. Il dirige aujourd’hui une société de conseil et d’investissement en Afrique et est conférencier chez IE Business School.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


““

Zoom sur les recrutements externes des BFI en France au mois de septembre

$
0
0

Certains banquiers n’ont pas attendu le début de l’automne pour se faire recruter par de grandes banques de financement et d’investissement présentes dans l’Hexagone. Sur la base des communications faites par les établissements financiers mais également des mouvements que nous avons décelés sur Linkedin, voici donc la liste (non exhaustive) de celles et ceux qui ont changé d’employeur au mois de septembre.

L’occasion pour les candidats en quête d’un job en finance de repérer quels sont les départements des banques ouverts aux recrutements en cette période de l’année ainsi que les profils qui ont été retenus…

BNP Paribas CIB

BNP Paribas CIB a recruté mi-septembre Stéphane Benouaich, 40 ans, qui avait quitté la banque de la rue d’Antin il y a plus de dix ans (en mars 2007 précisément) et vient d’y faire son retour mi-septembre 2018 comme managing director dans l’équipe dédiée aux transactions M&A sur le segment Midcaps.

Pendant ce laps de temps, ce diplômé de l’EM Lyon ayant débuté sa carrière en 2001 comme associate M&A chez Rothschild & Cie, a participé en 2007 à la création de Partanéa, banque d’affaires indépendante cédée au groupe Oddo et fusionnée avec sa filiale Oddo Corporate Finance. Il a ensuite été managing partner chez Oddo CF jusqu’en 2016 avant de rejoindre la boutique de corporate finance DC Advisory comme managing director.

Credit Suisse

La semaine dernière, Credit Suisse a annoncé la nomination de Romain Noirault comme director des activités « Equity Derivatives and Investor Products » au sein de la division Global Markets. Basé en France, il chapeautera les activités de distribution de produits structurés sur le marché français, avec un focus particulier sur les banques privées et de détail ainsi que sur les CGP. Romain arrive de Morgan Stanley, où il faisait partie de la division actions depuis 2011 et était plus récemment en charge du retail des Produits Structurés. Il était auparavant à la SGCIB.

Début septembre, Credit Suisse a recruté Christophe Desprez pour sa banque d’investissement à Paris au poste de vice-chairman EMEA au sein de l’équipe IBCM de Credit Suisse. Christophe Desprez arrive de Rothschild & Co où il était associé-gérant depuis 1999. Avant cela, il a occupé différents postes dans la fonction publique, notamment au Trésor, à la division du Développement Industriel ainsi qu’à celle de la Recherche et de la Technologie.

Morgan Stanley

La banque américaine a recruté Francesco Ponti en tant que vice-président vente dérivés actions. Cet ancien associé chez Credit Suisse à Londres est arrivé début septembre chez Morgan Stanley à Paris. Morgan Stanley n’a pas souhaité commenter la présence parisienne de Ponti, mais des sources internes à la banque considèrent qu’elle n’est pas liée au Brexit.

Pour le moment, toutefois, rien n’indique que Morgan Stanley recrute des vendeurs supplémentaires à Paris où elle a déjà une présence importante dans les métiers action. Antti Kari et Sean Flanagan, respectivement managing director dans les ventes dérivés actions et responsable mondial de la structuration de produits dérivés actions, que Morgan Stanley a débauché auprès de Deutsche Bank en juin, viendront bientôt… à Londres.

Natixis

C’est un domaine auquel on ne pense pas spontanément en banque d’investissement et qui pourtant recrute : l’immobilier. Natixis vient ainsi de recruter Emmanuel Verhoosel au poste nouvellement créé de responsable mondial Immobilier & Hospitality au sein de la Banque de Grande Clientèle. Basé à Paris, il est rattaché à Olivier Delay, responsable mondial Real Assets.

Titulaire d’un Master en finance de la London Business School et d’un Master en droit de la London School of Economics, Emmanuel Verhoosel a débuté sa carrière en 1992 en tant qu’avocat au bureau de Linklaters à Bruxelles. Il a rejoint JP Morgan à Londres en 1994, où il a occupé plusieurs postes dans les Marchés de capitaux, les Financements structurés, la Couverture clients et les Investissements en principal.

En 2008, il rejoint ING à Londres en tant que Responsable des Financements immobiliers pour les Amériques et l’Europe de l’ouest. En 2012, il est nommé à Paris, responsable du Wholesale Banking et Responsable de la clientèle pour l’Europe occidentale continentale. En 2014, il devient responsable du Wholesale Banking et membre du Conseil d’administration d’ING Bank Belgium SA/NV.

Les profils en IT Finance sont eux aussi courtisés. Pour preuve, Julien Boidard a rejoint ce mois-ci Natixis comme project director en banque d’investissement. Ingénieur diplômé de l’ENSEIRB et du CNAM, il a démarré sa carrière en 2002 en tant que Business Analyst au sein de BNP Paris Asset Management avant de rejoindre en 2006 SGCIB comme project director en charge des équipes de flux puis Edmond de Rothschild en 2015 comme consultant senior en solutions d’investissement.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Credit photo : Ivan-balvan / gettyimages

““

Métiers du paiement : « Nous recherchons des candidats ayant une certaine appétence pour l’IT »

$
0
0

Les nouvelles technologies et l’évolution des usages sont synonymes de profondes transformations pour les banques, notamment dans les métiers du paiement où les innovations technologiques permettent de garantir une gestion toujours plus fiable et sécurisée des transactions financières en France et à l’international.

Pour répondre à ces évolutions, Société Générale prévoit de recruter 150 nouveaux talents sur les métiers du paiement en 2018 et projette environ 300 recrutements à horizon 2020, dont 70% de professionnels expérimentés (notamment à des postes de responsables de produit, chargés d’affaires, gestionnaires de flux) et 30% de jeunes diplômés à des postes de techniciens.

Les profils recherchés pour pourvoir les besoins en nouvelles compétences sur ces métiers du paiement ? « Global Transaction & Payment Services (GTPS) cherche avant tout des professionnels de paiement ayant une certaine appétence pour l’IT, l’innovation et les technologies disruptives », répond Pascal Augé qui dirige cette activité chez SocGen.

Une appétence pour l’IT

Nul besoin cependant d’être un champion du codage informatique pour postuler dans les métiers du paiement. « Il n’est pas recherché des profils très techniques car les équipes s’appuient sur les compétences de collaborateurs au sein d’autres DSI du Groupe pour le développement des offres et outils », relève Pascal Augé. Mais alors qu’est-ce qui rend ces métiers intéressants ?

« Pour les collaborateurs, au-delà de l’intérêt présenté par les enjeux stratégiques de cette activité, GTPS regroupe un ensemble de métiers complémentaires (cash management, trade services, affacturage et cash clearing), qui se trouvent au cœur de la banque, donc en interactions permanente avec l’ensemble du Groupe en France et à l’international », explique Pascal Augé.

« Les besoins de recrutement sont liés tant au développement de l’activité qu’aux transformations qui touchent le monde du paiement », poursuit-il. Et de recenser quatre catégories de métiers particulièrement touchées par les évolutions technologiques : chefs produits, chargé d’affaires, métiers de back-office et fiabilisation des process et outils.

Des métiers qui évoluent…

En charge de la conception de l’offre, les chefs produits doivent ainsi savoir anticiper les évolutions technologiques et réglementaires des métiers du flux, en profonde mutation, afin de se démarquer des concurrents bancaires et des nouveaux acteurs du paiement. «  La dimension technologique et de la maîtrise d’ouvrage est fondamentale. Elle doit être alliée à une composante marketing forte permettant une approche ciblée dans un environnement international », note Pascal Augé.

Viennent ensuite les chargés d’affaires en charge du déploiement de l’offre auprès des grands clients, en France et à l’étranger. « Les profils recherchés sont expérimentés, experts en négociation avec une clientèle internationale de haut niveau et disposent d’un solide socle technique », indique le responsable de la business unit Global Transaction and Payment Services de SocGen.

Quant aux métiers de back office, « ils doivent être ajustés au développement de l’activité et nos besoins restent très importants dans ces domaines avec des impératifs linguistiques (la maîtrise de l’anglais est indispensable et celle d’une troisième langue appréciée) et la capacité à faire preuve d’une très grande rigueur dans le traitement d’opérations particulièrement exposées aux risques opérationnels et réglementaires ».

Enfin, le cadre réglementaire qui s’impose au monde du paiement touche tous les métiers. « Un besoin particulier tout de même s’agissant des experts du filtrage ‘Gestionnaires d’Alertes’, métiers sur lesquels nos besoins sont importants », relève Pascal Augé. « Au-delà d’une bonne connaissance du monde des paiements et d’une appétence pour les sujets liés aux risques, ces collaborateurs doivent présenter d’excellentes capacités d’analyse ».

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com


Credit photo : Cecilie_Arcurs / gettyimages

““

Viewing all 3721 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>